Chaque plante est unique, magique, et les étals de ce fleuriste minuscule débordent de couleurs - Lylarian est devenue une institution, malgré son apparence modeste et désordonnée. La gérante, une Mage charmante au sourire rayonnant, porte toujours à ses compositions une attention particulière : ses bouquets ont la réputation de porter chance, offerts ou pour un évènement. Il paraît qu'ils sont protégés par un charme. Dans la boutique toujours surchargée, il règne une atmosphère de jungle, et il n'est pas rare d'entendre les plantes chanter. À l'étage, un atelier d'artistes est emménagé, et il n'est pas rare que des peintres de passage donnent quelques pièces pour avoir l'occasion de peindre, baignés par la lumière qui perce à travers la baie vitrée.

La petite fenêtre de bois du Suzume Shokudō donne directement sur la rue, et ne désemplit pas vient l’heure du déjeuner ; les Mages s’arrêtent, à pied, à vélo ou en skyglider, pour acheter leurs bentō (plateaux-repas) savamment préparés et décorés, et les consommer dans un parc non loin ou chez eux. Suzume Shokudō propose également un service en salle à la manière d’une cantine ; commandez sur la vieille machine proposant le menu du jour à l’entrée, et une Mage âgée apparaîtra avec votre plateau derrière le comptoir de la cuisine quasi-instantanément - sans jamais perdre son sourire, toujours accompagnée d’un petit moineau posé sur son épaule. Prix bas, cuisine maison et familiale et décor simple et sans prétention, cette cantine fait le bonheur des petits budgets et des amis affamés de dernière minute.

Autant un salon de thé qu'une boutique idéale pour acheter son thé préféré, la devanture ornée de fleurs évolue au gré des saisons, les feuilles tombent en automne, se fanent en hiver, renaissent au printemps et brillent en été. À l'intérieur, le petit espace est occupé par le comptoir ainsi qu'un escalier qui mène à l'étage où tables se cueillent en plein cœur d'une jungle ; habitat de plantes qui jonchent des murs au plafond. Certaines chaises sont remplacées par des balançoires tandis que les tasses volent au-dessus des têtes pour servir les clients. L'ambiance y est agréable, cosy, et plongée dans une lumière tamisée de laquelle les notes des Quatre Saisons de Vivaldi résonnent en fond. On peut se réfugier sur le toit/terrasse grâce à sa multitude de coussins et d'assises en bois, vu en contre plongée sur la rue. À nouveau, l'espace est principalement occupé par des plantes en tout genre et présente un endroit parfait pour les réunions entre ami.e.s.

Bâtisse s'élevant à la cime d'un ruisseau tranquille, l'Or Noir est en vérité accessible à partir de tous les quartiers de l'archipel, via le passage de portes enchantées. Son apparence tranquille n'a pas réellement connu de changements depuis son ouverture - sa réputation n'est plus à refaire. Au style japonais traditionnel, le bois clair du mobilier et des poutres apparentes se chargent d'offrir un peu de chaleur au lieu, alors que la neutralité des murs amènent plus de visibilité aux œuvres flottantes dans les airs à la manière de talismans. Coussins plats, chaises moelleuses et sofas larges sont disponibles pour les clients avides de discussion avant de se décider, et des tables basses sont réparties dans la salle d'attente pour qui voudrait s'essayer à retranscrire son imagination sur le papier. Les artistes, munis de tebori ou de dermographes en guise de catalyseurs, possèdent différentes spécialisations et sont soucieux de réaliser ce dont chaque client a besoin, à l'encre magique ou en infusion de poussière. Tatouages statiques ou mouvants (temporaires ou définitifs), enchantements d'encre (peuvent être reliés aux émotions du receveur et adopter différentes formes), runes (souvent protectrices, agissent comme des sortilèges ou des amplificateurs) et sceaux poussiéreux (tatoueurs confirmés)... Les possibilités sont infinies. Dépassé l'accueil, des salles individuelles sont disponibles, accordant un peu d'intimité aux travaux plus délicats.

Baptises en bois anciens, salle traditionnelle japonaise, portes coulissantes, parquet en chêne massif, ancien lieu de culte, devenue salle d'entraînement, pour le karaté, le DOJO accueille les passionnés.La légende raconte que les sol pleureurs absorbent les doléances, et les chênes enlèvent les pleures. Tous deux recouvrent l'établissement, afin d'aider leurs élèves à ne voir que le positif. En son centre un cerisier autour duquel, les élèves salut le soleil, les vœux et prières s'y faufilent, gardien de cet endroit bénis. Des centaines d'élèves, majoritairement des enfants, frôle les grandes salles, alignés dans le respect, écoutant avec attention les indications de leurs maîtres. Karategi sur le dos, ceinture de couleur signifiant le niveau autour de la taille. L'art martial englobe : la défense - une uke 受ける, puis à répondre par une attaque - atemi 当て身, le contrôle du corps est important, un temps de méditation est enseigner, afin de pouvoir faire la paix avec soit même. Le dojo accueil les concours interclasse et régional, à son actif, des champions décorer par des médailles olympiques.