WOODSTICK FESTIVAL ⟡ Soirée d'Halloween

Halloween, c'est un peu en train de devenir un symbole pour Himari qui profite des festivités encore une fois en compagnie de Marie-Clémence. Après leur chasse aux costumes et les histoires autour du feu de l'année passée, l'idée de fêter les Esprits avec son amie cette année encore l'anime d'un enthousiasme peut-être un peu exagéré - à la fois impatiente et nerveuse en pensant qu'elle pourrait peut-être enfin présenter sa plus proche amie de l'archipel à Akira.

La musique pulse depuis les souterrains du festival, alors que Himari descend les escaliers accompagnée de Clémence le fantôme aux effets synthwave, balai à la main, pianotant sur son téléphone pour essayer de connaître l'heure d'arrivée de Akira de l'autre. Dans sa distraction, Himari manque de louper une marche, et se rattrape in-extremis à la première personne qui passe (toi ?) en urgence. Ah ! Désolée, s'exclame-t-elle avant de lâcher la personne dans le noir, reprenant son équilibre.

Les deux amies découvrent les lieux avec admiration, sans trop savoir où poser les yeux en premier. Est-ce la décoration horrifique, ou ce duo de squelettes affublés de lunettes à LED clignotantes bondissant derrière une platine de manière assez cocasse, est-ce la foule déguisée ou les différents buffets et bars disséminés çà et là. Regarde, ils sont assortis à ton costume ! s'exclame Himari en pointant les deux squelettes-DJ et leurs couleurs néon, large sourire sur le visage, avant de taper des mains, extatique. Tu veux boire quelque chose... ? Oh ! Ces cocktails ! fait-elle en pointant un yōkai non-identifié allant servir un plateau de verres orange néon, fumant d'une drôle de lueur. Probablement alcoolisés, mais elle peut bien admirer le spectacle.

Désormais servie d'un verre aux couleurs d'un coucher de soleil sanguin (et garanti sans alcool par le barghost), Himari se retourne, pour tomber nez à nez sur la silhouette encapuchonnée de Lorenz, l'un des colocataires de Akira. Elle marque une infime pause de surprise, et Lorenz semble prendre ça pour une amorce de conversation, à se plaindre sur une histoire de "naze gulle" (aucune idée de quoi il peut bien parler) et de vol de faux. Le Seigneur des Couronnes...? répète Himari d'un air incrédule, jetant un regard vers Clémence pour l'appeler à l'aide. Essayant par la même occasion de se rappeler que Lorenz, lui, ignore totalement son identité et sa présence clandestine régulière dans son appartement depuis quasiment six mois. Si tu sais faire, je te donne mon balai, il doit bien y avoir un sort pour le transformer en faux... non ? propose-t-elle, se sentant comme obligée de faire quelque chose, avec un petit rire gêné face au ridicule de la proposition alors que tout le monde semble bien se dire que c'est la pire idée qui soit - oubliant même de se présenter dans la foulée.

Plus discrète que l'an dernier, Marie-Clémence trouve un précieux refuge auprès de son amie Himari. D'autant que les déplacements lui sont moins aisés cette fois-ci. La robe toute pâle et brodée de fleurs ornementées, volontairement vieillie par un enchantement, est finalement assez serrée. Et lourde. Alors, certes, elle ne cesse de produire des vibrations colorées à chaque mouvement de sa porteuse (grâce à quelques tubes technomagiques rajoutés dans la doublure), dont la luxembourgeoise est assez fière ... Mais bon, quand même. C'est embêtant.

Et puis, s'il n'y avait que ça !

Petite expiration sifflante derrière un sourire (toujours aussi pâle que le reste - il s'agit d'être un fantôme ce soir), elle tente de faire bon cœur contre mauvaise fortune lunaire. Ses yeux bleus glissent vers les décorations puis les squelettes mentionnés par son aînée. « J'adore! Tu crois qu'on pourra emprunter leurs lunettes ? » L'éventualité de pouvoir être un revenant légèrement cyberpunk est plaisante. Tu veux boire quelque chose...?

Marie-Clémence hésite un instant avant de se raviser. « Plus tard... » Le ventre lui est encore légèrement noué, pas très certain de ce qu'il souhaite avaler ce soir. Elle n'a pas le temps d'y penser davantage, voilà que leur duo rencontre ce qui semble être une connaissance de Himari. Le Seigneur des Couronnes...? Oh! La jeune mage tente d'articuler quelques mots à voix plus basse, pour ne pas interrompre l'échange. « C'est un livre connu! » Et ses doigts blanchâtres miment une couronne qu'elle enfile sur sa tête et un petit POC censé illustrer sa disparition. Pas très glorieux. Il doit bien y avoir un sort pour le transformer en faux... non ? « Peut-être en y attachant du carton froissé et du tissu noir par-dessus! »  La réaction lui a échappé. « Enfin, ce que je veux dire, c'est que c'est faisable avec un sort mais on peut sans doute aussi le faire... Hum...»  Mais elle n'ose pas compléter sa phrase à l'adresse de Himari et Nakano.

“Tire la langue” “C’est bon je tire la langue là regarde, aaaaaaaaah” pilules rosées qu’on vient déposer sur les papilles du garçon avant de lui faire fermer la bouche et qu’on lui colle une cigarette entre les lèvres,  en échange de quelques damas. “Eclate-toi”. Et très vite les pupilles se dilatent, tout comme les neurones qui se secouent dans la tête à mesure que les substances se dispersent dans son cerveau. Petit mouchoir pour essuyer la fausse hémoglobine qui coule le long de son visage et dégouline sur un torse dont les côtes sont délibérément dévorées. Spooky Andy. “Hey catwoman ça te dit tu bouges tes patounes et que t’arrête de me fouetter avec ta queue en cellophane là, ouais voilà merci, allez décale” lance-t-il à une nana qui semble prendre trop de temps à descendre les escaliers menant à la soirée souterraine d’halloween. Alors après l’avoir enfin dépassé, il se laisse glisser sur la rampe des escaliers mais le garnement perd rapidement l'équilibre à un tournant et fini au sol, dégringolant quelques marches. “Putain…” Il se tapote l’arrière du jean, désormais taché de faux sang puis se rend enfin à la soirée.  

Verre dans une main, clope dans l’autre, il s'approche d'Atlas qu’il reconnait grâce à son costume, et vient lui tirer cette espèce de bec de corbeau qui lui sert de masque. “ ♫ I want to break free ! I want to break freeee ! I want to break free from your lies you’re so self-satisfied… I don’t neeeeeed youuuu, I got to break freeee ♫ ” et il chante dans l’oreille de son cousin avant de le lâcher pour rejoindre Akira tête de mort un peu plus loin. Il le salue, et, de fil en aiguille Andrea se retrouve au milieu d’une conversation entre Lorenz et d’autres personnes. Il ne comprend pas vraiment ce qui se passe mais il remarque bien le balai qui semble être le sujet de conversation, alors il attrape ce dernier, et voyant bien qu’il ne s’agit en aucun cas d’un balai de compétition, il se met à l’utiliser tel un micro pour chanter contre l’autre Nazgul qui lui sert de pote. “ ♫ It’s strange but it’s truuue !  hey, I can't get over the way you love me like you do. But I have to be sure when I walk out that door. Oh, I want to be free, baby ! ♫” dernier mot prononcé avec un clin d'oeil lancé à son ami. Lorsqu’il a enfin fini ses conneries, il fronce les sourcils en reconnaissant la jeune femme en face de lui (Himari) “Hey mais…on se connaît non ? T’es la meuf qui m'a fait une bague en fleurs là non ?” Gardant son balai sous le coude, il joue avec ses doigts de sorte à mimer une bague entrant et sortant de son index. Geste un peu trop équivoque qui fait sûrement rire (ou souffler) son coloc. “Bon du coup qui s’est déguisé en technicienne de surface là ? Que je lui rende son matériel”

Sous ses airs cryptiques palpite le coeur d’un gamin qui s’extasie de sa fête préférée. Le maquillage colle à sa peau d’une rigidité désagréable. La peinture aura tôt fait de finir baveuse sur une manche, ou coulant sous les gouttes de la bière qui rafraîchit ses lèvres. Akira déambule comme la mauvaise âme qu’il est dans les catacombes servant de réception. Les lieux sont obscurs, grouillent de yokaïs et de monstres en tous sens - déguisés ou réels, il ne se sent jamais mieux à sa place que dans cette nuit du 31 octobre.

Accoutrement sommaire, partisan du moindre effort - rictus d'ironie quand il est capable de prendre forme démoniaque pour embrasser pleinement la bête en lui. Mais la réalité l’en empêche, préfère la discrétion lorsque sa condition de fugitif est particulièrement en péril depuis dix jours. Une cape qu’il a déniché dans un shop merdique à wakoku suffit à dissimuler son regard et assombrir ses traits - les orbites noires comme des boules de billard lorsque ses paupières clignent pour dévoiler le blanc de ses yeux.


Quelqu’un brandit un corn dog sous son nez, par maladresse - et sans hésiter il s’en empare. Aussi facilement que sa victime ne s’attendait pas à ce qu’on lui vole son stick. Un cri de protestation lui parvient à retardement, et aussitôt il se retourne pour trouver le regard de sa cible. D’un cillement, il dévoile les yeux de son oni et en emprunte les crocs - le temps d’une vision de terreur qui fait déguerpir dans la foule le pauvre type. *

Quand il se retourne, ses attributs de démon ont disparu, et Akira s’en remet à la fête comme si de rien n’était, néanmoins réchauffé par cette distraction qui le fait crépiter de plaisir. Apercevoir Saem achève de le ramener à la raison. Il lui passe un bras autour du cou pour faire valoir leur différence de taille ça va ou quoi, et glisse un clin d'œil à Rose et Anla non loin. on s'voit après. Il s’échappe, sans prendre son portable pour checker les sms de Himari - parce qu’il la voit devant lui.

C’est surtout Andrea qu’il capte, ou plutôt ses doigts en gestes de va-et-vient qu’il fait devant elle. Son pas reste tranquille - mais plus rapide, quand il vient se tenir juste derrière la petite sorcière - à la vue de Drea et Lorenz, mais à l’insu de Himari et sa pote (MC). ...qui s’est déguisé en technicienne de surface là ? Que je lui rende son matériel. Pige pas direct de quoi ils parlent, et ça l’énerve malgré lui de ne pas savoir. c’est quoi l’histoire. Moins une question qu’une réclamation, quand il révèle sa présence en prenant la parole.

Le roi phœnix sortait de son antre. Roi-consort, vêtu des plumes de son aimé. Le costume faisait sens, pour eux. Mais seulement eux. Signe discret de leur amour, encore trop récent, trop fragile, pour l'exposer aux yeux de leurs petits camarades.  Ujinori resplendissait, dans cette explosion de couleurs. Un lourd mantelet doré paraît ses épaules, dont d’innombrables plumes partaient pour couvrir l'ensemble de ses bras. Comme les ailes d'un oiseau. Tout le reste de son torse était découvert, laissait entrevoir ses muscles, et le froid derrière le costume. Le pantalon était simple, qu'il ne puisse voler la vedette au reste de sa tenue. Déjà bien éméché à son arrivée, le petit prince se tenait à son fidèle acolyte, Marlon, pour descendre les vertigineux escaliers. Au moindre faux-pas, il se briserait la nuque, c'était sûr. Il était bien content d'avoir son ami ici avec lui. Quelqu'un pour faire n'importe quoi, rire. Oublier tous les tracas, l'horreur de sa réalité. - Mec on a intérêt à faire des shots quand on arrive. Ces escaliers c'est l'angoisse, qui a organisé cette merde putain. La verve brûlante, piquante, quand pourtant il n'en pensait rien. Besoin de jouer, même à ses côtés. Ujinori mourrait piéger dans son propre jeu, de toute façon.

Le jeune homme était habitué aux enfers. Y avait plongé d’innombrables fois, déjà. Et finirait sa course là, un jour. Mais jamais les enfers ne s'étaient présentés aussi joliment, somptueusement. Ujinori ne pouvait qu'acquiescer, intérieurement, face à la splendeur de la décoration. Son visage lui restait de marbre, ne se serait pas abaissé à montrer son plaisir, et son admiration. Le temps de trouver le bar avait suffi à Marlon pour disparaître dans ce dédale. Un long soupir s'échappa d'entre ses lèvres. Il se retrouvait maintenant avec six shots, trois chacun initialement mais du coup... six pour lui. Il essaya bien de le retrouver, mais au lieu d'avoir une illumination, son pied vint écraser lourdement celui d'une... ninja cyberpunk ? Il n'en avait aucune idée. Anla était resplendissante, en tout cas. - Putain. Premier réflexe, évident. Mais il n'était pas encore temps de se battre. Et s'il continuait son rôle habituel, il tirerait bientôt les cheveux de son interlocutrice. - Désolé. Il ne semblait pas sincère. Ne semblait jamais l'être. Pour se faire pardonner, il présenta comme une offrande trois shots à son groupe. - Vous tombez presque à pic, en fait. Tu pourras dire merci à ton pied. Bye. Pas le temps de fuir, pas encore. Ils ne le retiendraient pas, de toute façon. Si ?

Comme confirmant son impression, Clémence aide Himari sur la question du Seigneur des Couronnes - et son explication brève lui arrache un hochement de tête fasciné. Je vois… glisse-t-elle en notant l’information dans un coin de sa tête. Son amie s’emballe sur des idées pour transformer le balai en faux de fortune, Himari scanne rapidement l’assemblée, sur la pointe des pieds, pour reconnaître les traits de trois-quart de Akira, un peu plus loin. Elle profite du moment pour sortir son téléphone et lui glisser un message - avant de revenir à la conversation aussi vite que possible. Clémence semble s’empêtrer dans ses réflexes, se reprenant sur l’usage de la magie. Deux nées-Intouchées, prises la main dans le sa- fait Himari d’une petite voix avec un petit rire pour contribuer à expliquer la situation et tenter de dissiper la gêne visible sur le visage de son amie.

Mais elle n’a pas fini sa phrase que Andrea Davis déboule en chantant à tue-tête, s’emparant du balai pour faire office de micro. Décidément, cet accessoire aurait servi à tout sauf à son usage originel. Himari le regarde d’un air surpris et amusé à la fois, le laissant terminer sa sérénade à Lorenz qui n’a même pas pu réagir à leurs idées bancales. Et distraite, elle perd Akira de vue dans la foule, ayant disparu du dernier endroit où elle l’avait vu. Hey mais…on se connaît non ? T’es la meuf qui m'a fait une bague en fleurs là non ? Himari croise le regard de Andrea d’un air surpris que cette rencontre soit remise sur le tapis aussi vite - avant de baisser les yeux sur ses mains, fronçant les sourcils d’un air perplexe, jetant une oeillade à Clémence en passant. Euh… oui… répond-elle avec hésitation en hochant la tête, le sourire un peu gêné. Himari, c’est mon prénom… Elle ne se rappelle même plus si elle lui avait donné cette information par le passé, mais si c’est le cas, c’est loin d’être surprenant - elle a l’habitude qu’on ne se rappelle pas vraiment d’elle, à vrai dire. Bon du coup qui s’est déguisé en technicienne de surface là ? Que je lui rende son matériel- continue Andrea, alors que Himari pince les lèvres et lève la main timidement. Mais c’est pas… C’est quoi l’histoire.

La voix, elle la reconnaîtrait entre mille - mais Himari sursaute, avant de se retourner vers Akira. Peut-être un peu proche, mais qui s’en soucie dans une soirée bondée. C’est plutôt son expression qui en dit long, alors que Himari se fend d’un large sourire éclairé, comme si elle venait d’avoir tout d’un coup toutes les réponses à ses moindres soucis pour la soirée. Tu m’as fait peur… souffle-t-elle avec un petit rire. Elle se retourne pour désigner les garçons derrière elle. Andrea se demandait juste en quoi j’étais déguisée… fait-elle, sans vraiment saisir que ce n’est pas exactement le point le plus sensible ayant mené à son intervention.

Laisse la conversation de dénouer, avant de revenir à ce qu’elle voulait vraiment accomplir ce soir - et Himari pose sa main sur le bras de Akira, sans trop réfléchir, pour lui désigner Clémence à côté d’elle. C’est Marie-Clémence, mon amie française-mais-pas-française, fait-elle à Akira, avant de croiser le regard de la Luxembourgeoise avec un sourire. Qui doit sans doute se demander ce qui se passe, ou ce qu’elle peut bien raconter, à frôler avec leurs références à eux deux qui trahissent une certainte intimité. Et lui c’est E.C.O.S, c’est son catalyseur, elle l’a fait elle-même ! ajoute-t-elle avec entrain et fierté pour l’Européenne, en désignant le petit robot flottant derrière elle. Trop désireuse de peindre son amie de la meilleure des manières pour ces présentations un peu étranges, sorties de nulle part - surtout pour Clémence, à qui elle n’avait vraiment rien dit sur l’évolution de leur relation, mais qui aura vite fait de relier les points. S’il y en avait une de très lucide sur ces sujets parmi les membres de leur petit trio, c’est sans doute Clémence qui gagnerait la palme.

du courage? toma n'en pas, très certainement pas, mais pour les beaux traits d'akizuki rei qui le font chavirer, il était prêt à aller seul en enfer, pas littéralement n'est-ce pas, mais voilà pourquoi il s'était héroïquement engagé dans ces escaliers, jusqu'à même s'accoutrer en bad boy car ce n'est pas dans son allure usuelle de loser qu'il pourrait voler le cœur de quelqu'un peut-être?
mais escaliers qui ne semblent jamais terminer, depuis à présent vingt-minutes dans ces derniers, battant probablement un record. conscient que s'il essayait à accélérer la vitesse, sa maladresse le ferait pas sûrement tomber au pied des marches mais probablement carrément dans les flammes sur les côtés.
et alors que le brouhaha de la foule se rapproche finalement, le ravissant puisque cela signifie que la descente à la fête s'est faite sans accident, c'est le bras de quelqu'un se soutenant à lui pour ne pas tomber qui finira malheureusement par lui faire perdre l'équilibre, un désolé qu'il entendra de loin car trop tard, toma déjà parti dans un roulé boulé dans le noir total jusqu'au bas des escaliers. arrivant en fracas, gémissements de douleur qu'il retient entre ses dents, car rien dont il ne soit malencontreusement pas habitué: évidemment qu'un malheur allait lui arriver et ça ne serait sûrement pas le dernier de la soirée.
refaisant ses lacets défaits et se redressant les joues légèrement rouges de honte, il secoue son déguisement de la poussière s'y accrochant à présent, et jurant entre ses dents en entendant les rires des esprits se moquant de lui.
maintenant propre et partant en quête de sa belle quelque part dans la foule de mages il espère, mais cela sera sur une autre, sur lequel ses prunelles se posent, rose, et le font évidemment s'enfuir au point adverse comme le misérable lâche qu'il est.
se retrouvant désormais au buffet accidentellement, toma s'achètera un corn dog qui a l'air appétissant; après sa chute, manger grassement lui apporterait un peu de réconfort au moins. mais il n'aura le temps de même mettre un croc dedans qu'il le verra disparaitre d'entre ses mains, s'opposant directement à celui qui lui a volé et protestant, mais ça va pas de voler la nourriture des autres comme ça? ignorant d'où sa braverie est sortie, mais au lieu d'une réplique du voleur il sera confronté à sa tête de démon à corne qui lui fait manquer un arrêt cardiaque de près et le fait déguerpir de la scène de crime de suite.
juste pour finir par bousculer une fille de petite taille, écrasant son pied, oops, vraiment déso- s'arrêtant dans sa phrase en remarquant que c'est celle qu'il voulait absolument éviter ce soir -pour leur longue histoire passée, qui plus est accompagnée par son copain et une brune déguissée, lisant ensemble ce qui semble être fortune cookie; si toma en avait un entre les mains il aurait surement tiré malchance, -lé terminant son mot. brisant le silence gênant, est-ce que vous connaissez un gars avec un visage d'oni? toma demande par curiosité, car il vient juste de me voler mon snack se tente-t-il awkward as hell.

Pourquoi quand il prend l’occasion d’aller à une soirée pour le fun, il perd toujours un truc ? Pourquoi ? Dans la panique depuis de longues minutes, Hyojin cherche après son catalyseur, la main dans ses cheveux coiffés pour l’occasion. Il est déguisé en l’hermite, un look d’une des raifukādo cards. Il a une grande carpe violette sombre et un bâton (choix plutôt judicieux au vu de ses consommations incontrôlables entre l’alcool et la drogue).

Il se sent stupide d’avoir apporté son catalyseur et avec son costume, voilà qu’il n’a rien senti quand il est tombé… quelque part dans cette grande pièce de gala. S’il remonte sans, il est … Fichu ? Ah.


Non. Ça n’arrivera pas. Hyojin n’en peut plus quand même, il évite tout le monde, n’a pas l’esprit de fête et cherche surtout son bracelet. Donc il boit, boit boit et boit pour calmer la pression et quand il boit boit boit, eh bien… Il est déjà pompette qu’il danse tout en marchant. Il s’ambiance presque tout seul et quand il allait chercher son autre verre, il remarque que beh.


C’est nul l’argent. Hyojin soupire et range son portefeuille et pourtant, une idée frôle l’esprit et on est tous d’accord que c’est évidemment une idée de merde qu’il a. Boah, y en a bien qui laissent des boissons sur place quand même non ? Mais bon, heureusement qu’il ne va pas faire ça qu’il voit quelqu’un.

Qu’il connaît.
Il se dirige vers cette personne. « Senriiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! » Là où il aurait fait un geste de la main pour la saluer avec un sourire qui ne lui ressemble vraiment pas, il a surtout fait un Hug attack par derrière. En plus, Hyojin ne porte pas ses lunettes comme d’habitude, n’a pas les cheveux devant ses yeux. Enfin, il est tout le contraire de ce qu’elle a l’habitude de voir avec lui. « T’as de l’argent ? Je te rembourse après, le gars refuse de me donner à boire parce que j’ai pas assez et trouve que j’ai trop bu, mais il dit n’importe quoi…! » Oh, en plus poser la tête contre son dos là, ça aide à avoir le sol un peu plus stable non ? Ouais…!