INTRIGUE ⟡ dans le silence

Dim 22 Oct 2023 - 17:01

dans le silence

1er octobre 2023, 10:07 · Shirozawa Gymnasium · outfit

L'horreur incarné en des traits délicats. Rien à faire là. L’altruisme débordant, presque dégoûtant, de tous les autres s'imitait pour mieux disparaître dans la foule. Au milieu du chaos, les gens se laissaient aller à leurs instincts premiers. Le pire ressortait. La magie se faisait parfois même incontrôlée. Ujinori n'était là que pour ça. Pour trouver, dans ces débordements, sa prochaine âme à damner. C'est ce qu'il prétendait, en tout cas, auprès de ses bourreaux. Kaisei réclamait de nouveaux corps à rompre sous les expériences. Alors le petit prince répondait à l'appel. Devait au moins feindre ça, reproduire d'apparat les frasques de son passé pour survivre. Il cherchait, mais ne trouverait pas. Car même s'il trouvait, cette information s'effacerait au profit d'un lendemain, peut-être, meilleur.

Ujinori aidait, comme il se devait. Se montrait utile, et compatissant. Juste de quoi justifier sa présence. Mais quand les cendres finissaient par tomber contre ses doigts, le petit prince aurait presque souhaité ne pas être là. Même pas le temps de réfléchir, une détonation venait vriller ses tympans, et son âme au passage aussi. Un instant seulement, lui suffisait à retrouver sa contenance. Un instant seulement, et tout était différent. Deux hommes se tenaient face à la foule. Menaçant, même derrière les mièvreries et autres formules de politesse. Il devait absolument prévenir son gestionnaire. Alors les constellations, ancrées sous sa peau, s'activaient. Un seul message télépathique « Prise d'otage. Fugitifs prison ? ». Du reste, ils savaient très bien où leur pion se trouvait.

Aucun intérêt à ne pas obtempérer. Il était trop tôt pour agir. Alors que le petit prince se dirigeait lentement mais sûrement vers le centre du terrain, une main étrangère venait se refermer contre la sienne. Sourcils froncés, les yeux relevés vers cette silhouette qu'il ne replaçait pas encore. Nanami. L'amie de sa moitié. Si souvent présente chez eux qu'elle faisait presque office de troisième colocataire. Ujinori l'aimait bien... Même s'il n'en montrait rien. Ses doigts se resserraient, comme pour la rassurer. Lui signifier qu'il était bien là, à ses côtés. Baby n'est pas là. Il ne se serait jamais autorisé à travailler en présence du phénix. Un heureux hasard, pour cette fois. J'en sais rien. J'pense... Qu'ils viennent de la prison, non ?

Des suppositions. Tous les fous de l'île n'étaient malheureusement pas incarcérés. Si c'était le cas, lui aussi se trouverait derrière les barreaux. Ne relâchant pas son emprise sur son interlocutrice, Ujinori continuait à se déplacer avec le reste de la foule. Pas l'envie de se faire remarquer. Manque de chance, Monsieur Gronchon réclamait leur aide. Et il n'était pas question de lui refuser quoi que ce soit. Le temps viendrait, de se révolter. Attendant patiemment que le truand s'égare plus loin, le petit prince reportait son attention sur la demoiselle à ses côtés. Essayons de ne pas nous faire remarquer. Et puis on peut être très mauvais à notre job, non ? Un sourire venait fleurir sur le bout de ses lèvres, toujours dans une optique de la rassurer. Ne pas prendre les catalyseurs de quelques heureux élus : forces de l'ordre pas encore ligotées, Akira... et ses petits amis.

— résumé : Ujinori fait du repérage pour Kaisei lorsque les deux truands débarquent sur le terrain de cosmoball. Il prévient son gestionnaire immédiatement, à l'aide d'un message télépathique court. @Xià Nanami se retrouve bienheureusement entre ses pattes, et il se promet de la protéger. Malgré son envie de faire profil bas, Monsieur Gronchon repère le duo et leur ordonne de ramasser tous les catalyseurs. Ujinori souhaite feindre l'incompétence, et laisser à quelques personnes leurs catalyseurs : forces de l'ordre pas encore ligotées, @Sawano Akira, @Kaneko Kuro et @Lim Saeri.

Option 2

07.07.98 (24)

dans le silence

1er octobre 2023, 10:07 · Shirozawa Gymnasium · outfit

À l’écart du cœur de la clameur, Himari peine à voir ce qu’il se passe, sur la pointe des pieds - voix forte d’un homme mécontent, déflagration, cris effarés et le bruit sourd de quelque chose qui tombe au sol. Il l’a tué… ? Non, il dort… Et même sans l’image, son coeur bat à cent à l’heure face à la tension et à l’atmosphère d’horreur qui s’alourdit de seconde en seconde.

Une main tire sa manche en arrière, détournant son attention un instant ; la femme inconnue lui offre de grands yeux d’animal paniqué, de quelqu’un qui sait quelque chose et ne peut pas le garder pour elle. Himari ne sait que dire, les yeux rivés sur l’inconnue, le souffle presque suspendu. Elle n’a pas de raison de mentir ; la glace sur les vitres semble soutenir l’information, que Himari a du mal à intégrer, dans la panique générale.

Elle doit informer les autres. Les visages de confiance, ceux qui ont les compétences. Akira, ses collègues, ou son ami Kuro. Le temps de cligner des yeux - et la femme a disparu. Peut-être évaporée à la recherche de quelqu’un d’autre à informer.

Himari essaie de repérer ses amis dans la foule - sans grand succès. Le groupe est trop dense. Tente de se faufiler lentement, en direction de la silhouette de Saem - mais vite, de nouveaux cris interrompent son déplacement. Hurlements, bruits de course et de bousculade - quelqu’un tente une percée. Alors Himari s’arrête net, pour bifurquer et tenter de contourner dans l’autre sens, évitant la diversion ayant attiré l’attention de beaucoup.

Se glisse entre les silhouettes en silence. Personne ne fait attention à elle, pour le moment - jusqu’à ce qu’elle manque de rentrer dans une fille (Nanami) tenant un sac, dans lequel quelqu’un achève de glisser son catalyseur ; et c’est le tour de Himari. Mon cata- commence-t-elle. Pas le choix - hors de question d’attirer une quelconque attention. Himari commence à décrocher son bracelet, avant que le regard de la fille ne la fixe plus intensément - et détecte un infime mouvement de tête. Non. Pas mon catalyseur. Le message est évident - silencieusement passé, lui indiquant de donner autre chose. Himari a une seconde d’hésitation, avant de quitter ses lunettes et les glisser dans le sac. Voilà, fait-elle d’une petite voix, cœur battant. Dans ce signe silencieux d’une alliance discrète, Himari se sent moins seule. Tout est bloqué. Même la porte vers le couloir, murmure-t-elle alors à sa nouvelle alliée aussi discrètement que possible, esquissant un pas de plus vers son objectif - Akira, dont elle essaie d'accrocher le regard au loin, sans trop savoir juger de sa situation.

résumé
-> himari est à l'écart et voit que dalle - elle décide de diffuser l'information (option 2), à ses amis de confiance en premier ;
-> elle essaie de rejoindre @keeng saem et @kurri anla d'abord mais quand le type tente de se barrer, fait demi-tour et profite de la diversion pour avancer sans attirer l'attention ;
-> elle tombe sur @xià nanami qui récupère les catalyseurs, et lui donne ses lunettes hima lui donne l'info en échange, avant de continuer d'essayer de rejoindre le groupe de @sawano akira (sans trop voir ce qui se passe encore dans son coin...)

25.12.00

dans le silence

1er octobre 2023, 10:07 · Shirozawa Gymnasium · outfit

La présence d'une connaissance assez proche, autre que Blue, rassurait la jeune femme au milieu de ce chaos qu'elle n'avait jamais imaginé. Le coeur hurlant dans sa poitrine alors que d'apparence, elle fait tout pour rester calme. Sa main emprisonne celle d'Ujinori alors que ses mots parviennent à la calmer un instant, Baby n'est pas là, il est en sécurité. Un soupir de soulagement s'échappe de ses lèvres, mais l'inquiétude de s'envole pas pour autant. Ca ferait sens, oui... Elle chuchote, proche de lui alors que les évènements et les sursauts autour d'eux font vibrer sa tête, tressauter ses épaules alors qu'elle s'accroche un peu plus à lui, alors qu'ils tentent de se déplacer sans se faire trop remarquer.

Trop tard.
L'homme est bien plus grand qu'elle, et sa tête s'élève pour le regarder, écoutant ses ordres alors qu'elle glisse dans le sac une bague, catalyseur accroché à ses cheveux, ils ne remarqueront pas qu'elle en a glissé un faux. Obéissante, elle hoche la tête avant de prendre le sac et le regarder s'éloigner, les sourcils froncés. Tu as raison. Je vais aller de ce côté, c'est mieux si on se sépare. Avant même d'attendre l'approbation d'Uji, elle s'éloigne, indiquant aux personnes qu'elle croise de déposer leurs catalyseurs dans ce sac sans fond. Sursaut quand son corps rencontre celui d'Himari, visage familier, croisé dans les couloirs de l'école plus d'une fois. Ton catalyseur, s'il te plait., annonce t-elle, assez fort pour qu'ils sachent qu'elle fait correctement son travail, alors que ses yeux indiquent le contraire, sa tête se meut légèrement afin de la prévenir de ne pas lui donner, de glisser un leurre. Merci de ta coopération., la remerciant également de la tête alors qu'elle lui murmure quelque chose, une information intéressante qui ne serait pas inutile. Merci... Murmuré en retour, suivant son regard du sien. Sa main attrape un instant son poignet, faisant mine de la fouiller pour effacer les soupçons quant à ses actes et ses mots partagés. Mon ami est peut-être proche de la personne que tu cherches, il ramasse aussi les catalyseurs. Fais attention. Elle s'éloigne de nouveau, s'approchant d'un autre groupe de personnes afin de ramasser leurs catalyseurs.

— résumé : Nana est rassurée de la présence de "Shirakawa Ujinori" qui ne la repousse pas et vient même la rassurer. Le chaos continue alors qu'un homme, faisant probablement le double de sa taille, leur confie une mission d'une voix presque menaçante. Cependant, ils décident de ne pas totalement obéir aux ordres (option 2) et donc de laisser les catalyseurs à certaines personnes. Ils se séparent afin de mieux observer les parages et d'être plus efficaces. Elle rencontre @Yokoi Himari , à qui elle fait signe de ne pas lui donner son vrai catalyseur, celle ci lui échange alors une information qui se grave dans l'esprit de Nanami. Faisant mine de la fouiller pour murmurer à son oreille, après avoir suivi son regard, elle lui indique la position d'Ujinori, qui est plus proche de @Sawano Akira, @Lim Saeri et @Kaneko Kuro, avant de s'éloigner afin d'essayer de retrouver Blue dans sa mission.

15.11.95 — 27yo

dans le silence

1er octobre 2023, 10:07 · Shirozawa Gymnasium · outfit

La marée humaine est agitée, chancelle dans l'affolement à débordement. Les corps paniques se précipitent tout autour d’eux, se poussent et se meuvent en des vagues d’angoisse – tantôt pétrifiés, tantôt rugissants.

Akira avance à contre-courant. t’en as repéré d’autre de ton côté ? - pas vu. - je me demande combien ils sont– - ’dépend c’qu’ils veulent. - forcément un à chaque potentielle sortie. - j’aurais dit plus. Échangés à voix basses sous couverts des rumeurs alentour. Difficile de prendre la moindre initiative en l’état, alors ils attendent, tous les trois alignés en rang fixe.

La tension monte dans sa jugulaire, nervosité d’une situation qui lui échappe. Akira ne supporte pas attendre les poings liés par l’ignorance et l’incohérence – ces types ne sont que deux, son instinct lui hurle de saisir l’élan pour encastrer le premier qui lui vient, mais sa tête persiste à penser que l’embrouille est ailleurs. Regard bas des mauvais gars verrouillé sur le leader.

Fulgurant – les rayons verts qui frappent le brigadier disparaissent dans la prise du meneur, dévoilant davantage ses tatouages. Le corps raide de ses muscles alertes, Akira observe et examine sa façon de manipuler la poussière. (gestuelle. paume. informulé. tatouages magiques.) Aucun mouvement de l’avant pour le brigadier, c‘pas son dos. catalyseur. tatouage. Il pense brièvement aux yakuzas (non.) – la mafia ne fait pas dans la prise d’otage, mode opératoire grossier, urgent. (évadés de prison ?)

L’effroi vite ravalé, la foule se tait – chacun craignant d’être la prochaine cible. Le ton des assaillants monte à nouveau, certains se font sortir de l’attroupement violemment ; le deuxième mec a des allures de dynamite – ça fait tic tac dans sa démarche, menaçant d’exploser à tout moment. contre les canalisations - tsk, là. Coup d'œil à son capitaine neutralisé (fait chier.), mais tant qu’c’est pas lui qu’on emmerde…

Sauf que son froc attire l’attention des plus stressés, prêts à le poucave si ça peut les épargner. La brûlure des regards sur ses épaules attise ses nerfs, irrité par ses instincts vauriens – habitude crasse d’être désigné comme la cible à abattre, la souillure sous la chaussure qu’on veut que racler. D’un signe de tête, il dissuade ceux qui hésitent. tu crois qu’tu vas faire quoi ? tu m’touches j’te r’tourne. entre ses dents serrées à l’attention de la gamine (Blue) désignée par les ravisseurs – avant même qu’elle ne soit assez près pour faire semblant.

Ravale ses flammes pour s’adresser à Kuro avant d'attirer trop l’attention avec son futal flamboyant. Akira détaille ses fringues. tu peux lancer un sort ? Ils échangent un regard entendu, simple et efficace. Pour pas s’faire cramer, ‘faut se changer. En quelques secondes, son uniforme noir et orange devient à l’identique de Kuro, marron et beige. Acquiesce en silence, puis il examine la foule qui se détourne enfin de lui.

Toujours pas de signe de Himari. Y’a trop de gens dans la foule, il est coincé par des épaules et c’est pas la tête de sa meuf qui va dépasser du lot (stay a mouse.). Pour l’essentiel, elle n’est pas au devant de la scène avec les connards. Plus loin, il capte Ujinori, lui aussi pris à parti, qui se rapproche. Et derrière eux, il aperçoit…

Saem et Anla, au même moment où un daron sapé façon cocktail pète un boulon et tente une mission kamikaze pour se barrer. Akira hésite – c’est le moment de profiter d'une diversion.

— résumé : 570 mots pour résumer 2 minutes d’action, ça va vous ?

- échange avec @Lim Saeri d’hypothèses et observations
- effectue l’option 2 (Observer et faire le profilage du meneur (infos phy. / psy., points forts / faibles, comportement, magie).
- commence à s’énerver en se sentant jugé et ciblé par la foule à cause de son uniforme de pompier. +10 en réflexe nerveux
- envoie chier @Blue Lily Hills quand elle arrive à leur niveau
- demande à @Kaneko Kuro de lui dépanner un sortilège et ses vêtements sont camouflés
- essaie de repérer @Yokoi Himari, mais ne voit que @Shirakawa Ujinori, @Kurri Anla et @Keeng Saem

/!\ A chaque dial, Akira parle à voix basse et n’est entendu que par les concernés. merci !

22.12.1995 (28)

dans le silence

1er octobre 2023, 10:07 · Shirozawa Gymnasium · outfit

Y’a beaucoup trop de monde… Saeri a raison, le gymnase est bondé, surchargé d’une foule d’innocents venus blessés ou aider. Une foule entière à protéger, et les quelques silhouettes des brigades ou de la caserne aperçues ça et là ne seront peut-être pas suffisantes - surtout si elles constituent des menaces que les preneurs d’otages cibleront en premier. Hey, ça va ? Kuro hoche la tête, calme et concentré. Il semble presque déconnecté, les pensées qui vont à mille à l’heure, les yeux qui scannent la masse dans l’espoir de trouver des informations utiles, n’écoutant les observations de Saeri et Akira qu’à moitié. Aperçoit les vitres se teinter de glace, désormais assuré que si les renforts ne tardent pas, ils ne leur seront néanmoins pas d’une grande utilité. Ils sont bloqués, pour le pire et pour le pire.

Suivant l’attention générale captivée par le meneur et les menaces de ses comparses, Kuro tourne la tête vers lui, continuant malgré tout à observer du coin de l’œil, restant immobile pour ne pas se faire remarquer. Ses dents se serrent à la vue des rayons magiques heurtant le gradé (sans doute un gradé d'une autre unité) et il se satisfait en silence d’avoir eu l’instinct de se fondre dans la masse, même s’il aurait aimé que lui ait le même - il faut dire que l’uniforme n’aidait pas. Mais ce qui apparaît sans doute pour la majorité comme une démonstration violente, une raison de plus d’obéir aveuglément, lui amène des questions sans réponse. Pourquoi ne pas l’avoir tué ? Quel peut être leur objectif ?

Impassible et pour le moment impuissant, il devine les regards se poser sur Akira, qui envoie valser d’une remarque agressive la moindre tentative d’entrave, lui extirpant un rictus amusé. Mais son uniforme est clairement trop voyant, attire trop l’attention. Tu peux lancer un sort ? Il leur faut peu de mots pour se comprendre et Kuro n’hésite pas, changeant ses vêtements d’un sort pour imiter les siens en miroir. Ça ne durera pas des heures et ils portent désormais la même tenue, mais c’est mieux que le pantalon de la caserne.

Sans lâcher la main de Saeri, il reste à ses côtés pour se faire mur et bouclier, lui permettre d’observer à sa gauche plus discrètement, protégée par sa silhouette. À onze heures, qu’est-ce que tu vois ? Lui, le regard toujours dirigé vers les alentours du meneur, scanne pendant ce temps ce qu’il peut apercevoir du gymnase, le confrontant à ses souvenirs. Mais les années y ont creusé des sillons indélébiles et sa recherche se heurte à l’écoulement du temps (et à la sensation désagréable de souvenirs qui le sont tout autant). J’ai fait du cosmo ici quand j’étais gamin, mais ça date trop, il faut qu’on trouve Saem et Anla, murmure-t-il. Au même moment, le silence est brisé par un idiot en col blanc, attirant l’attention - se retournant, Kuro aperçoit Saem et Anla, bousculés par l’otage. Bingo. D’un regard entendu, il profite de la diversion pour se diriger vers eux, suivi par Akira, la main forcée à lâcher celle de Saeri pour se faufiler entre les silhouettes le plus discrètement possible. Une fois parvenus à leur hauteur, il saisit le bras de Saem et adresse un sourire à Anla, rassuré de les trouver en un seul morceau. Ça va de votre côté ? Anticipant la question, il ajoute, sort miroir, il avait son uniforme, trop risqué. D’un geste du menton, il désigne l’issue menant au reste du gymnase. Vous le connaissez mieux que moi, y’a des issues par là-bas ?

— résumé :
- avec @lim saeri et @sawano akira, il scanne le gymnase et capte que les vitres se sont teintées de glace, les écoute à moitié faire des observations
- lance un sort miroir sur @sawano akira pour camoufler son uniforme et le changer par les mêmes vêtements que lui
- invite @lim saeri à observer le sidekick en la cachant pour qu'elle puisse observer tranquille
- effectue l'option 3 (chercher des infos utiles sur la structure du gymnase (demander aux otages, observer les lieux, etc.)), mais il a plus assez de souvenirs du gymnase donc il profite de la diversion du mec qui hurle pour rejoindre @keeng saem et @kurri anla (au moins avec @sawano akira, à voir si @lim saeri les suit ou est séparée d'eux) à qui il demande des infos

Dim 29 Oct 2023 - 21:31

dans le silence

1er octobre 2023, 10:07 · Shirozawa Gymnasium · outfit

Le cœur bâillonné, ses failles colmatées ; elle fait au mieux pour abandonner sa plus grosse faiblesse sur le bas côté, comme on recouvre ses traces après un méfait. Précipitamment, maladroitement. Il faut creuser la distance, plus elle le tient éloigné, mieux c'est. Parce qu'elle à d'autres choses à penser ; les chuchotements, les pleurs, les explications du ravisseur, trop longues à venir. Elle anticipait une porte de sortie, une brèche dans leurs convictions, n'importe quoi. Se retrouve finalement avec des faux espoirs, morts nés, et l'urgence entre les seins qui grandit. À cause des siens, pris à partis, forcés au silence. Et Akira, son pantalon orange et ses belles lettres fire departement qu'elle jurerait voir clignoter. Concentre toi. Elle nage en plein brouillard, et son instinct qui pointe encore aux abonnés absents. Fais chier. Craché entre ses dents, avant que Kuro la ramène à la réalité. Assez pensé – le problème Akira est réglé, faut s'organiser. Concentre toi. C'est un cube. Difficile à immobiliser. Plus impulsif que l'autre. Il s'accroche à son catalyseur comme à sa vie, il doit pas cacher grand chose. Un soupire, la vue obstruée par des corps qui s'animent dans un mélange de panique, et de curiosité. Réflexe malsain qu'elle connaît bien. Bougez vous putain … Il a pris les catalyseurs des gradés. Et le corps qui se redresse, trop vite, les doigts qui serrent la main de Kuro, le regard qui plonge dans le sien d'avoir évité celui du sidekick d'un rien. C'est la merde. S'il pète un plomb... Elle l'imagine déjà, le doigt sur la gâchette, l'agressivité dans le sang. Et repousse l'idée dans la seconde. C'est pas le moment. La tête acquiesce silencieusement, prête à suivre le mouvement, à se faufiler dans la foule compacte. C'est assez ! Le sursaut sonne comme un signal de départ, mais les pieds ne bougent pas. Et Kuro lui glisse entre les doigts. Le regard en arrière comme premier réflexe, voir si du mouvement s'opère du côté du taré – tirera, tirera pas. Mais le doute dure ce que durent les scénarios dans ces cas-là ; une micro seconde, à l'intérieur d'elle-même, avant de rejoindre ceux partis devant. Remerciera Akira pour sa tête qui dépasse d'un mètre. Et elle a pas le temps d'écouter la réponse de Saem ou d'Anla, l'attention portée sur les sirènes qui attisent l'angoisse là où elles auraient du l'apaiser. Le timing est à chier, ça va forcément mal se passer. Si y'en a d'autres, ..., et il y en a. Elle le pensait, Akira n'a fait que le confirmer. Ils vont pas tarder à faire leur entrée.

— résumé : - ça prend deux secondes pour se centrer, et avec @Kaneko Kuro comme bouclier, effectue l'action 2 (observer et faire le profilage du sidekick (infos phy. / psy., points forts / faibles, comportement, magie))
- manque de se faire cramer mais izok
- imagine les pires scénarios, avant de se faire surprendre par le pello qui tente une fuite soudaine
- perd Kuro et @Sawano Akira deux secondes, pour les retrouver aux côtés de @Keeng Saem et @Kurri Anla
- se laisse distraire par les sirènes parce que ça va presser les nerfs du ptit nerveux et faire sortir les autres compères de leurs cachettes, et ça lui plaît vraiment pas

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— let them assume
let them wonder .

Dim 5 Nov 2023 - 0:23

dans le silence

1er octobre 2023, 10:07 · Shirozawa Gymnasium · outfit

La paume de Saem absorbe les appréhensions pendant un temps, et peut-être que votre recul n’y est pas pour rien également. Pas assez aux devants pour supporter les mauvais grés. Je ne sais pas, t’as les murmures à contre-courant des flots intérieurs, naturellement calmes dans une situation anormale. Ils sont peut-être là depuis longtemps… Vos regards s’accordent vers la silhouette désignée, les incertitudes placardées dans vos traits tirés. Rien de mieux pour se fondre dans une masse que de vivre avec, à l’intérieur, en se calquant dessus ; et le danger apparaît là où on ne le pensait plus. Tu t’accordes à ses foulées pour rejoindre le centre du terrain mais t’as les prunelles accaparées ailleurs, dans les traits des autres, passablement préoccupée par tes propres raisonnements. Le regard par-dessus les épaules, au moment de la bascule. Les lueurs verdâtres se reflètent dans les courbes du plafond et sur les verres givrés des portes. Les secondes suivantes deviennent floues, dévalent dans les effervescences.

Tu patauges dans les marées des autres, soudainement submergées par des émotions qui ne t’appartiennent guère. Les défenses s’affaissent – les détresses deviennent des fièvres et d'autres brèches, percluses entre tes poumons et tes airs revêches. Des mots remontent entre les gens, brigades, catalyseurs, bloqués, mais aucun d’entre eux ne fait sens. Le poids des eaux noirs au travers de l'œsophage, t’es suspendue aux souffles des autres à la recherche de – C'est assez ! et les courants contraires disparaissent, comme ça, comme une accalmie. Dans un impact nerveux, reculée d’une foulée. Tu percutes Saem dans la bousculade mais les gestes deviennent des réflexes, s’enchaînent avant même les pensées. Non – tu tends une main vers l’homme, ne rencontres sa manche que du bout des doigts. Tu t’élances derrière lui, soudainement soucieuse de cette mise en avant par son écart, attendez, et tes murmures te devancent dans les courants d’air que tu manipules, que tu retournes devant l’homme pour le ramener vers vous. Mais sa main repousse la tienne quand tu approches de ses vêtements immaculés, avant d’en faire de même avec tes épaules. Ne me touche pas sale – l’intervention de Saem le coupe dans son comportement insolent et inconscient, les contours de ses mots informulés flottant dans les plis de tes sourcils.

L’apparition de Kuro et d’Akira met un terme à l’incartade. Hm hm, c’est superflu comme réponse, mais certainement pas plus que celle donnée pour le duplicata des tenues. Très discret. Les mots se meurent à la barrière de tes lèvres, ne deviennent qu’un soupir. Tu relèves la main, paume ouverte. Cinq, sans compter les toits. Réponse laconique, précise. Toujours connaître les issues. Des réflexes acquis dans tes occupations moins légitimes. Je peux aller voir, mais personne n’entend. Saeri arrive, s’ajoute aux échanges animés entre les garçons. Les tenants de cette conversation repoussent un peu plus loin les miasmes de tes angoisses et tu reprends, un peu plus fort. Je peux aller voir. Des regards se tournent vers toi dans toute leur perplexité. Je sais être discrète. Des mots légers pour ne pas dire être une ombre. Tu coupes les premières contestations avant même d’en entendre la formulation. Non, vraiment. Un regard entendu vers Saem. Tu les laisses évaluer leurs choix dans un soupir d’outre-tombe, avant de prendre spontanément les devants – ou tout du moins, tes devants. Ecoutez, soit je pars en éclairage avec l’un d’entre vous. Soit, tu pointes du doigt l’exact opposé de votre petit groupe, vers les ravisseurs, je vais là-bas. Mais je ne reste pas ici sans rien faire.

— résumé :
- évoque l'hypothèse que les preneurs d'otage sont là depuis plus longtemps que ce jour même
- petite montée d'angoisse oklm quand ça pète, prise par surprise, mais le relou qui veut se barrer la calme direct
- essaie de l'arrêter (option une, échec) avec @keeng saem
- donne des infos sur les issues à @kaneko kuro (mentions de @sawano akira et @lim saeri)
- propose à la team d'élite de faire l'éclaireuse (she's a spy but no one knows it) ou d'aller vers les méchants (y a r c'est la spontanéité d'anla-je-veux-deal-avec-les-problèmes quand elle est en danger )

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Lun 6 Nov 2023 - 0:05

dans le silence

1er octobre 2023, 10:07 · Shirozawa Gymnasium · outfit

oh, comme elle est agitée mazra. c'est intérieur : y'a de la joie, de l'excitation. ses traits eux, sont toujours fermés en une resting bitch face savamment travaillée. son joli minois ne se tord que quand elle voit que sa comparse (blue lily) est comme figée. le sourcil haut levé, elle marmonne pour elle-même « chelou. » sans pour autant s'en éloigner. l'américaine finit par se saisir de son téléphone et rédige un court message au dernier contact avec qui elle communiqué. dans une prise d'otages, c'est trop bien ! avant de rajouter un je t'aime, plus sérieux. dans la panique, elle se fait elle aussi bousculer et son téléphone manque de connaître le même sort que celui de blue lily.

puis d'un coup,
le chaos cesse.

les vitres du gymnase viennent d'étouffer des craquèlements, désormais recouvertes de glace. « pas mal. » souffle mazra, impressionnée par la technique. il faudra qu'elle songe à en faire le rapport à son maître de stage, alessio. c'est quand le meneur commence à parler qu'elle finit par se retourner et à sa grande surprise, tomber quasi nez à nez avec lui et le gros lourdaud. l'excitation d'une petite prise d'otages connue tôt dans sa carrière se transforme en amertume alors qu'elle prend conscience de la situation très particulière qu'ils sont en train de vivre. un coup de pied dans le piédestal du type et hop, plus de menace. elle fait quelques pas mazra, se rapproche toujours plus mais est stoppée dans son avancée par une première voix qui se rebelle. celle-ci lui est familière. du coin de l'oeil elle voit l'une des figures des brigades prendre la parole. ses exploits sont connus au poste, et bêtement, elle se dit qu'ils sont sauvés. un sourire manque de lui arracher les lèvres alors que ses mains tremblent sous l'anticipation. elle pourrait le rejoindre facilement, lui prêter main forte avec les autres brigadiers présents dans la salle. ses idées sont assassinées par le tunnel de magie qui aspire tout de l'homme.

c'est le second homme qui finit par les approcher et leur donner des ordres. « pas la peine de beugler. » crache mazra, en colère d'avoir été repérée ainsi. quoique... sans son uniforme de stagiaire, elle donne l'impression de rien là, juste d'une jeune blonde sans la moindre défense. et alors qu'elle décide de jouer la docilité, elle est obligée de se mordre la langue pour ne pas rétorquer quoique ce soit à la gueule des ravisseurs. elle joue son rôle et attache les personnes désignées par les brutes contre les canalisations. seulement, elle les attache partiellement, priant du regard blue lily pour qu'elle reproduise les mêmes noeuds qu'elle. en se relevant, ses yeux croisent ceux d'akira mais elle s'en détourne rapidement, ne souhaitant pas attirer la moindre attention sur son frère de colère. « ensuite ? » demande t-elle, ses accents ne dissimulant presque pas assez son agacement. au moins, le ravisseur se retournera vers elle et arrêtera de scruter la pièce à la recherche de ses collègues.

— résumé : mazra reste avec @blue lily hills et profite du chaos pour envoyer un message à @marlon rookwood. elle était plutôt excitée de vivre une prise d'otages mais a déchanté en voyant son collègue se prendre la rafale du siècle. elle profite du fait qu'elle n'est pas assimilée aux brigades pour jouer la teuteu (quelle idée de ne pas avoir mis son uniforme, gros cerveau maz ifjncjhf) et semble suivre les indications des ravisseurs. cependant, elle n'attache les prisonniers que partiellement (choix 2). puis elle suit le regard du lourdaud et le voit loucher en direction de @sawano akira et elle fait diversion pour éviter qu'il se fasse lui aussi choper.

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― take another drag, turn me to ashes
(( ready for another lie ? )) ✫ · 　　 .

Mer 29 Nov 2023 - 20:07

Dans le silence

intrigue n°1 ∙ la saison des vagues

Introduction

Shirozawa Gymnasium, 1er octobre 2023, 10:32.

Les premiers ordres tombent comme des impertinences, percent entre les murmures pour rendre plus évidente cette situation. Ce n'est ni un exercice ni un jeu, en atteste le corps encore inconscient du brigadier. Les tensions transparaissent dans les regards inquiets, dans les muscles contractés, dans les mâchoires serrées de devoir abdiquer en silence. Personne ne se permet d'autres éclats, ou d'autres écarts, les provocations n'en valent certainement pas la peine. Si une grande partie des otages fait preuve de discipline et reste immobile, certains s'affairent à répondre aux directions données.

Mais les prises de risque ont des conséquences.

blue & mazra

Les personnes désignées sont ligotées, avec plus ou moins de soin. Il est évident que l'une des deux apporte plus d'importance à sa tâche. La densité des otages rassemblés permet à certains d'échapper à toute vigilance et, quand on remarque que les ravisseurs ne prêtent pas plus d'attention aux actions de Blue et Mazra, on se dit qu'il n'est peut-être pas nécessaire de balancer d'autres personnes, après tout. Le comparse de mauvais poil s'est éloigné pour ordonner la collecte des catalyseurs, permettant aux jeunes filles d'œuvrer sans surveillance. Blue respecte les conditions en silence et semble perméable aux remarques, tandis que des prisonniers hochent distraitement la tête vers Mazra quand elle ne s'applique pas sur leurs attaches. Mais si la première s'esquive rapidement après avoir rempli sa tâche, la deuxième interpelle directement l'homme qui revient. L'attention est détournée, comme souhaité. Akira a le temps de changer d'apparence et de disparaître vers l'arrière du groupe, avec d'autres personnes. L'impatience de l'étudiante se heurte à la mauvaise humeur du ravisseur qui n'hésite pas à lui rappeler sa place en la toisant de haut, le catalyseur proche de ses poumons. Mmph. Son regard brûlant détaille le visage de Mazra comme pour évaluer sa fiabilité et ce qu'il y aperçoit ne lui plait peut-être pas. Son catalyseur s'écrase contre ses vêtements et d'une pression, l'enjoint à reculer vers les otages maîtrisés. Il tape nonchalamment les poignets d'un brigadier du bout de son pied, faisant mollement retomber ses attaches par terre. Ça t'amuse ? Son regard devient plus sombre, ses joues se colorent de colère et de frustration, il lui en crache presque au visage. Sa main libre saisit le poignet de Mazra, l'arme magique toujours flanquée contre elle. J'vais te montrer comment on fait. Pour peu, on pourrait presque entendre une insulte entre ses mots mâchés. Il pousse négligemment la jeune fille par terre et attache solidement ses poignets aux canalisations, personne ne moufte. Où est l'aut' gamine ? Il ne trouve pas Blue et jette son dévolu sur l'adolescente s'étant prononcée plus tôt sur le pronostic vital du brigadier touché. Tsk. Toi. D'un mouvement du poignet, il l'enjoint à refaire les liens des prisonniers.

option 1
Se défaire de ses liens (dé obligatoire : un succès nécessaire)

option 2
Tenter de désarmer le ravisseur (dé obligatoire : un succès nécessaire)

option 3
Réaliser les options 1 et 2 (dés obligatoires : deux succès nécessaires)

Il est nécessaire d'obtenir deux succès pour réaliser l'option 3, un seul succès ou deux échecs entraînent un échec total des tentatives.
note Blue a rejoint Nanami et n'est pas concernée par cette action (absence).

anla & saem

Personne ne parvient à retenir l'homme en costard (échec du dé), excédé par les évènements. Son agitation attire l'attention, de plus en plus de regards se tournent vers eux et les personnes les plus proches s'éloignent de peur de se retrouver en ligne de mire. Un cercle se forme autour d'eux, contraignant Anla et Saem à se défaire de l'individu pour ne pas devenir d'éventuels dommages collatéraux. Ces derniers se glissent à nouveau dans la foule, tout en restant en marge de l'assemblée ; mais un cri de stupeur les interpelle, eux et le fond du groupe. Le fuyard s'est précipité vers la porte secondaire la plus proche mais quand ses doigts se sont agrippés à la poignée, des cristaux de glace se sont étendus sur ses mains, sur ses bras, et progressivement sur le reste de son corps, grignotant chaque parcelle pour ne faire du malheureux qu'une statue de glace. Une buée s'échappe de ses lèvres paralysées, dans un dernier souffle.

Blue & Nanami

Le meneur se rend compte des turbulences du côté des prisonniers en même temps que son regard se porte vers le fond de l'assemblée. Son visage reste dénué de toute expression, pourtant ses sourcils se froncent imperceptiblement à mesure que les sirènes extérieures raisonnent. Il scrute les moindres faits et gestes de chacun, du moins des personnes qu'il aperçoit, et semble prendre note mentalement des différents évènements qui se passent en même temps. Nanami réapparaît dans son champ de vision, désormais accompagnée de Blue, et n'échappe pas à la vigie de mauvaise augure. La récolte est bonne ? Le ravisseur interpelle les étudiantes et leur demande de se rapprocher d'un signe de la main. Son regard s'abaisse vers le sac pour en mesurer la contenance, évaluant les catalyseurs amassés là-dedans. Un silence retombe alors qu'il attrape une paire de lunettes pour la glisser entre ses doigts, inspectant l'objet sous les lueurs du gymnase. Hm hm. Il repose sa prise parmi le reste du butin, impassible. Je m'attendais à plus d'extravagance. Un tas d'objets communs s'entasse entre les plis du sac, presque pour le décevoir. Je suppose que vous avez tout récolté. Une nouvelle seconde de silence ploie entre eux et le temps semble se suspendre aux lèvres de l'homme. Un rictus se dessine à la commissure de ses lèvres, et une lueur apparait dans son regard. Sa main s'élève à nouveau, tranquillement, et quand il claque des doigts, ses tatouages s'illuminent avec plus de force. Une dizaine de copies conformes apparaissent tout autour du terrain, et chaque exemplaire du ravisseur a une main relevée, paume tendue vers la foule. Des exclamations retentissent à nouveau alors qu'un peu partout, les catalyseurs des gens se mettent à diffuser une lueur verdâtre. Le ravisseur original se penche vers Nanami pour lui murmurer froidement à l'oreille. Apparemment, non. Sa main s'empare du poignet de la jeune fille pour la rapprocher de lui, lui faisant tordre son bras derrière elle du haut de son piédestal. Blue est entraînée à sa suite et les deux se retrouvent captives de ses manigances.

option 1
Protéger Blue

option 2
Tenter de se défaire de son emprise par la force et/ou la magie (dés obligatoires : deux succès nécessaires)

option 3
Tenter de se défaire de son emprise par le dialogue

note Les options concernent Nanami, Blue n'a pas de choix à faire (absence).

Himari

Les tensions s'accentuent, en attestent les airs sinistres de l'homme tatoué. Nanami et Blue ne sont pas les seules personnes à se retrouver sous son emprise, menacées, incertaines. De leurs pas accordés comme des pantins, ses clones se rapprochent machinalement vers le centre du terrain, rabattent quelques individus éloignés sur leur chemin ; avant, a contrario, d'attraper certains poignets pour les traîner en marge du rassemblement, à leur place d'apparition initiale. Si quiconque doute de leur composition, leur poigne révèle qu'ils n'ont rien d'astral. Leurs mains sont rigides, glaciales, et dissuadent toute tentative de fuite ou de riposte. Silencieux, ces duplicatas du meneur forment un cercle funeste autour de l'assemblée, leurs paumes posées sur les épaules de leurs otages sélectionnés et les tatouages luisant dans l'ombre de leurs manches. Tous les profils sont représentés entre leurs mains : des enfants, des vieillards, des hommes, des femmes. Tous partagent un point commun, un trouble à l'ordre demandé par les preneurs d'otage, en raison de leurs actions, leurs bruits, leurs échanges, ou encore leurs refus d'obtempérer. Himari et la femme l'ayant interpellée quelques instants plus tôt se trouvent parmi les captifs, ramassées pendant qu'elles diffusaient leur information. Pourtant, elles ne restent pas longtemps prisonnières de leurs griffes menaçantes. L'une de ces copies fait le tour de ce cercle d'infortune et leur refourgue les sacs de catalyseurs, récupéré au préalable auprès de Nanami et Blue. Himari et sa comparse sont désignées pour en poursuivre la collecte, froidement, les sacs fichus entre leurs mains dans un silence éloquent. Je- on ferait mieux de continuer... Le murmure est incertain, résigné, abandonné dans un souffle.

option 1
Ramasser les catalyseurs

option 2
Laisser les catalyseurs aux personnes de son choix

option 3
Refuser de coopérer

Ujinori

Un raclement de gorge, amplifié par une magie informulée, recouvre les murmures étouffés et s'étale en échos sur les murs courbés. Il semblerait que nous soyons tous partis du mauvais pied. Le meneur s'exprime à nouveau, de son apathique éloquence, à la différence que d'autres urgences se pressent sous sa langue. Un besoin d'assurer l'ordre, de toute évidence. Je ne souhaite faire aucun mal, et d'illustres ombres glissent dans son regard quand il prononce ces dernières syllabes, mais quiconque désobéit à mes ordres, ses jointures blanchissent sous la force de la pression exercée autour de la peau de Nanami, entraînera la désagrégation d'une de ces personnes. Et par ces personnes, il entend les détenus menacés de ses multiples mains. Son regard parcourt l'assemblée, persiste sur quelques individus, dont Ujinori, sur lequel il s'attarde avant de reprendre. Asseyez-vous. Les mots tombent comme des enclumes au fond des eaux, poisses d'amertume, lourds de conséquence. Un ordre banal, simple, intransigeant. Glacial. Tous. Il insiste, le ravisseur, il pèse de ses regards sur les visages de chacun, de ses griffes enserrant les bras de Nanami, de ses poussières qui se soulèvent dans les lueurs de ses tatouages. Son regard retrouve Ujinori, ses sourcils se froncent, une impression étrange s'accroche entre eux, comme un écho gelé quelque part entre leur magie. Assis. Il articule de nouveau, les restes d'une patience s'émiettant au milieu des souffles suspendus.

Ujinori devient un PNJ à partir de cette relance, il n'a pas d'action / de choix à faire (départ).

akira, anla, kuro, saem & saeri

Quand l'homme au costard, déstabilisé par les interventions d'Anla et Saem, s'en est quand même allé vers la porte de secours, ses éclats ont attiré les regards. Akira, Kuro et Saeri deviennent également sujets de cette mise en avant involontaire, sitôt qu'ils les rejoignent. Ils sont les premiers concernés par l'apparition des clones qui, sans hésitation, se rapprochent de ce petit groupe dans l'intention évidente d'en faire quelque chose. Les secondes deviennent d'importance quand, entre les rabatteurs et les agitations au-devant du rassemblement, une nouvelle atmosphère s'éveille dans la situation, d'autant plus grave. Ce n'est qu'une question de temps, avant que la bande se retrouve séparée, emportée, ou prise au piège. Toute décision doit se prendre, maintenant, rapidement.

option 1
Anla part seule.

option 2
Anla part avec une personne, au choix.

option 3
Anla part avec deux personnes, au choix.

note Cette action survient en même temps que l'apparition des clones et de la sélection des otages, juste avant que l'ordre de s'asseoir ne soit émis.

akira, kuro, saem & saeri
(dépendant des perso ayant suivi ou non Anla)

La disparition de ces quelques otages ne passe pas complètement inaperçue. Il est toujours une femme, encore là, à récolter des catalyseurs tout en répétant dans un chuchotement que les ravisseurs sont partout, qui les aperçoit s'esquiver dans le couloir. Ses lèvres se pincent tant qu'elles en disparaissent presque, délavées de leur sang, et une hésitation marque ses gestes suspendus quelques secondes. Elle observe autour d'elle, pose un regard indéchiffrable sur Himari, les yeux vides, dépourvus de son agitation et de ses larmes, et dans un sursaut, s'élance derrière les fuyards, comme une ombre à leur poursuite. De ceux qui restent, personne ne remarque vraiment cette incohérence. Les derniers ordres viennent de tomber et, d'abord dans un murmure, puis dans un renflement de plus en plus grand au cœur du rassemblement, certains refusent d'obtempérer. Les menaces sont plus sérieuses que jamais, des otages sont clairement menacés, mais au milieu des peurs, des courages naissent. Il en est qui refusent de s'asseoir, qui s'avancent d'un pas ou deux, vers les ravisseurs, vers les copies conformes, vers les détenus. Un élan glorieux, égoïste ou inconscient, qui pourrait le dire vraiment ? Quand d'autant plus, dans ce laps de temps, les sirènes raisonnent clairement de l'extérieur du gymnase, comme une ceinture qui se referme autour du bâtiment. Là, dans la minute qui s'ébrèche, dans cette bascule qui s'amène, des éclats surviennent au dehors, pressés, rauques, et entre les gouttes du pluie, une voix s'élève : Ici Asai Goro, négociateur des Brigades Spéciales de Makōsa, je souhaiterai m’entretenir avec les preneurs d’otage.

option 1
Faire profil bas, s'asseoir et rester libres

option 2
Tenter de libérer des otages (dé obligatoire : un succès nécessaire par otage)

option 3
Tenter de retourner la situation (diversion, dialogue, confrontation...)

mise en situation

plans:

Précisions

Ce topic commun est lié aux évènements de l'intrigue en cours, veuillez la prendre en considération dans vos RP. Votre personnage est victime d'une prise d'otage, rassemblé avec les autres au centre du gymnase sur le terrain principal de cosmoball.

objectif(s)
Ils diffèrent en fonction de la situation de votre personage. À vous de prendre les bonnes décisions parmi les choix proposés. Notez qu'ils ont tous des conséquences, donc réfléchissez bien. :eyes:

Les éléments dont vous disposez pour le moment :
• Le centre du gymnase est constitué de plusieurs terrains, là où vous êtes actuellement rassemblés. Plusieurs salles composent le reste du bâtiment mais vous savez déjà que certaines sont verrouillées, faute d'utilisation.
• L'entrée principale se trouve dans cette partie, d'autres issues sont disposées aux extrémités du gymnase.
• Le ravisseur 1 (meneur) est bien portant, bien vêtu, possède des tatouages dont certains semblent être un amplificateur de magie, parle de manière calme et distinguée.
• Le ravisseur 2 (sidekick) est plus trapu, plus bourru, regarde mal, articule mal, et menace avec son catalyseur (visuel).
• Un responsable de caserne, un gradé des brigades et d'autres personnes importantes sont maintenues captives et ligotées.

Informations HRP

ー Privilégiez les posts courts, de 500 à 600 mots maximum, avec un résumé et les tags des personnages mentionnés dans vos RP.
ー Veuillez écrire vos RP en français (dialogues inclus) pour une meilleure compréhension générale :keur:

ー Rappel Le powergaming est interdit, nos personnages sont tous humains, même derrière leur magie.
ー Le MJ interviendra environ tous les 10 jours et proposera des actions à choix multiples.

participant.e.s (10)

ー @Blue Lily Hills
ー @Kaneko Kuro
ー @Keeng Saem
ー @Kurri Anla
ー @Lim Saeri
ー @Mazra Heller-White
ー @Sawano Akira
ー @Shirakawa Ujinori
ー @Xià Nanami
ー @Yokoi Himari

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Dim 7 Jan 2024 - 16:19

Makōsa Itachi Shimbun ∙ Édition Spéciale

dimanche 1er octobre 2023, brève du soir

Prise d'otage au gymnase de Shirozawa

Une prise d'otage s'est déroulée dans le quartier de Shirozawa, aux alentours de 10h du matin. Les ravisseurs ont profité de l'effervescence du gymnase, refuge temporaire aux sinistrés de la tempête, pour passer à travers les points de sécurité. L'alerte a été donnée rapidement mais les secours n'ont pu rejoindre les lieux que tardivement, en raison des conditions climatiques et d'un accident survenu sur la ligne Kaminaga plus tôt dans la journée. Des brigadiers et des mages du feu, déjà présents sur place pour superviser la cellule humanitaire, ont été temporairement paralysés et n'ont pu intervenir. Ce sont des citoyens, notamment des étudiants, qui se sont spontanément organisés pour faire face aux évènements.

La situation est devenue critique peu après 10h30 alors qu'une succession d'explosion s'est faite entendre, mais la prise d'otage s'est finalement achevée dans un effort conjoint des citoyens et des forces de l'ordre. L'auteur de cette action revendiquée, bien connu des services de police, est un ancien bras-droit d'un clan yakuza de l'archipel. Une femme a également été interpellée, tandis qu'un troisième ravisseur serait décédé sur les lieux. Ils font partie des détenus recherchés suite aux évasions massives survenues le mois dernier.

Plusieurs dizaines de blessés sont à déplorer, dont certains en urgence vitale. Une cellule d'aide psychologique a été installée au gymnase de Shirozawa, dont l'aide humanitaire a pu reprendre normalement. Le Ministère de Makōsa a annoncé son intention d'attribuer plusieurs médailles du mérite à des membres des brigades spéciales et des sentinelles qui ont su gérer la situation : Kaneko Kuro, Lim Saeri et Mazra Heller-White ; ainsi qu'à Xià Nanami pour avoir entamé des négociations avec les ravisseurs et Kurri Anla pour avoir créé un point d'entrée pour les forces spéciales.

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INTRIGUE ⟡ dans le silence

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AKIRA

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SAEM

BABYLONE

ANDREA

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RONIN & THÉRIOMORPHE

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contrôle. maîtrise. puissance.

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Dans le silence

Makōsa Itachi Shimbun ∙ Édition Spéciale