Aux vertigineux piliers métalliques, elle est sûrement l'aile la plus calme mais également la plus petite, due à l'exigence hors norme imposée aux étudiants pour y accéder. Découpée en couloirs longs et interminables, sur lesquels sont gravés des noms d'illustres mages, les amphithéâtres y sont peu nombreux, privilégiant les salles propices à la pratique (duels, combats à mains nues, mises en situation...) et à l'exercice. L'infirmerie y est attenante, au sommet des deux escaliers colossaux découpant le hall de l'aile, où des matelas moelleux attendent les malades ou les blessés de toute l'institut.

L'entrée de la faculté donne sur un immense hall d'entrée un peu chaotique. Ici, réflexions et actions s'entrecroisent constamment ; des novas voltigent aux quatre coins de la pièce centrale avant de s'échapper dans les couloirs attenants, plusieurs tableaux de données et projections contenant des formules en cours, générés grâce à la Poussière, semblent poursuivre les étudiants-chercheurs, perdus dans leurs pensées... Ce bâtiment est probablement celui contenant le plus grand nombre de salles accueillant des besoins différents ; salles d'expérimentation, salles de mise en situation (souvent utilisée par les médicomages), amphithéâtres, bulles blindées. Contrairement aux autres ailes de l'établissement, les salles donnent une vue direct vers le parc intérieur ; des navettes permettent d'accéder plus facilement à la réserve principale en groupe, dont l'emplacement est plus reculé dans la forêt. Elle accueille une vaste serre, les créatures magiques et la flore communément étudiées. D'autres espaces, à l'accès plus règlementé, sont dédiés à des observations et expérimentations en plein air, ou à d'autres réserves abritant des animaux plus impressionnants (la réserve de dragons en fait partie ; établie au milieu de la forêt, elle est protégée par des sortilèges puissants).

Parchemins enroulés avec empressement, piles de bouquins et origamis ensorcelés ne cessent de circuler dans l'Aile Ouest de l'institut, à la façon d'un boulevard inépuisable de lettres et de connaissances anciennes. Les salles, toutes de bois vêtues et dissimulées derrière les chutes d'eau inversées, y sont plus sobres (principalement des amphithéâtres, des salons ouverts pour les débats et discussions encadrées, ou des sphères d'études) que dans les autres coins de l'université ; la technomagie y est toute aussi présente mais moins remarquable, comme pour privilégier un retour aux sources que les différentes générations d'étudiants ont toujours apprécié. Il suffit d'un claquement de doigts, dans l'alcôve d'un couloir, pour qu'une plume ensorcelée et un peu de papier vierge apparaisse devant n'importe quel mage - les idées ne doivent pas se perdre, sont à conserver précieusement. La hauteur sous plafond y est confortable, si bien que la lumière y est omniprésente ; sensation d'espace qui offre toujours plus de liberté.

Exposé plein sud, le soleil ravie les mines et apaise les cœurs stressés par les examens. Des arches géantes portent le poids des étages supérieurs, et les immenses espaces entre chaque colonne ne sont jamais tout-à-fait fermés - seule une fine couche de Poussière protège la chaleur intérieure de la grande salle, et il suffit d'un pas pour la franchir à tout moment, afin d'accéder au parc zen du campus. Des petites & grandes tablées, des microsalons, et des coins plus discrets emplissent la salle qui s'élance sur plusieurs mezzanines qui s'entrecroisent - plusieurs services sont disponibles en fonction de l'étage abordé (1^er : café, 2ème : restaurant universitaire & buffets saisonniers, 3^ème : desserts et collations diverses). Certains étudiants privilégient la terrasse ou les racines des arbres centenaires, pour étudier en groupe ou profiter d'une sieste avant la reprise des cours.

Perché au sommet de la tour la plus haute de l'établissement magique, l'observatoire de Tokidai est équipé des télescopes les plus développés sur le marché de la technomagie. Véritable bibliothèque des astres, il est possible d'y consulter les cartes du ciel datant de jours reculés. Le plafond y est interactif, si bien que la Poussière de n'importe quel mage suffit à l'activer (visuel), afin de faire défiler les constellations de temps passés et d'observer les prédictions pour celles à venir. Des bulles spatiales, où se trouvent quelques sièges rembourrés, procurent un peu d'intimité et sont à la disposition des étudiants, au cas où plusieurs groupes souhaiteraient consulter des données différentes en même temps (visuel).

À mi-chemin entre la serre principale et l'aile sud, le parc du campus est un moment suspendu dans le temps, offrant des tableaux aussi époustouflants qu'uniques. Si les plantes y sont moins nombreuses qu'au parc rooftop du quartier du splendor boulevar, l'architecture traditionnelle n'a rien à lui envier ; chemins de pierres bordés d'érables, de ginkgos bilobsa et leurs étonnantes feuilles en ailes de papillon, d'arbustes d'azalées et d'hortensias... Tout est fait pour s'y reposer et profiter de la végétation mise en place. Quelques coussins moelleux sont mis à disposition ici et là, formant des salons improvisés, et plusieurs tables offrent un coin tranquille pour les étudiants en quête d'accalmie pour réviser les prochains examens.