(∞) 走り屋,, THE CHROMATIC DRIFT LEAGUE - courses clandestines de hoverboard

壊れた世界の隅っこで 僕らは空を見上げてる
in the corner of the broken world, we are looking up at the sky

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kagemura (eiyamachi), makōsa ∙ courses clandestines (hoverboard)
inconnu∙s (leaders)

charte : ∙ aucune règle ∙ aucune limite ∙ pièges autorisés ∙ planches trafiquées autorisées ∙ utilisation de la magie autorisée ∙

ressources : ∙ aucun financement ∙ auto-gestion ∙ trafic de pièces détachées détails : ∙ accidents mortels

　the chromatic drift league correspond aux courses clandestines de hoverboard originaires de kagemura, dont le concept s'est importé de tōkyō. la chromatic drift fait partie d'un ensemble de courses motorisées illégales sur l'archipel makōsa, régies par des interdictions officielles et sévèrement réprimées. elles sont cependant très peu condamnées à kagemura, où les forces de l'ordre sont plus "souples". ces courses sont réputées pour leur absence de règles, où tous les coups sont permis.

les premières courses sont apparues aux alentours des années 1960, importées par des étudiants tokyoïtes de l'université de magie de makōsa. sans grande procession, c'est d'abord une activité de niche qui n'intéresse ni plus ni moins que les jeunes banlieusards en quête d'un divertissement différent. elles se concentrent dans les basfonds de kagemura et n'engendrent guère de désagréments pour les citadins ; la population locale étant, de toute façon, déjà consommatrice d'activités peu recommandables. à cet égard, même les autorités ferment les yeux. elles se déroulent aléatoirement, avant de s'estomper progressivement à mesure que les organisateurs disparaissent... et de réapparaître sous une nouvelle forme.  

la grande compétition, nommée la chromatic drift league, se crée naturellement vingt ans plus tard. les courses de plus en plus excessives et les premiers décrets de prohibition ne font qu'accroître leur popularité, attirant de nouveaux participants et avec eux, de nouveaux intérêts. les rumeurs enflent malgré un concept des plus simples : prendre son pied (en cassant peut-être celui des autres). si kagemura demeure leur terrain de prédilection, les courses s'étendent désormais aux autres territoires de l'archipel. moins communes dans les quartiers où elles sont sévèrement réprimées, elles n'en restent pas moins attractives : une promesse de course poursuite avec les autorités est parfois plus intéressante qu'une récompense.

la réputation de la chromatic drift league est aussi bonne que mauvaise mais, surtout, n'est plus à faire. les courses sont reconnues pour leurs boosts d'adrénaline, les comportements malhonnêtes ou les chutes impressionnantes des participants, et leur caractère mortel. pour cause, une absence absolue de règlement. les chromatic drift n'ont pas de règle, pas de pitié, pas de quartier. tout est permis, tous les coups. utilisation de magie, de leurres, de planches non homologuées... les plus honnêtes se démènent souvent pour rien. même les planches fracassées se recyclent, et le malheur des uns devient le bonheur des autres. les participants flirtent consciemment avec les dangers, et recherchent généralement plus un échappatoire à leur quotidien qu'à faire leurs preuves, bien qu'un coriace esprit de compétition demeure parmi les coureurs les plus réguliers.

note 　un skyglider, communément surnommé hoverboard, est une planche technomagique volante () qui favorise une grande liberté de mouvement au détriment d'une prise en main plus compliquée.

les courses se déroulent à la tombée de la nuit, quand les artères de l'archipel se dépeuplent et qu'il devient plus simple de faire ce qu'on veut. leur durée n'est jamais égale et leur déroulement, souvent bousculé. les récompenses changent régulièrement d'entre damas et catalyseurs uniques, en passant par des substances moins communes dans les supermarchés, mais ne sont pas toujours attribuées : une course peut être interrompue en raison d'un enchaînement trop contraignant d'accidents grave (/ mortels) ou d'une intervention des forces de l'ordre. mais à moins d'un prix particulièrement prisé, il est rare de participer aux courses uniquement par appât du gain.

les courses sont préalablement annoncées d'un message anonyme sur les portables, qui se diffuse toujours d'un serveur différent pour ne laisser aucune trace durable, et qui se supprime automatiquement quelques minutes après lecture. elles s'accompagnent parfois d'une annonce publicitaire dans les radios locales (généralement pirates) de kagemura, et plus largement d'eiyamachi.

personne ne connait réellement les gérants de la chromatic drift league, qui ne porte aucun visage. les organisateurs se succèdent régulièrement, sans qu'on ne sache vraiment comment s'effectue la passation (peut-être simplement par hasard). il est commun pour ces personnes de masquer leur véritable identité afin de ne pas être poursuivi pour mise en danger d'autrui ou homicide. elles s'accompagnent d'une équipe organisatrice où les rôles sont aussi variables que nécessaires au "bon" déroulement des courses : commentateurs, bookmakers, mécaniciens, concepteurs de pièges, revendeurs et trafiquants, programmateurs et hackers, etc. beaucoup d'entre eux se prêtent à plusieurs étiquettes tout en participant également à la compétition. la chromatic drift est à l'image de son quartier de naissance, kagemura : rien ne fonctionne mieux qu'en touchant à tout, dans un écosystème vaurien mais non pas moins efficient.

" leaders " : places libres

équipe organisatrice : 　∙ @murakami leon (machiniste, polyvalente) 　∙ places libres

coureurs : 　∙ @murakami leon 　∙ places libres

à l'annonce d'une nouvelle course, les lieux de la rencontre se parent d'une effervescente croissante quelques heures avant le départ : chacun vient faire ses affaires, préparer sa planche volante, prendre la température. des paris se lancent, des affaires s'organisent, et des échoppes ambulantes se dressent rapidement au gré des échanges (loin d'être uniquement monétaires) en quête d'une pièce détachée ou d'un piège nouvellement conçu.