nos fléaux, avren

Et elle s’en emporte. A ne jamais vouloir en abandonner. Parce que si elle vient à s’arrêter, qu’en sera-t-il de toi ? Doutes à en venir l’assaillir quand elle s’en persuade que tu n’en as plus goût. A la vie. A tout. A rien du tout. Il en est toujours si difficile de reconnecter avec un être qui en ferme son esprit à ce point. En es-tu si borné que tu refuses de simplement exister ?

Nous étions tous si beaux.
Même moi. Même toi. Surtout elle.
Talons qui claquent à tout fendre sur les dalles de pierre, précipitation amorcée pour t’en rattraper. Parce que tu fonces toujours, droit comme si tu en étais toujours si pressé, alors que tu ne cherches qu’à tout dissiper. Rythme à s’accélérer. Un peu plus. Encore. Pour t’en rejoindre. Et le bras s’en tend pour en saisir le tien, tentative désespérée de te stopper dans ta course effrénée.

”Avren, attends.” Poigne assurée pour t’en obliger à la regarder. ”Sérieusement, il faut qu’on parle. Et oui, c’est un ordre.” A s’en faire souveraine pour en être certaine que tu ne lui échapperas pas. Parce qu’elle le lui doit bien à elle. Et qu’elle en donnera son âme s’il le faut pour en épargner la tienne de ce fléau.

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Pourquoi résister ?
Quand je pourrais simplement tout emporter dans le plus cruel des chaos.

Les tempêtes à n’en jamais s’en calmer, alors que grondent encore les frustrations et les chagrins d’hier. Vie misérable à en longer ces murs si froids. Qu’attends-je au juste ? Et elle, à en sembler si lointaine, quand pourtant le cœur en est encore éclaté.  

Pourquoi vivre ?
Quand je pourrais simplement être avec elle.

Toi. Puis eux. Puis lui. P*tain de vie à ne pas exister. Mais tu le trouves. Encore et encore. Dégage. Dès que ses iris s’en posent sur ton visage. Soupir, les orbes qui roulent. “Non.” Parce qu’il en a assez que tu le suives partout. Parce qu’il en assez de te voir jouer les veuves tourmentées.

Pourquoi te suivre ?
Quand je pourrais simplement t’en ignorer.

Parce que tu es le passé. Et c’est tout. “Et moi quand j’avais besoin de toi, et que tu t’es cassé à l’autre bout du monde, tu crois que je pouvais te donner un ordre de rester ?” C’est sorti tout seul. Ne l’excuse pas. Mais il ne t’excuse pas non plus. Garde ton égoïsme et ta fausse solidarité. Il déteste ça. Il te déteste.  

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