(TC) ⟡ TOO YOUNG TO GROW OLD

il était plutôt mignon. sourire taquin qui venait illuminer brièvement son visage. jeu piquant qui ne cessait jamais entre elles et dont elle venait toujours alimenté par des remarques sur ses dates, bien souvent arrangés. mais tout était bon à prendre pour observer le changement dans le regard de rena, son corps réagir à ses paroles alors que tout ce que faisait araya était de sourire et apprécier le tableau qui se déroulait sous ses iris. mais disons que j'ai trouvé bien plus mignon maintenant. baiser qu'elle dépose sur sa main avant de s'enfuir vers d'autres horizons, sa belle à sa suite. observant l'étendue de bouteille face à elle, elle en attrapait une pour lui servir un verre, respectant sa demande d'une boisson douce ou sans alcool, optant pour la seconde option. elle ne voulait pas abuser de la gentillesse dont elle faisait preuve en mettant les pieds dans un endroit où elle ne viendrait habituellement. le but pour elle était de la garder le plus longtemps à ses côtés, pas de la faire regretter d'être venue. elle aimerait bien la voir l'accompagner à nouveau. brièvement quelques personnes, des têtes qui ne me sont pas inconnus. haussement d'épaules qui accompagnait ses paroles. araya ne se préoccupait pas toujours de savoir si elle connaissait du monde aux soirées, elle savait qu'elle finirait par repartir avec une nouvelle connaissance derrière elle. peut-être bien ... phrase en suspend et son bras vient s'enrouler autour de sa taille pour la rapprocher d'elle. puis-je jeter un oeil à ton numéro ? que je sache si quand je t'embrasse je trouve ma paire. rapprochant son visage du sien, sa voix se faisait plus douce, presque tel un murmure qui s'écrasait contre ses lèvres. ou si je dois encore le trouver.

“Ah oui Michael, c’est vrai !” C’est bon les souvenirs lui reviennent. Mais le garçon n’a pas vraiment le temps de reprendre la parole qu’au moment où il parle de son badge, c’est l’homme en face de lui qui vient lui voler un baiser. Sur le point de repousser l’étudiant dojin, ce dernier se détache de lui-même. “Wow wow wow on se calme là ! C’est quoi ton numero ?” L’air encore un peu surpris, il voit le numéro deux se dessiner sous ses yeux. Un deux. Le mec a un deux, et lui un sept. Qu’est-ce qu’il était venu l’embrasser ? “Putain t'es sérieux ? Ouais bah effectivement tu manques pas de culot à ce que je vois, t’as pas intérêt à me refiler un truc hein” Instinctivement il porte son verre à ses lèvres puis réfléchit. “La meilleure partie d’être moi ? Je sais pas si y a une meilleure partie, sauf si signer des autographes ça compte !” Il hausse les épaules puis arrête le premier qu’il croise. “T’as un deux ou un sept ?” Il continue son chemin, puis arrête une nouvelle personne “un deux ou un sept quelque part ? Non moi je suis pas deux, je suis sept. Comme mon maillot, ouais ouais” Il passe rapidement par la cuisine personne ne sait lui répondre. “QUELQU’UN A LE NUMERO DEUX OU SEPT ?” Jusqu’à ce qu'une bonne âme lui annonce qu’une jeune femme vêtue de rouge était passée par là quelques minutes auparavant et portait le chiffre pair. “Mais tu peux pas être plus clair ? Et ses cheveux ?“ “Ah bah non je te dis pas, c’est à toi de chercher, mais ils étaient longs et clairs” Il lève les yeux au ciel puis retourne voir Michael. “je crois j’ai trouvé ta dulcinée, askip elle est habillée en rouge, cheveux clairs, un matching outfit du démon !“ Et sur ce il abandonne son fan pour retourner papoter avec son colocataire.

A la manière d’une tempête éclair, Andrea l’emporte dans son tourbillon de rires et de chansons. Ça ne dure que quelques secondes, avant qu’il ne l’abandonne avec la tête qui tourne pour papillonner ailleurs. Akira regarde son frérot se fondre si bien dans la soirée, alpagué par tout le monde et n’importe qui. Un rictus discret qu’il ne retient pas devant la scène : c’est Andrea, il est comme ça. Son opposé polaire, son opposé solaire sans doute, tant il est rayonnant et lui…

…Lui trouve son plaisir dans le bordel et les problèmes. En sirotant son verre qui se fait presque vide, il savoure le choc entre ses cibles, mais s’en détourne aussitôt que la maladresse est passée. De nouveau solo, Akira se tourne vers la première personne qu’il croise. tu partages ? En tendant son verre, pour que le cocktail d’en face soit versé dedans. La conversation divague jusqu’à ce que la meuf se penche discrètement pour lui demander son numéro (toi ?). Sans comprendre, il faut qu’elle lui explique le bail et il sort le badge oublié dans son jean. sept, il relève d’un œil sceptique. Mauvaise pioche.

Une embrouille un peu plus loin attire son attention, particulièrement quand il reconnaît Lila, dans un échange tendax avec deux bougs visiblement (Inhyuk , Garam). Cette meuf est toujours dans des vieux bails, pas étonnant avec sa passion du gossip. Mais qui dit Lila dit…

… Somi, qu’il aperçoit un peu plus loin dans son coin. Surprenant, venant de l’idol. Ca fait quelques fois qu’ils se croisent sans s’arrêter, se survolent de mots sans se parler. Préférant les non-dits et les secrets du passé à ce qu’ils pourraient trouver à se dire aujourd’hui.

Akira hésite, puis avance dans sa direction - à deux pas d'elle quand un gars qu’il ne connaît pas (Michael) lui passe devant sans le voir. (...) miss jus du dragon ? tu as trouvé ton bonheur ? Moue d’incompréhension quand il capte la conversation, arrivé à leur hauteur. c’est le nom de code d’un plan cul ? Akira débarque de son sourire de voyou, sorti de nulle part. Comment résister aux allusions, s’il a moyen de l’emmerder. salut, il fait à retardement à l’adresse de l’homme pour toute présentation. c’est quoi vos badges. Si en plus il interrompt un moment privé, c’est encore mieux - en témoigne l'œillade diable qu’il jette à Somi.

Évidemment qu’elle est là elle, se dit-il alors que Lila ne peut s’empêcher de faire son intéressante (ou en tous cas d’essayer). Il hausse les épaules, ne lui donne ni heure ni attention, bien plus intéressé par les deux arrivées qu’il dévisage avec un sourire charmeur (comprendre carnassier). Écoute Ena le verre à la main, intrigué par son petit manège, avant de comprendre qu’elle tente de faire la wingwoman - dommage, il l’aurait bien croquée, elle aussi, même si l’un n’empêche pas l’autre, jusqu’à preuve du contraire. Mais les regards s’accrochent et son sourire ne peut que s’étirer lorsque Zhilan ajoute qu’il les préfère sauvages, ce qui sonne à ses oreilles comme du miel tendu à la reine de la ruche. Il n’aurait pas pu être plus évident, et le sourire se mue en rire quand Garam intervient pour commenter la conversation, comme toujours à point nommé. Ce n’est pas toujours ce qu’il dit, quand Inhyuk repense à certaines de leurs conversations, sait pertinemment que le hiisa-ka les aime particulièrement sauvages. Mais ils savent très bien faire les charmeurs en publics. “Jamais, bien sûr. C’est une qualité réservée aux chiens,” ajoute-t-il, les yeux plongés dans ceux de Zhilan.
La rumeur dit qu’il ne les a plus quittés de la soirée et qu’après avoir offert des verres aux deux suisei-ka, la soirée chez Garam s’est écourtée, parce qu’il est rentré chez lui, la main autour de la taille de Zhilan, offrant la plus grande des satisfactions à sa wingwoman.