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reputation precedes me. (pandore)

Murakami Leon
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Crédits
Messages
Points RP
https://isekai-monogatari.forumactif.com/t259-leon
reputation precedes me. (pandore) MiLF8xK9_o
Pseudo IRL : prima luce, élodie.
Pronom(s) IRL : elle.
Faceclaim : ちち
Crédits : vocivus.
Messages : 82
Points RP : 0
Dama : 3 377
Couleur de dialogues : #968C82
CW & TW :
Spoiler:
Multicomptes :
❪ shadow ❫ kurri anla
· '01, student, cosmoball player.

❪ anger ❫ ryuzashi remi
· '98, yakuza, fighter.

❪ supernova ❫ murakami leon
· '96, rapper, street racer.
Aesthetic IRP :
reputation precedes me. (pandore) 3xtrKKOd_o
aren't humans machines too?
mechanisms of flesh and blood

── ⋅ ⋅ ─── ✧ ─── ⋅ ⋅ ──
Aesthetic IRL :



all ended with her eyes,
hell, purgatory, paradise







reputation precedes me. (pandore) BlKvmyXh_oreputation precedes me. (pandore) XSp8ZIWr_o
くろのせかいはこわくない。

GEMINI ∙ SCORPIO ∙ SAGITTARIUS
chaotic neutral ∙ estp-a ∙ 7w8
moodboardplaylist



── ⋅ ⋅ ─── ✧ ─── ⋅ ⋅ ──


gameplay · écriture au tu, dialogues en fr/eng, toute longueur. je m'adapte à tout !
contact · par mp ou par discord, pas super vive, n'hésite pas à me relancer !
› 0/3 rps · notion

Naissance & Âge : 06 06 96, 27 ans.
Pronom(s) : elle.
Statut Civil :

「 CÉLIBATAIRE 」
LESBIENNE

solitude en horreur, pourtant toujours seule. incapable de tenir une relation, a pourtant besoin de se rassurer d'être toujours humaine. toujours dans l’urgence de ressentir quelque chose en perdant les limites usuelles des échanges
Occupation :

「 DOOMSDAY 」
MUSICIENNE UNDERGROUND

( j-rap, hip-hop, trap ) artiste de la scène alternative et marginalisée de kagemura. pose sur des prod. mêlant musique traditionnelle et sonorités électroniques. références liées au folklore japonais, textes dénonciateurs.  · identité visuelle très travaillée, tout un univers entretenu par son collectif d'artistes.  · impopulaire et décrié pour ses incitations à la dissidence.  · s'auto-produit, ses mixtapes ne circulent pas en vente traditionnelle.
playlist


「 RACER 」
THE CHROMATIC DRIFT LEAGUE

participe à des courses clandestines d'hoverboard depuis son enfance.  · imprévisible, vicieuse et sans limite. utilise des pièges de sa confection. trafique sa planche. · également dans l'équipe orga. (machiniste, mécanicienne, polyvalente).


「 CRAPULE 」
ALL-ROUNDER

vermine qui subsiste de larcins et de recels, et de jobs non déclarés. racaille banale, magouilleuse multi-casquette.  · atout considérable pour ses connaissances de l'underground et ses compétences polyvalentes.


「 ALUMNI 」
ANCIENS CURSUS

ancienne étudiante en technomagie (2019-22), cursus intégré grâce à une bourse d'études, obtenue en se positionnant lauréate d'un concours technomagique ouvert à la jeunesse de l'archipel. très mauvaise (si ce n'est dans les disciplines purement techniques), au plus bas des classements.  · ancienne étudiante en APSC (2014-16) ayant participé à des compétitions sportives de haut niveau de hoverboard.

Particularité(s) :

「 RŌNIN 」
MANIPULATION DES OS

capable de déformer, produire et détruire la masse osseuse à partir de corps morts et du sien. très bonne maîtrise, mais drainante. seule trace de réelle magie.
 · utilisation modérée.
 · anémie constante, craquements réguliers du corps.
 · os plus solides que la moyenne.
 · production de calcium en excès (auto-régulation).

capacité de régénération ("transfusion par absorption") qui lui permet d'absorber le fer, les vitamines ou les globules rouges présents dans le sang des autres pour combler ses carences.
 · contact physique nécessaire.
 · (partiellement) incontrôlable et imprévisible.

Affinités Magiques :

「 MAGIE USUELLE 」
AUCUNE

sa mutation interfère avec sa pratique de la magie qui est catastrophique. très grosses lacunes dans tous les domaines.
Catalyseur :

「 SQUISHY BALL 」
INUTILE

énième catalyseur échangé sur le marché noir, ne l'utilise pas. artefact capricieux qui exacerbe ses défaillances magiques. (tendance disproportionnée à briser ses catalyseurs)
Logement :

「 KAGEMURA ∙ STUDIO 」
SUTENEKO NO IE (COLOC)

colocation avec ses amis (et street artistes de son collectif) dans un petit immeuble vétuste de kagemura. logement insalubre, appartements non-conformes qu'ils ont structuré eux-mêmes. · le rdc est occupé d'un bar toujours très animé.
Signes Distinctifs :

「 PROTHÈSES 」
MI-MÉCA MI-HUMAINE

prothèses bioniques à la place des bras et jambe droits, un entremêlement d’éclats métalliques entre les deux, et des veines injectées de poussières diluées. résultats d'un accident, et d'expériences glauques.
 · métal ressemblant à de la porcelaine.
 · estampillées kaisai pharmaceuticals.
 · douée d'une super-force, mais mal entretenues.
 · ensorcelées d'une magie modéliste, les faisant apparaître comme de véritables membres humains.
Relations :

「 DOOMSDAY 」
pré-liens
pseudo ∙ lien

「 CHROMATIC DRIFT LEAGUE 」
pré-liens
pseudo ∙ lien

「 MONDE 」
kayn ∙ uc.
akira ∙ bro, same shit.
somi ∙ unsolved crush.
pandore ∙ uc
Murakami Leon
STAFF ⟡ aren't humans machines too?

reputation precedes me
03 09 2023, 10:36pm ∙ shinmeidai, appartement de pandore ∙  ∙ @pandore Águilar

Les luminescences gazeuses des immeubles et des grands écrans publicitaires absorbent tes pupilles sitôt émergée des antres superflus de la ligne Kaminaga. Il n’est plus l’heure aux affaires mais les silhouettes se pressent encore sous les étoiles qui se perçoivent au-delà des diverses pollutions lumineuses et technomagiques. Shinmeidai se dresse dans ses parures de verdure au milieu des nécessaires avancées modernes – dans le bourdonnement incessant des étudiants qui n’abandonnent jamais vraiment leurs campements. Sauf les irréductibles réfractaires, ces marginaux auxquels tes valeurs adhèrent – et te submergent plus en profondeur dans ces terres. Jamais vraiment assimilée aux codes de ce quartier, Leon. Des allées que tu soustrais désormais de ta présence, dissemblable de ces lumières que tu observes seulement depuis les toits fracassés de Kagemura. Mais sous les néons grésillant, ce soir, tu retrouves tes marques – et des promesses de divertissement, quelque part.

Une certaine adrénaline s’immisce dans tes veines à mesure que tu traverses les avenues. En rien similaire à celle que tu ressens sur tes planches vauriennes – elle appartient cependant à ces mêmes impatiences que tu frôles quand les risques apparaissent imminents. Les mots d’Akira te reviennent naturellement à l’approche de ton bâtiment de chute. She saved your ass weirdo ; supposément rassurants, ils n’avaient fait que remettre du combustible sur tes idées brûlantes. Tu ne pouvais vraiment comprendre les intentions derrière ses défenses mais ses attaches envers ce elle étaient d’une évidence suffisante pour soulever toutes tes attentions. La discussion s’était clôturée rapidement, habilement revenue sur d’autres histoires de cambouis – car ce n’était pas même un sujet qui devait être discuté. I'm gonna think Kaisei has a debatable kink of both killing and rescue me, une réflexion accompagnée des tapotements d’une clé à molette contre ton menton, avant de hausser les épaules, well everyone has their own hobbies, et de le suivre dans sa diversion.

Sauf que maintenant, t’es plantée là, à quelques mètres ou à quelques heures de ce elle dans une détermination plus ou moins saine d’en connaître tous les recoins. La coqueluche du groupe pharmaceutique ne pouvait se permettre de mettre les mains sur tes affaires sans que tu n’en fasses de même. Elle est une interrogation qui demeure comme un pense-bête dans un coin de tes pensées depuis assez longtemps pour qu’elle en devienne désormais la préoccupation de ta soirée. Tu observes son immeuble dans la pénombre adverse, attendant le moment opportun pour se confondre avec les autres – d’autant que possible dans la mesure où tes prothèses ne disposent plus de leur sortilège d’apparence. Un détail imprévu, assez embêtant pour les dépenses que son renouvellement va engendrer, mais pas assez important pour remettre en question ton programme. Tu mises sur les volages amples de tes vêtements pour en dissimuler les reflets – et sur la nuit tombée pour les soustraire des regards. Tu profites des arrivées simultanées de plusieurs résidents pour emboîter leurs pas, saluant leur gardien d’une même politesse retenue. Tu fais de ces lieux ton propre domicile, d’une démarche sûre dans les meilleures pièces distinguées des friperies d’Eiyamachi. On ne te remarque pas vraiment, déjà disparue dans les escaliers au détriment des ascenseurs encombrés ou propices aux mauvaises surprises.

Tu attrapes ta paire d’inventor goggles avant de les glisser devant tes prunelles faussaires en même temps que tu approches d’une porte précise. Il est facile de retrouver le domicile d’une personnalité publique – quant au numéro précis de son logement, les boîtes aux lettres servent généralement de bonnes indications. L’entrée est une autre affaire, le temps de quelques secondes presque trop longues – et de patientes manipulations avec ta clef dokodemo. Tu pénètres finalement dans l’appartement en refermant rapidement la porte, usant de ton automate trafiqué de poche pour éteindre tout dispositif d’alarme. C’est tout un attirail que tu ranges au fond de ton sac haute couture de seconde main – bénissant une nouvelle fois les trouvailles chic des bas quartiers.  

Un rapide tour du propriétaire sans prendre la peine d’en allumer les lumières te dessine un premier portrait de la sorcière – et d’une certaine manière, l’endroit s’accorde à l’image qu’elle renvoie d’elle, délicate mais stable. Insaisissable, littéralement. Tes doigts effleurent les surfaces lisses, glissent sur les mobiliers bien plus raffinés que ce dont tu ne possèderas jamais. Tu ne ressens rien d’autres entre ces murs pourtant chaleureux que la sournoise impression de n’être qu’une bosselure ; une irrégularité dans cette atmosphère mesurée. Même le serpent parait plus à sa place entre ses parois de verre que tu ne le seras jamais sous les lumières. Tu te rapproches de la créature, agréablement surprise qu’une telle personne ait une telle possession – mais en même temps, que connais-tu d’elle si ce ne sont des spots publicitaires. Hey buddy. Les doigts de porcelaine se déplient mécaniquement et viennent effleurer la tête du reptile, soudainement bousculé par la fraîcheur du contact et les poussières qui s’en échappent. Gueule penchée sur le côté pour observer ses réactions, tu cèdes finalement à l’une de tes pensées intrusives, récupérant le serpent pour le mettre sur tes épaules. Tu en retournes à ton exploration – passablement intéressée par ce que les placards pourraient te dévoiler. Beaucoup de fraîcheur, et des plantes en train de crever de l’intérieur. L’appartement transpire l’organisation et une décoration à en faire trembler d’envie les avides des réseaux sociaux. Le monde inversé de tes basfonds, tâches que tu représentes au milieu de ces espaces immaculés. Même l’intérieur du réfrigérateur est d’une absence de (tes) goût(s) – lèvres pincées comme si tu en étais désolée pour la propriétaire. Tu te permets de prendre une limonade, histoire d’attendre la concernée sans être désœuvrée. L’ouverture de la bouteille rompt le silence presque apaisant de cette pièce pendant que tu reviens sur tes pas, prenant une pause devant les baies vitrées. Un camaïeu bleuté se reflète sur les traits de ton visage (et les écailles de ton camarade d’infortune) en observant cette vue non pas moins sympathique.

Les minutes retombent, lentement – et d’une limonade, tu en es passée à deux. Tu connaissais suffisamment les heures idéales pour t’immiscer dans la demeure d’une autre, mais pas quand elle y reviendrait. Alors quand le claquement de la porte d’entrée se fait entendre, tu te redresses en perchant le regard vers le plafond dans un finally! silencieux – et impatient. Les ampoules émettent ce distrait sifflement que tu pourrais reconnaître d’entre mille casses avant de s’enclencher, révélant l’objet de toute curiosité. Pandore Águilar de ses parures halées apparait sous tes mirettes éclatées. Hi princess. Tu ne saurais admettre ce que tu en attendais vraiment – mais dans l’état, tu n’en es ni déçue ni satisfaite. L’emblème des connards ne te parait pas aussi grande qu’à la télévision, pas même aussi parfaite. Des éclats en moins, des cernes que tu reconnais sous les prunelles stupéfaites. La méfiance d’un animal traqué transparait dans les traits tirés de son visage fatigué. Tu reconnais cette impression de guet-apens que tu lui amènes dans cette intrusion, une expression commune de ton monde de vauriens. Oh! Tes mains se soulèvent pour accompagner ses mouvements, paumes tournées vers elle. Chill I’m unarmed. Poussièrement parlant également, tu voudrais préciser – mais dans cette position, tes manches retombent le long de tes bras et dévoilent une prothèse loin d’être banale. Les éclats chauds des ampoules révèlent la même particularité au travers la tulle de ton pantalon et, dans cette ambiance tamisée, les parcelles de peau refaites entre les deux s’illuminent dans la poussière diluée qui circule sous ton bustier. Tu as l’habitude d’être un sujet d’observation – aussi tu attends patiemment que son regard termine d’évaluer les courbes mécaniques de ton corps meurtris. Tu abaisses légèrement les mains pour mieux écarter les bras, please, make yourself at home, avant de reprendre une posture nonchalante dans les creux de ton fauteuil confortable. Tu ne montres aucune hostilité à son égard mais ce serait mentir que de lui assurer que tu n’es pas dangereuse – ah, c’est déjà fait. La présence des osselets au fond de tes poches est si commune que tu ne la considères plus vraiment. Nice place by the way, une moue se glisse sur tes lèvres, quite washy though. Tu feins de ne percevoir l’atmosphère en tension sous tes airs goguenards, mais tu ne décroches pas une seconde de la silhouette de Pandore et de tous ces mystères qu’elle représente. Tu sais d’expérience que les ambivalences sont nombres et les portraits, jamais réellement stables dans leurs bons ou mauvais grés. Est-elle l’alliée inespérée ou l’innocent poison qui pourrait vous perdre – tu attends patiemment, prête à creuser sous la surface de l’éthérée promise des Rōnin.

• • • • •



—— ⋅✧ wars bloom in their
heads like flowers
✧⋅ ———

Pandore Águilar
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Crédits
Messages
Points RP
https://isekai-monogatari.forumactif.com/t162-de-l-autre-cote-du
reputation precedes me. (pandore) D6VZYiuM_o
Pseudo IRL : jabberwocky, margot
Pronom(s) IRL : elle
Faceclaim : tashi rodriguez
Crédits : villetchuckie
Messages : 928
Points RP : 0
Dama : 12 555
Couleur de dialogues : #822341
CW & TW :
Spoiler:
Multicomptes :
· pandore águilar (la reine de cœur)
· gaia belacqua (la puce)
· seo inhyuk (le big bad wolf)
· kim saebyeog (le bf material)
· kaneko kuro (l'éternelle ombre)
· hoshino tsuru (l'enfant-soleil)
Aesthetic IRP :
☼ SCORPIO ☾ VIRGO ↑ LIBRA
ESFJ-A
Aesthetic IRL :

down, down, down
would the fall never come to an end!
I wonder how many miles I've fallen by
this time?
— she said aloud.


reputation precedes me. (pandore) 6LDJ4P3n_o

aïe love
Naissance & Âge : 05.11.1996 (26)
Pronom(s) : elle
Statut Civil :
solitude en horreur
(célibataire)

elle aime, d’un amour presque désespéré, véritable besoin. mais pandore a surtout le cœur rempli des pansements d'avant, aussi romantique que déçue par l'amour. marquée par les fantômes de ses idylles, incapable de tout à fait passer à autre chose, elle s'accroche toujours à des silhouettes absentes, disparues, décédées, ambiguës.
Occupation :
substitute du procureur
(l'essence et le briquet)

choix fait à la demande de kaisei pharmaceuticals, ravis de voir leur poupée de son ouvrir discrètement la porte du gouvernement, le ministère public étant fortement lié au ministère de la magie, pour tuer dans l'œuf la moindre tentative de poursuites de la part de rōnins dissidents - ou donner à pandore à la fois l'essence et le briquet.



visage pantin de kaisei pharmaceuticals
(poupée de son)

outil de propagande, elle est le rōnin sage et obéissant, la preuve vivante que c’est possible de s’intégrer, que vos enfants rōnins sont en sécurité, mais personne ne parle de l’après, personne ne dit que pandore est une traître, ni que se recenser c’est accepter d’être observé (non, scruté), analysé, testé (torturé) - et avec le sourire s’il vous plaît.
Particularité(s) :
rōnin
(de l'autre côté du miroir)

1 · entraîner autrui dans son imagination par projection astrale
là-bas ses pensées sont seules limites, se matérialisent sans fin, et parfois ce qui apparaît n’a aucun sens, disparaît aussitôt, se brise, s’envole, change de couleur, de forme, se met à parler, devient muet, en rythme avec ses idées. capharnaüm tantôt merveilleux, tantôt désastreux, les prairies sont fleuries ou bien brûlées, les êtres inconnus ou résurgences, le ciel bleu ou plutôt gris. tout y devient possible, sans danger - impossible de mourir au paradis.

2 · bloquer la projection astrale d'autrui dans son imagination (non-débloqué)
le corps inanimé d'autrui laissé derrière, en solitude dans un monde dont il ne maîtrise aucune règle. il a bien conscience d'y être, sait seulement qu'il ne pourra pas le quitter, doit se contenter de l'attente, rendue peut-être insupportable par des créatures impossibles ou des paysages hostiles. jusqu'à ce que la maîtrise continue, se développe, et qu'à terme pandore puisse faire croire à autrui qu'il se trouve dans la réalité, alors que son esprit s'est déjà détaché, en pleine projection astrale inconsciente.
Catalyseur :
implants-éclats
(propriété de kaisei)

par endroits, kaisei pharmaceuticals a marqué son territoire dans tous les sens du terme, remplaçant les cicatrices par des morceaux de pierre précieuse ; un catalyseur qui sonnait comme un cadeau-pardon, sans que pandore ne sache toute la vérité.
Relations :
noé (pnj), petit frère · l'autre partie du cœur.

akira, ce qui sauve le moi, c'est toi.
sia, bestie · main dans la tienne.

kayn uc.
hauru, pqr · conduite à risque.
dahm, pqr · friend with benefits.

senri, contact · leap of faith.
tiffany uc.
leon uc.
kell uc.

remi uc.
seok uc.
Pandore Águilar
MAGE ⟡ we've ridden the stars

reputation precedes me
03 09 2023, 10:36pm ∙ shinmeidai, appartement de pandore ∙  ∙ @murakami leon

C’est une journée comme les autres, faite de dossiers que Pandore aurait aimé enterrer et d’autres qu’elle ne peut pas ignorer, remplis d’impressions de déjà-vu désagréables qui lui restent dans le fond de la gorge et contaminent ses pensées, discrètes et insidieuses, mais impossibles à éviter. Elle pourrait se dire qu’au moins, le plus grand des monstres ne s’est pas montré, Kaisei pour une fois maintenu éloigné, et que rien que pour ça, c’était une belle journée, une manière de souffler et mettre sur pause les angoisses constantes, que ne pouvaient que réveiller ses regards même involontaires sur les éclats de pierres incrustés dans sa peau, à la place des sillons tracés par leurs expériences à la con. Il y a autre chose, pourtant, un autre soleil noir sur lequel elle ne pose pas de mots ; ce n’est tantôt qu’une sensation faite de frissons, tantôt qu'une silhouette sur laquelle Pandore ne parvient pas réellement à poser ses yeux.
Elle quitte le tribunal quasiment en apnée, comme toujours (même si, depuis quelques temps, l’air vient plus à manquer qu’habituellement), les yeux qui évitent comme la peste les affiches sur lesquelles son couple est placardé grandeur nature. Elle ne supporte plus de voir ses mensonges étalés aux yeux de tous, surtout des siens, mais elle sait aussi qu’elle n’a pas le choix ; alors, presque en apnée, elle se dépêche de rentrer, parce qu’elle sait qu’une fois la porte fermée, elle pourra enfin respirer dans le petit havre de paix qu’est devenu son appartement. Si ce n’est pour la recrudescence de cauchemars dont elle ne saisit pas le sens, forcée à visualiser ce qu’Akira persiste à considérer comme des illusions. Ce n’est pas réel, ce n’est qu’un cauchemar, tout va bien. Pandore le croit, mais ça n’efface pas le malaise. La surabondance de paires d’yeux, au point qu’elle a peur de ne plus pouvoir les compter - elle a le sentiment qu’il n’y a pas que ceux de Seok, au milieu de la nuit.
Et elle est certaine de n’avoir jamais croisé ceux qui s’écrasent contre sa rétine au moment où, la porte fermée, elle se retourne en espérant se retrouver en tête-à-tête avec le silence. Une inconnue s’est invitée à ce rendez-vous tout sauf galant, assise sur l’un des fauteuils du salon, Loki autour du cou dans un confort excessif qui donne la nausée. Comme si elle était chez elle. Hi princess. Elle a volé le silence, et avec lui le confort que Pandore espérait trouver, enfin libérée des étaux s’amoncelant dans sa vie. À la place, son appartement devient soudainement inhospitalier, et les éclats de pierre précieuse dispersés sur sa peau s’illuminent instinctivement, le catalyseur appelé en renfort pour une guerre à laquelle Pandore ne comprend rien. Elle ne voudrait même pas demander son identité et récupérer son serpent ; elle voudrait seulement que tout s’arrête et que l’inconnue disparaisse, pour enfin retrouver la paix que sa vie lui a volée. Mais au fond, il faut être honnête, son absence ne changerait rien, Pandore resterait bloquée dans ces foutues tranchées, rien qu’à cause de son don et de sa culpabilité. De ses mensonges et de ses obligations. Entre autres. La liste est longue.
Mais dans la réalité, elle doit demander, avant de la menacer, incapable de la pulvériser pour ne pas risquer de blesser Loki. Who Oh! Chill I’m unarmed. Mais ça ne la convainc pas. Tu parles, que la magie ne traduit pas, laisse flotter dans l’air, loin de sa compréhension. Alors qu’elle dévoile sa peau, Pandore serre les poings, prête à l’emmener là où elle retrouvera le contrôle - de l’autre côté d’un miroir qu’elle a oublié n’avoir pas su franchir, quelques mois auparavant. Prête à compléter le voyage d’une orbe de magie prise en pleine figure ; mais ses yeux croisent les prothèses, et Pandore s’arrête, la menace en suspens. Please, make yourself at home Mais elle ne l’écoute plus, concentrée seulement sur la porcelaine finement taillée. Elle a déjà vu ces prothèses. Wait, I know you. Et sans doute que l’inconnue attendait cette révélation depuis son arrivée, se paradant d’en savoir plus, mais Pandore n’en desserre pas les poings. What was her name again, mais l’esprit se veut aussi joueur qu’elle, l’empêche de faire les liens. Chacune vit son propre moment, l’intruse dans toute sa malice et Pandore qui n’ose pas respirer, incapable de savoir si elle est en danger, à chercher où elle a vu ces prothèses qui ne s’oublient pas. Nice place by the way, quite washy though. Murakami Leon. Le nom finit par s’imposer en salvation, nourrit l’espoir de s’en sortir - elle ne sait pas dans quoi elle est embarquée, mais si elle meurt ce soir, elle connaîtra au moins le nom de son énième bourreau. Sauf qu’avec cette information viennent d’autres incertitudes, parce que Pandore ne peut pas compléter ce qui l’a menée jusqu’à chez elle ; ne sait pas ce qu’Akira lui a dit, une fois qu’elle avait mentionné son nom. Mais elle l’imagine mal lui dire de lui rendre une visite sans être invitée, ni sans être protégée (même si, jusque-là, Pandore a tout de la proie, rien du prédateur). Sait-elle que Pandore a enterré son dossier ? Est-elle venue la menacer ? Révéler à Kaisei la minuscule trahison dont elle s’était rendue coupable ? Ce ne serait pas sa première interaction avec les dénonciations. You have three seconds to explain what the hell you’re doing in my house. La fin de la menace ne vient pas ; Pandore reste abstraite et cultive le flou, parce qu’elle se doute que Leon ne connaît pas son don. Garde toujours son catalyseur activé en guise d’illusion, mais s’apprête à laisser ses émotions la submerger pour emmener l’intruse de l’autre côté du miroir, dans cet autre jardin secret où Pandore se sentira bien plus en sécurité. Because I’m sure you’re not here because he told you to invite yourself. Elle ne prononce pas le prénom d’Akira, par mesure de précaution ; si Leon est bien celle qu’elle croit, elle saura. Et Pandore est certaine qu’elle n’est pas là sur ses conseils, parce qu’il l’aurait prévenue, parce que c’est trop dangereux. Commence à regretter de l’avoir protégée, parce qu’elle n’est plus sûre que Leon ferait une bonne alliée. Ou peut-être que, si elle est capable de ça, elle n’en est qu’une meilleure - pour le moment Pandore y est aveugle, ne voit en elle qu’une nouvelle menace, qu’un danger qu’elle a elle-même placé sur sa route.
Murakami Leon
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( j-rap, hip-hop, trap ) artiste de la scène alternative et marginalisée de kagemura. pose sur des prod. mêlant musique traditionnelle et sonorités électroniques. références liées au folklore japonais, textes dénonciateurs.  · identité visuelle très travaillée, tout un univers entretenu par son collectif d'artistes.  · impopulaire et décrié pour ses incitations à la dissidence.  · s'auto-produit, ses mixtapes ne circulent pas en vente traditionnelle.
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「 ALUMNI 」
ANCIENS CURSUS

ancienne étudiante en technomagie (2019-22), cursus intégré grâce à une bourse d'études, obtenue en se positionnant lauréate d'un concours technomagique ouvert à la jeunesse de l'archipel. très mauvaise (si ce n'est dans les disciplines purement techniques), au plus bas des classements.  · ancienne étudiante en APSC (2014-16) ayant participé à des compétitions sportives de haut niveau de hoverboard.

Particularité(s) :

「 RŌNIN 」
MANIPULATION DES OS

capable de déformer, produire et détruire la masse osseuse à partir de corps morts et du sien. très bonne maîtrise, mais drainante. seule trace de réelle magie.
 · utilisation modérée.
 · anémie constante, craquements réguliers du corps.
 · os plus solides que la moyenne.
 · production de calcium en excès (auto-régulation).

capacité de régénération ("transfusion par absorption") qui lui permet d'absorber le fer, les vitamines ou les globules rouges présents dans le sang des autres pour combler ses carences.
 · contact physique nécessaire.
 · (partiellement) incontrôlable et imprévisible.

Affinités Magiques :

「 MAGIE USUELLE 」
AUCUNE

sa mutation interfère avec sa pratique de la magie qui est catastrophique. très grosses lacunes dans tous les domaines.
Catalyseur :

「 SQUISHY BALL 」
INUTILE

énième catalyseur échangé sur le marché noir, ne l'utilise pas. artefact capricieux qui exacerbe ses défaillances magiques. (tendance disproportionnée à briser ses catalyseurs)
Logement :

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SUTENEKO NO IE (COLOC)

colocation avec ses amis (et street artistes de son collectif) dans un petit immeuble vétuste de kagemura. logement insalubre, appartements non-conformes qu'ils ont structuré eux-mêmes. · le rdc est occupé d'un bar toujours très animé.
Signes Distinctifs :

「 PROTHÈSES 」
MI-MÉCA MI-HUMAINE

prothèses bioniques à la place des bras et jambe droits, un entremêlement d’éclats métalliques entre les deux, et des veines injectées de poussières diluées. résultats d'un accident, et d'expériences glauques.
 · métal ressemblant à de la porcelaine.
 · estampillées kaisai pharmaceuticals.
 · douée d'une super-force, mais mal entretenues.
 · ensorcelées d'une magie modéliste, les faisant apparaître comme de véritables membres humains.
Relations :

「 DOOMSDAY 」
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「 CHROMATIC DRIFT LEAGUE 」
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「 MONDE 」
kayn ∙ uc.
akira ∙ bro, same shit.
somi ∙ unsolved crush.
pandore ∙ uc
Murakami Leon
STAFF ⟡ aren't humans machines too?

reputation precedes me
03 09 2023, 10:36pm ∙ shinmeidai, appartement de pandore ∙  ∙ @pandore Águilar

Les silences demeurent tes champs d’horreur et les quelques secondes de latence, d’assimilation, qui succèdent à tes paroles se creusent d’une impatience rance. Tu n’aimes pas attendre. Tu voudrais les réponses avant même les questions, résoudre tous les problèmes sans contrainte. Tu aimes les challenges, seulement quand ils ne portent pas l’ombre de Kaisei Pharmaceuticals – à l’exception de tes prothèses qui n’en restent pas moins tes batailles avant d’être leur gloire. Et surtout, tu détestes le silence, ce n’est qu’un champ de possibles qui peut se creuser à tout moment d’appréhension, de doutes ou de remords. Tu n'as pas le temps pour ça, pour laisser la place aux pensées fantômes. Tu voudrais poursuivre la conversation, enchaîner Pandore dans le flot de tes pensées pour ne pas lui laisser le temps d’une hésitation – mais tu es l’incohérence de cette équation, Leon, l’intruse de l’endroit. Tu ne peux satisfaire tes envies sans quelques concessions à son égard. Alors, tu attends. Impatiemment.

D’autres lueurs caressent les murs de leurs éclats nébuleux, apportent de nouvelles intentions à l’ambiance tamisée de l’appartement. Des pierres s’illuminent sur le corps de Pandore, progressivement, prennent de plus en plus de place sur sa peau, l’auréolent de poussière-merveilles. Dans ces apparitions insoupçonnées, se dévoile un catalyseur incroyable, comme une parure inestimable. Les éclats se reflètent comme un attrape-soleil sur les murs, sur les fenêtres, et sur toi, sur tes prothèses. Un caléidoscope, que tu penses d’abord. Si tu n’en montres rien d’autre qu’une certaine curiosité dans la direction de ton regard, on pourrait discerner dans celui-ci d’autres éclats – combien valent ces pierres ? Sont-elles précieuses, ou uniquement d’artifice ? Tu te découvres une nouvelle fascination pour cette femme de valeur, pour ces attraits que tu ne lui aurais pensé. Tu n’en demeures pas moins méfiante – dans ce monde, Leon, tu ne possède aucun réel artefact, encore moins dans cette pièce. Tu n’en connais que les rejets, pas plus que tu ne maîtrises les poussières – si ce ne sont peut-être les grains dilués que tu t’injectes dans les veines comme une camée juste pour pouvoir fonctionner. La seule magie que tu possèdes est celle de tes osselets, vibrants au fond de tes poches, qui attendent, qui veillent, qui quémandent ; mais t’as directement joué la carte désarmée, tu ne voudrais pas la brusquer, t’engager dans un combat vain, sans trop savoir pour laquelle de vous deux exactement les dommages en seraient trop grands, chacune ignorante des compétences de l’autre. T’es peu en confiance sur les tiennes, tes seuls domaines sont les méfaits et les désastres.

Tu lèves les mains, mais tes prothèses soudainement dévoilées ne jouent pas particulièrement en ta faveur – elles révèlent une potentielle menace, suggèrent des atouts, des attributs offensifs, même dépourvues de magie. Tu parles ! Les mots raisonnent entre les murs, arquent tes sourcils d’un nouvel intérêt, encore, dans leurs syllabes claires et étrangères, tes propres lèvres forment une expression amusée, d’un ‘oh’ muet tu te demandes quelle en est la langue – slave, européenne, latine ? Pas d’anglais, c’est certain, mais qu’est-ce que t’y connais de toute façon – les lettres, les langues, aucune appétence.

Tu quittes tes tergiversations avant de t’y perdre, relance cette remarque d’une pique verbale. Le serpent est toujours sur ton épaule, et tu ressens ses écailles froides contre la chair de ton cou. Lui-même a-t-il beaucoup de valeur ? Vous observez tous deux Pandore comme si elle était la créature de l’endroit – comme si la seule être humaine à peu près fonctionnelle de la pièce était l’incohérence à mettre en berne. Alors que tu es le seul parasite de cet endroit, Leon. Tu es une menace par ta simple existence, par ton unique présence dans ce fauteuil. Wait, I know you. Yeah, and that’s precisely the problem.

Le problème, de cette intrusion à double-sens, de cette position inconnue qui te pousse, te force, à sortir de tes bas quartiers pour t’en mêler, entraînée contre ton gré dans ce que tu ne distingues être entre une aventure, un piège ou une distraction. Tu ne peux pas faire comme si de rien n’était, comme si ce n’était qu’un épisode anodin, comme si ton profil n’était pas soudainement apparu non pas entre les mains d’une inconnue mais entre celles de leur coqueluche. Akira, au milieu, n’a fait que t’enjoindre à te pencher sur cette histoire, sur cette incohérence dans la matrice de ton existence ; personne ne te suggère d’abandonner quelque chose, ou de passer à autre chose. Si on te demande de lâcher l’affaire, tu t’en empares de tes paumes de fer.

Pandore se méfie, se protège, soulève des menaces, laisse entendre qu’elle mène la danse – pourtant Leon, c’est toi qui es assise confortablement et qui attend. T’es au centre de cette pièce de théâtre. Hm… ton index de chair se redresse, marque les airs de trois temps, trois secondes, et se suspend, devant tes lèvres faussement peinées. Oh, too late. Tu éprouves ses limites, cherches à connaître la mesure de ses menaces, leur valeur, leur portée, que pourrait-elle faire sans donner d’alerte, que pourrait-elle faire derrière ses jolies mirettes tirées par le manque de sommeil ? La jeune femme reprend, mentionne indirectement quelqu’un, et des airs perplexes se dessinent sur les traits sombres de ton visage. Who? Tu mets quelques secondes à comprendre, à faire le rapprochement, réponse spontanée d’une incompréhension jouée ou spontanée, on ne sait jamais vraiment si tu es bête ou si tu le fais exprès. Tu reprends, comme une illuminée, ha ! yeah, your boy. Akira, évidemment, est le contact commun invraisemblable. Drôle de gars, décidément, qui ne cesse de te surprendre – mais ses fréquentations ne te concernent pas, même si tu ne peux t’empêcher de te demander ce qu’elle représente pour lui, une proie, un pantin, un secret, une tempête ? Une bombe à retardement ? Un plan cul, peut-être ? Sa petite copine ? Des mois qu’il ne ramène aucune meuf de vos basfonds dans sa piaule, peut-être qu’elle en est la raison. Tu sais qu’il en a une, mais tu étais loin de t’imaginer qu’il serait aller l’attraper dans les trésors de la nation pharmaceutique.

Well I guess he would be pretty mad to know I'm here, et sur le ‘mad’ tu relèves tes mains pour immiter des cornes avec tes doigts, au-dessus de ton crâne, dans un petit ricanement mesquin, qui retombent à plat aussi sèchement qu’il n’est apparu. Tu reprends des airs sérieux comme si le côté opposé du bouton on/off avait été enclenché, comme un claquement de doigts. Emeralds? La question tombe de but en blanc, alors que tu tapotes ton propre buste par mimétisme, pour indiquer ces pierres probablement précieuses incrustées dans son corps. Tu en observes à nouveau leurs lueurs, d’une certaine fascination malsaine, à t’en demander leur nature exacte, leur valeur, combien tu pourrais les échanger sur le marché noir. À chacune les cicatrices de vos corps, les cicatrices de Kaisei, ces cadeaux détestables dont on vous marque pour ne jamais oublier dans quels dédales ils ont perdu leur foi. Est-ce qu’elle maîtrise ces implants aussi bien que tu ne maîtrises toi-même tes prothèses ? Est-ce qu’elle a besoin de contrebalancer leur présence, leur poids, leur existence ?

Est-ce qu’elle en paie le prix, quand elle les utilise ?

T’es pas certaine qu’elle s’en remette à de la drogue pour que l’afflux de ses veines continuent de fonctionner normalement – l’exclusivité t’en revient, sans nul doute. You should be more careful when you round our way. ‘Chez nous’, Eiyamachi. Les basfonds, les ruelles sans fond. Le quartier des nuits infinies. We could take it away from you. Evidemment, que tu t’inclues dans ce que tu laisses entendre, Leon. Des appâts comme ça, sur sa peau délicate, ce serait du pain béni dans les affres de Kagemura. Tu sais ce que ça rapporte, ce genre de trésor, assez de vrais repas pour une semaine, le rétablissement de l’eau chaude, des composants technomagiques inaccessibles, ou des secrets faussement bien gardés. T’es pas le seul rat des bas quartiers, et certainement pas la pire ; qui se battrait pour soustraire à une image publique la source de sa magie, de ses ennuis, ou peut-être même de ses rêves ?

Mais la conversation doit reprendre, tu ne peux te perdre dans ce fil instable indéfiniment. Just to be clear, I don’t owe you anything. Tu préviens, en dépliant tes jambes pour les étirer, et reprendre une meilleure position, des caresses distraites sur le sommet du crâne du serpent somnolant dans le creux de ta nuque. Tu ne fais ni dans les dettes ni dans la charité, ce qui est donné est donné, et n’attend rien en échange. Tu n’as rien demandé, donc rien à remercier. But why the hell my case has dropped in your hands? et c’est ça, qui compose cette venue, cette curiosité, qui élève des questions, des mystères, des problèmes à n’en rien comprendre. By the way, if I go missing… ton buste s’avance vers la lumière, et de tes coudes tu viens d’appuyer sur tes cuises, le menton tranquillement reposé sur le dos de tes mains croisées, an alert will go off on my friends' stuff with my location – l’adresse de cet appartement, donc, que tu laisses entendre dans un silence marqué théâtralement. Une menace, toi aussi.

C’est complètement faux. Tu n’as rien programmé, rien prévu. Embarquée là-dedans sur un coup de tête parce qu’il te paraissait tout simplement inconcevable que cette personne te menace sans que tu ne puisses en faire de même. Mais tu as tes atouts, tes corsaires, tes diablotins. Ton espionne du spiderweb. On saura te retrouver si tu venais à manquer.
Là n’était pas la question, cependant.

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