KOIBUMI ⟡ TC - fly me to the moon

Les corps se pressaient autour d’elle ; la seule pensée cohérente qui parvenait à se former dans son esprit était don’t let them touch you. Les mots de la femme (Senri) s’entremêlaient légèrement à la musique, dispersant son attention, mais quelque chose chez le mec en costard (Taizo) la força à rétablir le focus. Son esprit lui soufflait quelque chose qu’elle ne parvenait pas à entendre, trop distraite, ses pensées trop alourdies par l’eau de mars. « Toi t’as une tronche à faire n’importe quoi sur un coup de tête. » Theo sourit largement à la supposition mais ne répondit pas ; était-ce vraiment ce qu’elle projetait ? Ce qu’elle était ? « Et moi ? » Soulagée qu’il enchaîne et entraîne la discussion loin de qui elle pouvait être, elle jaugea sa carrure et la posture qu’il venait de prendre d’un coup d’œil. « T’as l’air d’un fuckboy. » Et il n’y avait pas d’animosité dans ses mots, comme s’il s’agissait d’une simple observation sur la couleur de ses vêtements.

Theo prit une autre gorgée de son eau de mars, comme si le goût avait une chance de s’être amélioré dans les dernières secondes, et manqua de s’étrangler lorsqu’une inconnue (remi) s’immisça dans le groupe pour s’incliner face à l’un d’entre eux (reizo). Si le mouvement n’avait pas attiré toute son attention, elle aurait peut-être noté le fait qu’elle n’avait jusque-là pas remarqué l’homme (reizo) – son esprit refusait de lui répondre.

Toussotant dans son coude pour ne pas s’étrangler, Theo chercha désespérément à détourner le regard de la robe de l’inconnue (remi) – le bar derrière eux était désormais tout à fait fascinant. Elle ne parvint même pas à rire de l’imitation que fit la belliqueuse (senri), trop préoccupée par le fait que son costume lui tenait soudainement beaucoup trop chaud et peut-être aurait-elle du choisir un autre tissu ???

face à une situation qui le dépasse certainement plus que ce qu'il peut l'admettre, il tente pourtant de se montrer aussi serviable que possible en venant à l'aide de l'une de ses amies et ancienne capitaine de cosmoball. pourtant, il se retrouve à faire face à une déception sentimentale dont il aurait tant aimé se passer. écoutant les explications de michael, il soupire avant de prendre la parole. ou tu étais tout simplement déjà attiré par quelqu'un d'autre. parce qu'il n'est pas dupe et qu'il est observateur, le jeune dojin. il a bien vu que michael était aux côtés de morgane. le laissant s'en aller, et se retrouvant enfin seul en compagnie d'evie, il se tourna vers cette dernière avec un petit sourire. tu ne perturberas jamais mes soirées, capitaine. il tente de la taquiner avant d'attraper sa main en douceur. ça te dirais d'aller boire ou manger ? ça me ferait très plaisir de passer la soirée à tes côtés. surtout qu'il se doutait que l'absence d'un certain homme n'allait pas aider la belle à passer une bonne soirée.

elle hoche la tête à la réponse de seiya alors que le duo de buvette s'élargit rapidement au fil des minutes qui passent, dessinant des nouvelles têtes inconnues dans son champ de vision ― hormis la demoiselle (himari) dont le visage est vaguement notoire puisqu'elle offrait gentiment des roses dorées à l'entrée quelques instants plutôt. fleur assortie aux décorations de la pièce qu'elle a accroché à la ceinture de perles qui entourent sa fine taille.

les discrets coup d'œil parfois lancés en direction de sa jumelle (yua), toujours dans les bras de son amoureux pour son plus grand désespoir. hello. répondant d'un sourire aux salutations de la jeune femme entre deux gorgées de boisson volcanique. le verre qui se vide petit à petit alors que ses iris observent les gens qui l'entourent ― visiblement la seule du petit groupe qui vient de rencontrer ces trois bouilles à travers le gala.

la belle détaille les interactions entre akira et himari, se décale un peu plus vers seiya qui trinque son verre avec le sien. elle lui réserve ses dernières gorgées alors qu'un sourire se dessine naturellement sur ses lippes aux interactions timides, hésitantes du couple. sana écoute la conversation avec attention avant qu'akira ne lui adresse une question très peu subtile. paroles du garçon qui ne la surprennent pas, son don de sogaka s'étant éveillé quelques secondes avant que les mots ne traversent les pulpeuses. yep. pourquoi ? t'as quelqu'un à me proposer ? fausse comédie, à jouer la naïve qui n'a pas compris où il voulait en venir avec sa demande ― sourire amusé de ne pas mettre les points sur les i concrètement qui trahit son cinéma déjà peu crédible.

chaperonnée par son frère, keita, rose a le coude croché au sien pour maintenir un équilibre qui ne la fera pas trébucher avec ses talons beaucoup trop haut. à peine entrés, la couleur métallique de sa robe reflète tous les astres accrochés autour d'eux et même ses yeux brillent par la lumière qui se love dans son maquillage appliqué avec soin. au premier coup d'oeil, une pensée dessine le sourire de son ami seiren - au gré des souvenirs de leur soirée à l'observatoire, l'amertume de ne pas être accompagnée par son petit-ami (saem) se dissipe quelques minutes. d'un soupire, elle se poste devant keita, presque à sa hauteur grâce aux centimètres gagnés, elle ajuste sa tenue en passant ses mains pour lisser ses épaules. "ça va, t'es pas trop mal." qu'elle lui assure d'un sourire légèrement espiègle, la frimousse qui se plisse pour le narguer. "c'est beau ici ! tu veux boire quoi ?" et, par magie, ses yeux s'illuminent par l'excitation qui commence à bourdonner au creux de sa poitrine - c'est l'effervescence de la soirée qui commence déjà à faire effet.

Faire un effort. Et puis quoi encore ? Ujinori comprenait, sans comprendre, la réaction d'Himari. Ils ne s'entendaient pas, la faute à son époux. Prêtresse vendue en pâture au roi des démons. Son esprit lui était déjà pleinement infeodé, visiblement. N'était-elle pas capable de se forger sa propre opinion ? De passer outre la version de son aimé, pour comprendre l'entière vérité de la situation ? Qu'importe. C'était sans importance et pourtant... Par sa maladresse, leur interlocutrice venait éveiller les soupçons de Babylone. Tout, pitié tout, sauf ça. Il l'aimait, beaucoup. Une amie précieuse. Et le petit prince n'avait pas le droit de se mettre entre eux. Mais si elle osait jouer à ce jeu là, ça n'irait pas. Alors le jeune homme ne lui décocha plus un seul mot. Pas même un regard. Bon vent, vile demoiselle. La priorité était ailleurs. Tout du long de cette mâchoire, dont il était l'heureux locataire. Peut-être plus pour longtemps, s'il ne parvenait pas à tempérer la tempête qu'Himari avait laissé dans son sillage. - Je ne m'entends pas avec son... mec ? Akira. On a eu une altercation, récemment. Simple haussement d'épaules pour dédramatiser la situation, qui était vraiment dramatique, pour le coup. - Ne t'en fais pas. Cela ne me dérange pas, que tu la vois. Au contraire. Elle, si ? Que je sorte avec toi ? Je ne sais pas.

Ujinori se laissait entraîner un peu plus loin, jusqu'au bar. Lui restait à rationaliser ce surnom qu'il n'avait jamais osé vociférer, jusqu'à présent. Chéri ? Quel abruti fini. Vraiment. - Je... Je ne sais pas trop comment te montrer, et montrer à tous, par mes mots, que je suis tien. Et toi, mien. Tu aimes ce surnom, chéri ? Curiosité sincère. Le petit prince était vraiment maladroit, dans l'expression de ces sentiments. Il ne voulait pas fauter. Mettre mal à l'aise son aimé. D'un vague signe de main, Glace commandait quelques verres. D'humeur généreuse, il proposait des shots de tequila aux autres invités autour de lui, avant de tendre un cocktail sirupeux à son Soleil. Son cocktail préféré. De quoi donner le sourire, à celui qui venait faire fleurir le sien. - Tu ne regrettes pas, d'être venu avec moi ? Moi je me sens plutôt confiant. Et il acquiesçait doucement, se laissait prendre à un éclat de joie. Délicat, sur le bout de ses lèvres. Toute anxiété s'était envolée. C'était... naturel. D'ainsi se trouver à ses côtés. Au diable les autres. Personne ne pouvait venir ternir l'amour. L'histoire était terminée. Décidée. Il serait sien, à jamais. Ou ne serait plus jamais rien. Qu'une âme en peine attendant de trépasser. Condamné, sans lui.

Décidément, la Saint-Valentin ne semble pas lui porter chance. L’année dernière, Keita avait dû observer l’homme qu’il aimait venir avec un autre et cette année, il était seul. Eiso était à l’étranger et si leur relation était encore d’actualité, la distance l’abîmait un peu plus chaque jour. Il s’était posé la question, de savoir s’il viendrait ou non à la soirée, mais lorsqu’il avait appris que sa sœur n’avait pas de cavalier, la réponse avait été toute trouvée. Quelle meilleure Valentine au monde que celle avec qui il avait partagé ses premiers battements de cœur, son premier souffle ? Rose se place devant lui pour ajuster sa tenue et il lui offre un sourire fier avant de tapoter la tête de sa petite sœur. « Si je suis “pas mal”, que dire du reste de l’assemblée ? » nargue-t-il. Il a confiance en lui, confiance en sa tenue et au maquillage réalisé par Rose pour agrémenter sa tenue. « Quelque chose de sucré, sans alcool » sourit-il à sa jumelle. Il n’a pas envie de boire ce soir, n’en a plus eu envie depuis un petit moment et il en est particulièrement fier. Il s’accoude, dos au bar, observant la foule autour d’eux. Apercevant Babylone, il lui fait un signe de main accompagné d’un sourire pour le saluer. « Alors, que veux-tu faire en premier ? » demande-t-il à sa sœur, reposant son regard sur elle.

« Tu peux pas t’en empêcher. » râle Somi. Combien de temps faut-il à Andrea pour qu’il évoque à nouveau ce crush d’enfant ? Une ou deux minutes ? A peine le temps de retrouver son cavalier à l’endroit indiqué par message qu’il mentionne les rêves d’une Somi bien plus jeune que maintenant. Andrea sent certainement l’agacement de sa meilleure alors il exécute ce qu’il avait en tête en demandant à sa cavalière de le rejoindre au planétarium. La musique est plus discrète que dans la salle de bal mais suffisante pour danser dessus alors il entoure sa taille de ses mains et la rapproche de lui. « Ici ? » est surprise Somi. Même si le garçon ne répond pas, la sorcière comprend dans les premiers pas qu’il guide qu’il s’agit effectivement d’une invitation à danser. Ce qu’elle accepte silencieusement en suivant les mouvements, la tête inclinée contre lui. C’est qu’un petit moment même si le temps semble avoir moins d’importance. Et ce n’est qu’une courte danse pour un moment intime entre deux amis. La pause n’est donc pas scellée par un baiser mais par deux sourires timides et une tape sur l’épaule. Puis il est temps de reprendre le cours de la soirée.

Andrea se mêle déjà à d’autres gens alors Somi cherche aussi des visages qu’elle reconnaît, des amis pas encore salués. Étonnamment proche d’elle, c’est le minois de Momoko que Somi remarque alors, par réflexe, la sorcière veut prévenir Andrea - mais le papillon est déjà hors-de-portée. C’est donc seule que la chanteuse rejoint l’idole des Hôseki. « Tu es venue finalement… ! » Somi s’arme d’un sourire solaire qui cache surtout sa satisfaction d’avoir convaincu son amie de participer au gala. Le même sourire est dirigé vers les deux personnes (zhilan et nyl) qui, selon Somi, l’accompagnent. « Vous êtes venus à trois, en fait ? » Question curieuse. « T’es parfaitement dans le thème et ça te va super bien. » complimente ensuite Somi en frôlant du bout de ses phalanges un pan de la robe étoilée du Momoko. « Vous aussi ! » qu’elle ajoute avec sincérité face aux deux autres visages qu’elle ne connaît pas vraiment mais dont la beauté ne lui échappe pas.

Salut Himari, j'allais justement en prendre un. Entendre son prénom prononcé par Seiya dès son arrivée surprend Himari, qui tique - elle n’aurait pas misé dessus, aurait pensé être encore une parfaite inconnue, dans le rôle de celle qui connaît tout le monde mais que personne ne remarque. Se demande si peut-être Akira a pu parler d’elle à son meilleur ami - et à cette idée effleurée, décoche à son camarade Dojin un large sourire chaleureux, alors que sa main trouve enfin celle de Akira.

Tu veux boire quoi ? Himari lève le nez vers Akira, qui se penche vers elle. Elle devrait y être habituée, mais la rareté de leurs sorties publiques et leur pudeur mutuelle fait qu’elle trouve toujours une sorte de douce et agréable fascination à chaque fois que Akira s’adresse à elle si directement en présence des ses potes. À le regarder comme une idiote sous le charme de son crush du moment. Sei a pris un virgin tornado. Chasse le sourire peut-être un peu trop béat de son visage pour se reprendre. Oh, c’est sans alcool, c’est ça ? Tu ne bois pas non plus ? ajoute-t-elle en se tournant vers Seiya, toujours ravie de trouver de nouveaux membres de son club de la sobriété. Mais oui, un virgin tornado alors, ça sera très bien…

Verre tendu par Akira qu’elle remercie, avant que Seiya ne commente les animations de la soirée. Himari ne sait pas trop quoi répondre, sur le coup - trop soucieuse de trop en dire par accident. T’avais envie d’voir un truc en particulier ? Himari lève une nouvelle fois le nez vers Akira derrière son verre. Esquisse un geste de la main glissée dans la sienne pour indiquer le plafond. Il y a le planétarium… glisse-t-elle d’une petite voix sans rien ajouter - il comprendrait directement pourquoi, tellement c’est son genre. Mais je suis un peu curieuse de voir la capsule aussi. Animation qu’elle n’avait pas pu voir ou tester avant l’ouverture - aussi mieux admirée à deux. Vous avez essayé ? Ou vous avez vu autre chose ? demande-t-elle à Seiya et Sana, qui peut-être ont déjà leur opinion sur les animations. Et Himari n’effleure même pas la pensée de tester le thé stellaire, ne comptant clairement pas le proposer à Akira et son aversion pour ce genre de prédictions.

Le trio semble quelque peu délaisser l’inconnue (Sana), alors que Akira tâche de l’inclure dans la conversation. Soulignant le fait qu’elle soit venue seule - et Himari scrute les visages de son petit sourire tranquille, avant d’avoir l’éclair qu’il lui fallait pour contribuer. Seiya-san, tu es tout seul ce soir aussi ? fait-elle soudain avec un ton enthousiaste, sous l’air visiblement amusé de la fille et le silence des garçons. Ne saisit aucun des sous-entendus et fonce tête baissée pour mettre les pieds dans le plat malgré elle. Vos tenues sont même très bien assorties, c’est peut-être un signe ! L’idée de former des couples ou d’au moins favoriser de nouvelles rencontres lors du gala lui plaît beaucoup trop, portée par la réputation plutôt brillante de Seiya comme gentleman des galas. Et le silence prolongé suivi d’un regard vers Akira suffit à lui faire recoller les pièces du puzzle. Tout d’un coup réalise qu’elle a été idiote, et Himari pique un fard pour se noyer derrière son verre. Je veux dire… si vous voulez… enfin… Honteuse d’avoir explosé les plans sans doute plus subtils de Akira, Himari se glisse lentement derrière son épaule pour dissimuler son embarras - en a complètement oublié sa rose aussi.

Tout va bien se passer ; et à cette pensée, elle serre un peu plus fort le bras de Dahm. Ce n’est pas la première année qu’elle envisage la Saint-Valentin comme une fête des amis, persuadée que le reste est inaccessible. Mais si on le lui demandait, elle assurerait que son cavalier est le plus beau du bal, sans hésiter. Elle sait déjà qu’il va l’abandonner sitôt une proie trouvée, elle le connaît par cœur, mais pour le moment elle profite de leur entrée en regardant les décorations avec des étoiles dans les yeux, excitée par la beauté de la salle. Elle avait suivi l’organisation via l’administration et son rôle de déléguée, mais voir le bal prendre vie prenait une toute autre mesure. D’un rire-soupir, elle envoie balader les propositions de son meilleur ami, les ramenant à ce qu’elles sont, des idées à la con, même si elle s’est depuis longtemps habituée à ses conneries. “Tout à fait mon genre.” Ça lui avait bien réussi, l’année dernière, de se retrouver face à celui qui avait toujours réveillé des papillons dans son ventre, elle s’était surtout ridiculisée, sauvée de justesse par Seiren d’un fiasco risible. Mais elle rougit au compliment, avant de pouffer de rire à son conseil avisé, comme si elle allait savoir le mettre en pratique. “T’es bête,” répond-elle avant d’apercevoir sa colocataire Rose à quelques pas, tirant le bras de Dahm. “Avant d’aller boire, on va dire bonjour, mais promis ce sera pas long.” Elle ne lui laisse pas le choix, l’entraînant pour rejoindre Rose et Keita, qu’elle salue d’un grand sourire, s’attachant aussi à faire les présentations, même si Rose connaît déjà son cavalier. “Hey ! Vous êtes magnifiques tous les deux. Keita, Dahm, Dahm, Keita. C’est le frère de Rose”, lui indique-t-elle plus doucement, avant de s’adresser à nouveau aux deux Takano. “Vous êtes arrivés il y a longtemps ?”

Lorsqu’Andrea quitte finalement les toilettes, c’est d’un pas énervé qu’il rejoint la salle du Gala. Heureusement pour tout le monde, le garçon ne croise pas le regard de Morgane, sans quoi il serait probablement allé la remettre en place devant tout le monde. Alors le gamin qui vient de se faire confisqué ses joints à la panthress décide simplement de se rendre près du bar pour récupérer une nouvelle boisson, et en profite au passage pour récupérer les premières bouchées d’hibours qui viennent d’apparaître par magie sur le buffet. A croire qu’il avait su se contenter de cet unique aliment pour toute la journée. Mais son cerveau réclame désormais du sucre. Mais pas celui de l’alcool. Non, celui des desserts. Alors après avoir avalé sa dernière bouchées, le gamin s’attarde sur les desserts. Deux parts de gâteau céleste et une cuillère.

Une fois la moitié d’une part dans son estomac, et après avoir discuté à gauche à droite, il finit par rejoindre l’artiste japonaise vêtue de cette robe qu’il n’aurait su raté. “T’en veux ?” il demande en lui présentant l’assiette. Mais à la place d’un “oui merci” tout simple, il a le droit à Somi qui se plaint de voir son cavalier s’en aller toutes les deux secondes. “Okayyy j’ai compris je reste là !” dit-il en levant les yeux au ciel. “Tiens vas-y prend mon portable dans ma poche, on va se faire une photo comme ça t’arrêtera de dire que je passe pas la soirée avec toi” Il avale de nouveau une part de son gâteau qu’il prend cette fois avec les mains puis se met à parler la bouche pleine. “Faut que je te raconte ce qui s’est passé aux toilettes, ils m’ont grave saoulé. J’étais aux toilettes tranquille, après j’ai eu une grosse envie de fumer, mais un peu la flemme de prendre les escaliers là, donc j’allume ma clope dans une cabine tu vois discretement” La légende dit qu’Andrea n’ose pas dire de quoi est composée la clope, comme s’il la prenait pour une idiote, alors il préfère mentir directement à sa meilleure-amie, comme il savait si bien le faire pour mieux manipuler tout son entourage, et particulièrement la chanteuse. “Bref je fume tranquille, après y a Leon qui veut me taxer, puis une autre blonde là, puis Niccolo, bref et j’ai pas compris Morgane arrive en mode “ouais nanani nanana c’est pas bien de fumer” bref elle s’en va, et ensuite à ton avis qui débarque ? La police des moeurs ? Bref tout ça pour dire que j’ai perdu mon paquet à cause de Morgane qui a cru qu’on était encore en primaire pour cafter, donc si tu la vois surtout tu me le dis pas sinon je vais aller l’engueuler, et j’ai pas envie de faire de scène ici” Voilà. Il avait enfin pu pester comme il fallait, en évitant au passage des mots grossiers parce qu’il n’avait pas envie de se faire réprimander une seconde fois. Il peut désormais manger tranquillement le reste de son gâteau en bonne compagnie. Et pendant qu’il mange, ses yeux ne semblent pas vouloir se poser sur le visage de Somi mais plutôt sur son décolleté. “Il est sympa ton collier, je sais pas si je te l’avais dit.” tente-t-il en esquissant un petit sourire. Il avait envie de lui proposer de nouveau de se rendre en haut, au planétarium pour qu'ils puissent passer de nouveau un moment en tête à tête, ou du moins ce qui pouvait y ressembler. Peut-être était-ce cela dont elle avait besoin ? A vrai dire, il ne savait pas trop quoi faire face au visage légèrement déçu de la belle. L'année dernière aussi il s'était fait un peu réprimander sur sa manière d'être au gala. Mais cette année tout avait un goût bien pu différent, et le fait de ne pas pouvoir faire tout ce qu'il voulait avec la personne qu'il voulait, rendait le tout légèrement frustrant. Peut-être aussi parce qu'il ne savait pas vraiment ce que Somi attendait de lui. Devait-il lui la réinviter à danser ? Et si elle refusait ? Peut-être avait-il peur aussi, que chaque faits et gestes leur colle une étiquette, alors que la seule chose qu'il souhaitait actuellement s'était s'amuser avec celle qu'il aimait. Alors en dernière forme de courage, le délégué hiisa passa sa main libre autour de la taille de Somi pour que leurs corps se rapprochent et penche sa tête vers son oreille. "Je sais plus ce que je t'ai dis ou t'ai pas dit parce que je crois que j'ai un peu bu, mais je suis pas bourré je suis juste joyeux okay mais..." Et il ricane contre la demoiselle. "juste je voulais te dire... je sais plus si je te l'ai dis, mais t'es vraiment magnifique. Genre, magnifique magnifique, et c'est un peu compliqué pour moi de comment dire, bah déjà de te le dire haha mais de te regarder en restant discret, sinon je passerai la soirée à faire que ça et bon... faut bien que je mange et que je parle mais...bref ouais t'es belle, je sais pas si on te l'a dit, mais moi je te le dis t'es belle et miss st valentin c'est toi. pour moi en tout cas." Probablement qu'il s'agissait de la première fois qu'Andrea se confessait autant à sa meilleure-amie. Petit capricorne qui avait toujours eu du mal à mettre de mots sur ses sentiments et qui se trouvait une nouvelle fois gêné par la situation. Mais peut-être que cette fois-ci il essayerait d'assumer.