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plonger dans l'inconnu (senri)

Pandore Águilar
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Crédits
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https://isekai-monogatari.forumactif.com/t162-de-l-autre-cote-du
plonger dans l'inconnu (senri) D6VZYiuM_o
Pseudo IRL : jabberwocky, margot
Pronom(s) IRL : elle
Faceclaim : tashi rodriguez
Crédits : villetchuckie
Messages : 928
Points RP : 0
Dama : 12 555
Couleur de dialogues : #822341
CW & TW :
Spoiler:
Multicomptes :
· pandore águilar (la reine de cœur)
· gaia belacqua (la puce)
· seo inhyuk (le big bad wolf)
· kim saebyeog (le bf material)
· kaneko kuro (l'éternelle ombre)
· hoshino tsuru (l'enfant-soleil)
Aesthetic IRP :
☼ SCORPIO ☾ VIRGO ↑ LIBRA
ESFJ-A
Aesthetic IRL :

down, down, down
would the fall never come to an end!
I wonder how many miles I've fallen by
this time?
— she said aloud.


plonger dans l'inconnu (senri) 6LDJ4P3n_o

aïe love
Naissance & Âge : 05.11.1996 (26)
Pronom(s) : elle
Statut Civil :
solitude en horreur
(célibataire)

elle aime, d’un amour presque désespéré, véritable besoin. mais pandore a surtout le cœur rempli des pansements d'avant, aussi romantique que déçue par l'amour. marquée par les fantômes de ses idylles, incapable de tout à fait passer à autre chose, elle s'accroche toujours à des silhouettes absentes, disparues, décédées, ambiguës.
Occupation :
substitute du procureur
(l'essence et le briquet)

choix fait à la demande de kaisei pharmaceuticals, ravis de voir leur poupée de son ouvrir discrètement la porte du gouvernement, le ministère public étant fortement lié au ministère de la magie, pour tuer dans l'œuf la moindre tentative de poursuites de la part de rōnins dissidents - ou donner à pandore à la fois l'essence et le briquet.



visage pantin de kaisei pharmaceuticals
(poupée de son)

outil de propagande, elle est le rōnin sage et obéissant, la preuve vivante que c’est possible de s’intégrer, que vos enfants rōnins sont en sécurité, mais personne ne parle de l’après, personne ne dit que pandore est une traître, ni que se recenser c’est accepter d’être observé (non, scruté), analysé, testé (torturé) - et avec le sourire s’il vous plaît.
Particularité(s) :
rōnin
(de l'autre côté du miroir)

1 · entraîner autrui dans son imagination par projection astrale
là-bas ses pensées sont seules limites, se matérialisent sans fin, et parfois ce qui apparaît n’a aucun sens, disparaît aussitôt, se brise, s’envole, change de couleur, de forme, se met à parler, devient muet, en rythme avec ses idées. capharnaüm tantôt merveilleux, tantôt désastreux, les prairies sont fleuries ou bien brûlées, les êtres inconnus ou résurgences, le ciel bleu ou plutôt gris. tout y devient possible, sans danger - impossible de mourir au paradis.

2 · bloquer la projection astrale d'autrui dans son imagination (non-débloqué)
le corps inanimé d'autrui laissé derrière, en solitude dans un monde dont il ne maîtrise aucune règle. il a bien conscience d'y être, sait seulement qu'il ne pourra pas le quitter, doit se contenter de l'attente, rendue peut-être insupportable par des créatures impossibles ou des paysages hostiles. jusqu'à ce que la maîtrise continue, se développe, et qu'à terme pandore puisse faire croire à autrui qu'il se trouve dans la réalité, alors que son esprit s'est déjà détaché, en pleine projection astrale inconsciente.
Catalyseur :
implants-éclats
(propriété de kaisei)

par endroits, kaisei pharmaceuticals a marqué son territoire dans tous les sens du terme, remplaçant les cicatrices par des morceaux de pierre précieuse ; un catalyseur qui sonnait comme un cadeau-pardon, sans que pandore ne sache toute la vérité.
Relations :
noé (pnj), petit frère · l'autre partie du cœur.

akira, ce qui sauve le moi, c'est toi.
sia, bestie · main dans la tienne.

kayn uc.
hauru, pqr · conduite à risque.
dahm, pqr · friend with benefits.

senri, contact · leap of faith.
tiffany uc.
leon uc.
kell uc.

remi uc.
seok uc.
Pandore Águilar
MAGE ⟡ we've ridden the stars
plonger dans l'inconnuOctober 20, 2022 / @igarashi senri


Cinq fois déjà qu’elle se retourne pour vérifier qu’elle n’est pas suivie, que les ruelles sont vides - qu’elle vérifie le chemin alors qu’elle n’a pas besoin, sans doute rassurée par les évidences, les certitudes, pas encore tout à fait prête à se jeter dans le grand bain, tête baissée et main tendue pour attraper celle de sa nouvelle mentor. La confiance vacille encore entre Senri et Pandore, malgré les quelques mois passés à échanger, secrètement, les promesses et les serments, parce que les angoisses ne sont pas loin. Pandore a toujours un souvenir vivace de l’horreur, de la peur et de la colère aperçues dans les prunelles de la journaliste en découvrant le leurre du café, en pensant que quelqu’un avait touché à son cerveau. Et aujourd’hui, c’était elle qui allait toucher à celui de Pandore. Ça ne s’est pas fait avant, le moment retardé par l’esprit embrumé, rempli de toxiques depuis le quinze mai. Elle aurait été incapable de fermer son esprit parce qu’elle n’avait pas été capable d’éviter la rechute, complètement hors de contrôle, l’esprit déchiré en deux et l’impression que son corps l’était avec, séparé de sa magie, de son rōnin. En réalité, elle n’a aucune idée de si les mois passés vont suffire et si elle parviendra à fermer les portes aujourd’hui, parce qu’elle n’a jamais essayé et qu’elle ne sait pas ce que son rōnin pourra potentiellement empêcher. Difficile de savoir s’il lui sera possible d’ériger un mur de briques quand le palais mental est en plein air, étranger à toute fermeture - il préfère les falaises aux pièces exiguës.
Mais il faut essayer, au moins ; tout donner, pour obtenir la confiance de Senri, pour remplir sa part du marché. Alors elle se faufile en silence dans les ruelles de Wakoku, le cœur un peu fébrile de peur que quelqu’un ait réussi à la suivre, que quelqu’un ait deviné ses intentions. Il n’y a personne, évidemment, Pandore a pris toutes les précautions possibles, s’est drapée d’ombre et de mensonges, suffisamment en tous cas pour arriver en sécurité devant la porte d’un appartement que l’on devine poussiéreux, même sans y être entré. Et quand la porte s’ouvre sur Senri, elle s’empresse de la saluer d’un “hey” un peu discret avant de s’engouffrer dans l’appartement, pour limiter au maximum le temps passé dehors - dans cet espace où on pourrait encore les voir. “What is this place?” Elle questionne sans la regarder, les yeux qui détaillent l’appartement, ou plutôt ce qu’il en reste. Ça ne mérite pas d’en porter le nom, parce qu’en plus d’être poussiéreux, c’est le bordel, à tel point qu’elle ne serait pas étonnée que des squatteurs s’y installent pour être discrets. Exactement ce qu’il leur faut, donc. Les mains liées, un peu stressée, elle finit par arrêter son observation et fixer Senri, comme si elle commençait déjà à se concentrer sur la leçon, sans pouvoir cacher sa nervosité, incapable de savoir ce qui va se passer. “Is it your first time? Teaching saishin?” Au fond ça ne change rien, puisque ce sera sa première fois avec elle, et que Senri aurait pu apprendre à des centaines de personnes mais rien n’aurait pu la préparer à gérer l’entraînement d’une rōnin aux capacités mentales. “I must tell you, I never tried it, and I have no idea how my rōnin Magic is going to react. Truth is, I’m not even sure I’m able to learn saishin. But I’m ready to try and give it my all.” Et advienne que pourra.
“Okay, what do I do?” Et d’une simple phrase, Pandore abandonne le contrôle et le tend à Senri.
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Igarashi Senri
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plonger dans l'inconnu (senri) TGs1FXe
Type de symbole : Ionicons
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Faceclaim : asahina aya (朝比奈彩)
Crédits : melody
Messages : 426
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Dama : 19 692
Couleur de dialogues : peru
CW & TW : -> j'écris beaucoup par rapport à la moyenne, entre 600 et 1500 mots en moyenne (voire plus). ne te mets pas la pression de faire de même, chacun.e gère son inspiration comme iel le souhaite et je n'ai aucun standard de longueur pour mes partenaires ♡
-> j'écris à la troisième personne, principalement en français et/ou en anglais. ma plume est plutôt très factuelle et pour une question de fonctionnement purement personnel, j'ai un peu de mal à répondre et visualiser les styles plus poétiques. mais si tu n'es pas pressé.e, je ferai de mon mieux ! ♡
-> certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :

manipulation, gaslighting, religions et sectes, eugénisme, dépression, paranoïa.
Aesthetic IRP :

plonger dans l'inconnu (senri) 0OGj2fm

☼ SAG ☾ ARIES ↑ AQU

ESTP-T | 7W6: THE PATHFINDER
Naissance & Âge : 03.12.89 (33)
Pronom(s) : elle/she/her
Statut Civil : -> chroniquement CÉLIBATAIRE.
Occupation : -> JOURNALISTE au MAKŌSA ITACHI SHIMBUN.
-> COACH de l'équipe de dustquash des MAYHEMS DE MEIWA.
Particularité(s) : aucune.
Affinités Magiques : -> maîtrise du SAISHIN suite à sa formation sur le tas, avec l'aide de son mentor.

-> a quelques bases en DOKUSHIN par assimilation naturelle lors de son apprentissage de l'art opposé.
Catalyseur : -> (visuel) COUTEAU-PAPILLON offert par son mentor il y a plus de dix ans, est devenu un artefact indispensable.

-> (visuel) BRACELET RYŪ senri a également pris soin de faire modifier ce bracelet offert par taizo pour le charger en poussière. toujours dans un fond de son sac, elle n'a jamais mentionné la nature catalyste de l'objet.
Logement : -> maison de ville individuelle dans une ruelle de KOMEIKYŪ.
Signes Distinctifs : -> mesure 1 MÈTRE 71.
-> (visuel) porte un TATOUAGE YAK SANT khmer en haut du dos et à la base de sa nuque, réalisé par une mage cambodgienne lors d'un voyage à angkor vat.
Relations : ->

TAIZO

ー bff, soulmate, partner in clowneries
->

REI

pnj ー ex-turned-friend
->

ANLA

ー petite soeur par loyauté
Igarashi Senri
STAFF ⟡ i saw the fire in your eyes
October 20th 2022, early evening
outfit
L’immeuble ne semble jamais atteindre son point final de décrépitude, alors qu’il était déjà miteux à l’époque où Senri y vivait. Faut croire que certaines choses ne changent jamais. Coincé dans une ruelle loin du centre de Wakoku, aux lampadaires grésillants, la structure de bois semble grincer au moindre mouvement et au moindre coup de vent. La plupart des locataires du bâtiment ont quitté les lieux depuis longtemps, laissant des portes d’appartement aux peintures écaillées, des noms délavés sur les sonnettes. Sauf peut-être le vieux du rez-de-chaussée, qui était déjà là pour hanter le quartier quand Senri était enfant - mais à défaut de ne plus lui aboyer dessus parce qu’elle fait trop de bruit dans la cage d’escalier, il semble s’être terré dans ses propres quartiers, fenêtres obscurcies par des piles d’objets accumulés par un syndrome de Diogène évident.

Senri s’est assise sur le tatami dans le salon, éclairé pour la soirée par des lampes allumées par magie, à défaut d’avoir le courant activé dans l’appartement abandonné. Attend son invitée en silence, dans un sentiment étrange qui l’emporte lorsqu’elle contemple les ruines de son enfance. Des effets personnels de sa mère abandonnés comme si la vie s’était interrompue sans prévenir dans l’appartement. Son fauteuil roulant, laissée dans un coin du salon. La vaisselle poussiéreuse dans l’évier desséché. Les restes de l’autel et la photo défacée du géniteur, détruits par Senri elle-même dans un accès de colère face à l’abandon, il y a bien longtemps.

Le poing de Pandore sur la porte la tire de ses pensées, et Senri pousse le battant qui s’ouvre sur un bruit métallique grinçant, résonnant dans le couloir à ciel ouvert servant de palier au bâtiment. Hey. À en juger par son air paumé, la gamine semble perplexe quant à son choix de point de rendez-vous, ce qui semble plutôt indiquer que c’était une bonne idée. You can keep your shoes on, fait Senri en guise de salut, soulevant l’état désastreux évident des lieux en la laissant entrer - et verrouillant la porte derrière elle.

What is this place? Senri ne répond pas tout de suite, indique à Pandore le salon en prenant les devants - l’appartement n’est pas bien grand, alors que Senri seule avait sa chambre privée, sa mère déroulant son futon dans le salon chaque soir. Économies indispensables de loyer. La porte de sa chambre d’ado reste close, n’ayant pas encore eu le cran d’y remettre un pied. Senri fait un geste de la tête vers une étagère en passant, jonchée de souvenirs, de livres - et de cadres photos, éclairés par la lumière magique tamisée de fortune du salon. Senri à sa Cérémonie du Thé. Senri pour ses six ans. Senri, enfant, entourée d’un groupe de femmes d’âge moyen et d’autres mômes. Invite Pandore à deviner la réponse d’elle-même, parce qu’elle ne sait même pas comment qualifier les lieux elle-même - avant de se décider sur des mots. Someplace where no one will come looking for us, répond-elle en retournant s’asseoir sur le tatami, sous la table du kotatsu, nu sans sa couverture chauffante. Haven’t been there in a while. Déclaration plutôt évidente à en juger par la couche de poussière qui recouvre les meubles et le désordre ambiant. Plus de quinze ans depuis qu’elle avait fui les lieux, pourtant continuant de payer un loyer comme si elle ne savait pas quoi faire de cet appartement laissé à l’abandon sans aucunes dispositions.

Senri ne sait toujours pas quoi penser ni comment se comporter avec Pandore Águilar, alors que les deux femmes semblent avoir des tempéraments bien différents, en plus d’avoir été confrontée malgré elle à une capacité magique unique qui tire sur sa corde sensible de ce qui la fait partir en vrille. Tiraillée entre son envie de ne pas être mêlée à la vie de plus de mômes, quand Anla lui suffit amplement, et son besoin d’en savoir plus. De faire quelque chose, si les promesses sont tenues et que leurs efforts les mèneront à un frapper un grand coup contre le système. D’aider les rejetés et les exploités, les libérer du joug des influents.

Is it your first time? Teaching saishin? Senri croise les jambes et sort un chewing-gum à la menthe de son sac, fourrant le papier d’emballage argenté dans sa poche. I must tell you, I never tried it, and I have no idea how my rōnin magic is going to react. Makes two of us then, répond-elle sincèrement. L’enseignement des techniques de saishin, tout comme sa confrontation avec un cas de rōnin. Elles marchent en terrain inconnu, l’une comme l’autre. Truth is, I’m not even sure I’m able to learn saishin. But I’m ready to try and give it my all. Good. Sous-entendu - elle aussi, ferait de son mieux avec ses propres moyens. Pas de grandes promesses.

Senri s’accoude à la table, avant de commencer à parler. Before anything. My dokushin skills are pretty limited. Histoire de remettre les attentes des uns et des autres à leur place. I won’t be able to teach you more than some basics, because I’m not trained enough to read that much. My attempts will be pretty… light. Average, at best, ajoute-t-elle. Pas capable de manipuler qui que ce soit, de sonder le creux des âmes d’autrui. Ça n’a jamais été sa priorité. If things go well and you wish to pursue your training, we’ll either have to find a skilled mind-reader you can trust, or just… I don’t know, I guess I’ll have to train harder too. Pas d’autre solution, quand un cours académique serait sans doute trop risqué pour Pandore, qui ne veut probablement pas qu’un prof lambda n’aille trop loin dans sa lecture de ce qui trotte dans sa tête au vu des circonstances.

La gamine a l’air prête, à en juger par son expression sérieuse. Et Senri prend aussi son rôle au pied de la lettre, abandonne les sarcasmes et les piques inutiles pour se concentrer. Okay, what do I do? Elle laisse cependant échapper un léger rire dépité. Honestly, I’m not even so sure myself. It’s been years since my own mentor started teaching me… Et ses premières sessions avec Mikami-sensei semblent drôlement floues, remontant à quinze ans ce ça. Senri se redresse, assise en tailleur sur le sol, pour étirer son cou en penchant la tête d’un côté, puis de l’autre. Let’s start with some reading. Ce n’est sans doute pas ce que Pandore attendait, à en juger par son silence et son expression. I haven’t tried reading someone’s mind in a long while. Ce n’est pas exactement ce qu’elle préfère, alors que Senri se targue de récupérer ses informations de manière plus… organique. Have anyone ever tried before? Reading your mind, elle demande à Pandore. Peut-être qu’elle sait déjà l’effet que ça fait.

Senri secoue ses épaules pour se concentrer. Anyway. I need to shake off the rust. Don’t do anything, just… Elle hésite un instant - se demande si lui donner quelque chose pour canaliser les pensées ne serait pas plus simple, avant de se raviser. Non pas qu’elle redoute de savoir ce que Pandore penserait de ses photos d’enfance, mais ce serait sans doute fausser les résultats. Trop simple à deviner ce qui trotte dans la tête des gens, même sans magie. …think about your Tea Ceremony. What you felt like. Who was there with you, their faces. The house you got sent to. Pose le tableau d’un thème commun à tous, alors que Senri ne connaît rien de bien personnel au sujet de la jeune femme qui ne touche pas au sujet rōnin. Don’t try resisting, ajoute Senri, avant qu’elle ne s’emballe sur le saishin. I just want to make sure I can still do this… Sans tentatives de lecture efficaces, son enseignement n’irait pas bien loin. Le silence pèse après sa demande, et à juste titre - Senri sait exactement ce que ça fait. Ou plutôt, elle peut l’imaginer, ce qu’elle penserait, à la place de Pandore, de dénuder son esprit de la sorte pour laisser quelqu’un y entrer. Senri se détend un peu - affiche une expression qui se veut de confiance, abandonnant son éternel masque de fierté en acier trempé un instant. Don’t worry. I’m not gonna poke around any further than what I just asked. Ne peut pas, ne veut pas. There’s a reason why I never specialized into dokushin. Un frisson lui parcourt l’échine lorsque ses yeux dérivent sur les restes du funeste autel au gourou, arrachant à Senri une expression de dégoût. Gives me the fucking creeps.
Pandore Águilar
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Dama : 12 555
Couleur de dialogues : #822341
CW & TW :
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Multicomptes :
· pandore águilar (la reine de cœur)
· gaia belacqua (la puce)
· seo inhyuk (le big bad wolf)
· kim saebyeog (le bf material)
· kaneko kuro (l'éternelle ombre)
· hoshino tsuru (l'enfant-soleil)
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☼ SCORPIO ☾ VIRGO ↑ LIBRA
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this time?
— she said aloud.


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aïe love
Naissance & Âge : 05.11.1996 (26)
Pronom(s) : elle
Statut Civil :
solitude en horreur
(célibataire)

elle aime, d’un amour presque désespéré, véritable besoin. mais pandore a surtout le cœur rempli des pansements d'avant, aussi romantique que déçue par l'amour. marquée par les fantômes de ses idylles, incapable de tout à fait passer à autre chose, elle s'accroche toujours à des silhouettes absentes, disparues, décédées, ambiguës.
Occupation :
substitute du procureur
(l'essence et le briquet)

choix fait à la demande de kaisei pharmaceuticals, ravis de voir leur poupée de son ouvrir discrètement la porte du gouvernement, le ministère public étant fortement lié au ministère de la magie, pour tuer dans l'œuf la moindre tentative de poursuites de la part de rōnins dissidents - ou donner à pandore à la fois l'essence et le briquet.



visage pantin de kaisei pharmaceuticals
(poupée de son)

outil de propagande, elle est le rōnin sage et obéissant, la preuve vivante que c’est possible de s’intégrer, que vos enfants rōnins sont en sécurité, mais personne ne parle de l’après, personne ne dit que pandore est une traître, ni que se recenser c’est accepter d’être observé (non, scruté), analysé, testé (torturé) - et avec le sourire s’il vous plaît.
Particularité(s) :
rōnin
(de l'autre côté du miroir)

1 · entraîner autrui dans son imagination par projection astrale
là-bas ses pensées sont seules limites, se matérialisent sans fin, et parfois ce qui apparaît n’a aucun sens, disparaît aussitôt, se brise, s’envole, change de couleur, de forme, se met à parler, devient muet, en rythme avec ses idées. capharnaüm tantôt merveilleux, tantôt désastreux, les prairies sont fleuries ou bien brûlées, les êtres inconnus ou résurgences, le ciel bleu ou plutôt gris. tout y devient possible, sans danger - impossible de mourir au paradis.

2 · bloquer la projection astrale d'autrui dans son imagination (non-débloqué)
le corps inanimé d'autrui laissé derrière, en solitude dans un monde dont il ne maîtrise aucune règle. il a bien conscience d'y être, sait seulement qu'il ne pourra pas le quitter, doit se contenter de l'attente, rendue peut-être insupportable par des créatures impossibles ou des paysages hostiles. jusqu'à ce que la maîtrise continue, se développe, et qu'à terme pandore puisse faire croire à autrui qu'il se trouve dans la réalité, alors que son esprit s'est déjà détaché, en pleine projection astrale inconsciente.
Catalyseur :
implants-éclats
(propriété de kaisei)

par endroits, kaisei pharmaceuticals a marqué son territoire dans tous les sens du terme, remplaçant les cicatrices par des morceaux de pierre précieuse ; un catalyseur qui sonnait comme un cadeau-pardon, sans que pandore ne sache toute la vérité.
Relations :
noé (pnj), petit frère · l'autre partie du cœur.

akira, ce qui sauve le moi, c'est toi.
sia, bestie · main dans la tienne.

kayn uc.
hauru, pqr · conduite à risque.
dahm, pqr · friend with benefits.

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tiffany uc.
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kell uc.

remi uc.
seok uc.
Pandore Águilar
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plonger dans l'inconnuOctober 20, 2022 / @igarashi senri


Pandore a l’impression d’avoir franchi la porte d’un passé lourd et chargé, de déambuler dans un souvenir qui n’a pas été touché depuis longtemps, qui prend la poussière sur une étagère, dans un bocal qu’on a posé là en se disant qu’on n’y toucherait plus, sans formol - pas besoin de conservation, l’appartement est bien trop poussiéreux pour suggérer des envies de préservation. Elle comprend que ce passé est celui de Senri après avoir jeté un œil aux photos posées sur les meubles, mais il aurait tout aussi bien pu être celui de quelqu’un d’autre, emprunté à l’un de ses indics ou trouvé sur le tas. Elle comprend qu’il y a bien plus derrière ce que Senri ne dit pas, ce que son regard l’invite à faire - si ce soir, Senri va entrer dans son cerveau, Pandore a presque l’impression d’entrer un peu dans le sien, de découvrir une partie de son propre palais mental. Parce que la poussière, les objets en tous genres chargés de souvenirs laissés à l’abandon, comme si l’appartement n’avait pas été abandonné mais quitté en vitesse, la nonchalance de Senri et cette porte restée close nourrissent un mystère que Pandore ne se sent pas légitime de découvrir. Elle se sent intruse dans un appartement où elle a pourtant été invitée, préfère détourner le regard après un moment d’observation, alors que Senri s’installe s’installe sur le tatami. “Someplace where no one will come looking for us.” Elle n’a pas besoin de plus, puisque c’est la seule chose qui importe. “Good. Haven’t been there in a while.” Elle ne répond rien, aurait le sentiment de se mêler de ce qui ne la regardait en aucun cas. Peu importe, la vie et les souvenirs de Senri lui appartiennent, et Pandore est bien placée pour savoir à quel point il peut être sensible et intime de les partager. C’est sûrement pour ça qu’elle s’apprête à ouvrir son esprit à une confidente encore bien inconnue, qui transforme la confiance en chemin fait de charbons ardents. Encore sûre de rien, mais trop impliquée pour s’arrêter, ou revenir en arrière.

Elle s’assoit de l’autre côté de la table, les mains qui se lient instinctivement pour aider à la concentration, aurait peut-être aimé que Senri la rassure en lui disant qu’à défaut de maîtriser les interactions avec son rōnin, elle navigue en terrain conquis s’agissant du saishin. “Makes two of us then,” Raté. Mais ça ne veut rien dire et ça ne l’effraie pas, parce que malgré leurs différences, malgré la confiance vacillante, Pandore est certaine que Senri est déterminée et prête à tout donner ; elle aussi. “Before anything. My dokushin skills are pretty limited. I won’t be able to teach you more than some basics, because I’m not trained enough to read that much. My attempts will be pretty… light. Average, at best,” Pandore aurait pu s’en douter, vu les difficultés que semblait avoir Senri avec tout ce qui se rapprochait de près ou de loin de la manipulation d’esprit. Pas étonnant qu’elle maîtrise le saishin, mais sa fébrilité en lecture de l’esprit ne l’était pas non plus. Attentive, elle hoche légèrement la tête à chacune de ses phrases, note mentalement les informations. “If things go well and you wish to pursue your training, we’ll either have to find a skilled mind-reader you can trust, or just… I don’t know, I guess I’ll have to train harder too. Okay. We’ll see if or when it comes to that.” Elle se refuse d’y penser dès à présent, bien consciente que Senri ne sera sans doute pas ravie de devoir mieux maîtriser ce qu’elle abhorre à l’évidence. Mais peut-être que la question ne se posera pas, que le saishin se refusera à Pandore ou que son esprit ne supportera pas l’idée d’être bloqué, cloisonné, et rejettera la moindre tentative de fermeture. Pour le moment, il n’y a que des hypothèses.

Et soudain, rideau, début du spectacle. Elles marchent toutes les deux sur des œufs, incapables de savoir ce qui va se passer ; si leur tentative va être fructueuse ou si le rōnin va se rebeller et leur exploser en pleine figure, les emmener au fond d’un volcan ou en haut de l’Everest. On ne sait jamais, il semble parfois avoir sa propre vie, profite des émotions incontrôlées pour faire sa loi. “Honestly, I’m not even so sure myself. It’s been years since my own mentor started teaching me…” Pandore attend, patiemment, utilise son silence pour réguler sa respiration, apaiser son esprit et ses émotions. Quel que soit le premier exercice, il lui faudra toute la concentration du monde. “Let’s start with some reading.” Uh? Elle fixe Senri d’un air interrogateur, les sourcils qui se froncent, mais finit par hocher la tête et ne remet pas en question le choix, puisqu’il faut bien commencer quelque part. “Okay.” Mais elle sait déjà que la journaliste ne va pas apprécier l’expérience. “I haven’t tried reading someone’s mind in a long while. Don’t worry, I can assure you you won’t have any trouble with it.” Son esprit avait été fouillé tellement de fois qu’elle en avait oublié de compter, à tel point qu’elle avait fini elle-même par confondre son esprit, son rōnin et la réalité, épuisée par les voyages incessants de mind readers ou de laborantins bien décidés à comprendre les rouages de sa magie. “Have anyone ever tried before? Reading your mind, Yes, more times than I can count, actually. In the labs.” Le mot suffit à lui faire serrer les dents, chargé de souvenirs et de douleurs encore palpables. “It’s way easier than for a normal wizard, from what I’ve gathered it’s because I use my mind daily more than anyone else because my rōnin magic is based on it. So not only is it child's play to get in, it’s…” Regarde Senri d’un air un peu désolé, parce qu’elle connaît d’avance sa réaction. “… you’re not gonna like it. It feels like my rōnin, except it’s not. It feels like you’re inside my mind when you read it, if that makes sense. It’s more vivid, like you’re really living the memory rather than just seeing it. Like a Satori mask, if you're familiar with it.”
Pas de doute, Senri va adorer.

Mais il est déjà trop tard pour reculer et Senri finit par secouer les épaules, Pandore dans l’attente de ses instructions, les mains qui glissent sur ses jambes croisées. “Anyway. I need to shake off the rust. Don’t do anything, just… Hmhm.” La regarde en silence se concentrer. C’est lui, le silence, qui devient maître du jeu, domine l’espace, ne laisse se faufiler que les bruits quasiment imperceptibles, insignifiants ; en plus d’être suffisamment caché dans Wakoku et abandonné par ses locataires, le lieu est particulièrement silencieux, parfait, du moins propice à leur entraînement. “…think about your Tea Ceremony. What you felt like. Who was there with you, their faces. The house you got sent to. ’Kay. Don’t try resisting, I just want to make sure I can still do this… Mhmh.”
Pandore ferme les yeux, mais les rouvre la seconde d’après, et Senri a dû apercevoir l’inquiétude naître sur ses traits, parce qu’elle la regarde et que les siens s’assouplissent, sa fermeté et sa fierté habituelles remplacées un instant par une expression plus bienveillante. “Don’t worry. I’m not gonna poke around any further than what I just asked. There’s a reason why I never specialized into dokushin. Gives me the fucking creeps.” Elle prend une inspiration, étire son cou à son tour, d’un côté puis de l’autre, rassurée. Ni l’une ni l’autre n’ont envie de s’aventurer trop longtemps dans son esprit, ce qui est une très bonne raison pour se tranquilliser. “Okay. I trust you.” Elle ne le dit pas avec la naïveté de l’enfant qui fait trop confiance, persuadée que ça y est, elles sont devenues meilleures amies. Elles savent bien toutes les deux que construire une véritable relation de confiance prendra du temps et que si Pandore l’affirme maintenant, c’est surtout parce qu’elle est bien obligée de lui faire confiance.
Elle prend une profonde inspiration et ferme à nouveau les yeux, s’efforçant de revenir des années en arrière, le jour de sa répartition, prête à sentir la présence de Senri dans son esprit, à laquelle elle ne résistera pas, lui ouvrant grand la porte du palais mental, l’invitant presque à vivre sa cérémonie avec elle.

On entend des rires d’enfants et des applaudissements, qui résonnent dans son esprit comme s’il n’y avait plus de différence entre le passé et le présent, la réalité et l’esprit. Archipel en effervescence, comme tous les premier avril, le soleil a en ce jour fait preuve de clémence et honore les enfants excités de sa présence, assis auprès de leurs parents en attendant que leur nom soit appelé pour être répartis. Pandore est là, un grand sourire aux lèvres, ses mèches de devant attachées à l’arrière par des pinces invisibles, habillée comme tous les autres enfants en attente de répartition. Elle a le cœur fébrile et la joie vacillante, pourtant, les yeux qui se tournent parfois vers sa mère, assise à côté d’elle, prennent un air triste qu’elle ne contrôle pas, qui lui fait perdre son sourire pour un court instant. Mais Clémence ne lui prête aucune attention, ne voit ni sa fille ni son air triste, bien trop préoccupée par le nourrisson dans ses bras, auquel elle offre son plus grand sourire. La cérémonie sur le point de commencer, la petite Pandore de cinq ans cherche du regard une silhouette qu’elle ne trouve pas, saisit à défaut doucement la veste de sa mère pour s’accaparer son attention pour une simple question. “Mamá, ¿dónde está papá?” Le visage de Clémence s’assombrit, les traits sévères - et l’expression est naturelle, Clémence préférant visiblement réserver sa joie à son fils, certainement pas au reste du monde, notamment sa fille. “Pandore, français, je te l’ai déjà dit, et tu sais combien je déteste me répéter. Et ne m’appelle pas comme ça, tu sais que ça me rappelle mon âge et que je ne le supporte pas. Il ne viendra pas, il a une réunion. Ah… D’accord. Pardon.” Elle détourne le regard, reprend son sourire en croisant les yeux d’une de ses voisines. Comme si de rien n’était, sans pouvoir s’empêcher de penser, si c’était la cérémonie de Noé, il serait là.
Lorsque son nom est appelé, finalement, Pandore se lève et n’a pas besoin de se retourner pour savoir que sa mère ne la regarde pas. Tant pis, elle marche fièrement jusqu’à se retrouver devant la tasse de thé, excitée à l’idée de connaître sa future maison - sa future famille. La cérémonie prend des airs de nouvel espoir, sans que Pandore ne le verbalise vraiment ; ça se voit sans doute sur ses traits d’enfant que l’on interprète facilement, mais elle n’en a pas complètement conscience. Le cœur se met à battre un peu plus vite quand elle se penche au-dessus de la tasse, en suspens en attendant que les feuilles se meuvent et décident de sa destinée. Et peu à peu, les signes de la maison Raiyo se dessinent, révèlent la répartition. Le sourire de Pandore s’agrandit, s’étire au maximum, alors que l’on annonce qu’elle sera une Raiyo-ka ; et on entend des rires d’enfants et des applaudissements, tant du reste du monde présent pour l’occasion que des autres Raiyo-ka, que Pandore regarde avec joie et exaltation, excitée d’avoir trouvé une famille qui n’a eu besoin pour l’accepter que de quelques feuilles de thé. N’imagine pas qu’elle changera d’elle-même à sa seconde répartition, attirée, aimantée par une autre maison ; pour le moment, rien ne peut assombrir sa joie, pas même Clémence qui n’a levé les yeux qu’une seconde, le temps d’entendre la maison de sa fille - quand même, il ne faudrait pas qu’elle soit venue pour rien, non plus, et son désintérêt risque de se voir.

Absente de la vision, mais consciente de ce à quoi Senri assiste, de ce qu’elle voit et vit, la bouche de Pandore se tord en un rictus désabusé, lâche un soupir qui a plus des airs de ricanement. Senri voulait en voir plus de sa vie, elle est servie, tout y est.
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Igarashi Senri
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CW & TW : -> j'écris beaucoup par rapport à la moyenne, entre 600 et 1500 mots en moyenne (voire plus). ne te mets pas la pression de faire de même, chacun.e gère son inspiration comme iel le souhaite et je n'ai aucun standard de longueur pour mes partenaires ♡
-> j'écris à la troisième personne, principalement en français et/ou en anglais. ma plume est plutôt très factuelle et pour une question de fonctionnement purement personnel, j'ai un peu de mal à répondre et visualiser les styles plus poétiques. mais si tu n'es pas pressé.e, je ferai de mon mieux ! ♡
-> certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :

manipulation, gaslighting, religions et sectes, eugénisme, dépression, paranoïa.
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☼ SAG ☾ ARIES ↑ AQU

ESTP-T | 7W6: THE PATHFINDER
Naissance & Âge : 03.12.89 (33)
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Statut Civil : -> chroniquement CÉLIBATAIRE.
Occupation : -> JOURNALISTE au MAKŌSA ITACHI SHIMBUN.
-> COACH de l'équipe de dustquash des MAYHEMS DE MEIWA.
Particularité(s) : aucune.
Affinités Magiques : -> maîtrise du SAISHIN suite à sa formation sur le tas, avec l'aide de son mentor.

-> a quelques bases en DOKUSHIN par assimilation naturelle lors de son apprentissage de l'art opposé.
Catalyseur : -> (visuel) COUTEAU-PAPILLON offert par son mentor il y a plus de dix ans, est devenu un artefact indispensable.

-> (visuel) BRACELET RYŪ senri a également pris soin de faire modifier ce bracelet offert par taizo pour le charger en poussière. toujours dans un fond de son sac, elle n'a jamais mentionné la nature catalyste de l'objet.
Logement : -> maison de ville individuelle dans une ruelle de KOMEIKYŪ.
Signes Distinctifs : -> mesure 1 MÈTRE 71.
-> (visuel) porte un TATOUAGE YAK SANT khmer en haut du dos et à la base de sa nuque, réalisé par une mage cambodgienne lors d'un voyage à angkor vat.
Relations : ->

TAIZO

ー bff, soulmate, partner in clowneries
->

REI

pnj ー ex-turned-friend
->

ANLA

ー petite soeur par loyauté
Igarashi Senri
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October 20th 2022, early evening
outfit
La lumière tamisée colore les échanges précautionneux entre Senri et Pandore d’une drôle de tension - se connaissent mal, l’une comme l’autre, alors que leurs tempéraments sont peut-être un peu trop prônes à s’entrechoquer. Alliées dans cette initiative qui tombe sur les épaules de Senri, pour laquelle elles se doivent de mettre du leur pour que tout fonctionne. Et le lieu est choisi avec soin : abandonné, discret. Personne n’a jamais été invité - à part peut-être Taizo, une seule et unique fois. Laissant alors entrevoir à l’adolescent l’étendue des dégâts, pour qu’il comprenne pourquoi elle tenait tant à fuir et passer le plus de temps possible hors de ces murs, sans plus d’explications nécessaires. Chargés d’une histoire personnelle qui pèse à sa manière, alors que Pandore est soudain autorisée à en discerner les contours, même si Senri ne s’étale pas. Les mots, les grands discours, les émotions, ça n’a jamais été son fort.

Elle fait de son mieux pour poser le décor. Se charge des explications, des informations nécessaires pour la transparence. Peut-être un peu nerveuse elle-même, à l’idée de passer de l’autre côté et d’enseigner à son tour ce qu’on lui a appris. À l’idée de devoir utiliser ce qu’elle abhorre à bon escient. Senri s’efforce de maintenir son masque détaché, mais ses épaules sont tendues, lorsqu’elle guide Pandore jusque dans le salon pour se rasseoir sur le tatami usé, lorsqu’elle expose ses propres faiblesses dans ce qu’elle s’apprête à initier.

…you’re not gonna like it. Les limites et les zones d’ombre semblent être partagées, alors que Pandore se risque à plus d’informations sur ce que Senri risque de trouver en s'immisçant dans sa tête. It’s more vivid, like you’re really living the memory rather than just seeing it. L’avertissement est écouté attentivement, de ces sourcils légèrement froncés à analyser ce qu’elle entend. À essayer de garder son calme aussi - parce que Pandore a raison, elle n’aime pas ça. N’aime pas l’idée qu’on puisse fouiller aussi simplement dans le crâne d’autrui, dans le sien. Ces histoires de voyance, de prédictions et d’intrusions mentales, qui ont marqué au fer rouge l’appartement dans lequel elles se tiennent, le semblant de famille qui foulait son sol. Belle ironie du sort. Senri hoche lentement la tête. Noted. Rassemble les miettes de sa propre fierté pour la mettre de côté. Thanks for the heads-up. Ses épaules se détendent un peu plus, mais sa posture reste éternellement sur la défensive - par nature.

Le tableau est posé, et il est temps de plonger.

Senri se redresse légèrement sur son assise, comme pour appeler à toute sa concentration. Fixe les traits de Pandore en silence un instant, d’une expression neutre, sans bouger - concentre la Poussière pour la guider autour des tempes de la jeune fille, alors que ses pupilles s’agitent.

Trouver le point d’entrée lui a autrefois paru tellement plus difficile - et c’est presque avec surprise que la Poussière de Senri s’engouffre dans les pensées de Pandore, comme perçant un opercule étonnamment fragile avec un peu plus de vigueur que de nécessaire. L’aisance désarçonne Senri une fraction de seconde, qui esquisse un léger mouvement de sursaut, avant de se rappeler des mots prononcés par Pandore - son rōnin à l’oeuvre, transformant les murs de son palais mental en éponge délicate.

L’intruse a réussi son entrée - et il s’agit désormais de maintenir sa présence avant que l’épuisement ou l’hôte ne la jette dehors. Senri bouge, change de position, les paupières désormais closes. Pieds à plat sur le sol, mains jointes et bras accoudés sur ses genoux, baisse la tête comme pour la dissimuler contre sa poitrine, dans ce qui pourrait sembler être une sieste éclair. La position ne lui ressemble pas, elle d’ordinaire si détachée, à faire un pied de nez au monde entier de sa confiance arrogante habituelle. Si Senri sait bloquer son esprit sans trop d’efforts en préservant sa capacité à faire autre chose en même temps, lire celui d’autrui lui a toujours été plus compliqué - ses traumatismes venant l’empêcher de s’intéresser à l’autre facette de l’art, trop effarouchée.

Et tout d’un coup, Senri comprend ce que Pandore voulait dire. Tout est intense, comme si tous les sons étaient trop forts, comme si toutes les couleurs étaient trop vives. Se doit de calibrer sa propre perception pour ne pas capter le moindre bruissement, le moindre souffle des personnages acteurs de la scène - et comme Pandore l’avait prédit, lire ses pensées est si facile, en percevoir les détails est si évident, que Senri, tête baissée, soupire un instant en constatant que moins d’efforts lui seraient nécessaires pour en discerner le strict minimum. Elle n’aime toujours pas ça, mais au moins, elle se fatiguerait moins.

L’amphithéâtre est familier pour tout mage ayant grandi sur l’archipel - bien que le style vestimentaire des enfants et leurs famille semble différent de dans ses propres souvenirs. Le corps éthéré de Senri semble flotter près de cette minuscule fillette aux boucles brunes, assise près de sa mère et d’un bébé, attendant son tour pour s’emparer de la Tasse de Thé. Vision semblant tout à fait anodine, si ce n’est pour quelques infimes détails qui attirent l’attention de Senri. L’enfant, jonglant entre deux langues étrangères à Senri, bien qu’elle n’ait pas de difficulté à la comprendre. Cet étrange sentiment d’origine inconnue, mais si familier, qui la frappe lors de l’échange. Observe la petite Pandore être envoyée chez les Raiyo, dans un nouveau point commun entre elles qu’elle n’avait pas soupçonné, persuadée qu’elle appartenait à une autre maison. Le souvenir est vif, intense, pluridimensionnel. Sans trop d’efforts, se retrouve à capter des nuances qui viennent à elle sans qu’elle ne demande rien - c’est presque gênant, de se retrouver aussi impliquée dans un souvenir personnel qui n’a rien à voir avec elle.

Le souvenir de Pandore se transforme en sables mouvants, et Senri perd le contrôle - attirée par le tourbillon de la scène, sans savoir s’en défaire. Il lui faut un effort supplémentaire pour s’arracher à cette éponge mentale et sortir de la vision pour ouvrir les yeux, le coeur battant de celle qui vient d’échapper aux griffes d’un prédateur.

Senri revient à la réalité après avoir tiré d’un coup sec sur les liens qui l’ensserraient un peu trop à son goût - avec un “okay, enough” tranchant qui vaut plus pour elle que pour Pandore. Se redresse avec un soupir pour tenter d’expier les émotions indescriptibles que ce souvenir lui a renvoyées à la figure. I just need a minute, ajoute-t-elle en levant une main. Non pas que le souvenir soit particulièrement violent, mais lire l’esprit d’autrui ne cessera jamais de lui inspirer de l’anxiété. I didn’t know I could understand… French, commente-t-elle avec un léger rire nerveux et désabusé. N’a aucune foutre idée de comment, mais elle sait que c’était du français.

Elle reprend sa consistance, sort de sa position prostrée pour se détendre un peu plus, et retracer ce qu’elle a vu, pas à pas. Évite soigneusement l’éléphant dans la pièce aussi, auquel elle reviendrait uniquement si nécessaire - parce que remuer le couteau dans la plaie de la déception d’un abandon maternel ne ferait aucun bien ni à elle, ni à Pandore, ajoutant simplement à la liste de leurs points communs inattendus. Le garde peut-être pour plus tard, quand ce serait moins douloureux, blessure à vif que Senri ne tient pas à raviver maintenant. Le parallèle lui a foutu une claque, tout comme adoucit légèrement son impatience envers Pandore Águilar.

You were a Raiyo. What school did you go to? fait Senri d’abord, pragmatique. Elle ne se rappelle pas de Pandore, ni à l’école, ni lors des compétitions sportives de l’archipel - les élèves plus âgés y collaborant rarement avec les trop jeunes, même issus de la même maison. And also… what happened? Si Pandore et Senri n’ont jamais abordé ce sujet auparavant, elle poursuit avec ses questions comme si tout avait toujours été clair. Sait que Pandore n’est plus une Raiyo. Senri le ressent, en quelques sortes, comme si le souvenir avait prédit ce changement de maison futur, à moins que ce ne soit une information inconsciente refaisant subtilement surface maintenant.

Poursuit son cheminement dans ces visions trop vives, et passées les banalités, quelque chose d’autre la taraude. …and who’s Noé? La question est accueillie dans un silence qui la fait tiquer - mais Senri ne saisit pas tout de suite pourquoi. Pandore semble confuse, alors elle poursuit. I… heard. That. I think, poursuit Senri, et plus elle parle, moins elle est sûre de ce qu’elle raconte. A-t-elle vraiment entendu ce nom ? Probablement. Quoi d’autre ? You said, “if it was Noé’s Ceremony, he would be there”... is that your baby… sibling? continue Senri, comme pour dénouer ces drôles de sentiments que le souvenir lui a craché à la figure, sans vraiment encore réaliser ce qui cloche, ni que ça ne la regarde pas non plus. Le prénom est féminin, en Japonais, mais tout doute est effacé par une nouvelle pensée qui s’impose à elle. Brother. Baby brother, right? ajoute-t-elle. Elle sait. Ne sait pas comment, mais elle le sait. Et l’expression de Pandore semble lui confirmer que quelque chose ne s’est pas exactement passé comme elle l’attendait.

C’est donc ça. Le besoin de maîtriser les bases du saishin, qui s’avère encore plus urgent, encore plus nécessaire, maintenant que Pandore découvre l’étendue des dégâts, Senri aux premières loges. L’aînée laisse échapper un rire nerveux et désabusé, se passant la main sur le visage.

Well, shit, then.
Pandore Águilar
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down, down, down
would the fall never come to an end!
I wonder how many miles I've fallen by
this time?
— she said aloud.


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aïe love
Naissance & Âge : 05.11.1996 (26)
Pronom(s) : elle
Statut Civil :
solitude en horreur
(célibataire)

elle aime, d’un amour presque désespéré, véritable besoin. mais pandore a surtout le cœur rempli des pansements d'avant, aussi romantique que déçue par l'amour. marquée par les fantômes de ses idylles, incapable de tout à fait passer à autre chose, elle s'accroche toujours à des silhouettes absentes, disparues, décédées, ambiguës.
Occupation :
substitute du procureur
(l'essence et le briquet)

choix fait à la demande de kaisei pharmaceuticals, ravis de voir leur poupée de son ouvrir discrètement la porte du gouvernement, le ministère public étant fortement lié au ministère de la magie, pour tuer dans l'œuf la moindre tentative de poursuites de la part de rōnins dissidents - ou donner à pandore à la fois l'essence et le briquet.



visage pantin de kaisei pharmaceuticals
(poupée de son)

outil de propagande, elle est le rōnin sage et obéissant, la preuve vivante que c’est possible de s’intégrer, que vos enfants rōnins sont en sécurité, mais personne ne parle de l’après, personne ne dit que pandore est une traître, ni que se recenser c’est accepter d’être observé (non, scruté), analysé, testé (torturé) - et avec le sourire s’il vous plaît.
Particularité(s) :
rōnin
(de l'autre côté du miroir)

1 · entraîner autrui dans son imagination par projection astrale
là-bas ses pensées sont seules limites, se matérialisent sans fin, et parfois ce qui apparaît n’a aucun sens, disparaît aussitôt, se brise, s’envole, change de couleur, de forme, se met à parler, devient muet, en rythme avec ses idées. capharnaüm tantôt merveilleux, tantôt désastreux, les prairies sont fleuries ou bien brûlées, les êtres inconnus ou résurgences, le ciel bleu ou plutôt gris. tout y devient possible, sans danger - impossible de mourir au paradis.

2 · bloquer la projection astrale d'autrui dans son imagination (non-débloqué)
le corps inanimé d'autrui laissé derrière, en solitude dans un monde dont il ne maîtrise aucune règle. il a bien conscience d'y être, sait seulement qu'il ne pourra pas le quitter, doit se contenter de l'attente, rendue peut-être insupportable par des créatures impossibles ou des paysages hostiles. jusqu'à ce que la maîtrise continue, se développe, et qu'à terme pandore puisse faire croire à autrui qu'il se trouve dans la réalité, alors que son esprit s'est déjà détaché, en pleine projection astrale inconsciente.
Catalyseur :
implants-éclats
(propriété de kaisei)

par endroits, kaisei pharmaceuticals a marqué son territoire dans tous les sens du terme, remplaçant les cicatrices par des morceaux de pierre précieuse ; un catalyseur qui sonnait comme un cadeau-pardon, sans que pandore ne sache toute la vérité.
Relations :
noé (pnj), petit frère · l'autre partie du cœur.

akira, ce qui sauve le moi, c'est toi.
sia, bestie · main dans la tienne.

kayn uc.
hauru, pqr · conduite à risque.
dahm, pqr · friend with benefits.

senri, contact · leap of faith.
tiffany uc.
leon uc.
kell uc.

remi uc.
seok uc.
Pandore Águilar
MAGE ⟡ we've ridden the stars
plonger dans l'inconnuOctober 20, 2022 / @igarashi senri


Elle l’attend à la frontière entre pensées et réalité, même si l’une et l’autre ont bien compris que celles-ci se confondent bien plus que prévu, sûrement un peu trop - et elles auraient pu s’y préparer, étudier la théorie avant de se lancer dans la pratique, ça n’aurait jamais été suffisant. Pandore elle-même soupire de soulagement, une fois extirpée de la vision, appréciant la réalité, un peu secouée, à la fois par ce qu’elle a vu, ce qui s’est dit et tout ce que le silence s’empressait de crier. Elle aurait presque préféré que Senri lui demande un autre moment, tout en sachant qu’elles auraient assisté à la même chose ; on ne peut pas chasser le quotidien bien longtemps.

Elle se frotte les tempes pendant que Senri s’ancre à nouveau dans la réalité, un peu difficilement, la main tendue pour reprendre le contrôle, forcément plus secouée qu’elle, comme de retour d’un long voyage dans un avion friand des boucles à répétition. “I didn’t know I could understand… French” Et si ça avait été la première fois, ça aurait pu être le premier indice, parce que dans une situation normale, en lisant dans les pensées d’un mage lambda, Senri ne devrait pas avoir compris ce qui s’était dit, être capable de soudainement parler une langue de l’autre bout du monde. Mais les trop nombreuses visites de laborantins, aussi peu loquaces fussent-ils sur les observations qu’ils faisaient de leur passage, lui avaient permis de dessiner du bout des doigts le fonctionnement du dokushin la concernant. Aussi étrange et perturbant soit-il, Senri avait su, l’espace d’un instant, parler le français comme si elle l’avait fait toute sa vie. “And Spanish, yeah.” Même si ça ne compte pas vraiment, l’espagnol toujours rapidement évacué par une mère qui n’avait jamais vraiment voulu le parler, qui préférait le français, à tel point qu’elle l’avait imposé.

À nouveau pleinement dans la réalité, Pandore attend un instant que Senri retrouve la même aisance et se détende un peu, soulagée que ce premier voyage ne l’ait pas traumatisée, encore marquée par sa panique, certes légitime, lors de leur première rencontre. Cette fois-ci, elle avait pris toutes les précautions possibles, avait détaillé ce qu’elle savait pour la préparer, bien consciente qu’entrer dans son esprit devait peu ou prou se résumer pour Senri à rentrer dans l’un de ses cauchemars. Peut-être pas le pire, mais un qui prenait une place conséquente, visiblement. “You were a Raiyo. What school did you go to?” L’entendre l’affirmer résonne un instant, comme si elle aussi redécouvrait l’information et se rappelait qu’elle ne le lui avait pas dit, même si c’était seulement parce qu’elle n’avait pas vraiment eu l’occasion et qu’elle n’avait pas considéré l’information suffisamment importante pour la lui partager. Peut-être à tort, cette maison partagée aurait pu s’agiter comme un drapeau de paix, qui sait. “Kōei Toritsu Gakuen.” Elle sait que ses parents avaient hésité à les placer, elle et Noé, dans une école privée, mais les alliances économiques avaient appelé à les mettre là, pas très loin de la demeure familiale - ou peut-être était-ce que Clémence avait besoin de toujours garder un œil sur son prince adoré, de ne jamais en être trop loin, et que Pandore ne pouvait pas aller dans une autre école que celle de son frère, au cas où il avait besoin d’être protégé (c’était toujours le cas). Elle sait déjà que Senri n’était pas dans la même, parce qu’elles se seraient sans doute croisées, même avec leurs années de décalage. “And also… what happened?” Elle prend une seconde à comprendre ce que Senri évoque ; il pourrait y avoir tellement de choses. Elle n’a pas besoin de fermer les yeux pour revoir en un éclair sa seconde cérémonie de répartition, pour ressentir à nouveau à la fois ce besoin viscéral qu’elle avait eu de quitter les Raiyo pour choisir les Hiisa et cette profonde ignorance de son propre geste, l’absence totale de justification. “I don’t know, to be honest. I loved my house, I felt like I belonged, but when they asked me to choose, I don’t know exactly what came over me, I just knew I had to become a Hiisa. I guess someone, or something, knew I wouldn’t be cheerful enough in the future, or that I needed to be brave, I don’t know. I still can’t explain it.” Elle se perd un peu en lui expliquant, finit presque par réfléchir à voix haute, comme si le raconter une fois de plus pouvait tout changer et faire apparaître une solution, une signification. Mais il n’y a rien, parce qu’elle ne saura jamais vraiment ce qui l’a poussée à changer de maison. Elle ne pense pas à questionner le fait que Senri sait qu’elle n’est plus Raiyo ; autant son appartenance à celle-ci était un mystère logique, autant elle imagine que les maisons des gens sont suffisamment connues pour que Senri ait pu entendre à un endroit ou à un autre que Pandore était Hiisa. Ne se dit pas qu’elle l’a appris ailleurs.

“…and who’s Noé? What?” La question la prend complètement au dépourvu, les sourcils qui se froncent. C’est son souvenir, Pandore sait que le prénom de Noé n’a pas été mentionné. Elle pourrait penser rationnellement que Senri a fait ses recherches, a découvert que Pandore avait un frère, Noé - mais alors pourquoi demander qui c’est ? Senri devine la confusion, l’interrogation, répond à cette question et évacue l'option rationnelle (qui n’avait pas de sens dans tous les cas). “I… heard. That. I think, Where did you hear- Elle se coupe d’elle-même, parce que Senri est ailleurs, cherche à tâtons où elle a pu entendre le nom, comme perdue dans sa réflexion, jusqu’à ce que. “You said, “if it was Noé’s Ceremony, he would be there”... is that your baby… sibling?” Et elle ne voit pas Pandore s’immobiliser, parce que Senri ne la regarde pas mais continue plutôt à chercher, à dénouer ces évidences sorties d’on ne sait où, ces convictions qu’elle ne pensait pas avoir l’instant d’avant.
Pendant ce temps, Pandore comprend. Elle n’aurait pas pu le savoir avant, parce que les médecins ne commentaient jamais vraiment les visions, prenaient simplement les informations en la maintenant dans l’ignorance. À quoi ça aurait servi, de lui expliquer ? Ils se contentaient de noter. Mais la révélation lui glace le sang, parce qu’elle se demande soudainement ce qu’ils ont noté, à quoi ils ont bien pu avoir accès. Senri est toujours en réflexion, pas sortie de sa torpeur puisque Pandore accuse en silence le poids de cette prise de conscience qui complique bien trop les choses ; ça n’aurait pas pu être plus simple, évidemment, il a fallu que la vie rajoute des obstacles sur la route pavée de charbons ardents. “Brother. Baby brother, right?” Elles semblent complètement en décalage, Senri qui réfléchit à voix haute et Pandore qui a pris la mesure de ce que ce simple prénom vient de révéler. “Senri,” Elle ne sait pas comment la faire sortir de cette recherche autrement, mais si la voix se veut ferme pour la ramener pleinement dans la réalité, le ton ne peut s’empêcher de trembler. Senri s’arrête et la regarde, croise son expression grave. “I did not say it, I thought it. You heard what I thought,” Elle tente d’être la plus claire possible, mais elle-même a du mal à saisir complètement le phénomène. “Hell, not even what I thought, because that wasn’t me, I mean, it was my past self. You heard what the six year old Pandore thought at this moment.” Ses mains encadrent son visage, les coudes qui se posent sur la table basse. “Noé’s my little brother. Which means not only can you hear what I was thinking at the time, but you also share my memories,” énumère-t-elle comme si elle faisait un état des lieux après une découverte. “probably my feelings too. Did you feel something? Well, shit, then.” Sous le choc, Senri accuse le coup à son tour, à coup de rire nerveux, face à cet Everest qui se révèle à elles. “You don’t say.” Toutes les deux prennent conscience de l'urgence et de la nécessité pour elle d’apprendre le saishin. Mais peut-être que la tâche est trop grande, impossible, finalement. Ses émotions sont floues, mélangées, mais Pandore contemple le vide, dans un silence pesant et une atmosphère trop lourde, entre la confusion et la… peur. La peur de l’avenir comme celle du passé, frappée de toutes ces fois où des étrangers ont lu son esprit et ont eu accès à tellement plus que ce qu’elle imaginait, angoissée de cette perte soudaine de contrôle, alors qu'elle pensait avoir un peu plus de maîtrise sur son don. Ne sait plus vraiment dans quelle direction aller, quoi penser (qui l’entendrait, cette fois?), alors elle finit par briser le silence sur une remarque un peu légère un peu trop teinté d’ironie, comme si ça pouvait masquer tout le reste (surtout son inquiétude). “Well at least we don’t have to worry about your dokushin skills, I guess.” Maintenant qu’elles ont découvert que Pandore est un livre ouvert ambulant.
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plonger dans l'inconnu (senri) TGs1FXe
Type de symbole : Ionicons
Symbole : newspaper-outline
Pseudo IRL : melody
Pronom(s) IRL : elle, she/her
Faceclaim : asahina aya (朝比奈彩)
Crédits : melody
Messages : 426
Points RP : 0
Dama : 19 692
Couleur de dialogues : peru
CW & TW : -> j'écris beaucoup par rapport à la moyenne, entre 600 et 1500 mots en moyenne (voire plus). ne te mets pas la pression de faire de même, chacun.e gère son inspiration comme iel le souhaite et je n'ai aucun standard de longueur pour mes partenaires ♡
-> j'écris à la troisième personne, principalement en français et/ou en anglais. ma plume est plutôt très factuelle et pour une question de fonctionnement purement personnel, j'ai un peu de mal à répondre et visualiser les styles plus poétiques. mais si tu n'es pas pressé.e, je ferai de mon mieux ! ♡
-> certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :

manipulation, gaslighting, religions et sectes, eugénisme, dépression, paranoïa.
Aesthetic IRP :

plonger dans l'inconnu (senri) 0OGj2fm

☼ SAG ☾ ARIES ↑ AQU

ESTP-T | 7W6: THE PATHFINDER
Naissance & Âge : 03.12.89 (33)
Pronom(s) : elle/she/her
Statut Civil : -> chroniquement CÉLIBATAIRE.
Occupation : -> JOURNALISTE au MAKŌSA ITACHI SHIMBUN.
-> COACH de l'équipe de dustquash des MAYHEMS DE MEIWA.
Particularité(s) : aucune.
Affinités Magiques : -> maîtrise du SAISHIN suite à sa formation sur le tas, avec l'aide de son mentor.

-> a quelques bases en DOKUSHIN par assimilation naturelle lors de son apprentissage de l'art opposé.
Catalyseur : -> (visuel) COUTEAU-PAPILLON offert par son mentor il y a plus de dix ans, est devenu un artefact indispensable.

-> (visuel) BRACELET RYŪ senri a également pris soin de faire modifier ce bracelet offert par taizo pour le charger en poussière. toujours dans un fond de son sac, elle n'a jamais mentionné la nature catalyste de l'objet.
Logement : -> maison de ville individuelle dans une ruelle de KOMEIKYŪ.
Signes Distinctifs : -> mesure 1 MÈTRE 71.
-> (visuel) porte un TATOUAGE YAK SANT khmer en haut du dos et à la base de sa nuque, réalisé par une mage cambodgienne lors d'un voyage à angkor vat.
Relations : ->

TAIZO

ー bff, soulmate, partner in clowneries
->

REI

pnj ー ex-turned-friend
->

ANLA

ー petite soeur par loyauté
Igarashi Senri
STAFF ⟡ i saw the fire in your eyes
October 20th 2022, early evening
outfit
Senri s’extirpe des souvenirs de Pandore avec un soupir d’effort, peine à reprendre ses esprits une fois sortie de la presque-transe et les efforts que forcer son chemin vers les pensées d’autrui lui demandent. Avec un sentiment nouveau d’en avoir peut-être un peu trop vu, un peu trop entendu, et les mots de Águilar résonnent dans son crâne. Elle l’a mise en garde. Elle savait que ce serait plus éprouvant, plus vif que les souvenirs d’un mage lambda. Alors Senri n’en pense pas guère plus que de nécessaire dans leurs projets d’enseignement.

Elle revient sur ses visions, sur ce que la jeune femme lui a présenté, comme pour tenter de décortiquer l’étendue des dégâts sans se montrer trop pragmatique - parce qu’elle a tendance à faire ça, parfois. Que de disséquer un souvenir personnel de manière froide, factuelle, médicale presque, n’est pas toujours bien accueilli. Senri préfère se concentrer sur ce qui semble moins évident et moins littéral - à commencer par la langue. Un Français qu’elle a compris comme si elle avait ça toute sa vie. And Spanish, yeah, précise Águilar, et Senri hoche légèrement la tête en recroisant ses jambes pour reprendre une assise plus confortable. True that. To be honest, I’m kinda okay at understanding Spanish so it didn’t strike me as much as all the baguette talk, réplique-t-elle avec un semblant de sourire sur les lèvres, dans tout son art de la plaisanterie pour peut-être détendre l’atmosphère lourde de pincettes et de sous-entendus.

Pandore Águilar était donc de la maison Raiyo - détail qui frappe Senri en priorité, sans doute parce que proche du coeur. De ces histoires de maisons qu’elle n’a jamais vraiment comprises. I don’t know, to be honest. I loved my house, I felt like I belonged… Senri fronce légèrement les sourcils, plisse les yeux dans son effort de comprendre et d’essayer de se mettre à sa place - parce qu’elle ne s’est pas posé de telles questions elle-même depuis des années. But when they asked me to choose, I don’t know exactly what came over me, I just knew I had to become a Hiisa. You knew? Scepticisme cliché pour Igarashi et ses drôles de problèmes lorsqu’il s’agit de savoir où et à quel cercle elle appartient, ne sait plus quoi appeler “maison” depuis bien trop longtemps. I guess someone, or something, knew I wouldn’t be cheerful enough in the future, or that I needed to be brave, I don’t know. I still can’t explain it. Huh. Ne sait que dire, peu adepte des superstitions ou des visions, par habitude, par peur. My bad, was just asking because I… was also that close to being sent to Hiisa as a kid. Never thought too much into it, I’ve always been good with Raiyo, and I got too lazy to think too much about it when I graduated as well. Sticking with the old house my best friend belonged to too was way enough, I guess. Et elle n’avait à l’époque pas l’intention de rester bien longtemps sur l’archipel, alors à quoi bon laisser son seul repère stable derrière elle. Sometimes I just wonder how that works out for other people. Et c’est bien assez d’introspection en une seule phrase avec une presque-inconnue - bien qu’étrangement, les sentiments insufflés par les souvenirs de Águilar lui semblent la frapper bien trop près du coeur pour ne pas se laisser atteindre.

Assez de réflexions - Senri revient alors au coeur des questions, dans son investigation précautionneuse de l’esprit de Pandore. Plutôt surprise qu’elle lui demande de répéter ce prénom, que Senri n’a clairement pas inventé de nulle part. Lorsque la jeune femme semble ne pas comprendre, Senri se contente de lui jeter un froncement de sourcils confus, comme si elle se foutait de sa gueule. Essaie de se démerder avec ce qu’elle a, mais Pandore reste silencieuse face à son cheminement de pensée qui est pourtant évident - pour elle. Senri. What? claque Senri, alors que la frustration de ne pas avoir de réponse à une question qui lui semble pourtant simple commence à monter. I did not say it, I thought it. You heard what I thought. Le regard qu’elle doit décocher à Pandore doit se passer de toute description - confusion, agacement, impatience. Isn’t that all the same anyway…? rétorque-t-elle en secouant légèrement la tête, sourcils froncés. C’est jouer sur les mots, dans la pratique du dokushin, et la limite entre penser et parler est frêle, lorsqu’on s’immisce dans les souvenirs de quelqu’un. Hell, not even what I thought, because that wasn’t me, I mean, it was my past self. Senri abandonne son expression agacée pour simplement afficher une expression paumée. You heard what the six year old Pandore thought at this moment. This is giving me a headache, lâche-t-elle avec un soupir en secouant la tête, levant une main comme pour arrêter Pandore dans ses explications. Tente de démêler tous les mots-clés de ce qui se dessine là-dedans, pensées, paroles, esprit, souvenirs, Pandore d’aujourd’hui, Pandore d’autrefois. Pour le moment, ce n’est pas très concluant.

Águilar poursuit, non sans lui laisser quelques secondes de répit dans le silence pour intégrer les informations. Probably my feelings too. Did you feel something? Un juron s’échappe, et Senri se redresse pour s’accouder au sofa poussiéreux en essayant de retracer ce qu’elle croyait avoir vu et entendu - ce qu’elle a peut-être également pensé et ressenti. I… felt left out. Abandoned. Like I’ll never live up to what she wanted me to be. Ne précise même pas de qui elle parle - c’est tellement évident. C’est ce qui ressortait le plus, de tout ça. Ce qu’elle n’avait pas vraiment remarqué plus que d’ordinaire, alors plongée dans ce souvenir peut-être un peu familier qui n’était pourtant pas le sien, pour une excellente raison. I thought that was just me projecting a bit too much, expire-t-elle avec un léger rire désabusé. Ignorée par sa propre mère malgré un évident besoin d’affection, au profit d’autre chose. Le sentiment de ne jamais être assez. Regard qui s’égare vers quelques photos poussiéreuses, avant de détourner la tête.

Malaise qui met quelques secondes à s’installer, lourd sur les épaules et qui esserre le crâne. Senri se masse la tête des deux mains en lâchant un soupir. Well at least we don’t have to worry about your dokushin skills, I guess. Lâche également un rire un peu désabusé face au pragmatisme de Pandore, qui l’aide un peu à rassembler ses pensées. Right, but we sure have to worry about your saishin skills even more, corrige-t-elle, rectifiant l’état des lieux. Pas vraiment sûre d’avoir complètement tout compris à ce qu’elles viennent de découvrir, mais essaie de recoller les morceaux un par un. Sous l’expression paniquée de Águilar, qui semble tout spécialement perturbée par la découverte - à juste titre. La voix tremblante et faussement détachée d’une plaisanterie qui ne fait que tenter de dissimuler l’éléphant au milieu de la pièce. Un regard suffit pour comprendre que c’est le moment pour Senri de prendre ses responsabilités, et incarner peut-être la figure de mentor que Pandore attendait d’elle dans cette première session d’enseignement.

Senri se lève d’un coup, et entame les cent pas, en baskets sur le parquet poussiéreux qui semble avoir connu des jours meilleurs et des paires de patins. Tourne en rond dans le salon, à lancer la machine de ses méninges pour clarifier la situation comme un nouveau mystère à élucider. Okay, let’s sum this up. Mains devant elle qui semblent dessiner une fresque invisible, à remettre les pièces du puzzle en place et s’assurer qu’elle aussi, a bien tout compris. You got this thing with, like, bringing people’s consciousness into your… (gestes de spirales vagues qui brassent l’air) inner mind, or whatever it’s called. Águilar doit être ravie du tableau peint par Senri et ses mots maladroits, mais elle fait ce qu’elle peut pour rester pragmatique et pratique. Which is so tight-knitted around your brains that it has the unfortunate consequence of turning your own memories into melted butter for anyone to freely read, as far as (index droit levé sur sa paume gauche) one, hearing your thoughts, and (majeur qui se dresse) two, even feeling everything you felt then within said memories, récapitule-t-elle dans une drôle de prestation presque académique, sans doute plus pour elle-même que pour Águilar. Continue de tourner en rond, les yeux perdus sur les murs de ce salon, mais Senri ne voit plus la décoration, plus les photos ou l’autel étrange, perdue dans son processus de pensée, dont elle suit le fil, la menant dans un brouillard de guerre encore difficile à éclaircir. So. More than just… locking up your mind, which probably will be way harder than it should be, I’m guessing we need to find a second way to… proof it better. Marque une pause, alors que ses sourcils se froncent et son cerveau s’active. Like a second layer. Lève un index dans le vide, qu’elle tourne légèrement avec un claquement de langue. A double-authentication system.

Comme si tout s’activait soudain dans une idée sortie de nulle part, Senri se dirige vers un tiroir, sachant exactement où chercher, pour en ressortir un tas de post-its et un stylo, qu’elle pose sur la table basse avant de s’agenouiller de nouveau face à Pandore. Commence à gribouiller un schéma vague et abstrait, avant de commenter. Trace un premier cercle, puis un second autour. Some sort of lock, to protect the very first access into your head, commence-t-elle en désignant le cercle extérieur, and a second one for… what’s inside. Désigne le cercle du milieu. Le coeur de ses souvenirs. Like a vault, conclut Senri en jetant un regard à Pandore pour analyser son expression. With… some sort of waiting room, wrapped all around the core of your mind, précise-t-elle en hachurant l’anneau autour du cercle central.

Senri laisse un instant de silence pour observer son schéma et lâche un rire dubitatif. That makes no fucking sense. You follow me? insiste-t-elle tout de même - aussi abstraite l’idée soit-elle, quelque chose semble tenir debout. Mais sans connaître l’étendue du don unique de Águilar, impossible de savoir si ce qu’elle imagine a une quelconque solidité. Do you think you can do that with that special skill of yours? Prononcés avec peut-être un peu moins de cynisme qu’avant, maintenant que Senri est concentrée sur la résolution de l’énigme plus que sur les implications spirituelles et mentales d’une telle capacité. You think you can build that vault and that waiting room? Ça vaut ce que ça vaut - et pour elle, dans l’obscurité dans laquelle elles évoluent, tout vaut le coup d’essayer.
Pandore Águilar
Faceclaim
Crédits
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Points RP
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plonger dans l'inconnu (senri) D6VZYiuM_o
Pseudo IRL : jabberwocky, margot
Pronom(s) IRL : elle
Faceclaim : tashi rodriguez
Crédits : villetchuckie
Messages : 928
Points RP : 0
Dama : 12 555
Couleur de dialogues : #822341
CW & TW :
Spoiler:
Multicomptes :
· pandore águilar (la reine de cœur)
· gaia belacqua (la puce)
· seo inhyuk (le big bad wolf)
· kim saebyeog (le bf material)
· kaneko kuro (l'éternelle ombre)
· hoshino tsuru (l'enfant-soleil)
Aesthetic IRP :
☼ SCORPIO ☾ VIRGO ↑ LIBRA
ESFJ-A
Aesthetic IRL :

down, down, down
would the fall never come to an end!
I wonder how many miles I've fallen by
this time?
— she said aloud.


plonger dans l'inconnu (senri) 6LDJ4P3n_o

aïe love
Naissance & Âge : 05.11.1996 (26)
Pronom(s) : elle
Statut Civil :
solitude en horreur
(célibataire)

elle aime, d’un amour presque désespéré, véritable besoin. mais pandore a surtout le cœur rempli des pansements d'avant, aussi romantique que déçue par l'amour. marquée par les fantômes de ses idylles, incapable de tout à fait passer à autre chose, elle s'accroche toujours à des silhouettes absentes, disparues, décédées, ambiguës.
Occupation :
substitute du procureur
(l'essence et le briquet)

choix fait à la demande de kaisei pharmaceuticals, ravis de voir leur poupée de son ouvrir discrètement la porte du gouvernement, le ministère public étant fortement lié au ministère de la magie, pour tuer dans l'œuf la moindre tentative de poursuites de la part de rōnins dissidents - ou donner à pandore à la fois l'essence et le briquet.



visage pantin de kaisei pharmaceuticals
(poupée de son)

outil de propagande, elle est le rōnin sage et obéissant, la preuve vivante que c’est possible de s’intégrer, que vos enfants rōnins sont en sécurité, mais personne ne parle de l’après, personne ne dit que pandore est une traître, ni que se recenser c’est accepter d’être observé (non, scruté), analysé, testé (torturé) - et avec le sourire s’il vous plaît.
Particularité(s) :
rōnin
(de l'autre côté du miroir)

1 · entraîner autrui dans son imagination par projection astrale
là-bas ses pensées sont seules limites, se matérialisent sans fin, et parfois ce qui apparaît n’a aucun sens, disparaît aussitôt, se brise, s’envole, change de couleur, de forme, se met à parler, devient muet, en rythme avec ses idées. capharnaüm tantôt merveilleux, tantôt désastreux, les prairies sont fleuries ou bien brûlées, les êtres inconnus ou résurgences, le ciel bleu ou plutôt gris. tout y devient possible, sans danger - impossible de mourir au paradis.

2 · bloquer la projection astrale d'autrui dans son imagination (non-débloqué)
le corps inanimé d'autrui laissé derrière, en solitude dans un monde dont il ne maîtrise aucune règle. il a bien conscience d'y être, sait seulement qu'il ne pourra pas le quitter, doit se contenter de l'attente, rendue peut-être insupportable par des créatures impossibles ou des paysages hostiles. jusqu'à ce que la maîtrise continue, se développe, et qu'à terme pandore puisse faire croire à autrui qu'il se trouve dans la réalité, alors que son esprit s'est déjà détaché, en pleine projection astrale inconsciente.
Catalyseur :
implants-éclats
(propriété de kaisei)

par endroits, kaisei pharmaceuticals a marqué son territoire dans tous les sens du terme, remplaçant les cicatrices par des morceaux de pierre précieuse ; un catalyseur qui sonnait comme un cadeau-pardon, sans que pandore ne sache toute la vérité.
Relations :
noé (pnj), petit frère · l'autre partie du cœur.

akira, ce qui sauve le moi, c'est toi.
sia, bestie · main dans la tienne.

kayn uc.
hauru, pqr · conduite à risque.
dahm, pqr · friend with benefits.

senri, contact · leap of faith.
tiffany uc.
leon uc.
kell uc.

remi uc.
seok uc.
Pandore Águilar
MAGE ⟡ we've ridden the stars
plonger dans l'inconnuOctober 20, 2022 / @igarashi senri


“You knew?” Elle accepte le ton ironique, parce qu’elle-même a eu du mal à y croire, la première fois, lorsqu’elle est rentrée chez elle après la cérémonie et qu’il a fallu se poser la question fatidique de ce qu’elle venait de décider. De ce changement soudain auquel rien, pas elle-même, ne l'avait préparée. “Yeah, I know it sounds ridiculous,” reconnaît-elle. Tente d’expliquer un peu mieux ce qu’elle a ressenti, mais le “huh” que Senri lui offre en réponse semble aller de pair avec son scepticisme habituel pour tout ce qui touchait au spirituel. Probable que si elle lui avait annoncé avoir vu un dieu dans son salon, la Raiyo-ka aurait eu la même réaction (et aurait abandonné aussi toute idée d’entraînement, peut-être). Mais étrangement, Senri enchaîne en se confiant, et Pandore accueille ces maigres informations intimes avec bienveillance, sans leur apporter de véritable réponse. Elle aurait sans doute la sensation de forcer, de la pousser à en dire plus que ce qu’elle voulait.

Mais au moment où Pandore comprend ce qui se trame, cette (énième) révélation semble avoir plus d’impact que les autres et la laisse interdite, abasourdie de l’ensemble des conséquences. Futures, mais aussi passées, parce qu’elle ne réfléchit pas qu’à l’avenir et à ce que tout cela va impliquer sur son apprentissage. Elle se retrouve propulsée dans le passé, rejoue en quelques instants la totalité des visites dans son cerveau, la totalité des pensées qui ont été dévoilées aux (trop) nombreux visiteurs de kaisei. Elle pensait déjà être à leur merci, vulnérable et enchaînée, mais elle avait visiblement sous-estimé les informations qu’ils pouvaient posséder. Pandore comprend qu’elle leur appartient, totalement. Qu’elle ne pourra pas se sortir de leur emprise, parce qu’il n’existe probablement pas de personnes aussi renseignées sur elle que l’ensemble de ces médecins venus fouiller dans sa tête. Et ça la terrifie. De son côté, Senri tente d’analyser ce qui s'est passé de manière rationnelle, et Pandore s'efforce de la rejoindre, pour se raccrocher à une réalité un peu plus rassurante (quoique). “I… felt left out. Abandoned. Like I’ll never live up to what she wanted me to be.” L’évidence lui extirpe un rire mauvais, comme à chaque fois que sa mère s’impose dans un sujet de conversation. Senri a eu les mots justes, sans doute un peu trop, et Pandore se retrouve brusquée par ce qui n'est rien d’autre que ses propres émotions - pire, les émotions de celle qu'elle était à six ans. Mais visiblement, ces choses-là, ça ne change pas. “Yep, spot on,” répond-elle, même si toutes les deux sentent bien qu’elle n'a rien besoin de confirmer, tant tout crie cette évidence. “I thought that was just me projecting a bit too much.” Tentée de froncer un sourcil, Pandore ne peut que s’interroger en silence, mais l’état de l’appartement, laissé quasiment en l’état pour qu’il prenne la poussière, les restes de photos et les portes que Senri évite du regard et n'ouvrira jamais en sa présence en suggèrent suffisamment pour que Pandore comprenne que leurs similitudes ne s’arrêtent finalement peut-être pas à leur maison. “Moms, am I right, aha…”

“Right, but we sure have to worry about your saishin skills even more.” Évidemment, que Senri a raison, mais quelque part Pandore cherchait sans doute à éviter pour encore un instant cette vérité angoissante, les mains un peu tremblantes de tout ce qui vient de se passer et de tout ce qu'elle vient de comprendre. Elle semble le comprendre, parce qu’elle prend sur elle la responsabilité du rationnel, du raisonnable - veut se faire boussole dans le bordel qu’elles peinent à démêler. Lorsqu'elle se lève, Pandore s’accroche à sa silhouette comme s'il s’agissait d'une ancre, tentant de quitter son état de choc pour un peu plus de logique. “Okay, let’s sum this up.” Elle hoche la tête et écoute attentivement, ponctuant les explications de Senri de maigres confirmations verbales. Ne s'arrête pas au choix de ses mots mais remarque plutôt l'effort de Senri - elle qui, il y a quelques temps, considérait le rōnin de Pandore comme l’un de ses enfers personnels. Au moins, les termes pratiques en donnent une image relativement neutre. Elle a l'impression de regarder une journaliste en plein cheminement et finit par carrément se taire, puisqu'elle n'a besoin de rien rectifier et que Senri semble perdue dans ses pensées. Elle ne l'entendrait sans doute même pas. “(…) A double-authentication system.” Ces mots-là sonnent comme une sorte de conclusion à laquelle Pandore adhère sans trop savoir ce que la Raiyo-ka entend par là ; les doigts posés sur les tempes, elle la regarde dessiner sur les post-it et suit les explications, les sourcils froncés, pleinement concentrée, la tête qui bouge vers le bas régulièrement en signe d'approbation. Au bout d'un moment, Senri s’arrête, comme si elle remettait en question l'entièreté de sa prestation, de son raisonnement. “That makes no fucking sense. You follow me?” Les yeux toujours rivés sur les post-it, Pandore sort de son silence, tout en continuant à hocher la tête. “No, no, I mean, yes, I follow, and I think it could work. Instead of preventing people from going inside, which would be impossible, given... everything we know, I need to prevent them to access what’s valuable.” Elle relève les yeux vers Senri, insiste tout en réfléchissant. “I really think it could work. Do you think you can do that with that special skill of yours?” Elle y réfléchit un moment. Repense forcément à ce médecin laissé derrière elle, mais chasse la pensée - ce n'était pas la même chose, il était venu directement via son rōnin, et elle n'a pas la capacité d’emprisonner les gens (du moins, si elle l'avait, elle ne s'était encore jamais manifestée). Tout ce que le dokushin implique, c'est de la lecture ; il n'est pas question de voyage astral. “You think you can build that vault and that waiting room?” Elle n'en a aucune idée ; elles le savent toutes les deux. Mais ce n'est pas ce qui compte. “Anything’s worth the try. But I think I can do it.” Elle ne maîtrisait pas complètement son rōnin et l'expérience traumatisante l'avait laissée avec une certaine défiance, voire de la peur vis-à-vis de ce dont elle était réellement capable, mais elle s’en sentait capable. Après tout, si elle semblait incapable de bloquer ses pensées, c’était parce que son esprit était continuellement utilisé. Peut-être que dans ce cas, ça allait l’aider. “What’s gonna be tricky is that I'm gonna have to think about something to show you, and build this at the same time. But let's try.” Les mains toujours sur les tempes, elle ferme les yeux une seconde, tentant de d’ores et déjà visualiser une véritable pièce, pour savoir sur quoi se concentrer lorsque l'exercice commencerait. “Okay, I’m ready,” dit-elle finalement au bout d'un instant. Attend que Senri se mette en place et, à nouveau, ferme les yeux.
Au départ, Senri se retrouve directement dans la pensée sur laquelle Pandore s'est concentrée, incapable de la projeter tout de suite dans la pièce artificielle. Le souvenir est récent. Senri se retrouve invitée dans son appartement, en début de soirée - la lumière baigne la pièce et s'écrase sur le canapé du salon, où Pandore caresse les cheveux d'Atlas, allongé sur ses cuisses. Le souvenir est innocent et inutile, mais Pandore se dit qu'il est récent, et qu'elle aura peut-être plus de facilité à le disqualifier pour créer cette sorte de salle d'attente pour piéger l’intruse.
Les sourcils froncés, elle imagine une pièce remplie de miroirs, pour n'avoir qu'un seul objet à visualiser. Essaie de peu à peu chasser le souvenir d'Atlas et elle pour envoyer Senri dans cette chambre forte artificielle, comme si c’était précisément ce souvenir, du moins cette image qu’elle voulait lui dévoiler. Elle l’accepte, pleinement et entièrement, ne cherchant pas à la repousser hors de son esprit ; mais elle tente de lui prendre la main, pour la conduire loin de la vérité. Ça marche, un instant. Pour quelques secondes, son appartement, Pandore et Atlas disparaissent et Senri ne distingue plus que des miroirs, confrontée à son reflet. Impossible de savoir à quelles pensées elle a accès, si elle parvient encore à ressentir ce que ressent Pandore ou à lire dans des pensées qui ne sont pas les siennes. Mais au moins, pour une dizaine de secondes, elle est aveuglée.
Lorsque Senri quitte son esprit, Pandore est haletante, le front trempé et le corps tremblant. L’effort a été immense. Au-delà de ça, elle a une sensation qu’elle ne peut expliquer au creux du ventre et l’impression que la migraine qui va la frapper dans un moment sera plus forte que d’habitude - incapable de savoir que son rōnin est en train de se défendre, considérant Pandore elle-même comme un parasite indésirable, mécontent d’avoir été tenu en laisse, de ne pas avoir pu offrir une véritable vision à la visiteuse. Hors d’haleine, les mains sur les yeux, elle tente de s’en remettre et de complètement se sortir de ce qui semble lui avoir demandé une énergie incommensurable. “It… wor-ked, right…?” articule-t-elle difficilement, entre deux soubresauts, forcée à s’allonger sur le sol pour reprendre ses esprits - c’est le cas de le dire.
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-> a quelques bases en DOKUSHIN par assimilation naturelle lors de son apprentissage de l'art opposé.
Catalyseur : -> (visuel) COUTEAU-PAPILLON offert par son mentor il y a plus de dix ans, est devenu un artefact indispensable.

-> (visuel) BRACELET RYŪ senri a également pris soin de faire modifier ce bracelet offert par taizo pour le charger en poussière. toujours dans un fond de son sac, elle n'a jamais mentionné la nature catalyste de l'objet.
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TAIZO

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->

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STAFF ⟡ i saw the fire in your eyes
October 20th 2022, early evening
outfit
Moms, am I right… et sous le rire gêné de Pandore, le silence parle plus que n’importe quelle réplique. Mélange délicat de réalisations et d’opinions tranchées qui se nuancent d’un côté comme de l’autre ; que l’une a sans doute plus besoin de l’autre qu’elle ne l’imaginait, réalisant l’ampleur des dégâts de la situation, alors que l’autre baisse légèrement sa garde à un passé qui résonne en écho chez la première, malgré des talents incarnant tout ce qu’elle redoute et la terrifient bien plus que son ego surdimensionné ne voudra jamais l’admettre. Dans le silence et la pénombre, sous le craquement du bois d’un bâtiment vieillissant, Pandore et Senri semblent faire quelques pas vers l’autre pour se rapprocher du juste milieu, assises sur le sol de l’appartement abandonné sous des couches de poussière. Yeah, moms, expire simplement Senri avec un geste pour se frotter le nez avec sarcasme, peut-être un peu trop amèrement pour que ça ne passe inaperçu. And I haven’t told you about my father yet.

Et c’est toujours plus facile de détourner l’attention - se faire diversion à elle-même avec des raisonnements logiques, avec des faits et des preuves, pour ne pas se laisser emporter par des émotions dont elle ne sait que faire. Artiste de la fuite et du déni, Senri s’extirpe de ses pensées, emportées par les réflexions parallèles des visions de Pandore, pour revenir à l’essentiel. À exposer les indices et les relier entre eux d’un fil rouge imaginaire, tournant en rond dans la pièce, c’est un plan bancal qui finit par se dessiner, faiblement, d’un tracé imprécis. Une idée qui lui semble aussi folle que complètement abstraite, qui la ferait passer pour une illuminée, avec une grande chance qu’elle tape à côté et n’aie rien compris à la nature des talents de Pandore Águilar. Mais c’est la meilleure option que Senri aie en stock, face à la situation critique, à la pénible conclusion que simplement lui apprendre à fermer son esprit ne suffirait pas à la protéger. Senri s’interrompt dans ses explications, avec un rire désabusé face à la complexité et l’illisibilité de ses schémas de post-it - mais, peut-être un peu à sa surprise, Pandore suit. Instead of preventing people from going inside, which would be impossible, given... everything we know, I need to prevent them to access what’s valuable, résume la plus jeune, tentant de déchiffrer ce que Senri essaye péniblement de sortir de sa propre tête. Yes, exactly! s’exclame-t-elle avec une expression plus enthousiaste, tapant presque du poing sur la table basse avec son stylo. Insiste peut-être un peu trop, soutenant le regard sur Pandore qui hésite, avant de finalement donner sa conclusion. I think I can do it.

Senri acquiesce, se redresse. Comme un coup de fouet de curiosité maladive, un shot d’adrénaline d’avoir une piste, de voir ce qui se passerait - dos droit, étincelle de défi dans les prunelles. What’s gonna be tricky is that I'm gonna have to think about something to show you, and build this at the same time. But let's try, continue Pandore, exposant ses doutes - légitimes, bien que Senri aurait pensé qu’elle s’opposerait bien plus que ça à son plan un peu fou sur le papier. Remember, enchaîne Senri, alors que Pandore se remet en place pour se concentrer, focus on creating the waiting room first. Try to compartmentalize your… skill. Instead of thinking of what you want to show, put it all in that… box. Ça n’a sans doute aucun putain de sens, mais Águilar semble suivre son drôle de lingo et comprendre où elle veut en venir. Shove everything inside, continue Senri en menant le geste à la parole, balayant un souvenir invisible devant elle de la main, and create what’s around. Then maybe later, when you’re more comfortable with this, we can try adding the outer layer… Il s’agit de confirmer si elle est capable de ce léger twist à sa capacité spéciale avant tout - pas gagné d’avance, alors que les deux femmes avancent en terrain inconnu face à un talent magique unique et sans aucune autres données pour les guider. If that works, at least.

Okay, I’m ready. La gamine respire un coup, attend son feu vert. Senri se redresse encore une fois, fait craquer ses cervicales d’un mouvement de tête - et son nez baisse une nouvelle fois, bras appuyés sur ses genoux pliés devant elle.

L’entrée est facile - comme prévu, l’objectif n’est pas de la bloquer, en dépit des capacités limitées en dokushin de Senri. Comme plus tôt, lire dans les pensées de Pandore s’avère plus simple que ça ne devrait l’être. La scène est paisible - appartement d’étudiante classique, lumière dorée. Águilar est assise là, dans son propre souvenir, à caresser le front de celui qu’elle identifie aisément comme Atlas Deus-Felis. Le souvenir est tranquille, silencieux, presque trop - à sentir sa propre présence comme une intrusion dans l’intimité de ces deux gosses, la Senri du réel esquisse une grimace. This is exactly why I fucking hate doing that. I should not be here. Pendant une seconde, elle se trouve même à se demander si c’est ce qu’elle est sensée voir.

La réponse ne se fait pas trop attendre. Les couleurs se délavent lentement, se cristallisent comme une mosaïque qui se brise sous ses yeux - et tout d’un coup, la scène change. Enfermée entre des miroirs qui ne lui renvoient que son propre reflet, étrangement flou et méconnaissable. Shit, she’s doing it. L’infini l’entoure, comme encerclée par des copies d’elle-même, et c’est la claustrophobie qui l’emporte. I need to get out of here. Cherche son chemin dans un labyrinthe de miroirs qui ne semble pas avoir de fin ni de début, Senri se fatigue. Rester dans la pièce lui est difficile, submergée par son propre visage, par ses tentatives de se repérer, alors que tout tente de la désorienter. Comme aux prises avec une panique qu’elle ne maîtrise plus, repousse ses propres limites pour tester celles de Pandore - et lorsque Senri se heurte à un nouveau miroir, son reflet lui renvoie un visage aux traits presque effacés, d’un coup de pinceau de trop. Incapable de se distinguer, de se retrouver dans un espace mental qui lui retourne inexorablement la responsabilité de la perception elle-même. À l’infini.

Et la connection se brise.

Pandore Águilar s’écroule sur le parquet, la respiration courte, alors que Senri se prend la tête entre les mains, nuque retombée sur le sofa derrière elle. La migraine est lancinante, arrivée comme un coup de foudre dès la fin de ses efforts. It… wor-ked, right…? Comme si un doute subsistait encore pour Pandore - et Senri hoche la tête, avant de réaliser qu’elle ne la voit sans doute pas, de sa position sur le sol. Shit yes it did, souffle-t-elle avec une grimace de douleur, se redressant péniblement pour reprendre ses esprits. That was pretty fucking tough, trying to stay in there - the mirrors were a good idea. Taking away any spatial cues for intruders so that they get tired way faster… not bad, commente Senri, allant fouiller dans son sac pour sortir sa bouteille d’eau et deux comprimés qu’elle gobe d’un geste - avant de tendre la gourde à Pandore, qui semble lui jeter un coup d’oeil sous ses mains, encore allongée au sol. Sorry, that’s all I have. Haven’t been paying the water bill in a while, fait-elle en haussant les épaules, poussant la bouteille et deux comprimés d’un antidouleur banal vers la gamine.

Silence rythmé par leurs respirations qui se calment lentement, exténuées l’une comme l’autre par un effort trop inhabituel. Mais les idées continuent de trotter dans la tête de Senri, qui ne sait jamais s’arrêter. Actually, it gave me another idea, continue-t-elle, alors que le visage fatigué de Pandore semble presque l’alerter qu’elles sont allées assez loin pour la soirée. Yeah no worries I’m wiped too, just saying, se corrige Senri, comme pour la rassurer. That memory I saw first. You and your… “boyfriend”. For a second, I actually wondered if that was what I was supposed to see or not. Laisse les mots retomber, avant de préciser sa pensée. Like, you could actually have made that your waiting room. You see what I mean…? Les regards se croisent, et Pandore semble percuter là où Senri tente de l’emmener. The mirrors were great for an easy lock and to get people to get the fuck out of there, but it’s… obvious that you are consciously keeping them out. I’m thinking… about a more subtle approach. Nouveau silence, alors que Senri se mord la lèvre avec un léger sourire, presque satisfaite de l’évolution de leurs plans. I’m just saying maybe. MAYBE there is a possibility you can create… fake memories for that waiting room. Make them think they got it, when actually, they don’t at all, conclut-elle avec un petit rictus de celle qui trouve son compte à défier les autorités et embobiner les puissants.

Mais c’est déjà beaucoup en une soirée, pour une étudiante n’ayant jamais pratiqué de mind-weaving et une simple journaliste revêche. I don’t mean now, of course. That was already fucking exhausting, ronchonne-t-elle d’un ton plus léger que plus tôt, rangeant sa bouteille d’eau et ses post-it dans son sac. And I think you have to practice this first step first before we can add anything else. Best case scenario, we figure out how to train you into doing this AND lock everything with saishin simultaneously. Elle ne s’arrête plus, son ambition et son besoin de challenge prennent le dessus - face à une Pandore visiblement exténuée et chamboulée par les révélations de la soirée. Senri s’interrompt, réalisant sans doute la portée légèrement insensible de ses propos. Peut-être que ce n’est pas d’un challenge d’ego dont Águilar a besoin, à ce moment précis. Hey. Le ton s’adoucit légèrement, moins direct, moins tranchant. You’ll be fine. We’ll figure it out, okay? Ne se serait jamais imaginée prononcer ce genre de mots face à une gamine qu’elle ne connaissait qu’en posters de propagande il y a quelques mois, mais voilà. Quelque chose dans ce qu’elle a vu, dans ces parallèles, sans sa détresse et ses efforts de bien faire font fondre la glace et transforment la foudre en simple lumière. Pas très douée pour le réconfort avec les quasi-inconnus cependant - Senri perd ses mots, malgré le sourire un peu crispé. It’s a shithole, but you can come here anytime if you need a place to crash, ajoute-t-elle en embrassant la pièce d’un mouvement de bras.

Pandore Águilar
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aïe love
Naissance & Âge : 05.11.1996 (26)
Pronom(s) : elle
Statut Civil :
solitude en horreur
(célibataire)

elle aime, d’un amour presque désespéré, véritable besoin. mais pandore a surtout le cœur rempli des pansements d'avant, aussi romantique que déçue par l'amour. marquée par les fantômes de ses idylles, incapable de tout à fait passer à autre chose, elle s'accroche toujours à des silhouettes absentes, disparues, décédées, ambiguës.
Occupation :
substitute du procureur
(l'essence et le briquet)

choix fait à la demande de kaisei pharmaceuticals, ravis de voir leur poupée de son ouvrir discrètement la porte du gouvernement, le ministère public étant fortement lié au ministère de la magie, pour tuer dans l'œuf la moindre tentative de poursuites de la part de rōnins dissidents - ou donner à pandore à la fois l'essence et le briquet.



visage pantin de kaisei pharmaceuticals
(poupée de son)

outil de propagande, elle est le rōnin sage et obéissant, la preuve vivante que c’est possible de s’intégrer, que vos enfants rōnins sont en sécurité, mais personne ne parle de l’après, personne ne dit que pandore est une traître, ni que se recenser c’est accepter d’être observé (non, scruté), analysé, testé (torturé) - et avec le sourire s’il vous plaît.
Particularité(s) :
rōnin
(de l'autre côté du miroir)

1 · entraîner autrui dans son imagination par projection astrale
là-bas ses pensées sont seules limites, se matérialisent sans fin, et parfois ce qui apparaît n’a aucun sens, disparaît aussitôt, se brise, s’envole, change de couleur, de forme, se met à parler, devient muet, en rythme avec ses idées. capharnaüm tantôt merveilleux, tantôt désastreux, les prairies sont fleuries ou bien brûlées, les êtres inconnus ou résurgences, le ciel bleu ou plutôt gris. tout y devient possible, sans danger - impossible de mourir au paradis.

2 · bloquer la projection astrale d'autrui dans son imagination (non-débloqué)
le corps inanimé d'autrui laissé derrière, en solitude dans un monde dont il ne maîtrise aucune règle. il a bien conscience d'y être, sait seulement qu'il ne pourra pas le quitter, doit se contenter de l'attente, rendue peut-être insupportable par des créatures impossibles ou des paysages hostiles. jusqu'à ce que la maîtrise continue, se développe, et qu'à terme pandore puisse faire croire à autrui qu'il se trouve dans la réalité, alors que son esprit s'est déjà détaché, en pleine projection astrale inconsciente.
Catalyseur :
implants-éclats
(propriété de kaisei)

par endroits, kaisei pharmaceuticals a marqué son territoire dans tous les sens du terme, remplaçant les cicatrices par des morceaux de pierre précieuse ; un catalyseur qui sonnait comme un cadeau-pardon, sans que pandore ne sache toute la vérité.
Relations :
noé (pnj), petit frère · l'autre partie du cœur.

akira, ce qui sauve le moi, c'est toi.
sia, bestie · main dans la tienne.

kayn uc.
hauru, pqr · conduite à risque.
dahm, pqr · friend with benefits.

senri, contact · leap of faith.
tiffany uc.
leon uc.
kell uc.

remi uc.
seok uc.
Pandore Águilar
MAGE ⟡ we've ridden the stars
plonger dans l'inconnuOctober 20, 2022 / @igarashi senri


Hochant la tête aux indications de Senri, tentant d’imaginer à l’avance la pièce dans laquelle elle pourrait la diriger (celle où elle s’apprêtait à l’emprisonner), elle prend une grande inspiration, s’assurant d’avoir l’esprit suffisamment apaisé et concentré pour tenter ce qui ressemble sans doute à un espoir fou. Qui a en tous cas l’air d’une expérience ambitieuse, peut-être trop.
Et elles plongent.
En quelques instants, sans même le savoir, Pandore s’est muée en ennemie, contaminant un havre de paix qui ne pensait jamais être infiltré, un jardin secret qui était voué à le rester. Ce n’était pas possible, d’abolir son don, ou du moins de le contourner, de remplacer les pensées par une pièce artificielle, qu’elle soit vide ou remplie de miroirs. Et pourtant, c’était exactement ce qui venait de se passer. Pandore avait pour un court moment dompté son propre don, projetant la visiteuse dans une pièce qui ne faisait pas partie de son palais mental.
Elle en était ressortie épuisée, fatiguée d’une double-intrusion dont elle était elle-même responsable.
Senri aussi semblait bousculée de cet énième voyage, différent des autres - les visites simples ne lui étaient déjà pas des plus agréables, celle-ci était forcément pire, même si Pandore ne percevait qu’à moitié (du fait de la fatigue ou d’un manque d’entraînement, sans doute) ce qu’elle avait pu ressentir, enfermée avec son propre reflet. Elle se doutait simplement que ça n’avait pas du tout être de tout repos ; on n’est jamais à l’aise, en sa propre compagnie. Shit yes it did, et ses mots extirpent à Pandore un sourire satisfait mais surtout soulagé qui se mue presque en rire. Elles l’avaient fait. Sans trop y croire, en se disant que ce serait peut-être impossible. Ça ne l’avait pas été. That was pretty fucking tough, trying to stay in there - the mirrors were a good idea. Taking away any spatial cues for intruders so that they get tired way faster… not bad. Thanks, répond-elle dans un souffle, la respiration toujours hasardeuse. Entendant du bruit, elle écarte l’une de ses mains pour apercevoir la bouteille tendue, et dans un effort qui lui coûte, mais pour lequel elle se force, elle se relève, un bras qui se pose pour un peu de repos sur ses jambes assises en tailleur. Sorry, that’s all I have. Haven’t been paying the water bill in a while. Logique, vu l’état de délabrement dans lequel l’appartement s’est muré. Elle reconnaît le comprimé ; c’était celui qu’elle prenait au début, quand elle n’en était pas à ce stade, celui qui ne suffit plus. Thanks, but it’s ok, I have my own. These haven’t been working for a while now. Prenant appui sur ses mains, elle se penche pour attraper son sac, non loin, et sort une boîte de pilules plus efficace. Elle n’a jamais expliqué à Senri les effets que pouvait avoir son rōnin sur sa santé, et elle n’a pas l’énergie de s’épancher, alors elle se contente d’avaler une pilule, le poignet pressé contre le front encore en sueur.
Actually, it gave me another idea, et les yeux de Pandore de se tourner subitement vers elle, implorant un peu de calme avant une nouvelle tentative (au risque de réveiller la tempête). Yeah no worries I’m wiped too, just saying. (…) Like, you could actually have made that your waiting room. You see what I mean…? Malgré la fatigue, Pandore donne un peu de sens aux pensées verbalisées, entre deux gorgées d’eau. (…) I’m just saying maybe. MAYBE there is a possibility you can create… fake memories for that waiting room. Make them think they got it, when actually, they don’t at all. Ça semble encore plus fou que le reste, et le mot qui s’impose coupe d’abord de son évidence un espoir qui venait à peine de naître. C’est impossible. Mais Pandore ne réfute pas tout de suite l'hypothèse et y réfléchit, l’envisage un minimum sérieusement. I mean, it’s brilliant, but I’m not sure I’d be able to do that, I’m not sure I can create fake memories. But… et l’impossible en deviendrait presque tangible, I can create fake sceneries, so, that might not be that different. Senri la sort de sa torpeur-réflexion, Pandore assommée par l’effort mais le regard dans le vide, à imaginer les contours que pourraient prendre son faux souvenir. I don’t mean now, of course. That was already fucking exhausting. Yeah, you don’t say. Le retour à la réalité, loin des réflexions et des ambitions, ramène avec lui le relief de tout ce qui vient de se passer, et Pandore, ailleurs, ne peut que se perdre dans les réminiscences de leurs découvertes, mais surtout leurs conséquences. Tout ce qu’elle a compris, toute cette vulnérabilité qui s’est subitement ajoutée au reste. Sur le moment, son rōnin lui semble particulièrement lourd à porter. Hey. Elle relève les yeux. You’ll be fine. We’ll figure it out, okay? Hoche la tête (sans trop y croire), répond vaguement yeah (sans trop y croire). Au-delà de l’effort purement physique, elle a le sentiment que trop de boîtes ont été ouvertes, que son corps et son esprit ont été malmenés, ouverts au scalpel sans avoir le temps de s’y préparer. Yeah, you’re right, ajoute-t-elle d’un air un peu plus assuré, comme pour se forcer à quitter ses pensées et retrouver une réalité, aussi inconfortable soit-elle. Et quand elle croise les yeux de Senri, ses airs moins fermés, elle lui adresse un maigre sourire, un de ceux qui reconnaissent les étapes franchies, dans l’apprentissage du mind blocking comme dans leur relation. It’s a shithole, but you can come here anytime if you need a place to crash. Thanks. I appreciate it.
Elle ne saurait pas dire combien de temps exactement a pris ce premier entraînement, mais elle n’a envie que d’une chose, s’effondrer dans ses draps pour dormir d’une nuit sans cauchemars. D’un sommeil sans pensées. Se relève et récupère ses affaires, prenant conscience de la lourdeur de ses membres, exténués. I’m gonna go, wait for a bit before heading out, just to make sure. See you, et, la main sur la porte, s’apprêtant à quitter l’appartement, elle ajoute, thank you. For trusting me.
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