it was juste a dream. right? (ft.andrea)

it was just a dream. right?
   
vision floue. t'as de la peine à savoir où tu es vraiment. il te faut quelques secondes avant de comprendre. c'est la chambre que tu as chez tes parents. complètement perdue dans l'espace temps. quelle heure? quel jour? tu n'en as pas la moindre idée. un regard part la fenêtre mais l'extérieur est plongé dans le noir complet. comme si la seule chose qui existait était votre maison et que le monde n'était que néant. pourtant l'odeur du pain grillé et du café vient réveiller tes sens. c'était donc le matin. une vague de panique t'envahit. incompréhension totale. le palpitant qui s'emballe un peu trop. tu sors des draps en vitesse. dévale les escaliers pour te retrouver dans la cuisine en stress de ce que tu allais y trouver. mais tu vois seulement ta mère en train de déjeuner. regard inquiet qui se pose sur toi. are you ok sweetie? oui. non. peut-être. t'en sais rien en réalité. yeah… i'm fine. just a bad dream tu prends place à la table. regard qui passe sur toute la pièce. tout était identique à la réalité. tout sauf la masse sombre qui avait dévoré l'extérieur. tu comprenais petit à petit que c'était vraiment juste un rêve. ce qui t'inquietais le plus allait être la suite. tout semblait trop calme. est-ce que ta mère allait se transformer en un monstre venu des abîmés? t'avais compris avec le temps que tous tes rêves n'étaient pas comme ceux des autres. certains oui. d'autre étaient des visions. futur. la seule chose que tu n'avais toujours pas compris c'était si toutes tes visions étaient vraies ou juste une réalité qui pouvait arriver à cause de certains choix. des univers parallèles. tu n'étais pas sereine eira. loin de là. prête à bondir au moindre signe de danger. tu regardes ta mère lire son livre pendant qu'elle mange. tu ne touches pas à ton assiette. le stress te retourne l'estomac.

le temps qui s'étire. depuis combien de temps étais-tu ici? les horloges contre le mur étaient arrêtée. instant suspendu. le moindre bruit t'arrachait un sursaut. et sans vraiment comprendre comment tu te retrouves au milieu d'une forêt. ta mère était là aussi. même si le ciel était de couleur carbone, tu pouvais voir autour de toi comme en plein jour. la gorge serrée. le coeur qui cogne dans ta poitrine. les bruits qui sont tout autour de vous. regarde paniqué vers ta mère qui n'a pas l'air de s'en soucier. tu tournes sur toi-même pour essayer de trouver la source de ta peur.
et c'est là que tu le vois.
ce monstre.
ce loup-garou qui est ton frère.
le sang qui se glace dans ton corps. pourquoi était-il dans cette forme? tu prends le bras de ta mère pour courir loin de lui. loin de cet bête. mais elle ne bouge pas. elle est sereine. MOM ! WE HAVE TO GO! RIGHT NOW! les griffes qui raclent le sol. il se rapproche. rapidement. il était trop tard pour s'échapper. enir lui fait fasse. un sourire rempli d'amour. l'amour d'une mère pour son enfant. sauf que ce n'était plus son fils pour le moment. juste une bête. ton corps ne t'écoutes pas quand tu veux courir pour défendre ta mère. tes pieds restent planté dans le sol. impuissante face à la scène qui va se dérouler devant toi.
ce hurlement qui te donne les frissons. il court. droit sur elle. et toi eira ? t'aimerais détourner le regard mais tu n'y arrives pas. l'impact est brutale. le bruit fait écho dans la forêt. la gueule du loup qui s'ouvre pour aller goûter la chair. MOOOOOOMMMM



réveil en sueur. le souffle court. le coeur qui tape dans les tempes. tu te laisse retomber dans le lit. observant le plafond le temps de reprendre tes esprits. ta main cherche ton portable sur la table de nuit. deux heures du matin. un regard par la fenêtre juste pour être sûre de voir de la lumiere. des nuages et quelques étoiles qui parsèment le ciel ok. that's real. que tu soupires. rassurée. mais pas entièrement. sans réfléchi tu envoies un message à ton frère you're sleeping? tu vois qu'il ne le reçoit pas. il avait du te bloquer. pas étonnant quand tes yeux relisent vos derniere messages. laissant la chaleur du lit pour aller t'habiller. il fallait que tu lui parles. que tu lui dise pardon. que tu lui expliques ton rêve. pas le temps d'attendre le levé du soleil pour le voir.
tu te retrouves devant la porte de l'appartement. ta main qui toque contre le bois espérant que quelqu'un t'ouvres. quelques secondes après c'est un de ses colocataire qui apparaît. tu demandes si andrea est là, il te laisse entrer sans poser plus de questions. grande inspiration pour le courage avant d'ouvrir la porte qui l'était déjà un peu. la lumière était allumée.andrea? tu passes la tête dans l'ouverture. fermant les yeux sur le bordel qui règne dans sa chambre. prenant sur toi pour ne rien dire. parce que tu n'avais pas à donner ton avis sur comment vivait ton frère dans sa propre chambre. we need to talk. cet air beaucoup trop sérieux sur ton visage. même pour toi eira. il se redresse dans son lit et tu te poses sur le bord de ce dernier. tu mets un moment avant de trouver les mots pour lui expliquer. i had a nightmare. where you was… tu n'arrivais jamais à le lui dire en face. well you know what i mean. i was with mom in the forest and you're jumped on her… le bruit de l'impact qui résonne encore en toi te décroche un frisson.il devait te prendre pour une folle de venir le déranger en plein milieu de la nuit juste pour un mauvais rêve. mais tu savais que ce n'était pas qu'un mauvais rêve. que ça pourrait vraiment arriver. tu ne savais juste pas quand et comment. et c'étaient quelque chose que tu voulais à tout prix éviter les yeux qui brillent. les larmes ne sont pas loin. i'm sorry. for what i said to you. really sorry.

it was just a dream. right?

Enfoui sous sa couette, Andrea dort maintenant depuis quelques bonnes heures. Tellement bien endormi et loin dans ses songes que si l’on s’approche un peu on peut percevoir sa respiration régulière. Lorsque la lune et les étoiles sonnent les alentours de deux heures, Azur, le hibou qui guette à travers la fenêtre, cogne légèrement contre la vitre en verre. Sans doute pour prévenir qu’une âme familière est sur le chemin. Mais l’Anglais est beaucoup trop endormi pour entendre quoi que ce soit, et instinctivement il se tourne simplement dans ses couvertures pour se mettre sur le ventre cette fois-ci, laissant son visage venir s'aplatir contre son oreiller. Les minutes passent et passent puis le corps s’agite de nouveau, un oeil s’ouvre car il entend des portes claquer, il entend aussi des voix masculines rouspéter. Il referme les yeux puis s’emmitoufle un peu plus dans ses couvertures. Sans doute aurait-il été plus confortable contre la peau de sa sorcière favorite, mais cette dernière n’étant pas là, il doit faire avec ce qu’il a : son plaid aux couleurs du Pays de Galles.

Mais le rafut continu et Azur toque toujours plus fort avec son bec contre la vitre. “Mmh…” Trop c’est trop. Le brun fini par tapoter contre sa table de chevet pour atteindre le file de la lampe et allumer cette dernière. Il garde les yeux fermés le temps de se redresser mais la porte de sa chambre s’ouvre au même moment. C’est donc les cheveux en pétards, la bouche sèche et les yeux boursouflés qu’Andrea est chargé d’accueillir sa soeur. “What…? What are you d……Oh no…no no no…” Panique à bord, le coeur du garçon s’emballe un peu trop. Ca y est, si elle est là à cette heure c’est que papy est mort. Non. Pire. Mamie. Qui d’autre ? Papa ? Maman ? Impossible. “We need to talk” les paroles résonnent dans sa tête mais en ressortent aussi vite qu’elles y sont entrées, car le cadet s’imagine déjà en Angleterre avec toute la famille en train d’enterrer un membre de sa famille. It can’t be. Son ventre et son coeur se serrent d’une pression commune, il en a presque des frissons mais Eira fini par cracher le morceau. “I had a nightmare”  Et soudain, tout se calme. “What ?” Il se passe une main dans les cheveux puis retire les draps qui cachent ses jambes. Bien pour elle si elle avait fait un cauchemar. “Why would i give a fuck about a nightmare ? What time is it ?” rale-t-il en baillant, cherchant alors son portable dans son lit alors que Eira continue la conversation. 2 heures du matin. Elle est venu l’emmerder à 2 heures du matin, pour lui raconter un rêve dont il en a strictement rien à faire. Il soupire. Mais tout s’arrête lorsque sa mère est mentionnée, et le voilà qui lui donne un peu plus d’attention. “What the fuck is going on…” Ce n’est à rien y comprendre. Encore plus lorsqu’il entend sa soeur s’excuser pour les dernières paroles atroces qu’elle avait envoyée par texto. Se repentir okay. Mais se repentir à 2 heures du matin ? Pourquoi faire ? “No shade at all but…are you seriously waking me up to tell me about a fuckin bullshit nightmare you’ve done ? It’s fuckin 2AM ?? It’s just a nightmare. What do you want me to do ? Hugging you and taking care of you in my fucking bed ? Am i your fuckin boyfriend ? Grown up sis  ! it’s fuckin 2am bro… oh man…” Et il soupire avant de se laisser tomber sur son lit en fermant les yeux, priant pour que la lumière s’éteigne et qu’il se rendorme comme si tout ça n’était qu’un rêve. “Why are you suddenly sorry tho ?”

it was just a dream. right? c’est le stress qui monte en toi. l’envie de partir en courant. d’effacer ce moment à tout jamais de ta mémoire. pourquoi t’avais débarqué ici? à cette heure-ci ? pour une personne qui réfléchissait à chacun de ses actes en général pour une fois tu t’étais complètement laissée allée à ton instinct. qui était complètement éclaté au sol. toi qui ne doutait jamais de tes choix. à cet instant précis tu avais vraiment un énorme doute sur ta présence dans la chambre de ton frère au milieu de la nuit. te faisant la plus petite possible. de peur de déranger. peur qui était normal. ce qui était sûr c’était que la réaction de ton frère n’allait pas du tout de plaire. qui aimerait se faire réveiller à deux heures du matin par sa sœur en panique pour un cauchemar? ton cœur se serre dans ta poitrine. t’avais vraiment déconné eira… comment ton frère allait-il te prendre au sérieux? lui qui n’est pas au courant de ta capacité de sōgaka. secret que tu gardes caché de tous. tu ne savais pas du tout comment tes parents allaient réagir le jour où ils l’apprendront. et andrea… c’était tellement compliqué entre vous que tu ne voyais pas comment le lui dire. ce n’était pas le genre de chose que tu pouvais sortir au milieu d’une conversation. surtout quand tu voyais les vôtres. prise de tête constante. les échanges calmes et normaux étaient rares. t’essaies de faire des efforts mais… il était tellement… chiant. petit gamin insuportable. tu n’étais pas un ange non plus. la faute était des deux côtés mais t’avais tendance à te dire que c’était toi qui en faisait le plus.
tu vois à la réaction de ton frère que les pires pensées avaient traversé son esprit. non personne n’était mort. la faucheuse n’était pas passée dans votre famille. il ne te porte pas vraiment attention, et tu ne lui en veux pas vraiment. mais quand votre mère est mentionnée, il s'intéresse un peu plus à tes mots. le stress qui s’évapore. la colère qui monte. les montagnes russes des émotions. encore et toujours quand tu étais avec lui. c’était fatiguant parfois. pourquoi ça ne pouvait pas être plus simple parfois ? you’re such a cunt sometimes. i’m not asking for a hug. just listen to me for once. il fallait que tu lui dises. qu’il comprenne pourquoi c’était aussi important pour toi d’être ici au milieu de la nuit. lorenz opened the door for me. pupilles fixées sur azur. tu ne voulais pas te laisser déstabiliser par le regard de ton frère pendant que tu lui expliques tout. i’m a sōgaka tu passes dans ta main dans tes cheveux. at first, it was just some intuition, like a color or a name. then i was capable of catch a object before it fall. things like that. ça tu t’y étais habituée avec le temps. ce n’était pas si dérangeant. mais maintenant tu ne supportais pas ce que cette particularité était en train de devenir. les visions étaient tellement aléatoires. elles n’étaient pas toutes prémonitoire mais celle que tu avais eu ce soir… tu espérais du fond de ton coeur qu’elle ne se passerait jamais. and now i had vision… like this nightmare tonight. now you understand why i'm here? tu ne savais pas du tout comment il allait réagir. et tu appréhendais sa réaction. est-ce qu'il allait être plus calme ou la colère allait l'envahir?

it was just a dream. right?

Lorenz lui a ouvert la porte à cette heure si tardive ? Il était persuadé que même une tempête et des bombardements n’auraient pas d’effets sur son sommeil. Mais il lui laisse le bénéfice du doute, et tend l’oreille pour écouter Eira. Il n’aime pas du tout cet air paniqué qui s’affiche sur son visage. “A sogawhat ?” Il a un léger temps d’absence et se frotte de nouveau les yeux. “So you’re like a prescient or a psychic ?? Like … grandma ? or auntie ? who the fuck got that in our family already ? and how come it just happened suddenly ? Did you tell dad about it ?” Il a du mal à comprendre. Alors il ne trouve rien d’autre à faire que de sortir de son lit et verrouiller la porte avant de jeter un sort contre les murs pour les insonoriser. Juste au cas où ils s’engueulent voyez-vous. Il s'assoit de nouveau sur le lit et fixe sa soeur. “So you had a vision of me attacking mom in a forest as I was a wolf, that’s it ? How was the wolf ? was he made of white fur like me ?? You remember how I was? Does it mean you saw me ?” Et le garçon se rapproche soudainement de sa sœur avec presque un brin d’excitation dans . la voix. Mais le regard de cette dernière lui rappelle qu’elle n’est pas là pour rigoler. “Why would you trust your vision ? I mean… there can be ten thousand different paths, rights ? Anyway, visions are just visions right ? No one ever said they’re always becoming true, right ? How do you know it was me anyway ? Could be another wolf !” lance-t-il en haussant les épaules, comme s’il voulait soudainement ne plus avoir à se justifier sur des faits dont il n’était pas responsable et qui ne s’étaient même pas encore produits. “I don’t like that you come to tell me something I could do, that I actually didn’t do. It’s like Lorenz and Somi coming to me to tell me blablabla you could attack us blablabla what should we do blablabla if you attack her i’m killing you, I mean, that’s on you. You know my conditions, I don’t attack my friends or my family, so stop it, stop fuckin panicking ” Un peu comme s’il avait eu ce soudain besoin de balancer tout qui lui était resté en travers de la gorge ces dernières semaines, Andrea fini par se rallonger. “So you’re a sogaka and you’re telling me about it only now ? How long have you got these visions ?”

it was just a dream. right? les livres ouverts devant toi sont nombreux. les feuilles blanches noircies par tes notes. tu cherches tout ce que tu peux trouver à ce sujet. ce sujet inconnu. que tu ne sais pas comment appeler. jeune ado complètement paumée. qui se pose trop de question. ce n'était pas si grave d'avoir des intuitons si ? mais t'avais personne pour en parler. t'avais essayé. sans grande réussite. parents trop occupé par ton frère. et au fond tu ne voulais pas rajouter une couche avec une fille qui a quelque chose qui ne va pas. y a cette marque sur tes côtes qui est venue. cette constellation. plus tard tu comprendras ce qu'elle signifie mais pour le moment tu le camoufles en tatouage. ne le montrant à personne. prenant soin de la cacher. tes heures passées à la bibliothèque avaient donné des résultats. ce n'était pas une anomalie. mais un don. sōgaka. peintre des visions. tu gardes tes découvertes pour toi. essayant de dompter ces instincts. visions. comme tu le pouvais. un jour tu en parleras. quand le moment sera venu.
et ce moment était arrivé eira. impossible pour toi de garder le secret. si la vie de votre mère était en jeu. que ça soit dans cet univers où dans un autre. c'était le signe que tu devais en parler. trouver de l'aide. mais tu vois bien qu'après ton explication ton frère est complètement perdu. a sögaka. something like that. sort of a medium. même après toutes tes recherches tu ne sais pas vraiment comment tu pourrais qualifier tout ça. our great grandmother got that. and no i didn't tell dad. or mom. nobody knows. tu le vois se lever. fermer la porte et insonoriser les murs. comme si le secret de la création de l'univers allait être révéler. tu pouvais le comprendre. ce n'était pas vraiment le moment d'être déranger. les questions s’enchainent. soupir. he was white like you.  i saw you. frisson qui parcourt ton échine. quand tu revois ces yeux se planter dans les tiens. il n'avait pas tort sur le fait qu'il y avait plusieurs paterne. plusieurs chemin pour en arriver là. mais lequel fallait-il éviter? tu n'en avais pas la moindre idée... you're right about the paths. and some visions are juste visions but some other can be true. and right now i don't know with one is or not. comment tu savais que c'était lui? tu l'avais senti au plus profond de ton âme que c'était ton frère et pas un autre loup. mais lui donner cette réponse là n'allait pas lui suffire et tu le savais. andrea. i know it was you. there was something in your eyes. something familiar. like you knew who we were. ta voix reste calme. ça ne servait à rien de sembler agacée même si tu l'étais clairement. agacée de la situation. de tes réactions. des questions qui ne s'arrêtent pas. tu fixes ton frère sans rien dire quand il te parle de lorenz et somi. tu n'étais pas du tout au courant de ça, après tout comment tu pouvais être au courant de ce qu'il se passe dans sa vie ? vous ne vous parliez presque jamais et quand vous le faisiez c'était pour vous engueuler. mais ça te faisait de la peine d'entendre ça. i'm sorry about lorenz and somi... i  didn't know about that. they are afraid about you? i know you wouldn't  attack us. mais... parce qu'il y avait bien un mais. sinon tu ne serais pas là en plein milieu de la nuit en train d'avoir cette conversation. but we don't know everything about wolves. i don't know maybe there is something that could snap one day because of a certain moon... we are completly lost sometimes. tu te lèves du lit pour aller regarder dehors. cherchant cette fameuse lune dans le ciel. mais les nuages sont trop présent. tu observes les quelques âmes qui sont encore dehors. when would you like me to tell you that? between two fights mabye? like of by the way! i had visions. tu t'assois sur sa chaise de bureau. laissant un soupir s'échapper de tes lèvres. years. like three or four years maybe. but i never had vision like that. so violent. so true...