Bienvenue, !
Multicomptes
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

a little bit yours [kuroyah].

Anonymous
Faceclaim
Crédits
Messages
Points RP
Invité
Invité
a little bit yours (maybe)
— 20.12.2022 20:55, shirozawa gymnasium · outfit
ça ne devient jamais plus facile, plus aisé, de dire au revoir ; de voir les efforts sombrer face à l'omnipotence de la fin. elle devrait s'y être habituée pourtant, médicomage fréquentant tous les jours la limite de l'au-delà, à tenter d'éloigner les âmes du pont vers l'après. aujourd'hui encore, une nouvelle lumière s'est éteinte entre ses doigts. aujourd'hui encore, les épaules pèsent, l'impression d'avoir failli à sa tâche lui écrase le cœur. travail excellent, aucun faux pas, mais tout était hors de contrôle ; le château de cartes s'écroulant entre ses doigts. l'esprit embrumé qui peine à se remettre du choc, et le reste de la journée qui semble s'être déroulée dans la confusion, à enchainer les maladresses. légère odeur de café qui demeure sur le tissu noir de sa jupe, artéfact de sa tasse ayant glissé entre ses doigts ; ecchymose bleutée qui fleurit sous l'étoffe blanche de sa chemise suite à un impact imprévu avec un objet déjà oublié.

quand la fin de son shift arrive enfin, les pas la mènent automatiquement vers shirozawa. lieu familier, de ceux qu'elle connait par cœur et qui savent apaiser ses maux. les grandes salles sont passées -- volleydust, dustquash, etc., ses pas ne s'arrêtant qu'à l'entrée des salles d'entrainement de kinshageki. son sac est abandonné sur le banc au mur, et alors qu'elle approche de l'emplacement au centre, le bracelet à son poignet se délie, reprend sa forme allongée de zān. d'un doigté expert, elle en fixe ses mèches en un chignon négligé. la main disparait au fond de la poche pour en ressortir une poignée de cubes de platine qu'elle dépose sur la surface devant elle. grande inspiration, les yeux se ferment et l'esprit est vidé de force -- rejette les doutes et les regrets ; son attention se dirigeant tout entière sur le métal qui s'élève entre ses doigts, s'aplatit et s'allonge, forme la plus délicate des aiguilles. le regard s'ouvre, observe la cible un instant. le suivant, l'aiguille métallique traverse l'espace pour s'y loger.

ainsi s'écoulent les minutes, myah consumée par sa concentration ; expiant les maux, un à un. elle aurait sans doute pu continuer longtemps encore, mais la porte s'ouvre, laisseentrer une autre silhouette. monde du kinshageki restreint, à tous fréquenter la seule arène de l'archipel ; elle s'attendait à voir un visage familier... mais pas celui-ci. — good even... ” les syllabes suspendues quand c'est un fantôme de son passé qui se dresse devant elle.
Kaneko Kuro
Faceclaim
Crédits
Messages
Points RP
https://isekai-monogatari.forumactif.com/t783-mother-i-ll-make-y
a little bit yours [kuroyah]. A05b97a9ca0f7c92ef5b91daada5f78e474f36cf
Pseudo IRL : jabberwocky, margot
Pronom(s) IRL : elle
Faceclaim : nakamoto yuta
Crédits : canopus
Messages : 671
Points RP : 0
Dama : 2 464
Couleur de dialogues : #B2B2B2
CW & TW :
Spoiler:
Multicomptes :
· pandore águilar (la reine de cœur)
· gaia belacqua (la puce)
· seo inhyuk (le big bad wolf)
· kim saebyeog (le bf material)
· kaneko kuro (l'éternelle ombre)
· hoshino tsuru (l'enfant-soleil)
Aesthetic IRP :
☼ SAGITTARIUS ☾ SCORPIO ↑ CAPRICORN
ESTJ-A
Aesthetic IRL :

rev·​e·​nant
/ˈre-və-ˌnäⁿ, -nənt/

a person who has returned, especially supposedly from the dead.


'cause I'm just one of those ghosts
traveling endlessly
don't need no roads
in fact, they follow me
and we just go in circles


Naissance & Âge : 22.12.1995 (28)
Pronom(s) : il
Occupation :
brigadier
(brigades spéciales)

dans les pas de sa mère, formé à l'étranger, intégré en décembre 2022. il a trouvé dans ce métier le cadre qui l’a toujours rassuré, la rigueur et le détachement qui lui sont toujours venus naturellement, en symbiose avec la poussière.



sportif
(volleydust, boxing, bmx/skate)

un exutoire, une manière pour lui d’exprimer ses sentiments sans avoir besoin de les verbaliser inutilement. il les a multipliés, assidu et motivé sans être intéressé par les compétitions.
Particularité(s) :
sōgaka
(particularité cassée)

entre amour et désamour, comme toujours. il rejetait sa spécialité de nécromancie, lui préférait les visions, mais la mort de sa mère a tout fait valser, le troisième œil s'est scellé : il ne voit plus rien, sauf les morts. a vu sa mère une nuit et nourrit l'espoir de la revoir, sans succès jusque-là.

· branche 1, instinct : seuil 2 à l'arrêt
· branche 2, vision : seuil 2 à l'arrêt
· branche 3, nécromancie : seuil 3, communication.
Catalyseur :
boucle d'oreille honeko
(visuel)

la boucle d'oreille est un souvenir aussi précieux que douloureux sur lequel il garde le silence. il oscille entre amour et haine envers ce catalyseur qui le lie à sa sœur une énième fois, qui crie en silence tout l’amour qu’il lui porte, malgré le reste.
Relations :
mio (pnj), mother · i'll make you proud.
shiro (pnj), sœur · clair-obscur.

nyl, love, nyl · uc.
saeri, girlfriend · conquête spatiale.

senri uc.
anla uc.
akira uc.
eira uc.
viggo uc.
Kaneko Kuro
MAGE ⟡ we've ridden the stars
a little bit yours (maybe)
— 20.12.2022 20:55, shirozawa gymnasium · outfit
Une vingtaine de jours qu'il a l’impression de parcourir ses souvenirs, que chaque pas est une réminiscence, s’accompagne forcément d’émotions en tous genres. Vingt jours à ressasser ce qu’il a quitté depuis des années, même s’il repousse et refuse le retour en arrière complet. S’il est revenu, ce n’est pas pour revenir à la case départ, pour se replonger dans l’état qui l’avait obligé à quitter l’archipel il y a neuf ans. C’est plus facile à dire qu’à faire, parce que le livre ne l’a jamais quitté et qu’on ne sait pas si Kuro a vraiment réussi à tourner les pages, toujours marqué du poids du deuil, de leur absence. Il reprend peu à peu ses marques, pourtant, le cœur un peu plus léger qu’il y a neuf ans ; il lui est plus facile de déambuler dans les rues, de passer dans les quartiers les plus chargés d’histoire et d’émotions. De passer la porte d’une maison familiale qui en est désormais presque complètement dépourvue, même s’il ne se sentait pas capable d’y rester.
Certains endroits sont plus faciles à retrouver que d’autres, provoquent apaisement plus que nostalgie, havres de paix dans lesquels il s’est tout de suite senti à son aise, dans lesquels il s’est tout de suite à nouveau senti chez lui. Ce soir, c’est la première fois qu’il se rend au gymnase, mais les épaules sont légères et le cœur apaisé, peut-être parce que ça a toujours été son endroit, que même sa sœur n’était pas parvenue à y exercer sa pleine influence. Là-bas il n’était plus son ombre parce que c’était lui le soleil, pas elle. Et peu importe qu’il n’ait pas brillé en compétitions, ça ne l’intéressait pas. Le kinshageki l’apaisait, le forçait à la concentration extrême - le préparait à son futur métier, sa seule pratique ayant extirpé un sourire aux recruteurs de l’institut scandinave, familiers de ce sport de l’archipel. Il avait continué à l’exercer à l’institut, mais il se réjouissait de pouvoir retrouver son terrain habituel. Il se dirige vers l’arène au fond du gymnase, mais s’arrête néanmoins un instant pour observer les autres terrains, notamment celui de volleydust, qu’il ne tardera sans doute pas non plus à retrouver, toujours fidèle. Finit par ouvrir la porte de l’arène, occupée par une silhouette qu’il ne reconnaît que lorsqu’elle se tourne pour le saluer, d’un “good even…” pas terminé, arrêté en plein air parce que ses yeux ont croisé ceux d’un fantôme, d’un disparu depuis neuf ans. Et sans doute que ses pensées ne s’y étaient pas préparées, parce que l’aiguille de platine qui s’apprêtait à rejoindre une énième cible s’arrête aussi en plein vol et tombe au sol, dans un bruit aigu qui donne encore plus d’effets à leurs retrouvailles. Ni l’un ni l’autre n’y font attention, cependant, les prunelles qui ne bougent pas, ne se décollent pas. Et en la reconnaissant il se dit qu’elle a grandi, mais qu’elle n’a pas changé ; qu’elle est toujours aussi belle. “Hey stranger,” lance-t-il avec un sourire, laissant passer une seconde de silence, comme s’il avait besoin de ça pour assimiler ces retrouvailles - le temps que sa propre aiguille invisible chute au sol. “long time no see. Nothing’s changed, though. Still got no real competition?” Il se doute que si elle n’a pas l’air d’avoir changé, elle doit toujours briller dans l’arène. Il faut dire que parmi les membres du club, il n’a toujours eu d’yeux que pour elle.
Navigation