KOIBUMI ⟡ TC - fly me to the moon

La foule s’agite, sous les paillettes et les étoffes qui virevoltent au son de la musique et des invités. Himari quitte son poste à l’heure butoir, alors que sa responsabilité limitée dans l’évènement peut laisser l’accueil pour simplement s’assurer que tout se passe bien - et aller tirer la manche du costume du professeur Uchida si besoin. N’a qu’une seule chose en tête, à voguer au milieu des silhouettes - cette rose dorée qui lui est destinée, de la part de celui qui possède son cœur.

…ta robe te va à merveille. Himari s’arrête sans ses divagations pour croiser le regard de Babylone, l’approchant avec un grand sourire - qu’elle lui rend volontiers. Oh ! Merci ! Ta chemise est très jolie, répond-elle joyeusement, avant de distinguer une silhouette à son bras - son cavalier, sans doute, qu'elle se réjouit de rencontrer. Et le sourire de Himari se fige net, lorsque le regard de glace se pose sur ses traits. Oh. De toutes les personnes, le petit-ami de Babylone est donc… Ujinori ? Elle ne sait pas comment réagir, Himari, et le sourire solaire s’évanouit un instant alors que son sang ne fait qu’un tour, tandis que ses pensées en font mille. Babylone ne manque pas la réaction. Vous vous connaissez ? Non- Oui, on se connaît. Silence gênant de réponses contradictoires qui s’entrechoquent. Celle de Himari sort sans réfléchir, préfère enjoliver la vérité pour préserver l’harmonie - bien que ce ne soit pas vraiment un mensonge non plus. Outre leurs prénoms et quelques informations devant rester confidentielles, ils ne se connaissent pas, c’est un fait. Je veux dire - oui, mais très brièvement… se corrige-t-elle en affichant un sourire embarrassé. …Ujinori-san. Légère courbette de salut, le visage qui tente de s’éclairer pour se montrer agréable, bien que sa tête ne lui hurle qu’un mélange entre “trouver Akira aussi vite que possible”, “faire en sorte qu’ils ne se croisent pas ce soir” et “je fais quoi maintenant ?!”. Sondée par les prunelles glaciales, qui lui filent un frisson. Et Ujinori non plus n’a pas l’air de tenir à une quelconque conversation - tant mieux. Lorsqu’il s’adresse à Babylone, Himari prend ça pour son signal. Je… vous laisse profiter ! Bonne soirée ! Et file aussi vite que possible, profitant de sa petite stature pour se fondre entre deux robes à jupons - pour essayer de retrouver Akira, peut-être avec un peu plus de détermination que quelques minutes plus tôt.

Ouais y'a un contraste entre leurs tenues, mais ce n’est pas pour le déranger - il y a en réalité un contraste entre lui et tous les mages présents à ce gala. Un baggy, des baskets et une veste en cuir, de quoi faire la différence avec les robes de cocktails et chemises échancrées qui déambulent dans le hall. Akira ne s’attarde pas sur l’image qu’il renvoie (il porte même un débardeur qu’il met normalement sous son uniforme du taf, mais seule Himari peut capter ce détail), bien trop occupé à contempler les bouteilles qui s’étalent devant lui.

La demoiselle a l’air d’humeur fêtarde - ou de défi, puisqu’elle ne tremble pas devant sa proposition de la servir de quelques degrés supplémentaires. va pour la claque direct. Hochement de tête approbateur,  il la considère avec plus d’intérêt. Elle a ce regard fardé de la bad bitch qui s’ennuie, la prestance des filles qui savent ce qu’elles valent et le sourire félin de celle qui veut jouer. j'vais prendre un hotter than hell s'teplait. Au nom de la boisson, il fait une moue pas convaincue par son choix. ou un red hot ? Là on parle. j'sais pas, j'te laisse choisir. Y’a son cœur de voyou qui s’active quand il l’entend, mais Akira est en apprentissage pour être sage. Il a dit qu’il serait différent d’avant.

c’est trop sucré, le HtH, il lâche en faisant un signe au barman derrière le comptoir. deux red hot. Les flacons virevoltent et le serveur fait danser sa magie pour confectionner les cocktails volcaniques. Les verres glissent jusqu’à eux et Akira remet le second dans les mains de la jeune femme. kanpaï, accompagne-t-il d’un clin d'œil avant de descendre plusieurs gorgées comme si l’alcool ne lui enflammait pas la trachée. alors ?

Quand son regard s’égare un instant autour d’eux, il repère Seiya, son deuxième doja préféré - son meilleur ami. oi, kijima, il appelle sans faire l’effort de se déplacer pour rameuter son bro auprès d’eux. yooo, mais t’es chaud toi ce soir. Le commentaire s’accompagne d’une main taquine qui vient écarter les pans de sa chemise. t’es solo ?

“Je ne sais pas si je t’ai déjà vu aussi sexy en fait” pourquoi les paroles de Somi trainaient encore dans sa tête même après plusieurs verres ? Pourquoi hantaient-elles son esprit à chaque fois qu’il voyait une robe dorée passer devant lui ? Allez, gorgée de plus. Le Gallois retourne discuter avec quelques amis et apprend au passage qu’un planétarium se trouve à l’étage du dessus. Il tente d’en apprendre plus sur le lieu jusqu’à ce que son attention soit attirée par une robe particulièrement sexy. Les yeux remontent doucement pour découvrir, non pas une princesse mais tout simplement la meuf relou de Goldenleaf. Madame Dragon pour les intimes. Il plisse les yeux et en profite qu’elle se dirige vers le bar pour s’approcher d’elle. “Je vois qu’on s’est presque accordés pour la tenue. T’as ramené ton dragon ?” Petit clin d’oeil avant de lui emboîter le pas pour commander deux verres de Rose Champagne. Allez savoir s’il demandait ça pour un potentiel cavalier, cavalière ou tout simplement pour un vrai Dragon du Désert à Queue Fourchue. Les deux verres en main, Remi semble vouloir attraper une des flûtes rosées mais Andrea écarte celle-ci au passage. “Naaah je suis galant d’habitude mais pas ce soir, j’ai d'autres bouches à hydrater, tu m’excuses” petit clin d’oeil adressé à la charmante demoiselle avant qu’il ne la quitte en lui promettant de revenir la voir dans la soirée.

Sur le chemin, Andrea évite au maximum de renverser ses coupes, cherchant du regard sa cavalière qui a disparu, probablement occupée à discuter avec ses camarades. Finalement ses émeraudes tombent sur un homme qu’il tente d’éviter depuis plusieurs semaines désormais, alors il se tourne furtivement et fini par trouver Somi qu’il interrompt dans une conversation pour lui proposer un verre. Et madame est tellement occupée qu’elle lui prend le verre sans même le regarder, peut-être l’a-t-elle confondu avec un serveur. Audacieux de sa part. Il rêve où il vient de l’entendre parler de Jungkookie des DUT ? Même ici ?  Une hallucination auditive probablement. Il abandonne de nouveau la chanteuse, direction le planétarium. Lorsqu’il arrive, un couple qu’il ne connaît pas décide de s’en aller. Peut-être ont-ils été interrompus ? Tant pis.  Il s’installe sur un des énormes fauteuils et fixe le plafond étoilé, observant alors les nombreuses constellations au-dessus de lui, le tout bercé par des chansons beaucoup plus lentes et plus intimistes qu’à l’étage du dessous. Il sort ensuite son portable et envoie un message à sa meilleure-amie pour lui demander de le rejoindre. Entre-temps, quelques personnes passent par le planétarium mais lorsque la sirène aux voilures dorées apparaît, la pièce semble n’être que pour eux. Le garnement se lève finalement pour rejoindre la belle puis vient trinquer sa coupe contre la sienne d’une manière volontairement clichée. “Alooors je suis toujours aussi sexy que tout à l’heure ? Je te préviens si tu votes pas pour moi au concours je te cancel direct, j'ai pas payé bonbon pour cette tenue si c'est pour pas avoir ton vote” annonce-t-il en esquissant un sourire aux coins des lèvres, pour faire rougir la jeune femme. C’est qu’il adorait la mettre dans une position de faiblesse. Il passe de nouveau son bras autour des épaules dénudées de la blonde pour mieux lui parler un peu de tous les astres visibles au-dessus de leurs têtes. C’est cependant après s’être pris une remarque qu’il roule des yeux.  “Bon…Il serait peut-être temps de réaliser le rêve de Somi 10 ans qui crushait sur Andy 12 ans, t’en penses quoi ?” C’est qu’il adore la taquiner. Alors un peu brusquement il la serre contre lui et l'entoure de ses bras pour l'inviter à danser lentement avec lui. Et peu à peu, sur le rythme de la musique, il place finalement ses mains autour de sa taille, et ne peut s'empêcher de lui sourire lorsque leurs regards se croisent. Et si le temps semble s’être arrêté ici, c’est après plusieurs minutes que des voix d’autres invités viennent clore leur moment d’intimité. Il reconnaît cependant la voix d’une remplaçante des TSH et en profite pour la saluer avant de redescendre avec Somi.

Soudainement, dans cette salle bondée, le retour à la réalité semble un peu brutal mais pas insurmontable car les deux amis s’abandonnent déjà pour vaquer à de nouvelles discussions. Andrea voit d’ailleurs Anla et Saem au loin, mais hésite à aller les voir. Peut-être qu’Akira était aussi dans les parages ? Et Lorenz, où était-il ?.




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Le pas est léger — presque dansant — alors que tu pénètres dans l'observatoire finement décoré, ta belle au bras. Si tu avais longtemps peser le pour et le contre sur ta venue à ce gala, nauséeux à l'idée d'être entouré de tant de couples enamourés, c'est une raison on ne peut plus suspicieuse qui avait fini par te faire craquer. Après tout, quoi de mieux que la célèbre fête des amoureux pour repérer toutes ces âmes esseulées à la recherche d'une connexion, voulant tromper l'ennui et la solitude ne serait-ce que le temps d'une nuit dans les bras du premier venu ? Alors parfaitement vêtu pour l'occasion, sourire satisfait accroché aux lèvres, tu te laisses un instant porter par l'atmosphère festive, ton regard glissant tranquillement sur les convives avant de s'accrocher à la demoiselle à tes côtés — lui prêtant enfin toute ton attention (pour quelques minutes) avant de te lancer dans ta partie de chasse. Tu veux boire quelque chose, Gaia ? Petit cocktail nébuleuse pour te décoincer et aller draguer tout ce qui bouge ? Quand tu sais qu'elle n'osera probablement pas, parée d'une pureté et d'une innocence que même ta débauche assumée n'aura jamais pu souiller. Tu vas en faire chavirer plus d'un ce soir, avec cette robe, en tout cas. Si un gars te fait chier, vise les boules.

le sourire sur les lèvres, la main se tend vers cet inconnu à l'attitude trop osé qui a donné un coup de blush à cette jeune femme que trop bien coiffée, un rictus s'échappe des lèvres quand il décide de rebrousser chemin. "je reste pas longtemps, j'voulais juste te souhaiter une bonne soirée et te dire que je suis désolé de pas vraiment avoir eu l'occasion de reparler, j'étais juste plus trop dans le mood je crois, mais c'est juste moi le problème t'inquiète pas pour ça." soufflais-je à bae, repensant à cette soirée catastrophique tout les deux. au loin, je vois babylone se dandiner entre les gens, s'arrêtant de temps à autre pour se présenter je suppose ? mais qui ne connait pas l'insupportable babylone donc le surnom est plus infantilisant que drôle. je soupire un peu avant de m'excuser auprès des deux personnes à mes côtés et de leur souhaiter une bonne soirée, m'éclipsant doucement, vagabondant vers le camarade avant de poursuivre ma route vers la femme du hall à la robe similaire à ma veste. J'attrape au passage un de ces thés donc je n'avais pas vraiment connaissance de la particularité avant de me poser à ses côtés. "vous connaissez babylone ?" demandais-je doucement. j'ai peur de l'avoir surpris tout de même, apparaissant comme un fantôme à une inconnue. je n'étais qu'aveuglé que par ce sentiment d'infériorité fasse à la tête de promotion, tellement aveuglé que je ne voyais même plus ce voisin qui m'avait aperçu dans une tenue au goût douteux.

Voilà peut-être dix, quinze minutes que les invité·es ont fait leur entrée, et Rei se trouve déjà asséné par un mal de crâne aigu. L'index et le majeur contre la tempe, il frotte la zone d'un mouvement circulaire bien peu convaincu, se doutant parfaitement que le petit massage de fortune ne suffira pas à chasser les heures de douleur qui se présentent.
D'abord, il y a Taizo, qui apparaît en chantonnant comme dans l'une de ces comédies musicales infernales. Il y a Senri et ses plans habituels, qu'elle n'a pas besoin de nommer pour que Rei perçoive leur existence prochaine. Il y a cette femme (Theo) déjà saoule, qui se promène en semblant chercher la bagarre alors qu'à peine cinq chansons aient été passées sur les hauts-parleurs. Il y a ce gamin qui flotte (Daran), qui fait n'importe quoi en cherchant l'attention, comme il est tant populaire de faire désormais chez les jeunes de cette ère. Et puis, il y a Ryuzashi qui passe par-là, tempête calme au milieu du chaos. Elle se penche, le salue et s'éclipse, alors que Rei, yeux écarquillés, n'est toujours pas certain de s'il a été frôlé par de la peau ou du tissu. Dans tous les cas, il lui adresse un signe de tête poli alors qu'elle est déjà loin, avant d'inspirer profondément en quête d'oxygène et de patience.

« Je vois... » « Non, tu vois rien. Y a rien à voir. » C'est qu'il étouffe, dans cette salle remplie et cette chemise serrée. Il remonte ses manches en semblant chercher quelque chose autour, et lâche un Ah ! en voyant les tasses de thé. Nullement intéressé par les animations, il se contente d'avaler le thé pour rafraîchir sa gorge sèche, mais toussote comme un con sous la chaleur de la boisson. « Je disais donc. On est pas là pour foutre la merde. Regarde, je participe. » Elle tire le bras pour attraper une tasse à son tour, le coin de ses lèvres tremblant sous une hilarité menaçante. « Don't, qu'il fait en levant son index accusateur de la porcelaine. » « Sensei. » « Mh, très bien, fait Rei d'un sourire absolument forcé. Très amusant, oui, Mature, aussi. » Elle retient le rire qui la démange en l'avalant d'une gorgée de thé, alors que Rei enfonce ses mains dans ses poches, embarrassé. Ce n'est même pas le double-sens malaisant de la situation qui rougit ses joues, même pas la gêne de la proximité qu'a eu l'étudiante ; son esprit ne peut même pas matérialiser une telle éventualité. C'est plutôt son implication dans les activités de l'école, son ouverture à offrir plus de temps et à mentorer qui lui foutent une honte sans pareil. Comme si le succès de cette profession confirmait l'échec de la précédente.

Senri lâche une nouvelle plaisanterie, liée à un signe astrologique et le destiin. Il n'y a pas trop porté attention, à vrai dire – son attention sélective a appris à laisser couler certaines paroles pour s'éviter d'être trop affligé par la connerie. Puis, elle s'accroche au bras de Taizo et lui demande quoi faire pour la suite. « C'est mon cue, ça. Amusez-vous, mais pitié, pitié, tenez-vous. » Regard vers Taizo. Sa veste. Le sol. Taizo. « Les jeunes sont facilement impressionnables, leur foutez pas de mauvaises idées dans le crâne. » Un signe de tête en guise d'au revoir, lui qui est bien obligé de poursuivre sa ronde.
Il s'éloigne alors du duo, avant de se souvenir, une fois plus loin, de ce que Senri semblait dire avant d'être coupée. Elle devait venir avec quelqu'un ? Il ne se serait pas pointé ? Mh. Mains dans les poches, Rei guette la soirée, mais l'inquiétude légère reste trop amère, alors il sort son téléphone, surveillant entre chaque mot que tout se déroulait comme prévu.

Ponctualité. Professionnalisme. Droiture.

Voilà des valeurs qui accompagnent Momo au quotidien, lorsqu'elle se présente de salle en salle, de studio en studio. Éternelle perfectionniste, elle souhaite toujours être dans les premières arrivées pour s'assurer que tout soit en ordre et que sa première impression soit réussie. Cependant, ce soir, elle n'arrive pas du tout à vivre à la hauteur de ses sévères critères.
Drapée d'une robe créée en toute hâte (et incroyable enthousiasme) de sa costumière qui, disons-le, se trouvait hautement excitée à l'idée que la saphir se mêle au monde hors-scène, Momoko fait son entrée très peu remarquée dans cette fête qui bat déjà son plein. À vrai dire, elle regrette quelque peu d'être venue, mais les mots prometteurs d'Himari et d'Andrea au sujet du gala l'ont poussée à se présenter.

Toute petite dans sa robe, invisible parmi les étoiles, l'idol se fraie un chemin à coups de « Oh, pardon ! » et de « Excusez-moi ! » timides. Elle s'efforce à relever le menton, paraître fière et confiante, mais la dichotomie entre son monde habituel et celui-là est trop forte pour être ignorée. Ainsi, elle déambule comme un fantôme, avant de s'arrêter net en reconnaissant Somi et son meilleur ami. Rassurée de reconnaître des visages familiers, Momo s'élance vers eux d'un pas rapide, presque sautillant, mais se braque tout à coup. Une pensée traverse son esprit alors qu'elle les observe : « Et si je n'arrive pas à tenir ma langue ? Et si je ruine la surprise ? Et si je bousille toute la préparation ? Oh, non, non... » Ses mains jointes viennent se poser sur ses lèvres, alors que ses yeux écarquillés par l'horreur du scénario potentiel cherchent une issue. Une cachette. Près d'elle, on passe sans arrêt, alors qu'elle reste plantée là, pleine de regrets.

Babylone a l'impression de vivre la situation au ralenti. Un moment, Himari semble aussi ravie que lui de le croiser, et l'autre, la voilà dont le sourire fane comme neige au soleil. Et il ne pensait pas avait autant raison dans ses propos. C'est le regard qu'elle glisse vers Ujinori qui le lui témoigne, alors qu'il bat des cils comme une chouette le ferait, lèvres entrouvertes, surprise peinte sur le visage mais non feinte. Il les observe échanger avec gêne avant de manquer de s'étouffer sur sa salive au surnom que son copain ne lui avait jusqu'alors jamais donné. Il tourne un visage surpris vers lui, ne voyant que du coin de l'œil sa collègue et amie disparaître, visiblement pressée de s'enfuir. Et il ne lui en voulait pas vraiment. « C'était quoi, ça? » Qu'il demande en haussant un sourcil. Malgré tout, les joues lui sont légèrement rouge. Peut-être appréciait-il les pet names. Et le fait qu'Ujinori en ait employé un comme s'il cherchait à prouver quelque chose (leur couple) faisait battre le cœur un peu trop fort. L'air bête, Ujinori se serre contre lui et décide de le charrier un peu. « J'ai soif, chéri. » Et il rit un peu bêtement, avant de pencher son visage pour mieux voir celui de son copain. « Tu devrais me donner des pet names plus souvent. » Il reprend un peu son sérieux en liant leurs doigts, se déplaçant vers le bar et continuant de parler. Parce que comme d'habitude, une fois lancé, on ne l'arrêtait pas. « Cela dit, je note que tu as effrayé ma collègue de travail. Et qu'il va donc falloir que tu me racontes quelques trucs en rentrant. »

Les présentations ont un goût de mensonge, sur la langue de Zhilan. Il observe le couple avec la froideur d'une personne faisant déjà le deuil d'un.e autre. Il observe Kira et aurait presque envie de lui dire, ah, ma fille, bientôt ton cœur s'effondrera. Mais il n'en fait rien. Il sourit poliment et ne fais l'effort que pour son frère. La demoiselle est belle. Ravissante, même. Elle a des allures de princesse, et ah, Issei, lui, de menteur. Mais ce soir a le goût des tromperies et il ne sera pas celui qui dévoilera le faux de leur amour. Ne trahira jamais sa moitié aux yeux de tous. Se contentera de lui demander, après la soirée, s'il avait déjà tourné la page. S'il ne voyait déjà plus Daran dans ses rêves, dans ses bras, quand il embrassait l'ange qui se tenait devant eux. « Enchanté. » Qu'il dit. Et ça déraille. Ca sonne faux. Ca sonne comme pardon, et il ne la regarde qu'une seconde dans les yeux avant de se concentrer de plus belle sur son frère. Il se jette sur l'occasion de changer de sujet comme la misère sur le monde. « J'étais venu avec une amie, mais il faut croire qu'elle préfère les cocktails à moi. » Il n'avait pas de réel date. Bien qu'Ena et lui faisaient bien office d'un très beau couple, sous les lumières étoilées. Il secoue légèrement la tête avec un air aimable, un sourire plus tendre lorsqu'il observe son miroir. « Je vais essayer de la retrouver avant qu'elle ne devienne le cirque tout entier en quelques secondes. » Et il n'exagérait pas. Mouvement de tête poli vers la petite amie, il finit par disparaître à nouveau après avoir serré l'épaule de Issei une dernière fois. Et dans la recherche de sa meilleure amie, il tombe plutôt sur une Momoko à l'air très perdue dans cette foule. Paniquée, un peu, aussi. Et il ne peut s'empêcher de se dire que, ah, il ne pouvait pas la laisser si seule et apeurée dans cette foule. « Bonsoir. » Qu'il dit avec un sourire qui se voulait rassurant. Qu'elle devait bien avoir l'habitude de voir à ses fansigns. Et comme à son habitude, réaction qu'il n'aurait envers quasiment personne d'autre, il reste à distance convenable, soucieux de ne pas se faire voir comme un stalker ou un fanboy exagéré. « Je ne pensais pas vous croiser au gala. Vous rejoignez des amis? » Sous-entendu clair qu'il serait bien capable de la guider jusqu'à eux si la foule l'accablait de trop.

compagnie du jeune inconnu appréciable, personnalité qui ressemble à celles avec lesquelles la brune s'entend le mieux généralement ― décontracté, fêtard, amusant, pas prise de tête. elle aime beaucoup ce qu'il dégage. et la belle sent qu'elle ne risque pas de s'ennuyer avec lui dans les parages, ça lui redonne un peu goût à la soirée qui s'annonçait un peu trop tranquille. malgré la beauté de l'événement, la fête avait un goût trop académique pour elle.

elle hause doucement les épaules au commentaire, boisson tellement consommée aux soirées que les papilles se sont finalement habituées à ce goût sucré. mais elle ne doute pas de ses paroles, dans tous les cas les deux choix lui conviennent. les pupilles qui suivent les mouvements magiques du serveur, profitent du petit spectacle avant de recevoir la boisson tant attendue. thanks. kanpaï. sourire naturel qui accompagne ses mots avant de boire quelques bonnes gorgées sans grande hésitation, elle connait bien le red hot. petite grimace habituelle au piquant du liquide qui coule dans sa trachée pour les premières gorgées ― visage satisfait malgré tout, la belle qui se régale de la sensation que procure la boisson. très bon choix. le pouce levé qui complète ses paroles.

son regard dévie également vers la nouvelle silhouette masculine qui semble connue par son interlocuteur. verre porté aux lèvres alors que la sogaka observe l'échange ― déduit une certaine amitié entre les deux hommes. taquinerie qui lui arrache un petit rire. hey, tu veux boire un red hot aussi? sana ne se gène pas vraiment pour s'incruster dans la conversation, proposant le cocktail volcanique qu'ils savourent déjà au nouvel arrivant.

Subjuguer par le décor, les doigts pressent ceux de l’être adorée, tandis que les pas s’avancent avec douceur dans l’entre de la fête. Mona avait convié au bal, par le garçon de ses rêves. Coeur encore endoloris par une promesse brisée, Rheko, avait réussi à recoller les morceaux, petit pas par petit ps, jusqu’à ce soir, fête des amoureux. Et comme par magie, le coeur est plus léger, amuser, prête à festoyer ! Elle se précipite vers la salle principale et y reconnaît plusieurs visages, mais Mona ne pas attention, elle flotte au-dessus des nuages, dans la robe étoilée qui décors le reste de son corps. « J’ai envie de danser, veux-tu être mon cavalier de danse ? Est-ce qu’on devrait faire le trend tik tok qu’on a vu l’autre jour ? Ou on devrait refaire la danse de Ross et Monica ! » Elle glousse, ses doigts reste en constant contacte avec ceux du sorcier, comme peur que si jamais ils ne se touchent plus, le sors arrêtera de faire effet et il disparaîtra, emportant avec lui, cette joie étrange qui ravive son être. « Mais j’ai faim aussi, je suis même affamé ! Et j’ai vu le menu, rouler de saumon au fromage frais ! Et des bouchée de chocolat à la fraise ! » Elle secoue l’enfant, avant de glousser. « Tu dois m’embrasser maintenant, parce qu’après le saumon au fromage, ça va être dégueulasse…. Merci de m’avoir emmené ici, Rheko. - elle marque une pause, frotte son nez contre le sien dans un bisou esquimau. - Merci pour tout. » Pour toi, ta présence, et ton existence tout entière.