KOIBUMI ⟡ TC - fly me to the moon

sa pression enserrant ton poignet est une caresse commune d’entre les mauvais songes. tes sourcils se relèvent naturellement sous les flexions autoritaires de ses paroles mais tu l’observes silencieusement, passablement amusée par ses préoccupations soudaines. il se permet d’évaluer ta tenue de sa dégaine de troubadour, et le contraste est un amusement suffisant pour ne pas lui relever l’écart. t’essaies d’arranger quoi, là ? tu relèves l’incohérence de la situation – faut dire qu’il n’y a pas grand-chose à réajuster sur ta peau – de tes bras immobiles le long du corps, mais ça t’arracherait la gueule d’admettre que t’apprécies l’attention. les croisées de vos chemins se font d’autant plus rare que cette escorte est une complaisance certaine. ton menton s’affaisse en même temps que tu dévisages akira en contre-bas sous l’insulte soudaine, faussement piquée, car elle n’a que des relents familiers entre ses quelques syllabes de confort. ton ombre s’agrandit de cette posture droite que tu arbores si naturellement, les mains se croisant derrière ton dos, alors que ton visage vient cueillir les quelques centimètres te séparant du sien, de son regard, et de ses sourires mauvais. et tu adores ça. sourire d’impie au creux des lèvres dans cette proximité qui ne te sied autrement qu’en jouant des allures ambigües.

c’est d’une entrée aux allures de reine criminelle que tu pénètres dans l’observatoire, tout un cortège malfamé derrière tes pas. il est des regards qui ne se perdent pas quand à nouveau tu dévisages la môme (himari) de l’entrée de bas en haut – peut-être bien de la même année que toi mais ce qu’implique sa présence est un agacement pour tes obsessions vauriennes. le temps n’est cependant pas aux écarts – pas maintenant, en tout cas. tu te fraies un chemin au milieu des âmes amassées là de ce regard haut que t’arbores comme nulle autre, avant de rabattre ton emprise sur le poignet de bunzo – le plus potable du groupe de lascars d’akira. toi, tu viens boire avec moi. les autres s’éparpillent rapidement mais tant que t’as pas trouvé de quoi abattre tes humeurs belliqueuses, tu te permets de conserver un garde-fou à tes côtés. tes pas claquent entre les silhouettes alors que tu débarques au milieu d’un groupe sans plus de considération pour chacune – l’attention toute portée envers ton nouveau mentor (reizo). sensei, tu te penches près de lui pour attraper un verre, les quelques millimètres de tissu ne manquant pas leur devoir sur ta peau. et tu te redresses de cette même courbe implacable, pas même perturbée par les corps au milieu desquels tu t’es immiscée. tu donnes un verre à ton acolyte d’infortune avant de vous entraîner un peu plus loin, t’accoudant de nouveau contre le bar pour mieux dévisager l’assemblée. t’as l’air d’attendre quelque chose, ou plutôt quelqu’un.

Sa main glissé dans celle de son fiancé, l’autre est apposée avec douceur sur son ventre rond et maintenant bien remarquable auprès de tous, alors que le sourire attire ses lèvres, lueur illuminant son visage. Ils sont arrivés il y a quelques temps et ils ont pris le tour de saluer chaque tête familière, mais ça n’en finit par alors que les invités continuent d’arriver. Prenant une pause au milieu de la foule, un dépose un baiser sur la joue d’Ailin. Je vais encore le redire mais tu es vraiment élégant dans cette tenue. alors qu’elle passe ses doigts dessus pour caresser le tissu avec délicatesse. Merci d’avoir accepté de venir cette année, je voulais vraiment rattraper la soirée de 2022. Elle rit, un peu, quand elle se souvient du désastre inévitable qui a été causé, fuyant la soiree dans les bras d’Ailin, sans jamais les quitter. Oh, je crois que Seiren est arrivé. Viens. Sa main retrouve la sienne, l’entraînant jusqu’à bar où elle retrouve son petit frère. Hey. Sourire chaleureux alors qu’elle l’enlace avec précaution, comme de peur de le briser alors qu’elle est la plus fragile des deux. Puis elle se tourne vers Milan, s’inclinant légèrement avec respect. Bonsoir, enchantée, Sia. Et voici Ailin, mon fiancé. le coeur est rempli de fierté et d’amour de voir son frère au bras de quelqu’un, au bras d’un homme, quand il assume enfin face aux yeux du monde. Vos tenues sont sublimes, vous faites vraiment de beaux cavaliers pour l’un et l’autre. et enfin elle vient prendre les mains de son frère dans les siennes, caressant ses doigts avec toute l’affection et la chaleur qu’elle lui a toujours porté. Je suis fière de toi Seiren. Tu n’as pas besoin de me dire quelque chose pour que je le comprenne. Elle se penche a son oreille. Je t’aime comme tu es, tu as toujours été mon formidable petit frère puis… Je l’ai toujours su, j’ai l’œil. elle rit un peu alors qu’elle se recule, déposant un baiser sur son front, caressant sa joue avec ton son amour.

Senri a à peine eu le temps de poser son téléphone pour manger un truc non-indentifié bien trop bien présenté pour être compréhensible que Rei déboule - après n’avoir rien dit à son arrivée, visiblement laissé coît par son sens de l’humour décapant, ou un sévère décalage horaire interne. Elle lui décoche un regard silencieux quand il s’approche, apparemment secoué par sa mention de Taizo - qui d’ailleurs lui aussi sort de nulle part derrière lui à son tour, comme invoqué par une puissance supérieure. Bah voilà, t’as lâché ton poste, je t’avais dit de pas le laisser monter sans surveillance, lance Senri à Rei d’un ton exagérément dépité avec un geste pour désigner Taizo, bien trop heureux de débouler en étant au centre de l’attention - pour sûr qu’il s’est rincé l’oeil, le chacal. Mais il a pris soin de se fringuer, et Senri lui jette un regard surpris. T’en a mis du temps. Heureusement que t’es sapé, ça rattrape, râle-t-elle à Taizo, alors que sa voix croise celle de Rei. …vous avez enfin un rencard ? Chacun son tour, t’as eu ta chance. Ça fuse, ce soir. Sinon, ça va vous ? Senri croise les bras face aux deux idiots qui se regardent comme deux sauvages, levant les yeux au ciel sans s’empêcher de lâcher un rire dépité. Maintenant que vous en parlez, j’avais justement une proposition… ricane-t-elle avec un sourire en coin exagérément osé, un index sur le torse de chacun - avec un peu plus d’insistance vers Rei, juste pour bien profiter de la gueule horrifiée de mec coincax qu’il lui tire et qui lui donne juste envie d’éclater de rire, avant de reprendre son sérieux. Je devais venir avec un gars, mais il m’a- ouch.

La bousculade légère l’interrompt dans ses conneries, pour se retourner vers une petite blonde (Theo) qui tient moyen debout. T’as une tête à aller te battre avec quelqu’un. Senri baisse les bras avec un rire dépité. Vous vous êtes donné le mot ou quoi ? D’abord Rei et ses menaces de babysitter, maintenant cette meuf. T’es qui toi d’ailleurs ? renchérit Senri, pas vraiment par provocation, mais surtout sans mots éloquents face à l’absurde de la situation. La plupart du temps, ce ‘quelqu’un’ c’est moi. Va savoir pourquoi. Ouais, on se demande, raille Senri, avant de s'adresser à la fille dans une fausse confession. Il adore le rôle de l'homme battu. Ponctue sa phrase d'un regard entendu et d'un léger rire - libre d'interprétation. Taizo prend le relais avec ses questions comme si tout était absolument normal, l’extirpant de ce profiling sorti de nulle part - jette un regard complètement abasourdi face au mec qui flotte derrière eux (Daran) et propose un verre à la blonde.

Senri se retourne vers Rei, un peu plus sérieusement. T’es pas content qu’on soit là pour remonter la moyenne d’âge ? On vient pour te faire la conv- Putain mais on peut pas finir une phrase, dans ce gala de mort. Le bras tatoué et dénudé d’une gamine (Remi) à peine vêtue d’un bout de tissu se glisse entre eux au milieu de la conversation une fois de plus interrompue, alors que tous les regards se tournent sur elle, au milieu de leur petit groupe. Glisse un “sensei” à Rei d’une voix basse en ignorant royalement les autres, qui arrache à Senri un regard à la fois abasourdi et fortement amusé. Se tait jusqu’à ce qu’elle disparaisse, les lèvres pincées et les bras croisés de celle qui fait des efforts surhumains pour ne pas - trop tard. Senri laisse échapper un pouffement qui lui sort incontrôlablement par le nez. Je vois… Marque une pause stratégique juste pour laisser retomber le poids de la scène lunaire qui vient de se dérouler sous ses yeux. Je disais donc. On est pas là pour foutre la merde. Regarde, je participe, poursuit-elle de son expression goguenarde à deux doigts de l’hilarité, attrapant une tasse de thé stellaire. Sensei, glisse-t-elle d’une voix ridiculement suave pour se foutre de sa gueule en levant la tasse avec une légère révérence, et la descendre d’un coup sec pour scruter le fond comme un vieux marin avec sa longue-vue. La constellation lui dit absolument foutre rien, et Senri s’empare de l’un des cartons explicatifs destinés aux néophytes pour comparer à hauteur d’oeil, d’un geste et avec des expressions volontairement exagérées. Regarde Rei, puis Taizo, avant de se fendre d’un rire. Regardez moi, au gala de Saint Valentin avec les deux hommes de ma vie. J’avais oublié que vous aviez le même signe astrologique, lâche-t-elle avec un large sourire railleur, reposant la tasse sur la table sans rien ajouter, s’appuyant sur l’épaule de Taizo, qu'elle dépasse encore plus que d'ordinaire sur ses talons. Au moins, ils auront le mérite d'être plus ou moins assortis et pas horribles à regarder. Bon, le roi des soirées mousse, c’est quoi les trucs drôles à faire dans ce gala ? Anla est là ? Ça lui ferait plaisir de saluer la môme (Anla), et surtout - si y’en a bien un entre eux trois qui a le plus l’habitude de ces soirées, c’est bien lui.

Il y a un peu plus de fatigue que les années précédentes, constate Somi devant son miroir. Les cernes sous ses yeux ont demandé beaucoup de maquillage pour disparaître et lui rendre un teint lumineux. Heureusement, les paillettes et la couleur vive de sa robe ont un effet chaleureux sur la sorcière alors, armée d’un joli sourire, Somi quitte sa résidence pour retrouver sa vie d’étudiante. Elle envoie un dernier message à son cavalier pour le prévenir de son arrivée imminente et reçoit en réponse la localisation de ce dernier ; devant l’observatoire. C’est par là que se dirigent tous les couples qui marchent à ses côtés pour rejoindre le lieu du Gala. Elle en voit qui se tiennent la main et se dévorent des yeux tandis que d’autres sont encore timides et osent à peine s’effleurer. Ce qui la rend songeuse sur la manière dont se déroulera sa soirée avec Andrea - ça ne pourrait pas être gênant, n’est-ce pas ? En arrivant devant les escaliers, Somi craint que si. Car les derniers mètres sous le regard de son meilleur ami semblent très longs donc l’étudiante accélère sa marche pour enfin le rejoindre. Et s’il est surpris par sa robe, elle, est surprise par la tenue du Gallois. « Woah… » Alors il faut plusieurs secondes aux deux amis pour retrouver leurs mots. Et c’est Andrea qui se risque le premier à tenter un compliment. Somi sourit et décide de n’en retenir que les derniers mots. Il la trouve belle. Tant mieux car, elle, le trouve beau. Et c’est tout aussi compliqué de le lui dire alors elle préfère être la première à lui poser la question. « Ta chemise ? » Absente. Laissée au placard pour le plaisir de ses yeux - et tous ceux des autres. « Ca te va bien, rassure la Hiisa en baissant le regard vers les pendentifs en argent posés contre le torse du garçon, je ne sais pas si je t’ai déjà vu aussi sexy, en fait. » Elle retrouve rapidement les deux émeraudes de son cavalier lorsque le blush sur ses joues semble chauffer et ça devient le signal pour suivre le reste des invités jusqu’au haut de la tour.

Là-bas c’est Himari qui les accueille avec une rose qu’Andrea pose contre son oreille. « Tu peux nous rejoindre après, oui. » assure Somi derrière son cavalier, même si ses paroles sont moins solaires que d’habitude - la faute aux rumeurs de Lila qui ne veulent pas quitter son crâne. « A toute ! » Elle reste cordiale car, après tout, elle n’est pas censée savoir. Et il est déjà temps de découvrir la salle des festivités décorée, comme toujours, avec goût et minutie. Puis vient une blague d’Andrea qui récolte un coup dans son épaule. « T’arrives pas à parler d’autre chose… » Elle lève les yeux au ciel. « Oui, oui, j’ai vu ta dentelle - mais non, j’ai rien abîmé. » Elle époussette la veste noire et replace correctement la rose dorée au-dessus de son oreille. « Parfait. » Elle lève son pouce. Ils sont prêts à profiter réellement de la soirée ; ça commence par des verres - du punch pour Somi, quelque chose de plus fort pour Andrea, et petit à petit les groupes d’amis se forment. Deux semaines que Somi n’a pas mis les pieds à l’école, peut-être a-t-elle manqué des choses importantes ou peut-être a-t-elle été complètement oubliée ? Elle s’inquiète un peu - passer de Hannah à Miley c’est plus difficile qu’il n’y paraît. Mais elle a une arme avec elle ; un deuxième verre de punch qu’elle offre au premier visage familier qu’elle rencontre.

regard à ne faire que fixer les déesses ,, beautés sublimées : où les doigts n'en décrocheraient que ses mains pour en capturer quelques étoiles. à fixer les lieux presque curieux, de ces visages si inconnus ,, comme ceux des plus lointains. cours arrêtés comme si les destins en avaient creusés sillons entre ses peaux, à garder les cuirs sur ses paumes, quand les peaux s'en dévoilaient sans hésitation sur le corps. douceur et parfums à l'enivrer, sourire à ne pas le quitter : car à ses yeux, il en était en plus belle compagnie, ce soir. baiser reçu, à en caresser du pouce la main de la belle, il en sourit tout doucement, à embrasser à son tour le haut de sa fine tête. "Et toi donc. Regarde toi, tu es toujours aussi ravissante. C'est presque dommage de pas pouvoir te garder pour moi ce soir." , qu'il murmura à son oreille, léger rire à le suivre : de tous ces souvenirs permanents. "Merci à toi de m'avoir invité. J'ai presque eu peur de pas être ton cavalier, cette année.", qu'il s'amusa comme pour n'en faire qu'idiotie ! Heureusement...qu'on pourra faire mieux cette année. Après tout...je compte bien te faire passer une bonne soirée. à lui sourire ! l'aimer ! comme si les étincelles n'en étaient pas suffisantes, dans ses regards. à pourtant avoir mal : quand ici, les vides en seraient toujours marqués, de ce visage absent qu'il voyait pourtant encore entre les murs autour de lui. tête à se hocher, à en suivre celle qui s'en improvisait guide, il se mit à sourire tout doucement, en apercevant figure similaire à celle aimée. main à se lever pour en saluer ceux retrouver. "Enchanté.", de ces mots entendus : presque trop magnifiques, à ses tympans. "C'est vrai que vous êtes rayonnants. La soirée se passe bien ?" sourire à se faire lumineux ,, de ces mystères pourtant presque accrochés aux épaules. perles à tinter, taille à se marquer, à en observer les scènes, quand le monde lui en semblait presque inconnus. fiancée à se lancer dans quelques retrouvailles, il en tournait les têtes : comme pour chercher tous ceux qu'il connaissait, de ses mèches noires à flotter dans son cou. perdu ,, comme si ce monde ne lui appartenait plus.

long soupire qui sort de ses pulpeuses alors qu'elle se dirige vers le bar, bien contente de fuir les amoureux ― et peut-être aussi secrètement pour les laisser profiter de cette soirée dédiée à l'amour à deux. même si c'est un peu à contre cœur.

sœur jumelle qui lui manque déjà après quelques minutes d'éloignement alors que ses iris claires observent les boissons proposées. et une silhouette masculine apparait dans son champ de vision, la sort de ses pensées. la tête qui se tourne légèrement vers lui (akira), le corps face aux boissons ― les pupilles qui détaillent discrètement l'homme avant d'entrer en contact avec les siennes. rigole intérieurement, pas méchamment, au contraste de leurs tenues.

un sourire amusé se dessine sur ses lippes à la deuxième proposition.  va pour la claque directe. aucunes réflexions faites à l'avance ―  si sana est sortie de son lit ce soir, c'est clairement pas pour boire des softs. elle veut s'amuser. et surtout oublier les esprits qui la tracassent. j'vais prendre un hotter than hell s'teplait.  commande qu'elle fait auprès de son interlocuteur. ou un red hot ? j'sais pas, j'te laisse choisir. indécision qu'elle remet entre les mains du gars, attendant qu'il la serve comme gentiment proposé.

Les invités défilent, que Himari accueille avec son éternel sourire poli et ses roses, dans un geste rôdé qui ne la quitte pas tant qu’elle aura son nom sur le bureau du secrétariat, même à temps partiel. Esquisse des “merci” aux compliments sur sa robe, sous le regard du professeur Uchida, chaperon de la première partie de la soirée. Une femme (Senri) arrive d’ailleurs au moment où Himari écoute sa réponse sur ses souvenirs de gala - mais rapidement, la grande inconnue s’évapore aussi vite qu’elle est arrivée, emportant le professeur dans son passage.

andrea et somi
C’est laissée seule que Himari se retourne sur la voix tonitruante de Andrea, dans un costume à paillettes, Somi à son bras. Tu fous quoi ici ? Euh… Je travaille, comme tous les ans…? Ajoute un sourire paumé à Somi dans une superbe robe dorée, illuminant l’entrée d’un charisme naturel. Mais tu viens danser avec nous tout à l’heure okay ? Himari hoche la tête, intimidée par Andrea, même si elle commence toutefois un peu à s’habituer. Soutenu par Somi, d’une petite voix un peu plus éteinte. Ils se sont peut-être chamaillés avant de venir. Vous êtes très beaux tous les deux, ajoute-t-elle avec un sourire. Je… j’essaierai de vous trouver, oui. Déjà tétanisée à l’idée de se retrouver au milieu de la pièce sur une piste de danse, mais sa timidité devrait peut-être être mise à mal pour essayer de faire en sorte qu’ils ne prennent pas ses refus pour une offense. Passez une bonne soirée !

taizo
À peine ont-ils disparu qu’un type plus âgé (Taizo) arrive d’une démarche étrangement assurée. Le ton familier la désarçonne un instant - Himari ne se rappelle pas avoir vu sa tête nulle part, mais peut-être qu’il est simplement naturellement à l’aise avec les inconnus. Y’a toujours des activités à thème ? Oui, vous avez le planétarium à l’étage, et la capsule shinbō près de l’astrarium, le buffet est de l’autre cô- C’est quoi le meilleur coin pour pécho, selon toi ? Himari marque une pause pour le regarder en clignant des yeux, paumée. Pardon ? T’y as déjà pensé, avoue. Elle ne trouve rien à ajouter, et l’inconnu disparaît à son tour sans rien ajouter dans un drôle de ricanement - et Himari se demande si elle devrait s’inquiéter et rappeler le professeur Uchida, au cas où.

anla et saem
C’est l’arrivée de Anla juste derrière l’inconnu qui attire alors son attention - dans une tenue qui lui arrache un large sourire impressionné. Hima-chan ! Bonsoir ! lance Himari d’une voix enjouée en voyant son amie arriver - au bras de Saem, qui lui apparaît comme une surprise. Oh, Saem ! Je savais pas que vous aviez prévu de venir ensemble…? bégaye Himari, alors que son expression trahit peut-être sa confusion. Et Rose ? Et Yuan ? Elle a peut-être loupé quelque chose - ou pas. Peu importe. On se voit tout à l’heure ! Himari hoche la tête et les laisse passer, sans vraiment avoir de réponse à ses questions.

remi
Et la silhouette se distingue lentement dans l’entrée - à s’approcher en tête de cortège derrière une armée de types agités. Le coeur qui tambourine de la voir se présenter à elle, et Himari ne sait pas comment se comporter. Voudrait disparaître dans un trou pour se débarrasser de ce sentiment inévitable d’être un vulgaire parasite sur son passage. T’as ta place, Himari. Tiens toi droite. Rappelle-toi de la manière dont il te regarde. Quand Remi la jauge de toute la froideur de son existence, Himari se redresse et tente de maintenir le regard, lui tendant une rose avec un sourire poli, peut-être un peu crispé de celle qui fait tous les efforts du monde pour donner l’impression d’avoir confiance en elle. Bonne soirée, fait-elle simplement pour se heurter au silence - et lorsque les types derrière elle viennent presque se servir eux-mêmes en roses pour la suivre, Himari laisse échapper un soupir soulagé, lâchant enfin du lest.

akira
…wow. Himari croise le regard de Akira, qui ferme la marche les mains dans les poches. Les yeux qui s’illuminent soudain de celui qui fait disparaître tout le reste, et Himari laisse presque son poste et ses roses derrière elle pour faire un pas dans sa direction. Sourire poli qui étincelle de lumière tout d’un coup. Salut. Hey… souffle Himari - trop contente qu’il soit venu. Quand est-ce que ton service d’hôtesse est plié ? L’accueil est bientôt terminé… tu arrives pile quand il faut, répond Himari avec un sourire. Donne-moi dix minutes et je suis à toi, ajoute-t-elle, alors que son visage s’incline légèrement pour effleurer les expressions de Akira du regard. Geste dans sa robe qui lui arrache un petit rire, détournant ses yeux pour suivre sa main. Ah oui… je trouvais ça joli, mais finalement à voir toutes les robes magnifiques qui sont passées depuis tout à l’heure, c’est peut-être un peu… naïf, commente-t-elle en laissant échapper un petit rire. S’en fiche pas mal, c’est pas comme si elle prétendait à un quelconque titre, avec sa plastique - et sa robe lui plaît toujours autant. La main libre de Himari effleure à peine les doigts de Akira, par réflexe. Tu veux que j'ramène à boi- Mais elle n’a pas le temps de répondre que l’attention d’Akira est détournée par l’inconnu (Taizo) de tout à l’heure qu’il pointe du doigt, alors que Himari se retourne pour regarder dans la direction indiquée. Eh fais gaffe à lui. Tu prends rien si il te propose un truc. Oh. Tu le connais ? Je me disais bien qu’il était bizarre… commente Himari en fronçant les sourcils. Akira s’empare de la prochaine rose lui-même, la rappelant à leur conversation. Tu viendras la chercher quand t’auras fini. Le clin d’oeil achève de la faire rougir, se pinçant les lèvres dans un sourire irrépressible, et Himari hoche la tête. J’arrive bientôt. Saem et Andrea sont déjà là… Et comme ça il s’éloigne, maintenant le contact visuel, avant de disparaître vers le bar de son éternelle démarche confiante, fossette sur la joue.

dans la salle・seule
Himari reprend son poste avec peine, trop distraite - se recoiffe légèrement, accueille les derniers retardataires (toi ?) - et lorsque l’heure réglementaire pour quitter son poste arrive, laisse les roses à l’entrée, pour retourner dans la salle. Elle a promis de retrouver quelques personnes, après tout, même si son coeur bat pour l’une d’entre elles en particulier, repensant à cette rose qui lui est destinée - surtout en cette soirée au thème et à la symbolique tout particuliers.

C'est que comme chaque année, Baby essaie de se fondre dans la masse comme il aimerait briller, pourtant. Et cette année d'autant plus. Au bras d'Ujinori, il a l'impression de faire son coming out pour la énième fois. Peut-être est-ce finalement le cas. Parce qu'il a l'impression d'afficher sa relation avec le plus jeune aux yeux de tous, quand bien même il lui semblait qu'il s'agissait presque d'un secret (sans trop savoir pourquoi). Après l'espèce de quiproquo et la demande du fugi-ka pour l'accompagner au gala, il avait eu l'impression d'attendre la date comme un enfant attendrait Noël. Et si la soirée avait débuté avec un petit dîner romantique avec son copain, ils se retrouvaient maintenant entourés de plusieurs étudiants, le sourire soleil du plus âgé irradiant autant que sa visible anxiété. Il semblait incapable de ne pas sautiller sur place. « J'ai l'impression de revivre la première fois que je suis sorti avec un garçon. » Qu'il murmure à l'oreille du prince des glaces. Et alors qu'il hausse un sourcil pour lisser correctement le costume de son compagnon, il en profite pour s'accrocher à son bras, se penchant pour déposer un baiser sur ses lèvres avant d'entrer. Peut-être pour se donner un peu de courage. Aussi pour rassurer Ujinori qui semblait peut-être un brin nerveux, lui aussi.« C'est toi qui me rend nerveux, en fait. » Qu'il ricane bêtement. Et ça ressemblerait à une accusation, mais certainement que le fugi-ka commençait à s'habituer à ses remarques ridicules. Savait qu'il ne faisait qu'allusion aux sentiments nouveaux que Baby commençait à apprivoiser en sa présence. Bras-dessus bras-dessous avec l'homme, il observe la salle et est ravi d'apercevoir Bae. Visage familier, mais surtout présence rassurante déjà au courant de sa relation, il vient le saluer d'une courte étreinte sur le côté -sans lâcher le bras de son aimé- avant de se reculer pour l'observer. « Hey! T'es venu avec qui? » Qu'il demande avant d'observer Evie, lui souriant et la saluant amicalement. C'est qu'il ne remarque pas vraiment l'effervescence dans laquelle il met les pieds avant de se diriger vers Himari dans un mouvement de foule, envoyant un baiser volant à son colocataire avant de disparaître. Face à sa collègue, il affiche un sourire radieux. C'est qu'ayant eu le temps de se rapprocher un peu de la jeune femme, il avait fini par s'en faire une amie. Et il se doutait qu'aux vues de leurs similarités, elle était peut-être un brin mal à l'aise dans cette foule de personnes. « Ta robe te va à merveille. » Qu'il lui dit, en trouvant les animations un brin fascinantes, tirant son petit ami vers lui, tout prêt à faire les présentations avant de se rendre compte que, finalement, il n'en aurait peut-être pas besoin. « Vous vous connaissez? » Qu'il demande, un peu bêtement.

l'appréhension est camouflée par la confiance ténue portée par ses vêtements qui dévoilent juste ce qu'il faut pour une soirée comme celle-ci - c'est seul que seiya passe la porte du hall principal, s'immisçant à l'intérieur d'un souffle qui tente de lui donner le courage nécessaire d'affronter une soirée qui n'aura plus jamais le même goût que celle de l'année passée. peu importe, se dit-il, en tentant de dissiper les images qui lui passent par la tête. en s'avaçant plus loin, il découvre les décors le plongeant dans l'atmosphère stellaire avant de se diriger vers le buffet, là où son regard se perd sur toutes les propositions, léchant à peine quelques secondes l'envie de se servir un verre - reprenant contenance, un soupire passe ses lèvres, qu'est-ce qu'il fout là déjà ?

Aucune envie d'être là. Le gala était synonyme de souffrance. De cet autre homme qu'Ujinori ne pouvait pas se permettre de voir. Mais pour Babylone, il était prêt à braver son déplaisir, et les interdits. Il était temps, grand temps, de s'afficher publiquement à ses côtés. Montrer à quel point il l'aimait. Suffisamment pour assumer face aux regards indiscrets de toute l'école. Le petit prince ne rêvait que d'un instant privilégié, intime, loin de tout cela. Alors ils avaient commencé par ça... Et finiraient par ça, sans l'ombre d'un doute. Petit restaurant, en amoureux. Si cliché, pour la Saint Valentin. Mais c'était de ça, dont ils avaient besoin. De normalité. L'impression d'être de parfaits abrutis. Regard entendu, à chaque plat. Comme pour lui dire que le vrai festin, c'était lui. Son soleil. Ses lèvres et ses éclats. Un moment idyllique, déjà fini. Et voilà que du décor tout de rouge et velours, ils se retrouvaient parmi les étoiles. Parmi leurs camarades. Étoiles funestes. La présence de son aimé, contre lui, comme seul réconfort. Son cœur était sur le point de rompre. L'anxiété criait, à l'intérieur. Mais le jeune homme restait de marbre. Hors de question de montrer ses failles. Et d’entraîner dans son sillage le phénix. Mieux valait souffrir en silence. Maintenir la cadence. - Tu sais, moi c'est vraiment la première fois que je sors avec un garçon.

Grande entrée, enfin. Dans l'indifférence générale. Ou c'est ce qu'il semblait, tout du moins. Un long soupir s'échappa d'entre les lèvres du plus jeune. Tout ça, pour ça. Son emprise se resserrait un peu plus fortement contre l'échine de son aimé. Ils étaient venus... S'étaient montrés. Peut-être était-il déjà temps de repartir ? Impossible, mais l'idée valsait déjà doucereusement au milieu de ses pensées. À peine le temps de saluer Bae, et son amie, que la foule entraînait le couple princier un peu plus loin dans la salle. Pile là où la deuxième personne qu'il ne voulait vraiment, vraiment, pas voir se trouvait. Himari. L'épouse du démon. Celle qui, en dépit de sa position de pseudo autorité, préférait privilégier sa chose... Ouais. Son mec. C'était son mec, non ? Mille et une pensées, alors qu'il la détaillait froidement. Mais Babylone semblait l'apprécier, alors il allait devoir faire un effort. Un effort, mais pas semblant. Ça, il en avait plus la force. Pas ce soir. - Oui, on se connaît. Ton monocorde, froid. Il ne transpirait pas la joie. Jamais, la joie. D'un simple regard, le petit prince balayait la salle. Cherchait désespéramment un endroit vers lequel fuir. Le bar, peut-être ? - Tu veux boire quelque chose, chéri ? Ca sonnait faux. Uji n'était pas sûr de lui. Mais il était là pour clamer son amour. Son appartenance.

Face à l'inconnue (Evangeline), Lei haussa régulièrement ses sourcils. « Plutôt ouais... Tu- » Il eut un sourire en coin, mais se fit interrompre par quelqu'un qui devait être un proche de l'inconnue (Bae). Ah merde, elle était pas toute seule. « Non t'inquiète... J'crois c'est plutôt moi qui vous dérange pour le coup.... » Il était peut-être un charo, mais pas au point de voler des nanas prises quand même. Et une deuxième personne s'ajouta à eux, se présentant sous le nom de Michael. Lei arqua un sourcil, ses yeux allant de sa main à ses propres béquilles. « Zhang Lei, enchanté, mais j'vais pas pouvoir serrer la main, désolé. » Il leva sa propre béquille en guise de preuve, mais manqua de faire un croche-patte à une personne qui ne faisait que passer par là. Lei se contenta de grimacer puis il regarda les trois personnes qui s'étaient jointes à lui. Pas sûr que venir draguer Evangeline ait été le meilleur choix de sa vie... Peut-être devrait-il retrouver Niji, ce cassos s'était sûrement perdu dans la foule à leur prendre des boissons. « Vous avez vu un maigrichon avec un bras dans le plâtre ? Non ? Bon j'vais essayer d'aller le rejoindre... J'espère qu'on se recroisera. » Il leur fit un clin d'oeil avant de s'éloigner tant bien que de mal. Rester immobile, ça ne correspondait pas à Lei, malgré sa jambe dans le plâtre. « Niji ! T'es où ? »