INTRIGUE ⟡ dans le silence

cws & tws:

Dans le silence

intrigue n°1 ∙ la saison des vagues

Introduction

Shirozawa Gymnasium, 1er octobre 2023, 10:07.

Une fine pluie recouvre l'archipel de Makōsa depuis quelques heures, inattendue par les prévisions météorologiques... comme l'avancée préoccupante de la saison des vagues, finalement. Des silhouettes se pressent entre les gouttes filiformes pour rejoindre l'entrée du gymnase, sous lequel les rebonds du crachin apportent de doux échos entre les murs circulaires. À l'intérieur, des mots s'échangent sur ces inépuisables sources d'eau qui s'accumulent depuis le début de l'été et des parapluies s'amoncellent entre autres envoûtements imperméables temporaires. Certains râlent de toutes ces quantités d'eau, d'autres accueillent cette météo plus d'enthousiasme, évoquent (et espèrent) une régularisation des éléments. Des sujets communs, comme si les jours ordinaires continuaient leur train-train quotidien. On s'enquiert des dernières nouvelles, on partage les récentes bonnes affaires et on se souhaite du courage pour les jours prochains. La matinée poursuit son chemin dans ce bourdonnement réconfortant, signe manifeste que la vie poursuit son cours, sur l'île principale.

Ce n'est pourtant pas un spectacle ordinaire que le complexe sportif de Shirozawa accueille en son sein. L'ensemble des activités sportives ont été suspendues et, même si quelques entraînements ont pu reprendre, leur faible fréquence a permis d'en occuper l'espace autrement. C'est d'abord une entraide spontanée qui est apparue entre ses murs, pour accueillir les premières victimes des vagues déchaînées. Des lits de camp ont été installés sur le terrain principal et se sont multipliés depuis le mois de septembre. Une chaîne humanitaire s'est consolidée à mesure que les bénévoles et les pouvoirs publics ont pris le relai. Des points de collecte ont été mis en place afin de récolter diverses denrées alimentaires et non périssables, ainsi que des produits de première nécessité, tandis que leur distribution est organisée pour les personnes les plus touchées par les évènements. Un centre d'informations est tenu de jour comme de nuit pour recueillir les dernières nouvelles, de potentiels témoignages, et pour tenir informé la population sur l'avancée des investigations. Il n'est donc, évidemment, pas rare de croiser plusieurs journalistes sur les lieux.

Le gymnase est devenu le centre des activités du quartier, le point de ralliement des habitants de l'archipel. Tout est devenu une raison de s'y rendre, et parfois d'y rester. De nombreux profils se croisent, sans distinction de statut, de fonction ou d'âge, pour le travail, pour l'entraide, ou encore pour rejoindre ses proches. Le bâtiment brasse tellement de personnes qu'il n'est pas toujours évident de s'y retrouver - et même d'en assurer un plein contrôle. Personne n'est exempt des contrôles aléatoires, des fouilles à l'entrée et à la sortie, ou de devoir répondre aux questions des escouades qui patrouillent. De quoi en exaspérer certains, en rassurer d'autres ; toujours est-il que la vigilance accrue des services de police n'est pas dénuée de failles. Il suffit de se rendre compte des incohérences, des gestes nerveux loin des groupes, des vêtements sales pour se fendre dans la masse, des regards de biais vers les portes ou les caméras. Ce ne sont peut-être que des égarés à la recherche de quelques chose, de nouvelles victimes encore bousculées, ou des opportunistes venus se repaître dans le malheur des autres. On ne leur prête pas vraiment attention au milieu des autres, dans ce brouhaha constant. L'atmosphère si particulière des lieux, presque chaleureuse, gomme temporairement les risques de dehors.

À la première détonation, on se demande si l'orage n'est pas venu succéder à la pluie. À la deuxième, les nez se relèvent et les inquiétudes creusent les sourcils. Des poussières cendrées retombent sur les visages, marques évidentes de l'utilisation de la magie. Aucune trace au plafond, aucune victime à déplorer. Un sortilège sonore de détonation, sans aucun doute. Certaines personnes s'agitent, se pressent vers les premières issues avant que les cris de surprise ne couvrent les conversations suspendues en l'air : toutes les portes sont verrouillées. Si rien ne les bloque en apparence, aucun usage de la force ou de la magie ne parvient à les ouvrir. Une nouvelle détonation se fait entendre, à l'origine de laquelle se démarque un homme, bien portant dans ses vêtements sombres, d'une élégance sophistiquée derrière laquelle s'aperçoivent les reliefs de plusieurs tatouages. Maintenant que j'ai votre attention, je vous prie de bien vouloir rejoindre le centre du terrain. Dans le calme. Les formulations sont d'une politesse claire, tout en contraste avec les gestes impatients de son comparse qui apparait soudainement, menaçant diverses personnes de son catalyseur. Toute objection est rapidement dissoute par quelques gestes virulents ou regards hostiles. La bulle de bienfaisance du gymnase éclate, chacun∙e est rattrapé∙e par une réalité insipide et dangereuse. Le danger est partout, surtout là où on ne l'attend pas. Tout se passera bien à condition que vous gardiez le silence. Une évidence s'immisce dans les consciences, se murmure dans le dos de ces deux hommes étranges, aux allures si différentes. Le gymnase, par ses formes arrondies sans angles morts et par son absence d'ouvertures multiples, est l'endroit idéal pour une prise d'otage.

Précisions

Ce topic commun est lié aux évènements de l'intrigue en cours, veuillez la prendre en considération dans vos RP. Votre personnage est victime de ce qui semble être une prise d'otage (bouh, pas de chance), coincé au centre du gymnase sur le terrain principal de cosmoball, là où grouille le plus de monde et d'activités. Les issues sont verrouillées, a priori par la magie.

objectif(s)
• Déterminer qui sont ces individus, et s'ils sont tous seuls.
• Contacter la police et/ou les secours.
• Trouver une issue de secours.
• Ne pas paniquer :psy:

Les éléments dont vous disposez pour le moment :
• Le centre du gymnase est constitué de plusieurs terrains, là où vous êtes actuellement rassemblés. Plusieurs salles composent le reste du bâtiment mais vous savez déjà que certaines sont verrouillées, faute d'utilisation.
• L'entrée principale se trouve dans cette partie, d'autres issues sont disposées aux extrémités du gymnase.
• Le premier homme est bien portant, bien vêtu, semble avoir des tatouages, et parle de manière calme et distinguée.
• Le deuxième homme est plus trapu, plus bourru, regarde mal, et menace avec son catalyseur (visuel).

Informations HRP

ー Privilégiez les posts courts, de 400 mots maximum, avec un résumé et les tags des personnages mentionnés dans vos RP.
ー Veuillez écrire vos RP en français (dialogues inclus) pour une meilleure compréhension générale :keur:

ー Rappel Le powergaming est interdit, nos personnages sont tous humains, même derrière leur magie.
ー Le MJ interviendra environ tous les 10 jours et proposera des actions à choix multiples.

participant.e.s (9)

ー @Blue Lily Hills
ー @Kaneko Kuro
ー @Keeng Saem
ー @Kurri Anla
ー @Lim Saeri
ー @Mazra Heller-White
ー @Sawano Akira
ー @Shirakawa Ujinori
ー @Yokoi Himari
ー @Xià Nanami

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merci de ne pas mp ce compte !
on te répondra plus vite sur nos comptes personnels ♡

22.12.1995 (28)

dans le silence

1er octobre 2023, 10:07 · Shirozawa Gymnasium · outfit

Quelques temps qu’il sillonne entre les lits de camp, donne de l’eau ou répond à des questions dont il n’a pas la réponse - non, il ne sait pas quand le chaos se calmera, non, il ne sait pas quand les vagues s’apaiseront. Pourtant Kuro ne porte pas son uniforme, volontaire pour aider en dehors de ses heures, mais il sent que les gens ont besoin de réponses, peu importe d’où elles viennent et à quel point elles seraient certaines.
À la première détonation, il cherche instinctivement Saeri du regard, pas inquiet mais aux aguets d’un nouvel événement non-expliqué, d’une météo décidément capricieuse. À la seconde, il la rejoint - la poussière qui se dépose autour d’eux achève de répondre à la question qu’il ne pose pas, qui s’impose comme une évidence. Ce n’est pas la météo. Pas la peine de lui demander si elle aussi a entendu, de lui dire qu’il se passe quelque chose. Kuro cherche aussitôt les issues du regard, que certaines personnes tenter d’ouvrir, en vain. Les issues sont bloquées. Il tourne la tête, scrutant la foule à la recherche d’une anomalie, croisant au passage les têtes de ses amis venus aussi pour aider (Saem, Anla, Akira).
Mais l’anomalie s’impose d’elle-même, à la suite d’une autre détonation. Les preneurs d’otage se présentent, mais Kuro ne les écoute qu’à moitié. Sans réfléchir, profitant de la panique de la foule qui se dirige vers le centre du gymnase, il appuie sur le bracelet technomagique à son poignet, appelant des renforts, entrant le code d’une prise d’otages et envoyant sa localisation. Pas sûr qu’ils arrivent à rentrer, mais au moins, la police sera prévenue. Le bracelet redevient aussitôt noir de jais, banal et indétectable. Prenant Saeri par la main, les dirigeant vers le centre du gymnase, il murmure discrètement ce qui ne sont qu’à moitié des ordres, parce qu’ils ont été formés ; ils savent quoi faire. Si elle n’écoute pas la voix dans sa tête lui retraçant ses échecs. On se fait passer pour civils, checke les vulnérables, les points faibles, tu sais quoi faire. Pas de connerie, Ses doigts pressant les siens, alors qu’ils rejoignent Saem et les autres, ajoutent le reste. Don’t get hurt.

— résumé : kuro est venu pour aider, avec @lim saeri, @keeng saem, @kurri anla et @sawano akira (et peut-être @yokoi himari du coup).
en comprenant qu'il s'agit d'une prise d'otage, il checke les issues et prévient la police pour avoir des renforts (qui seront sûrement bloqués dehors, mais c'est déjà ça), et ensuite il donne quelques ordres à saeri même s'ils sont normalement formés (étant tous les deux des brigades, lui spéciales elle sentinelle), et lui dit qu'ils vont se faire passer pour des civils histoire de pas être ciblés par les preneurs d'otage.

enjoy the silence, or whatever the name of that song is
1ST OCTOBER 2023, 10:07 ∙ SHIROZAWA GYMNASIUM ∙ outfit

Il y avait des journées qui se paraient d'ocre, d'autres de jade - des bouts d'existence qui tâchaient leur tablier de différentes aquarelles délaissées par Blue. Par mégarde, parfois, puis volontairement aussi - ses pinceaux roulant durant des heures, leurs traces comme le fil qu'Ariane avait déposé entre les mains de Thésée. Mais depuis le matin, la sorcière ne comprenait pas l'éclaboussure sur le calendrier. Les yeux plissés, de loin comme de près, le premier octobre prenait des airs lugubres sous son nez.
"I feel weird," (je me sens bizarre) avait-elle confessé à Nanami sur le chemin au gymnase, la bretelle de son sac-à-dos n'ayant cesse de glisser. Elle souffla, positionnant le tissus pour l'énième fois, "Something feels slippy...out of control, Nana." (comme si quelque-chose était glissant...hors de contrôle, Nana)

Une fois sur place, chacune alla de son côté, retroussant les manches et aidant du mieux de leur capacité. Blue occupait son esprit, une main posée sur l'épaule d'une vieille dame, un faible rictus adressé à un enfant volant des petits pains de la table.
Pourtant la pluie semblait s'infiltrer, et quelque-part...son coeur insistait que le tonnerre allait gronder.

Une première détonation.
Une seconde et le monde autour d'elle qui défila, sauf elle. Sauf elle et la sorcière âgée, molle.
Des cris percèrent ses tympans - le crissement d'un violon mal accordé et elle aida la grand-mère à se relever pour trouver une issue, son regard glissant sur les visages cherchant celui de @Xià Nanami. La caboche ne comprenait pas réellement la situation, même quand une voix grave tonitrua entre les corps. Lorsque sa main glissa de l'épaule, sa compagne ouvrit grands ses yeux - la panique élevant la poitrine.
Blue tira son téléphone, envoyant un message à Nanami ("where are you?"), puis à ses colocataires : "You guys are the best"...puis à sa tante : "I'll always miss you" et enfin à sa mère qui le lira à 3h du matin, la tête dans la cuvette : "I love you mom.".
Sa tête se releva et la vieille avait disparue. Blue demeura figée sur place, cherchant de ses doigts son casque parmi des montagnes d'affaires dans son sac.

prima luce ∙ isekai monogatari (c) icon ∙ prima luce

résumé blue a un mauvais pressentiment depuis le début, mais vasy faut aider.
Alors elle y va avec @Xià Nanami, mais elles se sont séparées durant l'event.
Blue aidait une vieille puis y a eu le bail là et bon, elle se retrouve un peu solo mais vous inquiétez pas, elle a fait ses adieux par messages avec tout le monde donc xDDDDD le staff vous pouvez la faire sauter

20.12.98 > vingt-cinq ans.

dans le silence

1er octobre 2023, 10:07 · Shirozawa Gymnasium · outfit

les bras croisés et le regard suspendu aux cieux, mazra observe le ciel devenu triste en l'espace de quelques heures. la pluie vient frapper ses jambes nues, elle qui s'était pourtant assurée en s'habillant ce matin que le soleil brillerait toute la journée. il n'en faut pas plus pour agacer la môme, postée à l'une des entrées du gymnase devenu refuge, en compagnie de son maître de stage aux brigades spéciales. ses beaux yeux envoient des éclairs à chaque personne qui lui passe devant, préférant mille fois traîner dans les magasins avec sa cousine ou se lover dans les bras de son amant plutôt que d'être bénévolement réquisitionnée pour se retrouver en vigile glorifiée. bref, elle est en colère, elle s'ennuie et elle est trempée.

ce n'est qu'à la première détonation que son coeur se met à battre. un échange avec son camarade et ils comprennent que quelque chose cloche. dans le ciel, ni éclair, ni tonnerre. c'est honteux, mais ça l'excite. elle n'attend même pas la suite, mazra. elle plonge dans le gymnase, à contre courant du mouvement de foule qui se créé quand une deuxième détonation vient faire trembler les murs. l'américaine est seule, son collègue ayant été enfermé à l'extérieur. tant mieux, au moins il aura le loisir d'aller chercher les renforts si l'alerte se fait réelle. « c'est ça, ouais. » assène t-elle quand un homme leur donne des ordres, mais son objection est noyée dans les cris et les exclamations alentour. la môme suit avec attention le second preneur d'otages, le plus impatient. grâce à ses cours, elle sait déjà que c'est lui le maillon faible, pas l'autre. perdue dans ses pensées et dans l'observation de l'homme, elle rentre malgré elle dans une jeune fille immobile, blue lily. le portable qu'elle tenait dans les mains vole et s'explose au sol, détruit un peu plus par les pas pressés des personnes passant près d'elle pour rejoindre le centre du dojo. « merde ! » murmure t-elle en usant de sa poussière pour récupérer les bouts de l'artéfact dans ses mains. pendant quelques instants elle beugue dessus maz, incapable de se dire qu'elle devrait peut-être envoyer un message à ses proches. rassurer erin, rassurer marlon. elle n'en fait rien. elle finit par rendre son téléphone en pièces à la gamine. « je t'en paierai un nouveau quand on sortira d'ici. » pas d'excuses, jamais. « viens, faut qu'on rejoigne les autres. »

— résumé : mazra est agacée par la pluie arrivée de nulle part et sa réquisition auprès des entrées avec les brigades. en entendant les détonations, elle est allée au plus près du bruit ( ) et s'est pris @blue lily hills en pleine poire, lui cassant son téléphone par la même occasion.

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― take another drag, turn me to ashes
(( ready for another lie ? )) ✫ · 　　 .

25.12.00

dans le silence

1er octobre 2023, 10:07 · Shirozawa Gymnasium · outfit

Nanami et sa positivité malgré les évènements, les maux accrochés à son dos, à ses épaules. Arrête. Maladroitement échappé de ses lèvres alors qu'elle s'arrête finalement aux paroles de sa soeur, se tournant pour lui faire face, déposant ses mains fines sur ses épaules. Ecoute, tout va bien se passer. Je sais que c'est bizarre, mais on est ensemble Blue. Ses doigts entremêlés aux siens alors qu'elle dépose un baiser de tendresse sur le haut de son front, perchée sur la pointe de ses pieds.
Elle aimerait croire ses propres paroles, mais elle ne peut pas nier celles de Blue. Quelque chose est étrange dans l'air depuis un certain temps, et son coeur se froisse à l'idée que quelque chose d'horrible survienne. Une fois à l'intérieur, les deux gamines se séparent, dans une promesse de se retrouver, rapidement.

Potions et fioles dans son petit sac, agenouillée auprès des enfants, soignant leurs peurs, les quelques blessures avec des pansements colorés sur leurs joues, leurs genoux. Le sourire est le meilleur remède, qu'elle répétait en boucle dans sa tête, alors qu'elle serait dans ses bras une petite fille, pas bien haute, calmant ses pleurs alors qu'elle cherchait sa mère des yeux. C'est à ce moment là, que la première détonation résonna, figeant sur places les âmes. Puis une deuxième. Cette fois, la gamine lui échappe en pleurant alors qu'elle tente de la retenir, en vain, emportée dans une vague humaine. Ses yeux cherchent par instinct la silhouette de Blue avant de sentir son téléphone vibrer, réponse qui se veut être un appel, mais ça ne sonne pas, tombant sur la messagerie. Merde! Ses mots noyés dans la masse. Et finalement, dans le malheur, la panique, ces corps qui se bouscule, elle l'aperçoit, se faufilant jusqu'à agripper sa main fermement. Ujinori! Son souffle est court, presque coupé alors qu'elle plante ses yeux d'inquiétude dans les siens. Tu vas bien ? Est ce que Baby est là ? Pitié dis moi qu'il est en sécurité ailleurs ! Tu sais ce qu'il se passe ? Et malgré ses entrailles, ses pensées qui se perdent sous l'eau de son esprit, il est la seule personne à qui elle arrive à se rattacher.

— résumé : Nana tente de rassurer @Blue Lily Hills mais elle sait que son instinct trompe jamais la plus bella quoi... Mais elle positive, jusqu'à ce que BAM, ça fait du bruit et c'est la panique. Elle tente de joindre Blue mais elle peut pas parce le karma s'est occupé de son tel lol, ofc Nana a giga peur, mais dans sa panique elle voit @Shirakawa Ujinori vers qui elle fonce et lui agrippe la main en mode besties ^^ alors qu'il l'appelle Tatami tous les 2 jours sans aucun respect mais eh faut se serrer les coudes on a dit

07.07.98 (24)

dans le silence

1er octobre 2023, 10:07 · Shirozawa Gymnasium · outfit

La pluie frappe sur les carreaux de la verrière du gymnase, dans un brouhaha résonnant avec les voix de la foule et des bénévoles. Himari, les manches de son pull vert feuille retroussées, s'occupe de servir le repas chaud de la journée, servant quelques portions de riz et soupe pour quiconque voudrait se réchauffer. Elle a immédiatement suivi Anla dans la suggestion, elle aussi désireuse d'aider les sinistrés, tout comme Saem et un autre de leurs amis (Kuro) dans l'initiative de tous de venir se rendre utiles (et faire office de soutien moral à un Akira plus que ravi d'être déployé sur les lieux) avant leurs habitudes au skate park.

Himari tend un bol à une petite fille aux yeux dorés, suivie par sa grand-mère au dos plié en deux, à qui elle adresse un large sourire. Est-ce que tu veux du noritama avec ? (l'enfant acquiesce timidement, Himari aussi, tout sourire) Oui ? - et saupoudre le riz du mélange d'une main gantée de Poussière. Dans l'échange, bras tendus au-dessus de la table, croise un bref instant le regard de Akira, posté bras croisés plus loin dans le gymnase. Clin d'oeil presque impassible envoyé par le mage du feu qui achève de faire rougir Himari à travers le gymnase - échangeant un sourire embarrassé avec la grand-mère qui tend la main pour son bol de soupe avec un rire attendri et amusé.

La première détonation résonne. Sous la surprise, Himari manque de renverser la soupe, évitant de brûler les mains de la dame. Oh ! Pard- Seconde détonation. Qu'est-ce... laisse-t-elle échapper. La foule semble paniquer, sous la menace de quelque chose que Himari, de sa position, ne voit pas tout de suite. Fait signe à la petite fille et sa grand-mère de se rapprocher de l'issue de secours la plus proche, trouvant porte close. Prise d'otages. Son coeur s'emballe, face à la situation. L'enfant se met à pleurer, près d'elle, comme pour accentuer le sentiment de panique grondante - et Himari pose ses mains sur les épaules de la gamine en guise de réconfort bancal dans une situation qui leur échappe. Ne bougez pas, je vais... fait-elle, sans savoir finir sa phrase (je fais faire quoi exactement ? aucune idée.) Elle se faufile alors dans la foule - cherche désespérément Akira des yeux, par besoin de se rassurer. Et de ne pas le voir s'évaporer sous ses mains, cette fois-ci.

résumé
himari est venue aider avec @kurri anla (et @keeng saem + @kaneko kuro et @lim saeri qu'elle ne connaît pas (encore)) , tout en venant prêter main forte et kind of faire distraction pour @sawano akira qui bosse (et s'emmerde JKSHGD)
elle sert des repas chauds dans un coin du gymnase, flirte par regards interposés avec son mec en uniforme chacun à son poste...
et boum lol himari se retrouve près d'une issue de secours fermée avec une petite fille qui se met à pleurer. elle la laisse là avec sa mamie et essaye d'aller retrouver @sawano akira en priorité pour savoir quoi faire, c un peu la confusion extrême jEHdgfxf

15.11.95 — 27yo

dans le silence

1er octobre 2023, 10:07 · Shirozawa Gymnasium · outfit

Toute l’unité a été réquisitionnée pour prêter main forte aux réfugiés des vagues. Les hommes en uniforme orange et noir s’activent aux quatre coins du terrain, affairés à leurs tâches avec tous cette même volonté d’aider peinte eu visage et muant leurs gestes.

j’m’en occupe. La dégaine apathique et le regard assombri par l’ennui – Akira n’a pas échappé à l’appel et se retrouve les mains pleines de ces missions bidons qui l’emmerdent. Poussière incandescente brûlant ses paumes, les lits de camps lévitent d’un terrain à l’autre, succédant aux stocks de nourriture qu’il a déchargé un peu plus tôt. Par habitude, son chef l’a directement assigné aux offices qui ne l'exposent pas aux sinistrés – n’en déplaît à la racaille, préférant la besogne des efforts à l’inconfort du blabla.

Parmi les allers-venus, il a croisé ses potes (Saem, Anla, Kuro) qui lui ont parlé d’une session skate l’après-midi, de quoi lui donner un coup de fouet de bonne volonté avant d’se casser rider. La perspective de sa planche est épinglée derrière son crâne et son front se déride. Quand il se redresse pour essuyer la sueur dans son t-shirt, il aperçoit plus loin Himari servir à manger à une vieille. Y’en a au moins une qui s’amuse à jouer à la dinette avec les éclopés. Un clin d'œil traverse son masque impassible, puis il retourne à son poste.

Une détonation retentit, bien vite suivie d’une deuxième. Et aussitôt, c’est la marée humaine. Ça manque d’une triplette et pourquoi pas d’une mitraillette de détonation pour l’exciter un peu, mais Akira percute comme tout le monde qu’on est pas là pour jouer. Lorsque la foule se précipite aux sorties, lui revient sur ses pas. Chaos. Ses yeux bruns scannent les têtes – les deux types, d’abord. Est-ce qu’il les a déjà vu quelque part ? Eiyamachi ? Puis cherche du regard Himari. too much kids. Toujours le même problème pour la capter dans la masse.

Alerte banalisée sur le bipper à sa ceinture qui prend sa position. Rejoint le centre du terrain, soupirant des bousculades – il se dit qu’il aurait dû aller pisser au lieu de continuer à trimer. hey– C’est sur l’épaule de Kuro qu’il met la main en premier. ça va ? Question rhétorique. Signe du menton à Saeri, silencieux et les yeux toujours vigilants. y'en a d'autres ? et hima, saem, anla ?

— résumé : la charité c'est pas son délire, akira est saoulé et n'attend que de se casser. réquisitionné par la caserne, il fait sa part du taf jusqu'à ce que ça VA PÉTER. ça l'excite un peu, mais il fait genre il gère (bipper pompier) et cherche ses potes ( @Kurri Anla @Keeng Saem ) et sa meuf ( @Yokoi Himari ). il trouve @Kaneko Kuro en premier avec @Lim Saeri et attend avec eux au centre du terrain.

dans le silence

1er octobre 2023, 10:07 · Shirozawa Gymnasium · outfit

Malmenée par les vagues de son propre océan, Saeri a l’impression de se noyer dans sa culpabilité. Ça fait des jours que son ouragan est passé, des jours qu’elle affiche ses plus beaux sourires à la foule désemparée qui se tasse dans le gymnase. Comme pour se consoler dans cette masse malheureuse, en espérant couvrir suffisamment ses plaies pour arrêter de penser. Sans succès. Chaque visage lui rappelle à quel point elle n’est pas à la hauteur, elle, et ce don qui continue de la couler. Elle s’imagine qu’à passer tout son temps ici, elle finira peut-être par s’oublier – la femme aux intérêts égoïstes qui trouve du réconfort dans le désespoir des autres.
Jusqu’au premier sursaut – celui qui la raccroche à la réalité.
A peine le temps de reprendre ses esprits, de tourner la tête ; Kuro déjà à ses côtés. Et la foule qui s’agite, qui s’inquiète. Picotement au bout des doigts qui arrive trop tard, parce qu’il a pas le sens du timing ce don à la con. Deuxième détonation, et l’agitation qui gagne l’intérieur. Les fourmis qui glissent jusqu’aux entrailles, alors qu’elle ferme les yeux une seconde (juste une) ; pour contenir ce que le cœur a de trop, l’anesthésier pour mieux penser. Avant que le regard ne s’accroche à tout ce qui bouge ; Kuro qui prend les devants, discrètement, l’enfant qui échappe aux doigts de sa maman, qu’elle rattrape au passage. Ça va aller soufflé du bout des lèvres pour tenter de les rassurer, les inviter à suivre le mouvement, éviter le moindre dérapage. Y’a beaucoup trop de monde, … Calmement glissé à l’oreille de Kuro avant qu’une main ne s’impose de l’autre côté. Akira. Visage rassurant, dans le chaos ambiant, parce que vide de tout ce qu’elle tait en dedans. T’en as repéré d’autres de ton côté ? Parce que du leur, pas de mouvement suspect. Le picotement au bout des doigts l’aurait brûlée. Jme demande combien ils sont, forcément un à chaque potentielle sortie. Le corps se hisse sur le bout de ses pieds pour tenter d’y voir plus clair, de capter des regards, des corps étrangers à contre-courant de la foule presque docile. Plus qu’à attendre leurs foutues réclamations – tarés. Elle a jamais aimé l’attente, les indices éparpillés, laissant le terrain aux plus intelligents pour recoller les pièces d’un puzzle aussi ridicule que compliqué.

— résumé : ça noie la culpabilité dans le malheur alentour en filant son aide comme elle peut pour se sentir mieux - puis ça part en cacahuète. une grande inspiration et on se met en place, à suivre les directives de @Kaneko Kuro, se faire rejoindre par @Sawano Akira et lui demander s'il a capté des trucs chelous de son côté tout en réfléchissant à voix haute. Les méninges qui s'activent pour être parée à toute éventualité.

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— let them assume
let them wonder .

dans le silence

1er octobre 2023, 10:07 · Shirozawa Gymnasium · outfit

L'attention est portée vers les tiens, des remèdes Ryū transmis aux étudiants coincés de gré ou non sur l'île principale, avec l'aide de Tsuru, des mots rassurants sur les aînés restés sur leur terre, qui attendent le retour de leurs enfants. Un responsable de la caserne te prend à part, ennuyé. Ils veulent suspendre l'autorisation de photoportation entre Tenchijima et Honshu - merci, la bouteille d'eau est appréciée, t'en glisses une autre sous les bras occupés d'Akira au moment où il passe, et les navettes s'arrêteront bientôt. Tu ne pourras pas continuer comme ça longtemps, petite. T'en retournes aux autres, une contrariété de plus dans les froncements de tes sourcils.

Quand l'effervescence bascule à la première détonation, tu comprends que les astres tombent encore. Tu pousses Tsuru et deux autres camarades au-delà des portes. Je reviens ! - Pardon, tu percutes quelqu'un en chemin inverse, malgré toutes les légèretés qui t'appartiennent. Un regard en arrière pour te rendre compte des battants qu'il scelle derrière tes pas, un autre qui croise celui de Kuro dans un constat silencieux. Les gestes deviennent mécaniques, d'une urgence anxiogène propulsée dans les veines, tu recherches Himari - la volonté de la sortir de ce bourbier dans lequel tu l'as traînée. T'as passé trop de temps dans les affres Ryū pour ignorer les signes quand les poussières retombent et que la nausée s'éprend de tes lèvres. Mais ton amie est emportée plus loin et tu n'en suis que tes instincts, remontant à contre-courant les éclats.

Le roulement des tambours contre tes tempes fait disparaître tout le reste, empêtrée dans l'angoisse grandissante et la conscience appliquée de rester éclairée. La concentration portée vers Saem dans l'absolue nécessité d'être à ses côtés, guidée par les pressentiments silencieux d'être sûre de l'endroit où le trouver. Tu apparais discrètement dans un courant d'air, je suis là. Les doigts se pressent sur le derme de son avant-bras, recherchent l'ancre nécessaire pour ne pas se laisser bouffer par le trop-plein. Tout est fermé. Les murmures se croisent, les regards s'accordent - s'inquiètent. Regarde, d'un mouvement du menton tu le détournes vers l'arrière, vers la personne que tu as percuté qui disparait dans un couloir - là où se trouve les vestiaires, et vos casiers.

— résumé : anla aide les réfugiés ryū, surtout les étudiants coincés ici, papote avec un responsable de la caserne & interaction éclair avec @sawano akira, petit caméo de @hoshino tsuru qu'elle pousse dehors juste à temps ; elle capte @kaneko kuro, elle essaie de rejoindre @yokoi himari mais finit par rejoindre ~~son homme~~ @keeng saem.

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dans le silence

1er octobre 2023, 10:07 · Shirozawa Gymnasium · outfit

Saem vagabonde d'un coin à l'autre du gymnase, délaissant de son énergie aux tâches qui nécessitent sa présence. D'abord assigné à la réception des ressources déposées par de bonnes âmes, il s'ennuie vite, donc comme tout le reste il en fait une compétition, bien sûr. d'autres bénévoles et lui trient l'ensemble en une petite heure, si bien qu'on le décale ailleurs et que bientôt, les recoins du complexe sportif n'ont plus aucun secret pour lui.

La première détonation passe presque inaperçue, parce qu'il croit l'avoir rêvée au milieu du brouhaha du gymnase, mais la seconde fige ses muscles comme un choc électrique. Le retard n'est que de quelques secondes avant que son cou ne vrille en direction du bruit, dont l'écho se meurt aussitôt pour céder sa place au chaos ; sa vision se noie dans l'amas de monde autour de lui, son ouïe dans les cris de panique et, d'instinct, son cœur se met à chercher son ancre.

Par-delà la foule, Saem aperçoit la carrure frêle d'Himari, mais elle disparait aussitôt, à la façon d'un mirage - Blue & Mazra passent aussi sous son nez, noyés dans un attroupement pressé et au loin, la désinvolture brûlante d'Akira, marchant de manière plus blasée que soucieuse. Malgré tout, ses yeux d'un noir banal ne parviennent à aucun moment à s'accrocher à la violine mordorée de ceux d'Anla, alors il se sent doucement céder à la déroute.
Seul un souffle dans son cou l'alerte de son apparition, et sa trachée se débloque avant même de la voir. Je suis là - je te cherchais. Son regard quitte brièvement la foule pour l'observer, alors qu'il appose sa paume sur la main qui attrape son avant-bras, déjà bien plus serein. Comment ça se fait, personne ne les a vus entrer ? - Regarde. Il jette un coup d'oeil dans la direction indiquée, puis l'incertitude fait ployer ses sourcils. On devrait essayer de prévenir Kuro. D'un accord silencieux, ils rejoignent en quelques foulées le cercle central. Parce que Saem demeure trop incertain quant à la bonne façon de procéder ; il vaut mieux se faire petits, avant de tenter quoi que ce soit d'idiot.

— résumé : saem apporte sa pierre à l'édifice du bénévolat non sans le prendre personnellement et y mettre toute son énergie. il remarque la présence d'un paquet de monde (@blue lily hills, @mazra heller-white, @yokoi himari, @sawano akira) mais c'est sa mate @kurri anla dont il crève de l'absence. ils rejoignent vite le cercle des otages miskine, pour essayer d'y retrouver @kaneko kuro.

cws & tws:

Dans le silence

intrigue n°1 ∙ la saison des vagues

Introduction

Shirozawa Gymnasium, 1er octobre 2023, 10:18.

Les ruissellements de la pluie sont recouverts par les martèlements des souliers, eux-mêmes entremêlés des braillements des gens et des pleurs des enfants. C'est un chaos environnant, poisse de surprise et d'inquiétude, qu'on ordonne rapidement, non sans peine mais avec crainte, sous les ordres du vaurien. Une assemblée se forme, penaude, sous les regards des ravisseurs - et sous les menaces d'un catalyseur. On essaie de réduire les sanglots des minots, de les cacher derrière des silhouettes plus grandes, comme on essaie de se rassurer, de se convaincre que les secours ne sont pas loin - et que deux mages d'imposture ne peuvent pas être une réelle menace pour les dizaines de personnes amassées là. À travers les double battants de l'entrée principale, des coups secs résonnent et le faisceau d'une lampe s'immisce dans l'atmosphère étouffée du gymnase, mais rapidement les vitres se teintent de glace et tous comprennent que l'extérieur ne demeure plus qu'un espoir.

Les regards se croisent mais se suspendent aux lèvres du meneur, naturellement désigné par ses prises de parole. Ses mains s'élèvent en signe d'apaisement, comme pour atténuer le bourdonnement des murmures. Ses gestes sont calmes, sa voix est posée, presque rassurante. Nous n'avons pas l'intention de vous faire du mal, mais comprenez que nous ne pouvons prendre aucun risque sur un éventuel conflit d'intérêt. Debout sur son piédestal d'infortune, élevé au-dessus de la masse, l'homme ressemble plus à une figure de leader qu'à un quelconque orateur. C'est pourquoi, pour le bien de chacun, nous allons procéder à quelques mesu- Je ne pense pas, non. Un homme s'extirpe des premiers rangs, un gradé des brigades à en juger par son uniforme et ses badges, son arme à feu catalysée maintenue devant lui. Les ordures comme vous n'ont rien à faire ici... Ses paroles s'évanouissent dans une plainte silencieuse, absorbée par un jet de lumière verdâtre. Les rayons insonores se rétractent dans la paume du ravisseur, et les lueurs de ses tatouages apparaissant dans l'ombre de sa manche retombent. Des clameurs s'élèvent en même temps que le corps s'effondre, paupières closes. Il est seulement inconscient. Une adolescente se penche pour prendre son pouls et en faire le constat, murmurant que le malheureux semble tout simplement dormir. Le mage tape dans ses mains, satisfait comme un maître devant ses élèves, pour un exemple parfaitement réalisé. Bien.

blue & mazra

Et tout s'enchaîne. Son comparse, silencieux jusqu'à présent, se glisse dans la foule, joue des coudes, pousse des individus en dehors de groupe - toujours sous la menace de son catalyseur. Personne ne s'oppose à ses virulences, pas après cette démonstration. Les désignés ont pour trait commun le port de leur uniforme, de leur badge de fonction ou d'un nom assez réputé pour être considéré comme une menace. Les preneurs d'otage désignent leurs premiers prisonniers : les obstacles. Vous deux, le chef désigne deux personnes assez proches de lui, Blue et Mazra, d'une relève du menton, impassible. Attachez-les. Son sidekick leur jette ce qui s'apparente à des liens incassables, non sans récupérer au préalable les catalyseurs des captifs, à commencer par celui du responsable de la caserne, maugréant quelques indications entre ses lèvres serrées bourrues. Contre les canalisations - tsk, là. L'assemblée est compacte et tous les uniformes ne se remarquent pas, certains d'entre eux passent entre les mailles. Des regards se tournent vers Akira, des murmures s'apostrophent, faut-il prendre les devants et désigner tous les profils correspondants ?

option 1 Écouter les ordres et attacher les prisonniers

option 2 Écouter les ordres mais attacher partiellement

option 3 Refuser de coopérer

nanami & ujinori

Dans le même temps, le ravisseur gronchon s'accommode de quelques personnes en traversant la foule, et leur demande entre deux syllabes mâchées de suivre ses directions. Les catalyseurs, là. Tous les catalyseurs, oui, ça, là. On prend tout. Les sourcils se relèvent, perplexes, mais les impatiences de l'homme en pressent plus d'un. Il est désormais nécessaire d'amoindrir les chances de résistance, en commençant par la confiscation des catalyseurs. Parmi la poignée de désignés, Nanami et Ujinori se retrouvent avec deux sacs griffés d'un sceau sans fond fourrés lourdement entre leurs mains, des gestes maniaques et répétés du visage ou des mains leur pressant de faire le tour du terrain.

option 1 Faire le tour de la foule pour récupérer les catalyseur

option 2 Obéir partiellement et laisser des catalyseurs aux personnes de leur choix

option 3 Refuser de coopérer

himari

Aux abords du groupe, l'atmosphère est un peu plus respirable. La distance avec les preneurs d'otages, peut-être, apporte un sentiment de sécurité que les premiers rangs ne possèdent pas. Illusoire, évidemment, mais les espoirs se cueillent dans les moindres parcelles d'inattention. Eh, une femme interpelle Himari et les personnes autour d'elle, en chuchotant. Shh, un vieillard lui intime de se taire, les sourcils froncés, accompagnant ce souffle d'un doigt posé sur ses lèvres. Cette prise de parole, aussi discrète est-elle, inquiète les alentours, par crainte de connaître les mêmes rayons verts que le brigadier. La jeune femme ne s'en formalise pas, essaie d'accaparer l'attention, les mains douces pressées sur le bras d'Himari, le regard implorant. Ils ont pris tout le gymnase d'assaut. Son regard se retourne derrière elle, pour appuyer ses paroles ou par peur de ne voir surgir ses tourments. Ils bloquent le chemin, plus loin. Cette personne revient de toute évidence du couloir principal, là où se trouvent diverses salles et les vestiaires. Elle se retourne à nouveau vers Himari, son immense regard perclus dans le sien. Nous sommes coincés.

option 1 Lui demander de retrouver son calme

option 2 Diffuser l'information discrètement

option 3 Se méfier de l'information et/ou de l'individu

akira, kuro & saeri

La situation est oppressante, mais le nombre d'otages est peut-être un avantage. Si les ravisseurs ne demeurent qu'une paire, ils ne peuvent certainement pas être attentifs à tous les détails. Des personnes estimées trop dangereuse pour la poursuite de cette action ont été écartées rapidement, mais des profils plus discrets demeurent dans l'assemblée. Akira, Kuro et Saeri possèdent encore leurs libres mouvements et même si ce n'est peut-être qu'une question de minutes pour l'un d'entre eux, tout peut encore basculer. Ces premiers temps sont précieux, toutes les informations sont bonnes à prendre dans l'ordre apparent. La solution n'est peut-être pas d'attendre que les secours pénètrent dans les lieux, mais de retourner cette situation autrement.

option 1 Observer et faire le profilage du meneur (infos phy. / psy., points forts / faibles, comportement, magie)

option 2 Observer et faire le profilage du sidekick (infos phy. / psy., points forts / faibles, comportement, magie)

option 3 Chercher des infos utiles sur la structure du gymnase (demander aux otages, observer les lieux, etc.)

anla & saem

Le calme n'est que d'apparence, il est difficile de maintenir une foule de tout âge et de tout profil en silence. Beaucoup de zones d'ombre demeurent sur les intentions des ravisseurs, et l'ambiance en huit-clos qui se referme doucement sur les otages n'apporte qu'un poids supplémentaire sur les épaules de chacun. Au fond du groupe, à l'exact opposé des mages criminels, les paroles et les gestes s'échangent plus facilement, certains essaient de s'extraire du groupe, rattrapés par leurs voisins, tandis que d'autres veulent rejoindre des proches égarés dans le reste du regroupement. Les murmures s'élèvent, les intonations s'exaspèrent, et les pleurs discrets de plusieurs enfants se cognent aux consciences apeurées, ou échauffées. Il ne faut qu'un hoquet supplémentaire pour excéder un otage parmi d'autres, dont le costume fait tâche au milieu des sinistrés. C'est assez ! L'éclat se répercute sous le dôme du gymnase alors que l'individu s'emporte, bouscule Anla et Saem en s'élançant au-delà de la masse pour essayer de fuir, de rejoindre n'importe quelle sortie, inconscient des risques et des répercussions.

option 1 Tenter de l'intercepter (dé obligatoire : 1 succès nécessaire)

option 2 Le balancer aux ravisseurs

option 3 Ne pas intervenir

général

Elles ne s'entendent pas aux premiers abords, au milieu des échanges et des ordres, mais plus les secondes se succèdent et plus leurs éclats se révèlent : des sirènes retentissent au dehors, de plus en plus proches. Elles apportent avec elles, l'espoir d'être sauvés. Mais elles sont également la preuve qu'une alarme a été donnée, de l'intérieur ou par-delà les murs. Les ravisseurs s'échangent un regard, mécontents. Leurs gestes deviennent plus lourds, plus agités. Ce n'est plus qu'une question de temps, avant que les patrouilles environnantes ou les forces de l'ordre ne se rassemblent à l'extérieur du bâtiment.

mise en situation

plans:

Précisions

Ce topic commun est lié aux évènements de l'intrigue en cours, veuillez la prendre en considération dans vos RP. Votre personnage est victime d'une prise d'otage, rassemblé avec les autres au centre du gymnase sur le terrain principal de cosmoball.

objectif(s)
Ils diffèrent en fonction de la situation de votre personage. À vous de prendre les bonnes décisions parmi les choix proposés. Notez qu'ils ont tous des conséquences, donc réfléchissez bien. :eyes:

Les éléments dont vous disposez pour le moment :
• Le centre du gymnase est constitué de plusieurs terrains, là où vous êtes actuellement rassemblés. Plusieurs salles composent le reste du bâtiment mais vous savez déjà que certaines sont verrouillées, faute d'utilisation.
• L'entrée principale se trouve dans cette partie, d'autres issues sont disposées aux extrémités du gymnase.
• Le ravisseur 1 (meneur) est bien portant, bien vêtu, possède des tatouages dont certains semblent être un amplificateur de magie, parle de manière calme et distinguée.
• Le ravisseur 2 (sidekick) est plus trapu, plus bourru, regarde mal, articule mal, et menace avec son catalyseur (visuel).
• Un responsable de caserne, un gradé des brigades et d'autres personnes importantes sont maintenues captives et ligotées.

Informations HRP

ー Privilégiez les posts courts, de 500 à 600 mots maximum, avec un résumé et les tags des personnages mentionnés dans vos RP.
ー Veuillez écrire vos RP en français (dialogues inclus) pour une meilleure compréhension générale :keur:

ー Rappel Le powergaming est interdit, nos personnages sont tous humains, même derrière leur magie.
ー Le MJ interviendra environ tous les 10 jours et proposera des actions à choix multiples.

participant.e.s (10)

ー @Blue Lily Hills
ー @Kaneko Kuro
ー @Keeng Saem
ー @Kurri Anla
ー @Lim Saeri
ー @Mazra Heller-White
ー @Sawano Akira
ー @Shirakawa Ujinori
ー @Xià Nanami
ー @Yokoi Himari

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merci de ne pas mp ce compte !
on te répondra plus vite sur nos comptes personnels ♡

INTRIGUE ⟡ dans le silence

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AKIRA

SAWAKO

CLÉMENCE

ANLA

SAEM

BABYLONE

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RONIN & THÉRIOMORPHE

feu

contrôle. maîtrise. puissance.

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