ˏ⋆ ·˚ˎ * cigarettes and candles ((ailin))

gamin lambda aux paumes créant les papillons cendrés.

gamin impétueux ! à couvrir le monde de ses poisons, porter les poids des incohérences comme erreur fatale. et ailin, il ne sait pas : ce qu'il veut être. à juste en observer les autres passer devant lui, circuler, s'enlacer, quand lui n'en ressentait que les ignorances. car peut-être : en était juste un peu seul, parmi toute ces figures. c'est qu'entre tout cela : il en avait les affections si sensible. présence aimée, d'une douce amitié, à avoir trop longtemps joué de ces jeux aux romances effacées. de ces souvenirs d'enfance ! empêchant les merveilles de se réaliser. et lui : simple monstre entre les rues, ne faisait que murmurer au silence, les peines incomprises.
car il n'y avait eu que lui, avant.
car sia en avait été beauté chérie.
et à présent : faire route seule !
quand les épaules si bien entourées, venaient rire aux anges les carnages du temps. et ailin, ô que tu étais misérable, à aimer pour ne jamais le montrer, prendre soin de tes caractères les autres au détriment de toi même. brûler toujours plus au bout des lèvres les étoiles ! pour les avaler sans réfléchir.

et sans doute...
que tout s'effacerait :
si les doigts arrivaient à créer...

les constellations tant aimées.

enfance aux parfums sucrés ! car les jeux s'en étaient faits si gracieux ! courir dans les champs ((l'oublier)) lui de ces rancunes prémonitoires. car ailin, tu étais si éloigné de la vérité, à ne voir ce qu'il avait sous les yeux que comme vérité absolue. et il n'avait abandonné, m i n i . et il l'avait laissé seul, sans ne jamais lui répondre : sans ne jamais plus se montrer à lui. ô misère incomprise ! qui de ces accident en avait changé celui aux sourires radieux. et maintenant, de ces pulsants morts, il ne ferait qu'exploser les fleurs pour les faire souffrir plus. encore et encore, quand les douleurs le lançait : et qu'il voulait sentir sa paume contre la sienne.
à fuir le monde,
fuir les vérités,
jusqu'à se perdre lui.
alors de ces courbes cherchées, dans le regard des autres, il se moquait : des circonstances. car tout mourrait entre ses doigts, et Mini, toi aussi tu finirais par y passer. de ses colères, à ses haines, à ces amours oubliés, quand les rires enfantins en avaient pourtant résonnés. et maintenant il n'en laissait plus que place aux haines : quand de ces figures lointaines les sourires s'en traçaient sur les visages. à faire pourrir les fleurs, au creux de ses mains. car il n'y avait plus rien à faire briller, car ailin, tu étais pourri jusqu'aux os ! à délivrer mensonges, à animer férocités, à l'éviter.

à vouloir l'ignorer :
jusqu'au bout du monde.

jusqu'à ce que les sourires : arrivent finalement à se rejoindre ! d'un miracle presque soudain. d'amitiés à se forger de nouveau comme pour en faire revivre un peu les printemps. et Ailin avait tout oublié, de ces sentiments à ces rancœurs à présent. quand tout en était si abstrait dans les esprits.

enfance protégée, pour celui aux étoiles toujours crées. car quand il en était venu à se détester, gamin perdu ! à choisir le don des astres pour ces arts si pertinents. tout lire, comme roman étrange. car enfin, il parvenait à créer quelque chose de ses mains horribles, ailin. effleurer les étoiles ! fabriquer les potions. aimer les mélanges pour en lancer sortilèges. et un jour sans doute découvrirait-il un sortilège capable d'en annihiler les douleurs. faire de nouveau vibrer les cœurs, amortir les douleurs.
et arriverait-il même à en soigner tous les maux ?
et parviendrait-il alors, à l'oublier aussi ?
comme songe entre les chaos, à simplement n'être qu'insolence. brillant ! lui ! dans ces cours. être aimé des autres, sans lui ne jamais poser les regards sur personne. n'être que solitaire, entre tous ces couloirs. à pourtant avoir amis ! sans ne même savoir comment les étoiles avaient pu s'aligner !

tout tremblait ! avenir corrompu, quand de leurs bouches n'en étaient sortis que les vices du monde ! poser les mots sur les maux des êtres aimés, venir parler sans n'en connaître les passés : et lui leur avait sauté à la gorge, seul contre tous, tempérament bien trop enflammé, de celui aux patiences si appauvries.

alors frère à défendre,
contre les cauchemars
ambulants !

futiles excuses, coups portés ! jamais assez forts, quand les corps retrouvés au sol, à en subir les battes majestueuses, les cauchemars en venaient à réduire en cendre les avenirs. car ailin, il était si courageux, à pourtant faillir si facilement, de ces archanges l'ayant oublié, quand il n'en demandait que les aides. alors il n'avait pas crié ! quand les flammes s'étaient abattues sur les paumes, phalanges détruites, à essayer de les éteindre ((en vain)) ! coups assénés, à ces têtes si fragiles, jusqu'à ce que les corps n'en reste cloués sur les bitumes pavés de sang. et un jour, ils comprendraient, peut-être. et un jour : ils pourront être ce qu'ils voulait, qu'il se disait. mais de ses yeux si innocents ! à les voir devant lui lancer les sorts !


catalyseur immolé
de feux incontrôlables ; réduit en
c e n d r e


et c'es les pleurs, dans le froid, qui avaient résonnés. et c'est le noir, qui en avait entouré les corps ! quand les voyages à travers le temps en avaient avancé les futurs à des jours plus éloignés. de ces comas légers ! aux peurs de tous au creux du ventre.
et ailin,
il les détestait
t o u s.

— 思い出す、この苦しみ。みんな壊してあげる。

car la nuit, tout le hantait ,, de ces souvenirs : à celui disparu. et peut-être que s'il en avait brûlé tout le monde,  à son tour , il aurait pu en voir là vrai sourire, sur son visage.

et un jour, il y avait eu les figures à le rejoindre. frère adopté comme pour en combler les vides, à venir emplir les familles de bien plus d'amour ! jusqu'à ce que les joies en soient partagées à tout : de la cuisine aux étoiles, des sports aux secrets. il n'y avait qu'à venir en tendre les doigts ! de ces différences bien trop notées.
quand en dehors :
il y avait les regards !
les coups !

— ねえお兄さん、どうしてみんなが判断しているの?

de sa voix, elle résonnait dans la tête, à venir s'infiltrer dans ses rêves pour le hanter. quand le jour où il en avait appris son décès ,, poussé à bout par tout un monde ,, on lui en avait retiré tout ce qu'il avait de plus cher. celui qui en tenait les mains, celui pour lequel il s'était battu : car c'était un peu son âme, que l'on avait arraché avec lui. de ces pleurs à ne plus s'arrêter la nuit, à tourner le dos à toutes ses passions : pour se replonger dans ses démons.
à sortir, la nuit.
errer ,, fumer plus :
se détruire les phalanges, contre les murs !
et crier : là où personne ne pourrait l'entendre.

et il l'aime à en mourir ! celle qu'il voudrait admirer en permanence. de sa fine silhouette, à son parfum , de son regard, à ses touchers. c'est qu'il en épouserait chaque parcelle de son épiderme, à glisser ses doigts autour de sa taille, se réfugier contre son cou pour y laisser son nez effleurer sa peau.
amour : de toute une vie !
à combler,
les blessures nécrosées.
car saigne le cœur, à se soigner contre elle, elle en était rédemption, celle qu'il voulait pouvoir voir fleurir au loin. à l'aimer ô tellement que les souffles pourraient s'en arrêter, à en demander attention permanente jusqu'à en agacer les figures. et Sia, sais-tu à quel point dans son regard, il n'y en avait que confession perpétuelle ?

car il viendrait le lui dire : toujours !
ô à quel point, elle en était refuge.

rebelle ! dans ces veines parfaites, de ces visages taillés : de ces silhouettes longiligne. et ailin, il en possédait les véhicules à deux roues. clichés presque parfait !  de ces ombres qui ne faisaient que s'habiller de noir. à ne jamais sourire, charisme au plus haut point : pour en attirer les regards. ˏ⋆ ·˚ˎ *  nicotine aux lippes ! à ne jamais s'en passer. pourrir les poumons, de ces maux si vampires : à aspirer les vies, quand lui en transformer le bout de ses cigarettes en poussière de fée. ˏ⋆ ·˚ˎ * doigts détestés ! car les cicatrices en défiguraient les mains. de ses paumes à ses phalanges, brûlures immondes ayant marqué les vies. et de temps en temps, douleurs qui réapparaissaient, comme traumatisme à ne jamais oublier. à pourtant cacher en permanence, de gants en cuir face à tous. ˏ⋆ ·˚ˎ * gamin au visage d'archange, au caractère ignoble : à pourtant attirer les regards, ailin, populaire dans ces couloirs, quand lui rejetait les moindres plaisirs, sauf ceux : pour en détendre les soirées sans lendemain. ˏ⋆ ·˚ˎ *

— dit Ailin...comment font les gens pour s'aimer ?

c'est que les cœurs battaient sans en comprendre les raisons ,, quand les yeux en étaient épuisés : repos introuvable ! brisé, détruit, il avait plongé, là où personne ne pourrait le récupérer. à se plonger dans son travail, fuir ses appartements, vivre là où personne ne pourrait le trouver. car il ne pleurait plus, car il ne souriait plus, à simplement savoir se réfugier dans ses bras à elle sans ne plus lui en toucher un mot de ce qui se creusait tout au fond.
et à creuser,
encore et encore ,,
continuerait-il à saigner ?
ce cœur meurtris.
alors il fuit ! comme un enfant ! à vouloir nuir à tous ceux qui en avait trouvé son chemin auparavant. à reconnaître tous les visages, de ces mains à le faire souffrir, de ces cauchemars à le hanter en permanence. car Ailin : il était un peu fou, de ces démences. à revenir bien plus souvent les mains abîmées ,, boxe à en animer les insomnies ,, promenades nocturnes à le faire se perdre près des rivières où la lune pouvait se refléter. plus froid, plus distant, à en avoir perdu les rires : et tout était trop tard ,, pour être réparé.

— et dit Ailin, comment on répare un cœur ?

— 知らねえ。できない。