WOODSTICK FESTIVAL ⟡ Soirée d'Halloween

Elle aura tenté de se glisser dans le carré VIP pour aller gratter du champagne, mais son pass magique l'a heurtée à un mur de lumière violent quand elle a tenté de passer le seuil de la pièce. Quoi, les presse ont pas droit au carré VIP ? râle-t-elle un peu fort pour dissimuler l'humiliation de se faire refouler à l'entrée. Bandes de rats. Et elle repart au coeur de la soirée, remontant sa veste en jean sous sa casquette en soufflant.

Mec, je crois que y'a un problème avec le change. Senri fronce les sourcils devant les petites billes vertes au creux de sa main. Le gars en a glissé la moitié dans sa poche en passant, c'est pas possible. Les cocktails sont à 15 dama, m'dame. 15 dama ?! elle râle, excédée. Elle exagère peut-être un peu, mais y'a une part de sincérité dans son outrage - putain, quel vol pour un pauvre Hotter than Hell. Et même pour les pass presse y'a aucune réduction ? Elle tente quand même, on sait jamais. Non, m'dame. Appelle-moi encore une fois "m'dame" et je te fais bouffer les damas qui me restent par les narines, aboie-t-elle avec hargne - mais le mec est déjà passé à sa prochaine commande, et Senri ravale sa fierté avec son cocktail trop cher.

Vraiment quelle merde. Il lui reste plus qu'à se soûler et profiter comme la plèbe, finalement. Son pass presse complètement inutile autour du bras a l'air de la narguer et elle descend son cocktail, quand un type sorti de nulle part se jette sur son dos en hurlant - et elle manque de s'étouffer, renverse le verre à moitié sur son tee-shirt de choc et de surprise. Putain sa mère la pu- elle laisse échapper, avant de se tourner pour faire une clef de bras de sa main libre au type et lui coincer le cou sous son aisselle. Tu fais quoi là ?! Et puis elle le voit, sa tronche de gosse familière. ...Mun ?! Senri le lâche pas tout de suite, l'expression abasourdie de reconnaître la trogne de ce qu'elle qualifierait de pote d'enfance, sans son accoutrement de rat de bibliothèque habituel. Et fortement alcoolisé, qui plus est. Et qui lui demande du fric. Je me fais déjà taxer par Kobori tous les jours que les Fondateurs font, t'as cru que j'allais te filer ma thune à toi aussi ? elle réplique en le lâchant, pour essayer d'éponger les dégâts sur son tee-shirt d'un sortilège gestuel une fois dégagée de son fardeau. Surtout après avoir sorti 15 damas pour un pauvre verre. C'est quoi cette dégaine ? Tu joues au yakuza en herbe ? Pas vraiment le flow habituel de quand elle vient le gonfler aux archives, alors que Senri, elle voit sans doute en Hyojin toujours un peu le môme harcelé de l'époque de l'école élémentaire.

Un squelette passe avec un plateau de fortune cookies, que Senri attrape au vol histoire de grignoter et se remettre de ses émotions - que Senri ouvre d'une main en croquant dedans, avant de lire le message. Un sourire est un laisser-passer vers le coeur d'autrui, lit-elle avec une grimace peu convaincue. Je suis pas assez bourrée pour ça, ricane-t-elle en fourrant le message dans la poche arrière de sa veste en jean, avant de siroter son cocktail, ses boucles d'oreille venant tinter contre le verre.

Deux nées-intouchées, prises la main dans le sa- L'intervention de Himari redonne confiance à Marie-Clémence. C'est vrai qu'elle n'est pas la seule dans ce cas. Elle s'inquiète vraiment pour rien, n'est-ce pas ?

Pourtant, très vite, de nouveaux visages apparaissent dans la proximité de son amie. Avec parfois des gestes un peu... Bizarres (Andrea) ? Bon du coup qui s'est déguisé en technicienne de surface là ? Marie-Clémence fronce les sourcils, pas très certaine de bien comprendre la question (ou qui ne veut pas la comprendre, au choix). Mais c'est pas- L'arrivée d'Akira lui file un mauvais frisson dans tout le dos. C'est quoi l'histoire. Les doigts de la jeune mage se serrent un peu contre sa tenue.

Elle se retourne doucement, prête à décocher son meilleur regard noir au déplaisant personnage. Mais, en voyant l'expression sur le visage de son aînée, la luxembourgeoise est juste complètement décontenancée. Ah. Oui. Elle sourit vraiment là, Himari. Fichtre ?!

Andrea se demandait juste en quoi j'étais déguisée. Marie-Clémence s'efforce de retenir les noms. Andrea, donc. C'est Marie-Clémence, mon amie-française-mais-pas-française. Est-ce qu'un fantôme peut pâlir ? Effectivement. La voix semble même lui manquer légèrement: « ... Sa-Salut... Chouette... Soirée... Hein? » L'image fantasmée d'une justicière triomphante d'un vil moqueur est aussi... Loin. Très loin. Et lui c'est E.C.O.S. Le robot est ravi d'être sollicité, tout vrombissant. Son interface holomagique s'illuminant même d'un smiley souriant à l'égard du groupe.

Ce qui n'est clairement pas le cas de sa propriétaire, dont les neurones restent bloqués sur l'image autrefois inimaginable d'une Himari souriant vraiment à un Akira.

Si ces derniers temps, Atlas semble avoir rebâti des murs épais autour de lui (confiance factice), il n’est toujours pas à l’aise dans les soirées, plus encore celles où il ne connaît personne, et plus encore celles d’Halloween. La sensation désagréable, amertume au fon de l’estomac, ne s’estompe pas lorsqu’il pénètre dans cette sorte d’enfer qui résonne comme une mauvaise idée. Deux ans passent pile depuis la dernière fois qu’il a « fait la fête ». Et il se serait volontiers passé d’un amusement pour le reste de sa vie, à vrai dire, mais s’est laissé convaincre que voir du monde serait bon pour lui. Comme si les livres n’étaient pas une meilleure compagnie.
Il ne sait même plus où il se trouve, seulement que la musique est assourdissante et la foule, bien trop compacte. Une silhouette connue se faufile jusqu’à lui alors qu’il longe une file de gens quelconques, et son costume lui tient chaud. « Bonjour à toi... » et andrea est sans doute déjà sous l’effet d’une substance, si bien qu’il se laisse bully sans même avoir le temps de protester. Il s’est déjà envolé. « Family values, eh. » et il se sent désespérément seul, alors qu’il gagne le buffet, les bras croisés pour éviter de frôler quelqu’un par inadvertance. Dégaine son téléphone pour envoyer un sms désespéré à Seiya. Je vais me tuer si tu ne viens pas d’ici deux minutes. La musique est trop forte et je n’ose même pas prendre quelque chose à manger, SOS.
Mais il inspire, et plonge la main dans le saladier posé devant lui. Le masque enlevé une seconde laisse accès à sa bouche, et alors que l’orbe sucrée se dépose sur sa langue, il sent une étrange sensation de chaleur se répandre. Peut être qu’il commence enfin à apprécier la fête (ou peut être qu’il ne se rend pas compte qu’il vient de consommer un filtre d’amour. Tous les ans, c’est la même histoire).

C'était seule que la jeune femme était venue à la soirée, n'ayant pas pensé à inviter ses ami.e.s même si ces derniers n'auraient certainement pas dis non au fait de l'accompagner au festival. Ayant, pour l'occasion, enfiler son plus beau costume de démon, les cornes sur sa tête changeant de teinte en fonctionnant de ses émotions et brillant d'un beau rouge sang dès que ses lèvres entrent en contact d'alcool. Souriant aux quelques personnes qui venaient à croiser son regard, elle s'approchait de l'endroit où se trouvaient les divers bols et boissons pour se servir à boire. Mais, sans le vouloir et parce qu'elle se fit bousculer, elle trébucha et marcha sur le pied de quelqu'un. Pestant déjà contre l'idiot qui avait pu la pousser, elle se retournait vers  @Atlas Deus-Felis avec un visage presque désolé. " — Désolée ! Je ne t'avais pas vu et quelqu'un m'a bousculé." Le corps se fige face au déguisement alors qu'elle cligne rapidement des yeux, intriguée par l'identité de la personne qui pourrait se cacher derrière ce masque. " — Je sais pas qui t'es mais j'a-do-re ton costume ! C'est pas mal surprenant, en plus !" Elle complimente doucement sans même s'en rendre compte alors qu'elle récupère son verre pour boire. " — T'as pas trop mal, j'espère ?"

Si d’ordinaire, il aurait plutôt enclenché la politesse plutôt que la mièvrerie devant Morgane, la substance poisse et rosée qui colle encore sous sa langue change la teneur de ses propos (de ses pensées). Les joues rouges, il ne fait même pas attention à la douleur des talons aiguilles qui transpercent ses pieds (pourtant il la ressentira, plus tard). C’est une élégante courbette qui l’agite, et il saisit la main de son aimée d’un instant -lui aurait déposé un baiser sur les phalanges si son masque lui permettait. « Je ne peux qu’être honoré d’avoir été bousculé par une si jolie créature. » elle semble décontenancée, mais pas lui -désinhibé alors qu’il aurait d’ordinaire trouvé un trou pour se cacher et se faire oublier. « Pour vous faire pardonner, m’inviteriez-vous à danser ? Il me semble que cet endroit est fait pour ça. »

Les cils battent d'incompréhension lorsque sa main se fait saisir après avoir observé une révérence dont elle ne comprenait pas l'origine. À qui est-ce qu'elle faisait face, honnêtement ? Avait-elle voyagé dans le temps et se trouvait elle face à un être venu d'un ancien temps qui pensait pouvoir la séduire avec des paroles loin d'être celles qu'elle entends habituellement. " — T'as bu un peu trop d'alcool, toi. Ses propos font contrastes avec ceux prononcés par l'hommes qui lui fait face alors qu'elle récupère sa main, réfléchissant sérieusement avant de rire et de répondre. " — On t'as lancé un pari, c'est ça ?" Ça l'amuse soudainement avant qu'elle ne reprenne son sérieux. " — N'est-ce pas abusé de demander à une femme d'être celle qui invite à danser ?" Elle pose avec sérieux la question alors qu'elle croise les bras, le toisant du regard. Elle s'en pose des questions, la jeune femme, surtout sur l'identité de celui qui semble délirer face à elle. Mais elle décide de s'amuser, ce qu'elle n'a pas fait depuis longtemps, alors ses cils battent de nouveau mais de façon plus douce alors qu'elle prend une voix plus mielleuse, plus artificielle pour voir si elle sait encore s'y prendre. " — Mais si tu tiens tant à danser avec moi, sombre inconnu... tu peux toujours mettre un genou à terre et me faire un vrai baise-main." Elle drague un peu mais manipule surtout pour essayer de découvrir son identité.

pourquoi être venu déjà ? pourquoi être sorti même ? le déguisement, il est pas vraiment recherché. une chemise d'un blanc étincelant, des bretelles retrouvés dans le tiroir des ceintures, des ciseaux arrachés à leur emplacement dans la cuisine. un edward au main d'argent mais version witsh, c'était que pour le programme de la soirée que j'avais bougé mon fessier d'une soirée devant le merveilleux noël de mr jack. bon vieux burton comme référence d'un halloween parfait. alors en voyant le sol fendu en deux, je prends sans réfléchir les escalier, manquant de m'ouvrir le ventre ou me crever un oeil en trébuchant sur la même marche qu'au moins trois personnes avant moi. marche maudite, heureusement que j'ai balancé mon bras latéralement pour éloigner tout objet contendant. de toute façon, il est un peu maladroit notre edward. alors si quelqu'un me demande pourquoi j'ai les cheveux en pétard, j'aurais plus qu'à sortir que c'est "pour mieux incarner le personnage" alors qu'en vrai, j'ai juste pas de miroir sur moi pour me rhabiller et recoiffer. et pour se remettre d'une chute phénoménale, quoi de mieux qu'un petit verre. y a la confiance en soi mais y a aussi le coeur à l'agonie sous un rythme effréné. j'prends le premier verre potable et pas encore touché. pauvre victime qui aura droit à une gorgé ou deux ... ou trois de moins sur sa boisson. "J'vais vous prendre ça s'il vous plait" que je lance, le doigt qui pointe vers le verre de la voisine. attendant, les yeux mi-clos à écouter les war-locks jouer de doux accords sur une réplique quasi parfaite du star spangled banner de woodstick 69.