PARS AVEC MOI ☽ YUJIN

[ 유진 • ユジン  ] —   Seul héritage laissé par une mère qui s'est envolée. Yujin, sera mon enfant, calme et paisible, doux et gentil. Des yeux qui brillent tel des saphirs, un cœur grand comme l'océan. Être de lumière qui aidera son prochain, toujours prêt à tendre une main aimante vers celui qui en aura besoin. Désillusion quand il grandira en étant un pilleur, plutot qu'un saint. Il promet de rendre ce qu'il a volé (un jour). Quand il sera temps de tiret sa révérence, il saura remercier tous ceux qui ont contribué à son histoire. Et ceux qui sont délaissés et mis de côté. Promesse imaginaire qu'il scelle de lui à lui : un jour, je saurai l'être que tu as souhaité que je sois, maman.

[  20/03/98 • tsukishima, préfecture de nagasaki ] —  Les souvenirs sont inexistants mais contés par toutes ses tantes avec nostalgie. La chambre d’hôpital bleu ciel, l’infirmière qui se trompait sans cesse de prénom, son père manque une marche se retrouve une trentaine de minutes coincée aux urgences, des rires à ne plus en finir. Une nostalgie particulière sur les visages des sirènes des Nagasaki quand le souvenir est évoqué. il est si loin, le temps ou Choi Rin réparer tout avec son grand sourire. Presque toute l’île se remémore ce jour bénit, la jolie Rin avait donné naissance au plus beau des bébés. À TSUSHIMA (préfecture de NAGASAKI, japon) sous le signe du poisson, naîtra Son Yujin. On dit de lui qu’il ramène le beau temps et fait disparaître les nuages.   

[   coréen • naturalisé japonais ] — Famille originaire de la Corée, immigré au Japon depuis 3 générations, grand père Son rêver d’avoir un bateau et faire le tour du monde malheureusement pour lui, sa femme est tombé enceinte pendant le voyage, et il dut rejoindre le rivage pour donner naissance à leurs premiers enfants. La famille Son pris racine aux côtes de Tsushima, ville de pêcheur. Grand père aime garder la tradition coréenne, quand grand mère elle courbe l’échine devant les traditions japonaises. Il élèvera son fils comme un coréen, elle élèvera ses filles comme des Japonais. Il naît de deux parents coréens, mais aura la nationalité japonaise. Perdu entre deux mondes dans lequel il est immergé, Yujin sera accablé des deux cultures. 

[ coin coin ] —  Drôle de catalyseur accroché à la veste du garçon, ces premiers jours d’école. Son père n’a rien expliqué, il s’est contenté d’offrir, c’est plus tard dans l’année qu’il eut la version complète de l’histoire. Sa mère l’avait créé pour lui, comme héritage, elle a confié à son père de lui offrir quand le temps sera venu. Compliqué de garder ça cacher à la vue de tous, Yujin l’accroche à son caleçon, à l’abri des regards.

水誠 •  Suisei — Étrange pour un menteur de se retrouver dans la maison de la sincérité. Il s'est que peut être ça évoluera, il s'est dit que peut être qu'un taux d'erreur était catalogué. Il comprendra plus tard qu'il partage bien des qualités avec Tatsumi Kosuzu, grande fondatrice. Comme elle, il courbe l'échine face aux autres, se joue de ses multiples visages afin d'être apprécié, comme elle, il use de la ruse pour attraper des cœurs mais reste toujours droit pour défendre ses valeurs.

[ pôle arts • arts visuels ] —  Comme une évidence, la seule peut être de sa stupide existence. Personne n'a jamais remis en doute son talent. Ses traits sont certains, sa vision des choses est particulière, on aime dire de lui qu'il a du talent. Et c'est cette idée du talent qui l'entraîne jusqu'ici. Il sait qu'il en a, des couleurs qui se dessinent dans le ciel, des formes là ou d'autres ne verrai que banalité, une créativité hors du commun s'écoule de ses doigts avec vivacité. Il est sûr qu'il en a, que pour une fois, ce don est un cadeau des dieux. Carnet de dessin dans le tote bag, cacher derrière l'argentique qu'il oublie toujours de vider. Des gouaches séchées dans l'évier, qu'on lui demande sans cesse de ranger avant de passer à autre chose. Les corps défilent sous ses yeux, et reprennent vie dans les couleurs qu'ils leur donnent, des histoires qu'on ne peut comprendre qu'à travers son regard d'artiste. Son père est ambitieux, pense à lui comme un artiste dont on se souviendra du nom. Lui, aspire à une vie paisible, loin du monde, loin de la gloire.

À ses yeux, ceux qui méritent d'être vue sont ceux qui sont représentés dans ses créations.

Je suis veilleur, tu es musée.

[ mangaka • kyoto animation ] —  Concours régional remporté à 15 ans, engendre la rencontre des directeurs de Kyoto Animation. Brille-lui-en une ambition qu'il n'a jamais remarquée, pourtant bien visible aux yeux des recteurs. Il sera en stage de découverte de ses 15 à 17 ans, et employer lambda à partir de ses 18 ans. Rien de glorieux, il dessine les fonds de Shojo, retouche les couleurs avant impression, gomme les essaient foireux des maquettes. On lui a promis plus, mais il n'espère rien. Au pire, il continuera à dessiner les pétales de cerisier qui tombe en cascade pendant qu'Hinamori Amu fait sa déclaration à Tsukiyomi Ikuto.

[ moyenne • situation stable ] —  Enfance précaire, valse entre les produits dates courtes et les vols à l'étalage. Une vie vagabonde, qu'il embrase avec joie. L'amour du jeu, disait ses tantes, quand les poches sans fonds sont remplies de conserve. Les plaisirs coupables n’ont pas leurs places dans cette vie précaire, on mange pour survivre, on boit pour ne pas être fripé. C’est plus tard que les caprices s’éveillent, quand il quitte l’île et retrouve son père dans la grande ville. Lui et sa carte bleue brillante, code à 4 chiffres libère des fenêtres qu’il n’aurait jamais envisagées.

Il n’en abuse pas, il se prive même. C’est l’argent de son père, pas le sien.
Il ne veut pas en dépendre. Lui, il continuera à piquer des sachets de sucre à l’infirmerie, et à favoriser la marche au ticket de métro.

[ celibataire • bisexuel ] — Question toujours en suspend qu’il a laissé de côté, après tout, ces exemples n’ont été que des femmes volages, qui traitent l’amour comme on traite des formalités. L’homme ne vit que pour cette sensation éphémère qui tambourine dans la poitrine, lui n’en a pas envie, n’en a plus envie. Du moins, c’est ce qu’il a toujours pensé.

Aimer devrait être la chose la plus simple qui soit : on aime quand on se soucie, on aime quand une chanson nous fait penser à l'autre, on aime quand il suffit d'un geste chaleureux et tendre de l'être aimé pour se laisser emporter.

Pourtant, ça semble si difficile.
Il faut dire qu'il se hait, aussi, il se déteste. Son apparence est négligée, il est maigrichon, pas très beau, on ne lui offrira jamais un baiser, ni un verre pour se lier. À la création d'Alma, la donne change. Le désir naît dans le creux des reins, les compliments fusent et les verres s'enchaînent. Il préfère soudainement le silence au vacarme des idées sombres que le corps d'autrui.

Question laissée sans réponse, attend sagement qu’on s’en occupe. Troubler par ce qui l’entoure, les caresses, les baiser, la tendresse d’un garçon aux dents bien alignées. Et un rire qui ramène à la maison, fait bondir le coeur, finalement lui aussi il est prêt à tout sacrifier pour cette minute de bonheur.

[ 変身者 • henshinsha ] —  henjin (変人) Dont héréditaire, offert à chaque génération, Yujin a la capacité de transformé son corps à l'infini. Ses premiers essaies ont été réalisés au sein même de son foyer, tante aimante dont les conseilles changent en fonction de l'utilisateur. À son arrivée au Wakoku Toritsu Gakuen, il a l'obligation de prendre des cours, à fleure de peau, incapable de géré proprement ses émotions, déborde sans cesse à chaque petit desagrement. Un peu plus vieux, l'option est mise de côté, maintenant capable de contrôler pleinement ses émotions.

[ 月が綺麗ですね • naoyu ] — the moon is beautifull tonight, isn't it ? La maison au bord de l'ile n'est pas si grande, finalement. Les pièces se rétrécissent au fur et à mesure des années, mur remplis de souvenir attraper par-ci, par là, de ville qui reste encore à découvrir. Calcifer se prélasse sur la terrasse, paysage de bord de mer, pendant que l'heure de sortie des trois chiens réclamer par un propriétaire encore endormi. Il n'avait pas compris, Yujin, qu'une vie à deux ressemblait à celle-ci. Cette maison hante ses rêves depuis toujours, rêve d'enfant qu'il a désormais atteint. L'image n'était pas aussi lisse, dans ses rêveries les plus profondes, il était seul. Ses travaux comme prestige d'une vie réussite, attendant sagement l'appelle pour retrouver la douceur d'Alma. Elle n'est plus, n'existe que dans des histoires qu'il raconte à son bien aimé. Une vie à deux, avait émis à plusieurs reprises le canadien, et c'est ce qui ressemble au futur qui se dessine. Il a peur de se l'avouer, loin du grand romantique aux mots déjà broder, mais son coeur en a décidé ainsi : Naoyu sera la fin de l'histoire. Quand tous sera écrit, sceller et ranger, il sera à ses côtés.