kant Φ god is dead

particularité : tabigaka
-> voyage spatial : seuil 3, maîtrisé ;
-> voyage temporel : seuil 1, à peine effleuré, désinhibé par choix ;
-> projection d'autrui : seuil 1, jamais pratiqué.

née avec cette particularité en plus d'une légère mutation - à se demander quels coins ont bien pu fréquenter ses géniteurs avant sa naissance. les voyages spatiaux lui viennent en premier, source de nombreux problèmes très jeune et donnant bien du fil à retordre aux familles d'accueil ayant pris plus ou moins soin d'elle. kant croise la route du traveller à l'âge de cinq ans - il est plus âgé, fait office de figure de grand frère, et surtout, lui aussi, est tabigaka. il lui apprendra à maîtriser son don petit à petit pendant quelques années, avant de prendre son envol.

le voyage temporel étant trop instable à son niveau et le traveller n'ayant pas eu les capacités de le lui apprendre, kant évite soigneusement de déclencher cette facette de son don, trop dangeureuse et compromettant certaines de ses missions d'infiltration. les triggers liés au voyage temporel pour kant sont encore flous.

particularité : rōnin non-diagnostiqué ouïe supersonique
l'ouïe de kant a toujours été beaucoup plus affûtée que chez un mage lambda. la mutation évolue constamment bien que stagnante à l'heure actuelle - plus jeune, elle ne se manifestait que par la capacité à simplement mieux entendre, sans que personne ne s'alarme sur les origines de ce talent inné.
actuellement, ce rōnin se manifeste chez kant selon les paramètres suivants :
-> volumétrique : kant est hypersensible aux sons même les plus faibles ;
-> fréquentielle : kant peut également détecter les sons sur des fréquences que le mage humain lambda ne peut pas entendre. ultrasons, fréquences radio ou électromagnétiques et courant électrique sont inclus dans le lot.

Note malgré l'omniprésence de ce rōnin "passif" chez kant, elle ignore qu'il s'agit d'une mutation. elle n'a actuellement pas conscience de son statut rōnin et n'a aucun diagnostic officiel.

effets secondaires

dérouler:

implications & répercussions

dérouler:

#1 origines
-> nouveau-né abandonné sur le pas de la porte d'une clinique de proximité à eiyamachi - c'est à peu près tout ce que kant sait de ses origines. un prénom griffonné à la va-vite sur un bout de papier noué autour de son minuscule poignet, seul héritage d'une génitrice évaporée. yayoi écope d'un patronyme donné par le système social de l'archipel, seul nom sur son propre registre familial. ballottée de famille d'accueil en famille d'accueil pendant seize ans ; parce que ce n'est facile pour personne, d'assumer un bébé tabigaka qui n'est pas le sien, surtout quand elle semble pleurer sans raison lorsque le silence se fait trop présent.
-> yayoi manque d'affection ; la malchance frappe chacun de ses placements, et pendant longtemps, elle ne comprend pas vraiment pourquoi. pourquoi les autres petits raiyo de son école ont des cadeaux pour leur anniversaire, pourquoi on vient les chercher à la sortie des classes quand elle rentre seule dans l'obscurité. elle finit par s'y habituer - en dépit de quelques soucis de comportement qui lui viennent malgré elle en conséquences.
-> elle remue, elle fait du bruit, elle parle à tout le monde sans vraiment aucune conscience des situations sociales. yayoi donne du fil à retordre à ses familles et ses professeurs, souvent malgré elle, parfois volontairement. on l'étiquette enfant à problèmes, parce que c'est facile de rejeter toute l'inadaptation d'une gamine sur l'absence de soutien familial. intelligente, mais incapable de rester en place ; peu donnent un seul dama pour miser sur un futur brillant.

#2 nanami
cw: maltraitances infantiles évoquées
-> il y a eu du mieux, il y a eu du pire - et même dans le pire, yayoi n'était pas toujours seule. elle vit pendant quelques mois dans cette famille aux méthodes éducatives douteuses avec cette gamine un an plus âgée. nanami est l'enfant modèle, sage et patiente, qui compose avec une cadette en pleine crise de croissance.
-> c'est yayoi, huit ans, qui attire les foudres de leurs tuteurs, alors tâtonnant avec ses talents de tabigaka - à se retrouver dans des situations dangereuses ou interdites malgré elle, sans savoir contrôler ses déplacements. et lorsqu'elle est prise la main dans le sac, yayoi ne trinque pas seule ; nanami est emportée dans ses châtiments avec elle, alors que les adultes l'estiment probablement reponsable des actes de la plus jeune. personne ne cherche à comprendre ; elles sont deux enfants fauteuses de troubles.
-> et malgré ça, nanami ne proteste pas. un an sans jamais jeter yayoi dans la fosse aux lions lorsqu'elle aurait pu se défaire des punitions ; nanami reste avec elle, endure avec elle. la situation se terminera après une quasi-année compliquée, et les deux enfants seront placées dans deux nouvelles familles différentes, séparant leurs chemins pour se perdre quelque peu de vue.
-> kant a refoulé la majorité de cette partie de son enfance, et refuse d’en parler. yayoi n'existe plus, elle est kant - et avec, disparaissent les châtiments et les mauvais traitements. mais le souvenir de nanami reste - lorsqu'elles se recroisent des années plus tard. si kant ne lui jalousera jamais avoir trouvé une famille aimante, elle se refuse de montrer une quelconque affection particulière pour son aînée - ce serait trop accepter l'existence du passé. mais quelque chose fait qu’au fond, elle ne détestera jamais nanami, et éprouve même toujours une certaine tendresse pour elle des lueurs d'espoir et de soutien qu'elle lui offrait au milieu de leurs traumatismes communs.

#3 le traveller
-> il est plus âgé lorsque la jeune yayoi croise sa route dans une famille. le traveller ne reste jamais très longtemps en place - et peut-être qu'il est resté un peu plus longtemps que d'ordinaire pour yayoi, finalement. le traveller aussi, est tabigaka ; bien plus expérimenté malgré son jeune âge, des tendances à la roublardise qui vont avec. se prend d'affection pour cette gamine qui partage la même particularité, le traveller aide yayoi à maîtriser ses voyages spatiaux, petit à petit.
-> il disparaît vite, replacé de famille en famille, ou peut-être a-t-il encore fugué. yayoi ne le saura jamais vraiment - le traveller semble ne jamais rester très longtemps au même endroit, enfant perdu qui préfère s'esquiver plutôt que trouver un foyer. sa seule constante semble être yayoi ; il prend soin de la retrouver à chaque fois, régulièrement. sans jamais prévenir, peter pan se présente à la fenêtre de l'enfant de temps en temps pour observer ses progrès et veiller sur elle.
-> lorsque le traveller fête ses seize ans, yayoi se doute que plus rien ne le retiendrait. assez âgé pour se débrouiller seul sans que le système social ne le recherche ; et avant de partir, sans trop savoir quand il pourrait la revoir, lui offre son premier catalyseur, un petit tamagochi coloré qui commencera une longue collection de ces oeufs électromagiques. kant le porte aujourd'hui encore chaque jour, accroché à la ceinture.
-> même adultes, ils se croisent encore régulièrement - à la différence que kant aussi, vit sa vie. calque sa fugue sur celle de son grand frère de coeur tant admiré, dans des mécanismes similaires, mais peut-être des principes différents. ils ne sont pas d'accord sur tout ; certaines fréquentations ou méthodes du traveller n'inspirent pas toujours sérénité à kant, et ils s'accrochent, se disputent, pour se rabibocher, comme un grand frère et sa petite soeur.
-> au début de son adolescence, yayoi a traversé une phase presque oedipienne dans sa vision de sa relation avec le traveller, résultat d’un manque de figures parentales et d’une très forte compensation émotionnelle. ce dernier n’a jamais alimenté cette tendance, n'ayant jamais peur de la remettre à sa place avec les limites nécessaires pour que leur relation reste saine, peut-être trop volatile pour que rien ne dérive trop loin au point d'entâcher leur relation fraternelle. pour yayoi, cette phase lui est simplement passée naturellement en grandissant.




#1 toyoko kid
-> à peine ses seize ans fêtés, yayoi marche dans les pas de son grand frère ; fausse compagnie à sa dernière famille d'accueil sans se retourner, abandonne les bancs de l'école sans diplôme, pour rejoindre la rue. erre et se débrouille dehors avec d'autres jeunes errants, communauté de toyoko kids comme la capitale intouchée en voit se rassembler aux alentours de kabukichō - le territoire des jeunes fugueurs de makōsa, c'est eiyamachi, dans les ruelles de kagemura. vit dans des squats au jour le jour et débrouille pure, goûte à la liberté de vivre comme elle l'entend réellement.
-> yayoi est une zoneuse d’arcade et des pachinko - se perd d'un air nonchalant dans le tintamarre apaisant des machines à billes et de la pop music hurlante, pour faire les poches des salarymen hypnotisés par l'appât du gain et les lumières colorées des engins mécaniques. la ville est son terrain de jeu : ses dons de tabigaka lui ouvrent toutes les portes, et yayoi ne se gêne pas. tokidai, bars, boutiques ou les appartements de ses potes - elle squatte si elle a envie, sans vergogne (et a une sale manie de ne jamais frapper avant d’entrer).
-> à force de squatter avec n’importe qui sur le campus de tokidai, certaines connaissances croisées là bas sont persuadées que yayoi y étudie. et à chaque nouvelle rencontre, un nouveau cursus... elle mange régulièrement à l’oeil à la cafétéria de l'université, avec une fausse carte à crédits rechargée illégalement.

#2 hacking
-> yayoi se découvre un knack pour le hacking et la cyberdélinquance très jeune, dès lors qu'elle accède à la technomagie par le biais de ses premiers appareils électromagiques. et n'éprouve aucun intérêt pour le reste des matières plus scolaires - bien que présentant un potentiel intellectuel certain, ses performances scolaires ont toujours été désastreuses. ses pratiques et talents se renforcent à son émancipation, et yayoi se forge une identité et une personnalité en ligne qui compense son manque de racines et d’attaches.
-> ses activités incluent : programmation et développement de magiciels, hacking et intrusions dans les réseaux cybermagiques, détournements d'appareils technomagiques à distance. elle programme à la fois pour les appareils électromagiques courants (téléphones, ordinateurs..) comme pour des objets robotisés, et a toujours accès à un dashboard personnel via son téléphone lui permettant de garder un oeil sur ses programmes et missions en temps réel. yayoi se façonne une petite réputation pour un talent certain, partiellement lié à sa sensibilité pour les sons en tous genres - en particulier pour les courants électriques et ondes électromagiques, lui permettant d'identifier naturellement les patterns et fonctionnements des programmes qu'elle développe.
-> ayant un certain goût pour le troll et les infiltrations de saboteuse, elle laisse à chaque nouvelle intrusion une signature digitale sous la forme d’un lapin en pixel art, riant au nez de ses victimes, affectueusement appelé zeropyon.
-> en 2021, et après l'adoption de sa nouvelle identité, kant croise la route d’une débutante dans le domaine du hacking et du witchware development sur une communauté en ligne. e_witch (le pseudo de marie-clémence everlange) attire l’attention de kant avec ses questions, et kant lui vient en aide pour développer le programme de son robot-catalyseur par curiosité pure, ainsi que pour quelques techniques de hack et de phishing simples. elles ne se rencontreront cependant jamais en personne.

#3 premier job
-> quelques mois après avoir rejoint la rue, yayoi décroche son premier job de hacking et d'infiltration. approchée par un petit groupe de malfrats - la proposition est simple, détourner les sytèmes de surveillance et de sécurité d'une boutique de luxe du centre-ville pour leur permettre de s'y infiltrer et voler les catalyseurs haut de gamme les mieux protégés.
-> yayoi brille. cachée dans un squat non loin, la tâche est simple et elle l'effectue avec brio - mais ses collaborateurs sont moins doués, et les brigades s'en mêlent. elle les entend dans son oreillette dénoncer sa position sans honte pour mieux négocier leur fuite, la forçant à terminer toutes ses commandes en cours et déconnecter ses magiciels en urgence pour fuir avant d'être détectée. yayoi ne sera jamais payée pour son travail, et une partie de sa jeune naïveté s'envole - ne plus faire confiance à quiconque, et se protéger elle-même en priorité.

#4 kant
-> suite à ce premier job, elle décide d'abandonner son nom pour se forger une nouvelle identité. elle adopte son pseudonyme, kant kannagi - prénom directement inspiré d'un philosophe, motivée par ses idées autour de l’espace-temps, de la tangibilité des expériences, et d'idéalisme transcendental qui lui parlait plutôt... en surface. en vérité, elle n’a pas tout compris mais ça sonnait cool - ça se tenait entre kant, schrödinger et nietzche, mais y’avait trop de lettres…
-> kannagi est un nom de famille existant mais plutôt rare, signifiant "oracle" ou "chamane".
-> kant écrit son nom principalement en lettres latines, avec le prénom en premier - cependant, elle a tout de même pris soin de choisir des kanji pour son nouveau prénom, leur attribuant une prononciation originale de son invention, puisque le nom n'existe pas en japonais. kant se prononce ka-n-to, et est écrit 幻音 (illusion, mirage, et son).
-> elle cesse de se faire appeler yayoi du jour au lendemain - et le traveller est aujourd'hui le seul qu'elle tolère quand il s'agit d'utiliser son vrai prénom.
-> avec ce nouveau patronyme viennent des résolutions personnelles ; d'indépendance, de force, d'individualité et d'expression. kant est une version libérée de yayoi, qui s'émancipe officiellement et commence alors à façonner son univers sans retenue. son style vestimentaire, sa manière de parler évoluent, pour petit à petit devenir celle qu'elle est actuellement.




#1 neuroatypie

définition
AuDHD est un terme créé par la communauté neuroatypique, représentant la co-existence de l'autisme et d'un trouble du déficit de l'attention hyperactif (TDAH). La recherche indique que ces deux neuroatypies se chevauchent de manière substantielle, avec entre 50% à 70% d'individus autistes présentant également les signes-critères du TDAH.
les symptômes AuDHD incluent : impulsivité, différences d'apprentissage, difficultés sociales, inattention, dérèglements émotionnelles, dépendance relative à des comportements de stimulation, défis sensoriels, difficultés liées aux fonctions exécutives...

-> la neuroatypie de kant se manifeste d'abord à travers son rōnin et son hypersensibilité auditive ; si beaucoup d'individus sur le spectre autiste préfèrent s'isoler en cas de stimulation excessive par les sons, kant réagit de la manière diamétralement opposée. les sons, les bruits deviennent pour elle un stimuli nécessaire à son fonctionnement pour réguler son inattention, devenant un moyen de garder le contrôle sur ses pensées et des fonctions cognitives. ceci est possiblement lié à son TDAH et un besoin d'être toujours en mouvement ou occupée par quelque chose ; similairement, l'omniprésence de bruit garde son cerveau occupé en toutes circonstances.
-> ce besoin de multi-tasking pour stimuler ses fonctions cognitives apporte son lot de défis puisque kant a également de grosses difficultés quand il s'agit de se concentrer sur une seule et même tâche pendant trop longtemps. elle s'ennuie vite, a besoin de bouger, de parler d'autre chose, d'entamer d'autres activités en parallèles. son (court) parcours scolaire a été particulièrement chaotique dans ce sens alors que sans diagnostic, elle faisait inévitablement partie des "élèves à problèmes" malgré elle.
-> une hyper-stimulation chronique vient aussi avec sa contrepartie ; kant souffre d'insomnies chroniques quand tout tourne à 100 à l'heure et ne ralentit jamais, cerveau lancé à pleine vitesse sans savoir vraiment freiner. la consommation de boissons énergisantes n'arrange clairement pas son cas.
-> ces tendances hyperactives viennent également avec leurs conséquences sur ses relations sociales ; si kant se trouve des sujets d'intérêts spéciaux dans lesquels se plonger quand elle est passionnée, la même chose arrive parfois avec les gens. kant a des tendances à se forger un attachement et une fascination parfois extrêmes envers un invidivu qu'elle jugera apte à stimuler son intérêt, lui conférant des tendances comparables à des comportements dits de "groupie". cependant, ça ne dure jamais assez longtemps pour devenir un réel problème à moyen-terme ; kant se détache aussi vite qu'elle s'entiche, dès que son intérêt trouve un.e nouve.au.lle candidat.e à adorer. si elle pourrait de ce fait avoir des tendances de "stalker", la patience lui fait bien trop défaut pour réellement passer de ce côté de la dépendance.
-> bien qu'extravertie, kant peut également parfois avoir des comportements singuliers en société, jugés parfois inadaptés. des mots étrangement choisis, le regard fuyant, des réactions out of pocket... elle a appris à vivre avec ; et finalement, en joue même parfois, se dissimulant derrière un masque de "troll" éternel se jouant du malaise des autres lorsque ce n'est pas exactement toujours volontaire. elle a tendance à rire beaucoup trop de choses plutôt surprenantes, ou à juger autrui d'intéressant selon les critères les plus inattendus.
-> cet intérêt particulier pour autrui régit aussi ses relations amoureuses et sa sexualité, toujours dans un questionnement de "qui de l'oeuf ou la poule" ; si kant s'entiche aisément de n'importe qui stimulant son intérêt de manière superficielle peu importe le genre, une réelle connexion au-delà d'une fascination-coup de foudre lui est nécessaire pour envisager quoi que ce soit de plus - l'étiquette oscille entre sapio et demisexualité, ayant non seulement besoin d'admirer un talent ou des connaissances pour pouvoir alimenter son intérêt personnel, mais nécessitant également d'une certaine relation et compréhension établie de l'autre pour ses propres fonctionnements et automatismes. sa neuroatypie fait partie de qui elle est, et peu de béguins ont su s'accomoder de cette dernière sans lui imposer des reproches ou des efforts excessifs qu'elle ne s'estime pas capable de faire à long terme - ayant voué toute relation passée à l'échec.

#2 leon
-> au printemps 2022, c'est les ondes chaleureuses d'une radio-pirate qui arrivent à ses oreilles par hasard ; kant se retrouve prise de fascination pour l'hôte de ces émissions illégales au coeur de eiyamachi. nobu devient sa nouvelle obsession, qu'elle tente de retrouver et de suivre partout, aux prises avec ses tendances groupies.
-> mais le fameux nobu n'opère pas seul. en finissant par s'incruster chez lui, c'est tout un groupe qu'elle découvre - doomsday, dans leurs quartiers désaffectés de kagemura, rassemblent artistes de rue, petits rebelles et délinquants originaux, tous reliés par un certain talent pour les incivilités, l'art et la musique. fascinée par le garçon, mais aussi par son entourage - kant s'y mêle sans gêne, cherche à les découvrir, se plaît à s'imaginer faire partie du groupe, à passer ses nuits sur leur canapé lorsque certains préfèreraient sans doute que nobu se débarrasse de ses fangirls envahissantes. mais avec kant, c'est différent. petit à petit, elle fait sa place - elle a un truc de différent, curieuse d'en savoir plus sur leurs activités, amusée par leur credo qui correspond à son tempérament. on finit par l'accepter comme pièce rapportée, d'abord, gagnant petit à petit une certaine confiance chez chaque membre du groupe un par un.
-> et puis au centre de tout, y'a leon. kant venue pour suivre les traces de l'admiré nobu et son charisme d'animateur radio, se retrouve fascinée par cette fille aux multiples, semblant être au coeur de doomsday. leon la fascine comme nobu - à travers la musique, à travers ses bricolages, son passé mystérieux et ses prothèses technomagiques.
-> arrivée pour nobu, et bien que la fascination subsiste toujours en dépit des plaisanteries, kant reste pour leon. se ressemblent autant qu'elles sont complémentaires ; leon semble se prendre à veiller sur kant, à sa manière, mais sans jamais l'infantiliser. leur affection mutuelle pour le chaos et le bruit les rassemble et les rapproche semaine après semaine, pour les rendre inséparables. et si kant passait peut-être au début pour un parasite, elle finit aussi par trouver son rôle dans cette étrange colocation ; leur prête ses talents de programmeuse pour les aider dans leurs délits, pour les prothèses de leon. finit par trouver sa place dans une collaboration dans les courses effrénées de la chromatic drift league, prenant le rôle d'ingénieure de course pour le compte de leon - kant hacke l'espace urbain, donne des tips de pathfinding en temps réel dans son oreillette, court-circuite les gliders des concurrents à distance, dans l'ombre.
-> dans cette fascination comme dans le confort qu'apporte leon à kant, c'est aussi près d'elle que ses insomnies trouvent la paix. si elle a le privilège de pouvoir bricoler les prothèses de leon pour en améliorer les magiciels clients, kant a aussi la manie d'aller trouver le sommeil près de leon, sous les rayons de lune des confessions à demi-voix lorsque la fatigue emporte les masques qu'elles peuvent porter face aux autres de jour. infimes moments de sincérité honnête sans ironies, sans sarcasmes. peut-être qu'un jour, c'est aussi à leon qu'elle décrira ce qui se passe dans sa tête et ses tympans de si unique pour y mettre quelques mots dessus.

#3 quotidien
-> kant alterne actuellement un job alimentaire d'employée de conbini à temps partiel, avec ses activités pas toujours très légales de hacking et d'infiltration sur les réseaux cybermagiques. le premier ne sert qu'à payer ses factures, clairement pas très investie et ne faisant que le strict minimum avec nonchalance. le second se déroule lorsque la nuit tombe et que ses insomnies frappent.
-> en 2023, kant reçoit une mission anonyme en ligne. le but : hacker le réseau d’une secte pour créer des invitations supplémentaires à un évènement, à la demande de son contact. grâce à ce job, igarashi senri et kobori taizo accèdent à des documents confidentiels en s’infiltrant dans les locaux de la yamato witchcraft society lors d’une réception privée entre partisans.


-> sens de la mode très personnel - amateure des couleurs flashy, des motifs psychédéliques ou des matières synthétiques et holographiques. au conbini, osef du dresscode - l’uniforme est là, mais les coiffures élaborées, les manucures néon, le make-up bariolé et les bijoux, piercings et accessoires pleuvent sans pression malgré les interdictions.
-> ses ongles, ses cheveux, son make-up changent de couleurs au gré de ses humeurs. une toute jeune kant pas encore majeure essaiera de voler ces teintures holographiques vues dans la vitrine d’une coiffeuse et prothésiste ongulaire de eiyamachi - prise sur le fait, sasaki reon fait office d'une nouvelle figure de grande soeur, et le havre dans lequel elle fuit pour déverser toutes ses pensées sans filtre et trouver conseil à chaque fois qu’elle a besoin de se refaire les ongles. elle inspirera beaucoup son style personnel de celui de reon, qu’elle admire beaucoup.




resting bitch face syndrome ・ mâcheuse de chewing-gum H24 (goût bubble-gum chimique ou rien) ・ possède multiples piercings, aux oreilles et au nez ・ arbore de nombreux tatouages colorés un peu partout sur le corps, faits sur un coup de tête, aux teintes néon... qui brillent dans le noir (ne demandez pas les reçus sur la légalité des encres utilisées) ・ écoute du gros son bruyant et psychédélique ; happy hardstyle, glitchy EDM, noisy kawaiicore (et tout ce qui fait vibrer tout l'appartement au son des basses) ・ utilise énormément de slang japonais et d'expressions de la communauté gyaru dans sa manière de parler ・ that's funny (オモロイじゃん) est un de ses tics de langage récurrents ・ son casque lui a été offert par leon, exactement le même modèle que le sien, en blanc et argenté