die hard,, ( saem )

Au début, il tombait juste beaucoup.

Ce n'était pas vraiment un problème lorsqu'il était enfant - à chaque coucher de soleil, il rentrait les jointures parsemées de gravier ou le tissu de ses bas déchiré, la peau des coudes grignotée et le métal durci de sa prothèse recourbé sur lui-même, comme la carrosserie d'une voiture qui aurait subi un choc brutal. Occasionnellement, lorsqu'il tentait de suivre Kuro pour escalader un cèdre, il se présentait au dîner avec le bonnet descendu jusqu'à ses sourcils, seuls témoins de sa honte, pour cacher les buttes qui recouvraient son front.
Tous les enfants tombaient ; Saem était juste encore moins doué que la moyenne pour rester debout, et cela passerait sans doute avec le temps.

Le temps n'y changea rien.
Une fois grand et perché à plusieurs mètres du sol, encerclé de courants d'air et d'altitude, le poison devint impossible à ignorer. La gravité était de celles qui accentuait tout ; de ses migraines à ses vertiges, incapable de rester droit et statique plus de quelques apnées sur son skyglider, toujours à deux doigts de louper ses atterrissages d'après figures, demeurant elles-mêmes trop approximatives pour éviter des hauts le cœur aux témoins de ses manquements.

La fatigue n'aidait pas non plus, les mouvements brusques se muaient en un amas de décharges électriques entre ses tempes et les lendemains de matchs étaient semblables à de petits enfers.

On lui annonça un jour que la source de ses maux se résumait à de minuscules cristaux, agités et têtus, qui étaient incapables de rester en place dans son oreille interne. C'était une maladie d'intouché, de coutume gérable mais il était un mage, alors tout devenait compliqué à traiter. Potions, manipulations, on lui conseilla de se reposer lorsque le reste n'y pouvait rien et d'entretenir une activité physique raisonnable, mais Saem n'aimait ni se reposer ni être raisonnable lorsqu'il s'agissait de cosmoball.

Môme des grandeurs, malheureux à terre et l'entêtement dans le sang ; il se contentait de deal with it, alors, parce qu'il était tout simplement incapable d'abandonner ce sport-passion ou de faire les choses à moitié. Anticipant les journées où il savait que les limites seraient repoussées à coup de veilles plus légères, accusant le contrecoup des matchs où il se donnait corps et âme pour remporter la victoire avec la certitude que l'orage finissait toujours par passer, éventuellement.


oh i know how to levitate up off my feet
ever since the seventh grade i learned to fire-breathe
Saem souffrait de nombreuses hontes mais le manque de sa jambe gauche n'en faisait pas partie. De ses premiers cris à ses premières chutes, le fragment de vide avait toujours été là sans tout-à-fait l'être, constamment colmatée, comblée et remplacée pour se caler sur sa croissance. Pendant son enfance, elle lui avait donné le sentiment d'être indestructible, cette jambe robotique - parce qu'on ne pouvait pas créer de sillons écarlates dans ce qui ne saignait pas, et l'on ne pouvait briser l'os d'un genou composé d'acier et de gemmes magiques. Le ressenti de la douleur y était dérisoire, le moindre effleurement camouflé par une surface froide et insensible, légère mais épaisse ; le décalage amplifiait presque les sensations dans sa jambe de chair, à tromper les nerfs et les muscles. À l'adolescence en revanche il eut besoin de ressentir davantage à l'intérieur, alors il y incrusta des connecteurs, et il eut envie de s'approprier ce plâtre permanent si bien qu'ils se multiplièrent, peu à peu, devenant de modestes prolongements de ce corps bancal mais qui était bel et bien à lui. Comme des portions de puzzle, les prothèses accueillaient ses folies du moment, s'échangeaient en fonction des occasions et de ses besoins. Une première se noyait dans la masse, dans la sobriété d'un usage diurne, adaptable et trompe l'œil, à faire écho à l'aspect de sa peau si bien que la paire semblait indissociable ; une autre revêtait des élancements squelettiques, finesse pratique pour le sport et la voltige - sous certaines lumières, l'obscurité d'un noir mate laissait sa place à des oeuvres discrètes, laissant apparaître en reliefs une palette de couleurs qui ne semblait pas avoir de fin.


i ain't afraid
though my steps appear tentative
On le jugeait sneaky et agile, parfois fantasque dans ses choix de mouvements et suffisamment flexible pour jouer à tous les postes. Loin de l'attitude sage, du fonctionnement linéaire et de la cohérence d'action qu'on lui connaissait en dehors du terrain, dans les airs saem se sentait suffisamment libre pour tester et improviser. Esprit d'équipe imperturbable, le jeu solo ne l'intéresse pas vraiment, même en étant conscient de son aisance une fois ses chaussures vissées sur son skyglider. Il est là où ne l'attend pas, à déambuler où personne ne penserait à s'enfoncer et à tirer depuis des recoins parfois trop incongrus pour être anticipés. Aujourd'hui, son imprévisibilité était davantage un atout qu'un handicap, parce qu'après sept ans les chimères étaient habituées à le voir s'extirper d'endroits où il ne devrait pas forcément être, à voir resurgir aléatoirement ses réflexes de skybacker, à attendre des passes provenant du milieu du terrain mais possédant une précision hors pair… Les risques qu'il s'évitait au quotidien, il les provoquait sans cesse dans son jeu - vivait du frisson de voir une occasion brûlante d'audace réussir et trépignait à l'idée de continuer sans cesse d'évoluer.

rituel Un temps fut nécessaire pour trouver les bonnes conditions - pour gérer le stress et la pression que le cosmoball incombait. À la façon d'une chorégraphie bien mémorisée, saem possédait quelques rituels, devenus depuis des habitudes qu'il répétait en boucle pendant chaque match. Ce n'était pas tant dans l'espoir de s'assurer la victoire que pour conserver une attention certaine sur un jeu qui mêlait vitesse, échanges multiples, et nombre d'acrobaties périlleuses.

À chaque remise en jeu annoncée par un coup de sifflet, pendant les quelques secondes qui permettaient à chaque joueur de rejoindre sa position, il tapotait chacune de ses tempes avec son poignet droit ; replaçait ses gants en tirant la partie de tissu placée contre ses paumes ; puis ripait du bout de sa semelle, la surface arrière de son hoverboard. Même lors d'un bref battement, ses yeux naviguaient rarement vers les tribunes, de peur d'éclater cette bulle de focus et de ne pouvoir se remettre dedans s'il y croisait le regard d'un proche.

random Il portait le numéro 4 depuis toujours ; avec le temps, c'était devenu son chiffre porte bonheur · En match, change de protections à la mi-temps · Manches longues obliges, en mémoire de son joueur préféré · Headband quasi systématique - ses cheveux sont relativement longs et il ne veut pas être gêné · Il touche le sol du terrain avant de s'envoler au début de chaque rencontre.


i wish i had a rocket
wish i ain't feel microscopic
- Keeng, come here.

Il n'aimait pas les consonnances de son nom dans la bouche de Watanabe, parce qu'il revêtait aussitôt des allures de sermon. C'était Saem, lorsque ses performances excédaient ses habitudes lors d'un match, ou qu'il sortait du lot avec une stratégie nébuleuse, mais c'était Keeng, lorsqu'elle le savait déchirer les limites brumeuses de son corps ou lorsqu'elle l'observait adopter les travers d'un jeu solo à la fin d'une rencontre vouée à l'échec. Il ne la fit pas attendre, alors, trottina jusqu'à elle malgré ses muscles criant de l'entraînement tout juste terminé.
Une fois arrivé à sa hauteur, skyglider vissé sous le bras, elle ne lui adressa pas un regard.

- Yeah coach, what is it? Qu'il demanda, ajustant à une main le bandeau barrant son front.
- We had a deal, Keeng, I can let you play as long as your grades are good. They were not ; il ne saisissait pas (encore) l'importance d'avoir d'autres options que le cosmoball, parce que à ses yeux le cosmoball n'était pas une option. What are you doing? Do you miss sitting on the bench that much? Il n'y avait pas été depuis cinq ans, à son arrivée chez les hydras. Andrea le charriait encore pour ça.
- No, coach.
Elle le toisa. Son soupir gela l'air, et son crayon se remit à gribouiller un instant sur son bloc-notes.
Dans l'intervalle, il ne trouva rien d'autre de mieux à faire que de fixer ses pieds, comme un enfant puni. À la volée, il scruta les crampons fluorescents de Watanabe - par dessous, la terre était fendue de minuscules gouffres, des sillons de vides s'étendant sur quelques centimètres, témoins traitres de son agacement. Il s'était toujours demandé pourquoi de toutes les affinités, c'était la terre qu'elle avait choisi d'exploiter, elle qui était une femme des airs.

- You're a smart boy, but you keep acting like an idiot. And I can't let you do whatever you want.
- I understand, coach. Sa voix était lasse, le ton laconique - ils avaient déjà eu cette discussion, tous les deux. Il voulait juste en finir et laisser l'eau chaude faire glisser la fatigue le long de sa peau meurtrie par les chocs.
- Hey, stop being a robot for a sec'.
- Yes, coach, elle le fusilla du regard, et il se reprit en vitesse : sorry, habits.
- This is serious. Pour toute réponse, il hocha la tête. We already talked about this, Saem. You're a good player, got a lot of potential. But not every good player has the chance to be a professional player, and your condition is making it ten - no, a hundred times harder for you. À ça, il tourna la tête pour fixer le reste du terrain, mâchouillant l'intérieur de sa joue avec insistence. You can't bet on cosmoball only, and as your coach, I won't let you anyway.
- Yeah, I know, I'm sorry. I'll do better.
De nouveau, elle l'observa les yeux plissés, mais la réponse sembla la satisfaire, alors elle se contenta d'ébouriffer ses cheveux bleus avec affection.
- I give you one trimester, Sam'. Fix this or I'll give another player your position for the next twenty years, got it?

Dans sa quasi certitude qu'elle n'oserait pas lui ajouter plus de bâtons dans les roues, il n'avait rien arrangé bien sûr, mais il avait trouvé du temps pour parfaire ses excuses. Elles fonctionnèrent jusqu'à la fin du trimestre, et à la fin du trimestre, il était redevenu remplaçant.
ten steps back.


i got hustle, though, ambition, flow
inside my DNA
Hayan était un airbender doué, et Saem avait hérité de lui des prédispositions ; à 5 ans il faisait voltiger les soupes de légumes qu'il ne voulait pas consommer, à 8 ans il faisait des courses de sphère avec ses frères dans la cour arrière de la maison, à 10 ans il claquait la porte de sa chambre d'une frustration adolescente… Et puis un jour, quelque part sur le chemin de l'école, tout son instinct s'était enraillé, délaissé dans un tiroir jusqu'à ne plus y penser, alors que les leçons avec son père s'étaient faites de plus en plus rares pour laisser de la place à d'autres préoccupations.

Ce fut dans l'intervalle de sa pause qu'il reconsidéra son attrait pour l'élément, et soudain, tout devint exceptionnellement calme - comme une averse lâchant ses larmes contre le carreau. Tout ce temps, l'air avait été ce manque sur lequel il n'avait jamais réussi à poser l'index, cette dernière pièce de puzzle à ce corps cabossé, malmené par des déboires saturniens. L'azur avait toujours été un terrain de jeu salvateur, mais les envolées étaient différentes, à présent ; lui procuraient moins le doute qu'elles pourraient chacune être sa dernière au moindre faux pas, au moindre mauvais saut. Il existe des assurances que l'on forge et, la maîtrise des flots secs en était une pour lui. La plupart du temps, les éthers le guident dans ses équilibres précaires, juste une force nouvelle, complémentaire quand sa seule énergie ne lui suffit pas.


if i keep moving they won't know
i'll morph to someone else
Il y avait des jours où il se sentait en phase avec tout ce qui l'entourait, des jours où ses crampons s'aimantaient avec perfection à sa planche, où son esprit semblait voir si clairement les chemins à emprunter, et où ses tirs avaient la précision d'une flèche perçant l'air pour atteindre le centre de sa cible.

Aujourd'hui était l'un de ces jours-là ; il était redescendu de son skyglider avec la mine rayonnante d'une victoire évidente, sereine, le corps transpirant d'une fatigue simulacre, les sens crépitant encore à vif, à l'intérieur. Il avait la sensation de pouvoir jouer encore des heures, jambes et bras pleins d'une énergie qu'on lui connaissait peu.

À mesure que le stade se vidait, l'adrénaline qui le maintenait debout retombait en cendres. Son genou grinçait de l'effort, mais Saem s'obstinait à ignorer ses plaintes, aidant le reste des deux équipes à ranger les équipements sortis pour le match. C'était assez rare que les chimères l'emportent face aux hydras, et il s'amusait à tapoter l'épaule d'Andrea à chaque fois qu'il passait derrière lui, l'air moqueur désolé.
L'instant suivant, il était en face du premier rang de tribunes, à ramasser les cadavres de bouteilles - sa paix fut brisée par un raclement de gorge, et il se retourna.

- Keeng Saem, right? Ses yeux ronds s'emparèrent de l'espace sur son visage - face à lui se tenait seulement l'entraineur des phantoms, Zenin Tatsuki, et son corps décida de ne plus savoir bouger. You did a great job up there. Ce ne fut que pour s'incliner, par automatisme, qu'il se remit à fonctionner. Get your shit together.
- Thanks Sir, comin' from you it's an honor. Son palais se détacha de sa langue, et il articula, le ton plus certain qu'il ne l'aurait cru.
- Take a walk with me.
Il n'y eut nul besoin de se répéter - Saem balança les bouteilles occupant ses bras dans le premier sac venu, avant de se placer à ses côtés, mains moites croisées derrière son dos. Il regarda le sol un moment, se concentrant sur sa marche, sur ses crampons fluorescents, sur le sol de ce terrain maintes fois frôlé du bout des doigts avant de s'envoler.
- How old are you?
- 25, Sir.
- Have you already been approach by a professional team? Il ne réfléchit pas avant de répondre.
- No, Sir.
À ça, il releva les yeux vers lui.
- Why that?
Pendant un bref instant, Saem envisagea la possibilité de lui dissimuler la vérité ; de s'enlever cette écharde du pied pour assurer sa participation à une éventuelle sélection - parce que c'était de ça, dont il s'agissait - mais sans doute que Zenin s'était déjà renseigné sur lui, et que lui cacher quoi que ce soit ne jouerait aucunement en sa faveur.
- I guess it's because I got some... medical issues.
- Didn't seem to bother you tonight. Il saisissa sa chance.
- No, never. I know how to deal with it so it doesn't affect my game in any way.
- Hm hm, I see. Il hocha la tête, pensif. Il y eut un temps de silence où Saem se demanda s'il devait ajouter quelque chose, nourrir la conversation, offrir des arguments en sa faveur, mais il était trop intimidé pour tenter de se vendre. Ses petits exploits semblaient fades à côté de ceux de l'ancien joueur.
- The phantoms are looking for a new central skyrunner. Saem hocha la tête, le stress qui s'écartait peu à peu pour laisser place à de l'excitation. Do you think you could fit?
Et il lui sembla avoir préparé cette réponse durant toute sa vie.
- I mostly played as an attacker for the past 8 years, but I was a defenser with the hydras during 6, so I got a pretty good vision about the whole configuration of a team. I never truly organized the game from the center, though, I just had a few occasions to try with the chimeras even if it was not my main position, and i really enjoyed it. I'm kind of a all-rounder to be honest, so I would be really excited to learn new things.
Zenin s'arrêta de marcher, et Saem l'imita. Il n'entendait plus que les battements de son coeur contre sa cage thoracique.
- That's really interesting... Son visage était indéchiffrable. Well, the team's doing some selections this week-end, for the next season, and I would very much like to see you there, so I can see what you're fully capable of. Would you be interested?
- Yeah, yeah of course I am.
- Wonderful. Il lui offrit un sourire, avant de poser sa main sur son épaule. Saem le lui rendit. I got to go, but I'll send the details to your coach, see you saturday then.
- I'll be there.

Alors il se rendit aux sélections, donna tout ce qu'il avait et le soir, il n'était pas totalement satisfait de sa performance - en éternel perfectionniste, il ne l'était jamais.
Il n'y croyait pas vraiment, alors, pensait avoir raté sa chance après une semaine, puis deux semaines sans nouvelle. Et quelques jours avant la fin du mercato, tandis que la pile d'offres arrivant quotidiennement s'amenuisait, une lettre arriva ; elle était entièrement noire, et l'emblème des black phantoms était gravée dans le relief de son dos.
Saem se sentit respirer de nouveau lorsqu'il y déchiffra son nom.



apparence 175cm · grain de beauté sur le visage, au-dessus de la lèvre et à côté du nez, puis un peu partout ailleurs · cheveux noirs naturellement, il lui arrive de les décolorer pour les teindre au gré de ses envies · plutôt longs, mais l'undercut est plus fréquent · iris noirs · mâchoire marquée · bagues argentées aux doigts · casquettes, bonnets, headbands fréquents · corpulence solide, muscles entretenus et relativement marqués · éraflure effacée au-dessus de la lèvre, après avoir pris une comet en pleine face · ambidextre, il s'en amuse pendant les matchs.

autre sait jouer de la guitare ; ses parents l'ont inscrit à des leçons lorsqu'il était plus jeune et, même s'il n'en prend plus depuis le début de ses études supérieures, il lui arrive encore de se servir de l'instrument de temps en temps · consomme régulièrement des bubbleteas, seul écart quotidien qu'il s'autorise dans son régime strict · ne boit et ne fume qu'en de rares occasions - se laisse entraîné pour une ou deux cigarettes en soirée lorsqu'on lui propose mais jamais en dehors · aime la sape, les vêtements et alimenter sa garde-robe ; fait régulièrement le tour de friperies minimalistes ou de tirages au sort en ligne pour dénicher des pièces rares · peau gravée d'un tatouage en commun, réalisé avec rose sur un coup de tête · a du mal à s'endormir ou même à rester en place lorsqu'il ne se dépense pas assez · fica addict, et merlin kart try harder · a une fascination toute particulière pour les plantes - les entretenir l'apaise en plus d'apprécier le paysage qu'elles offrent. · malgré une préférence marquée pour l'hoverboard, le mur de sa chambre est décoré de plusieurs skates d'intouchées, qui sont décrochés et décrassés sur le bitume de temps à autre. · au-delà du cosmoball, il privilégie des sports qui sollicitent l'entièreté de son corps ( natation, escalade ) · en l'absence de ses parents, c'est lui qui préparait à manger pour ses frères. sans être un as culinaire, il se débrouille suffisamment pour faire des plats de qualité et en quantité · possède un poro domestique, adopté il y a 3 ans, ainsi qu'un élémentaire de feu, qui appartenait à sa mère - il devait l'aider à se chauffer pour limiter ses factures, et saem s'est finalement entiché de l'étincelle intrépide.