Profil de Atlas Deus-Felis

catharsis ✧ lola

— she/her

danil ♡ baelaclava u are missed

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30.08.1997 ; à l'aube à peine des vingt-cinq ans.

il/lui.

ÉTUDIANT — médicomagie (morgue)
(8ème année ⋅ interne)

l'envie de bien faire, et de faire mieux, mortifère destiné à la vie. acharné , bourreau de travail, les heures longues dans les couloirs trop blancs ou les yeux rivés dans les pages : il se destine à devenir médecin, on l'a envoyé avec les morts. comme s'il n'était utile qu'aux défunts.

modèle, Rōnin rangé, poli, droit, bien élevé, vous voyez, qu'ils peuvent s'intégrer, avec nous, vos enfants sont en sécurité. tests à la volée, depuis enfant, séances photo, famille unie. dans les coulisses, les expériences sur ceux qui sont comme lui, on lui en cache une énorme partie, mais son don est parfois utilisé -à mauvais escient. atlas ne comprend pas -ou fait semblant de ne pas comprendre. père dit que c'est pour son bien. et pourtant dans les pénombres, les doutes s'installent et les flammes du brasier lèchent le bout des doigts noircis.

— capacité à effacer les caractéristiques d'un cadavre en le touchant : plus ses mains agissent, plus le corps perd de ses particularités : sous une légère brume noirâtre, les blessures et causes de la mort se dispersent, puis les signes distinctifs, tatouages, cicatrices, puis les traits, du visage, les empreintes digitales, jusqu'à finalement laisser place à une poussière noire qui flotte dans l'air quelques secondes -et plus rien.

— réfréné depuis enfant, si bien qu'on en connaît que trop peu les effets : brouillard noir qui se dégage et tue végétation et intoxique êtres vivants (-on pense, jusqu'à la mort). dérapages occasionnels lors de périodes d'immense stress, et des rares cérémonies funéraires auxquelles il a pu assister. il essaye peu à peu de se maîtriser.

batterie de tests et d'expériences "bénéfiques" menées sur lui depuis l'enfance (il commence doucement à les remettre en cause, à chercher dans ses souvenirs effacés). Vitrine du Rōnin bien intégré, image destinée à donner confiance. Participe secrètement à certaines phases de tests sur les enfants Rōnin -disparition de corps qu'il oublie sitôt effacés.

• magie élémentaire ⋅ eau, pour tenter de raccommoder les vivants. vie et mort dans le même corps, combat enragé qui rend ses essais infructueux depuis des années -pourtant les exceptions existent, il sait soigner, a même sauvé des vies. exception à son brillant tableau scolaire qui lui demande des efforts acharnés.

• saishin ⋅ 塞心, mind blocking (en cours, questionnements, évolution future.)

• implant ; (kaisei's property) petit pantin porte au fer rouge son appartenance, halo de lumière derrière l'oreille qui le porte en échafaud. le moindre écart de conduite le poussera à être coupé de sa magie (à ce qu'on lui a dit). en attendant, la lueur l'exacerbe et fait de lui un digne enfant prodige.

• eiyamachi ; (manoir familial) demeure de tous les maux, aux tons austères qui font résonner les silences. le manoir semble presque hanté tant rien ne s'y passe, et y rentrer chaque semaine équivaut à un supplice.

• shinmeidai ; (dortoir universitaire) chambre spartiate et colocataires qui défilent, il s'y sent pourtant moins à l'étroit que dans le grand manoir familial. fée du logis (trop maniaque au goût des autres), atlas insiste pour laisser les lieux propres comme un sou neuf.

facts  —  tout le monde sait qu'il est Rōnin, mais rares sont ceux au courant de ce que son pouvoir peut réellement faire. ⋅ cache la plupart des temps ses mains sous des gants en cuir ou chirurgicaux. ⋅ sujet à de l'anxiété, à des crises d'angoisse, atlas est tout sauf sociable et peut paraître froid au premier abord. ⋅ extrêmement studieux, peur de l'échec, il est depuis toujours premier de sa classe. ⋅ a vécu un accident de voiture avec sa meilleure amie de l'époque, n'en parle jamais et vit avec la culpabilité de l'avoir laissée conduire ivre. ⋅ mémoire altérée par les sceaux d'oubli, il n'est pas rare qu'il ait des absences. ⋅ tient un compte instagram où il montre ses dessins anonymement, passion secrète. ⋅ cicatrices nombreuses le long du corps, en plus de ses marbrures fugi et de ses doigts noircis par le rōnin ⋅ parle comme un homme bourgeois de 70 ans, même s'il emploie de plus en plus le mot fuck, à la grande surprise de son entourage ⋅  thunderstorm still unborn.

passion trop forte lorsque le coeur s'accroche, jusqu'à sentir le pouls de l'autre pulser sous les veines. à s'aimer et se déchirer trop fort, à la perte, aux retrouvailles. il ne reste plus rien -charon a disparu, sans laisser de traces comme s'il l'avait lui-même fait disparaître de ses mains. il ne s'arrête pas d'espérer, de prier pour qu'il lui revienne, rendu au déni plutôt qu'au désespoir.

paumes suppliciées mais serrées l'une dans l'autre, il faudra faire face -serrer les dents, et s'aider, s'aimer. Pandore l'a sauvé, il ne lui dira qu'à demi-mot, leur amour est timide, il est cabossé puisqu'il est platonique dans leur fausse union, mais ils s'aiment. Rébellion silencieuse, ils se promettent de s'offrir un peu de liberté, quand le temps viendra. En attendant de tout voir autour d'eux brûler, il n'y a que leurs bras pour tenir, et s'enlacer un peu.

il a trépassé avant de pouvoir lui dire. tout ce qui germait dans l'esprit et dans le cœur, lorsqu'il le ramassait après les nuits sans sommeil, lorsqu'à quelques centimètres seulement, ses lèvres auraient aimé se poser sur les siennes (oiseau peureux). Il n'y a rien eu, rien de concret, et pourtant il pense qu'il l'aimait. Sinon, pourquoi serait-il tombé de si haut en voyant son corps sans vie ? Pourquoi s'évertue-t-il à fouiller, chercher qui l'a tué, pour mieux le venger ? (et dans une autre vie, ils se retrouveront peut être.)

sur lui reposent tous ses espoirs et ses peines. père droit et juste, jusqu'à ce que les doutes s'installent (et n'est-il pas un pion) ? Il lui confie des missions, ne lui dit jamais qu'il est fier. et il lui fait oublier, oublier, oublier.

la tendresse feinte sous couvert de manipulation, protection, mises en garde. écoute toujours maman, ou ton corps sera voué aux loups. Nora est aussi cruelle qu'elle est aimante, et même distante, elle regarde, place ses pions. atlas en est un, il commence à le voir, mais où s'arrête la confiance et où commence la défiance ?

rôle du père joué aussi mal que le vrai, c'est attila qui avait la tâche d'éduquer ses frères et de choisir leurs punitions. austère, presque, pas une once de chaleur dans un corps balloté aux quatre vents, ils n'ont rien en commun et pourtant atlas sacrifierait sa vie pour un seul de ses regards.

proches pendant l'enfance, ils ne se comprennent plus. achilles manipule, l'ego a la taille de la terre qu'atlas porte sur son dos. maintenant ennemis, les frères ne savent plus ce qui les lie, et se murent chacun de leur côté dans le silence.

il ne le comprend pas toujours, andrea, mais il a toujours été là. arrivé jeune au japon, le plus proche d'atlas en âge, on les a naturellement associés jusqu'à ce qu'on comprennent qu'ils étaient opposés. atlas porte pour lui un attachement particulier, et il sait que chacun sera là pour l'autre en cas de besoin, sans poser de questions, ni juger.

d'abord à se confondre dans leurs méfiances puis dans leurs violences, ils se sont livrés, atlas qui ouvre son esprit et les fragments de ses souvenirs pour qu'ils se comprennent mieux. maintenant, l'incendie d'akira et le brasier discret d'atlas brûlent à l'unisson, fils d'une même mère nommée révolution. le chemin sera long, et leurs batailles méritent prudence, mais ils se reposent l'un sur l'autre dans leurs silences. ils savent ce qu'ils ont à faire d'un regard seulement, la confiance, difficile à obtenir, se fait une place dans les veines à côté d'une tendresse qu'ils ne comprennent pas. et ça fait du bien à atlas, de savoir que quelqu'un le comprend, autant que ça lui fait peur de savoir qu'il pourrait le décevoir au moindre doute.

minji avait deux mains pour eux deux, atlas l'éternel ami et seiya qui embrassait ses lèvres convoités. pourtant, il n'y a jamais eu de jalousie -atlas a depuis longtemps compris qu'il était impossible de fermer les yeux face à la lumière de seiya. quand l'accident eu lieu, ils étaient dans la même voiture, partagent le même deuil et une douleur jumelle. ils n'ont pas les mêmes fréquentations, ni le même caractère ou rythme de vie, mais ils ont des secrets, et ils mourraient avant de les répéter à quiconque.

elle était le soleil quand lui était l'ombre, elle n'est plus. arrachée trop tôt à la vie qu'elle aimait pourtant tellement, atlas n'a rien pu faire pour la sauver -ne sait même pas exactement si ce qu'il ressentait pour elle était amoureux ou idéalisé. la culpabilité prend toute la place.

doigts d'enfant gelés dans ceux, noircis, à la fin de l'été. deux statues de marbre qui se réchauffaient par la tendresse de ceux qui n'ont rien à perdre. il ne se souvient pas de tous les moments avec ujinori, sceaux d'oubli plus forts que la mémoire défaillante, mais il sait qu'il tient à lui -et qu'il a participé à des horreurs, peut être plus que lui. maintenant, il n'y a que le ressentiment, et la déception, puisqu'ils ne se sont même pas compris dans leurs rêves partagés.

blabla long

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12/08/2022