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物の哀れ
kobayashi kiko양정원 · yang jungwon

小林 · kobayashi

希子 · kiko

28.06 · 2004 liner

mage

japonaise

étudiant (arts visuels, histoire) · option théâtre · musicien





♡˖
saw the world for what it is in its shattered glory
☉ cancer ☾ pisces ↑ scorpio




‧₊˚✧








弱い
( baby don't touch me i am made of chalk )







nom & prénom
kobayashi kiko

la plume réside élégamment entre leurs doigts, l'encre d'un noir de jais pur, et les caractères distingués écrivent des vers chantonnant, un poème de l'ère romantique. c'est ainsi qu'ils imaginent la bobine défiler. le tableau se dévoile sous des poils impressionnistes - tout de vert, de bleu océan ; là où la vie bât à son plein, au cours des petits instants de l'existence. c'est tout tracé - le soleil éperdument épris du cœur, des sourires indélébiles, que le sel marin ne saurait emporter avec le vent, une histoire qui commence, et se termine bien. ils allument des cierges, trop nombreux d'entre eux ; pour que l'âme s'accroche, comme l'ancre n'abandonne jamais son bateau. ils prient, pour enterrer les méandres, et les icebergs ; cette âme si pâle, moulée de marbre, si fragile, anéantissable.

— 小林 (kobayashi) meaning 'small forest'
— 希子 (kiko) meaning 'hope', 'be happy'



lieu de naissance & âge
hokkaido · japon, 28.06.04 (18)

le jour se couche, le cadre est paisible. loin des parasites, loin de la pollution, loin de tout. lorsque kiko arrive au monde, c'est un soir d'été ; lorsque les couleurs se mélangent par delà l'océan. il fait chaud, c'est la saison du bonheur, avec les crépitements du feu et les explosions des vagues qui reposent contre les rochers. le jour se couche, et tout est beau.



nationalité, sang
japonais, né intouché

les années passent, s'accumulent. les étincelles existent du bout des doigts ; et il est le seul à la maison à pouvoir créer les contes de fée, les animer comme par magie. papa et maman savent. bien sûr qu'ils savent. ils sont même heureux, excités - de savoir que leur petit bijoux est encore plus spécial qu'ils ne le pensaient. pourtant les années passent, s'accumulent, et kiko grandit avec le cœur trop plein de banalité, là où les étincelles perdent un peu de leur éclat, plongées dans le noir et l'oubli.



catalyseur
coquillage

d’un blanc pur, recouvert d’une légère couche de sel marin cristallisé - le reflet est bleuté, presque brillant sous la lumière du soleil. sur la surface se trouvent des perles naturelles ainsi que des éclats de lapis lazuli. de plus près, c’est l’odeur et le bruit de l’océan qu’on peut sentir. kiko est particulièrement attaché à lui, cadeau de l’été et des battements de son premier amour.

fraîchement dévoilés, des vers sur le tissus de la pochette le contenant à la typographie cursive lisant :

the wind passes over it [and it is gone]



maison de magie
水誠 · suisei

des bleus à la gorge, parsemés sur les maux et jusque sous la peau. un océan tout entier qui déborde. kiko se lit comme un conte pour enfant - facile et naïf. candide et pour toujours constitué de bleu. peut-être innocent. peut-être morose. le bleu est partout et partout en lui. kiko n'a jamais rien su cacher.



occupations
double cursus arts visuels et histoire

c'est ainsi que le corps bat, se nourrit. des belles choses. des histoires qu'elles racontent dans le mutisme. or kiko se dessine tel un couteau suisse, une boussole au magnétisme variable - tout attire, attise sa curiosité débordante. parfois il se voit grandir les doigts sales, mêlés à la terre pour concevoir les formes les plus atypiques, les vases les plus artistiques. parfois c'est le marbre qu'il taille, pour refléter les traits à la perfection et les engraver dans le temps. il s'imagine même la pince dans la main, et des joyaux féériques là pour parfaire les bijoux les plus raffinés. peut-être que son cœur voudrait appartenir à tout, aux musées, aux livres d'histoire, à l'opéra. pour l'instant il ne saurait quoi choisir.


option théâtre

c'est un expert kiko ; dans l'art de s'effacer. peut-être que le talent a toujours été là, inné et prêt à briller. silencieusement. c'est facile pour ses mains, d'embrasser le masque, le porter au visage pour qu'il fonde, se mêle à sa peau. c'est facile pour ses cordes vocales, de s'adapter à chaque mot, chaque intonation. oui son corps est doué. son âme ne l'est pas. parfois, c'est le poids du monde qui le traîne sur les planches, comme un échappatoire à tout le non-dit grandissant, prêt à exploser. parfois, c'est pour essayer de discerner le vrai du faux - à jouer trop de rôles, on en perd son essence. certains diraient qu'il est différent, qu'il brille ici, naturellement sous les projecteurs comme sous le soleil. kiko y voit une lame à double tranchant.


musicien · représentations à la harpe et chant

les nymphes sont féériques, chaque note des strass, des paillettes. c'est la liberté de l'esprit, l'entre-monde où la synesthésie remanie les sens pour dépasser le tangible, l'existant. kiko aime vivre là, sur cette ligne du milieu avec elle, son amie. grande, parfaite de dorure, marquée du bout de la lame comme des cicatrices à l'âme et peinte par du baume pour devenir magique, belle comme une création divine. peut-être l'est elle ; pour ce coffre scellant tous les non-dits, tous les vers qu'il a chantonné en sa compagnie. et quelque part c'est une bénédiction, voyager la ville, connaitre les planchers et différentes enseignes, pour laisser le monde voir à quel point ils font de beaux amis.



situation financière
modeste, famille aisée

les colonnes immaculées de blanc et les lierres faits d'or ont été implantés là, à la main. ce n'est pas sa fierté, le fruit de ses travaux ; c'est le leur, et il leur doit les bains d'opulence, chaque dorure qui parfait son minois, chaque possession. la simplicité reste familière néanmoins parmi la cour, le nombril reste au cœur de la terre là où il aurait pu se faire pousser des ailes de soie, pour fondre de plus près au soleil. à la place la demeure laisse courir les âmes comme le vent la traverse de fond en comble par la brise marine, les rideaux en lin dansant parmi les statues fantaisistes et autres objets d'art qui ne savent pas dissimuler les privilèges.



orientation et statut civil
demisexuel, homoromantique · célibataire

le cœur sait s'éprendre de l'irréel, l'insaisissable. toujours plus énamouré lorsque l'histoire a des allures de conte de fée - semble trop beau pour être vrai. c'est peut-être là que kiko perce le papier, laisse des morceaux de lui couler avec l'encre ; les yeux fermés et l'innocence trop naïve. y croire bêtement, c'est son art. le courant avec lequel il s'éteindra. son âme est pure, un voile blanc, fait de coton ; chaque toucher est doux, chaque baiser trop plein d'inconditionnel ; et le problème, c'est qu'il laisse entrer trop facilement les plis. kiko est persuadé que c'est ce qu'il fait de mieux ; se contorsionner, embrasser la forme de ceux qui l'aimeront toujours moins que lui.



particularité
reiketsuki · vampire

les cauchemars sont façonnés par lui ; l'ange au sourire scalpé. chaque trait familier retenu par des agrafes pour ne pas dévoiler le monstre qui se cache derrière. l'ange dépérit avec le temps qui passe, sa forme presque celle d'une poupée en lambeau, à moitié ouverte, débordante. c'est ça le cœur du cauchemar, être dans l'incapacité de voir l'urgence. parce que l'ange ne peut pas être mauvais, parce que la poupée c'est celle qu'on embrasse dans le noir, dans la vulnérabilité. et comme tout, les fils s'écartèlent ; à l'intérieur de quoi la vérité réside, là où la bête repose. celle capable d'étendre ses phalanges, arracher ses ongles pour en laisser pousser des griffes. acérées, vêtues de noir. la bobine est bloquée, et kiko ressasse chaque instant comme une malédiction. l'emprise inébranlable, l'ombre terrifiante par dessus sa forme, plus que tout, l'écho de ses propres cris et ce rouge. tout ce rouge. sur les draps, sur sa blouse, d'un blanc immaculé. l'ange est déchu, et avec lui se dresse l'enfer. le rouge est maintenant en lui.



shikigami
luciole

reflet de sa propre petitesse, sa propre fragilité. il lit en elle la lueur optimiste et salvatrice qui porte l'espoir du monde. comment une si petite chose peut tant briller, puis mourir si vite.



kaonashi
l'abus

les jours s'étendent et se ressemblent dans la pénombre. ses griffes créer des trous à l'intérieur de sa carcasse, des trous énormes qui ne pourront jamais se refermer. la chair est en train de pourrir, les tissus sont morts, et la bête construit son entre là. là où il se nourrit de tout ce qui le tue. kiko est résigné, depuis bien longtemps. alors il reste allongé là, l'âme vide, les yeux sans vie.



mirages shinbō
la mer · le retour de l'été · niji

l'orage est passé, laissant place aux premières lueurs du soleil à travers les nuages obscurs. les armes sont déposées, dans un monde où les monstres ne sont plus là pour l'effrayer, l'emprisonner, et forcer sa tête sous l'eau. le tableau est effacé, rénové, pour parfaire l'image dont il a toujours rêvé. rien que lui, la bordure de mer de son enfance, et le ciel azur pour chasser tous les maux du monde. là, dans les bras de celui qu'il aime éperdument.





i will lie down next to you but i fear a dead body
would feel warm compared to mine












夏の終わり
i always knew the world moves on
i just didn't know it would go without me







INFP · lawful good · 4w5 (+6)




boardplaylist
traits · solaire, créatif, candide, intelligent, doux, dépendant, simple, cultivé, crédule, influençable, passif, flexible, paradoxal, méthodique, docile, secret, sensible, pacifiste, distrait, idéaliste, effacé
portrait cheveux: mi-longs jusqu'à la nuque, d’un noir de jais pur et naturels, très brillants et soyeux. corps: de taille relativement petite (m72) et frêle, le surplus de vêtements cache un sous poids évident. l'apparence est très androgyne. teint pâle et porcelaine, jeunesse immaculée. mains élégantes, les doigts et les ongles sont longs ; au toucher, la peau est particulièrement douce. cicatrices: traces de canines au niveau de l’avant-bras, là où il puise du sang pour se nourrir. similitude au niveau du cou sauf que la plaie ne guéri pas, la trace de morsure est laide, noire et violente. piercings: un à chaque oreille. tatouage: aucun. langage corporel: voix quelque peu nasale, plutôt aiguë et ensoleillée, là où le rire est porteur et très expressif. il parait souvent renfermé sur lui-même ou timide car il se fait physiquement petit. il se tient bien, parait toujours composé et poli. image: style vestimentaire très épuré, simpliste et sophistiqué, rappelant le genre romantique (closet : 1. 2. 3.), les pièces sont non-genrées, de qualité et coûteuses. pour faire plus grand, la plupart de ses chaussures ont des talons. il est souvent perçu avec une ombrelle blanche faite en dentelle, et un sac bandoulière en cuir marron.


even the stars can be hollow
la corde est nouée à des cœurs volages, des cœurs anonymes et des visages décomposés. voleurs de sourires, kiko s'efface dans l'océan du banal où tout rime avec son nom - petite fée les compte comme des trophées, des pierres précieuses qui luisent dans son entre. toujours des rappels et des rêves lustrés, qu'il existe, que tout le monde l'aime et l'adore. après tout comment détester kiko ? poupée parfaite aux sourires plastiques et aux yeux étoilés, chaque jour est bercé par le soleil et les pensées enfouies profondément dans la gorge, avec son nom et son histoire. comment détester kiko. il est facile à vivre. et ne sait même plus exister par lui-même.

wear me out (sincerity is scary)
tw manipulation médicale il se souvient, déjà tôt dans l'enfance - du sentiment de non légitimité. la peur au creux de l'estomac, face aux regards, aux mains et questions envahissantes. l'anomalie sous le projecteur, et les mensonges sur leurs lèvres, comme pour le forcer à changer, le décortiquer jusqu'à la moelle pour en faire un standard de société. comme un sujet, une expérimentation inhumaine. c'était censé le vendre, pourtant ses parents ont refusé de changer quoi que ce soit. par respect pour son propre choix, son libre arbitre trop passé sous silence. alors les traitements sont avant tout médicamenteux, des rendez-vous trop nombreux qui débouchent trop souvent sur les mêmes recommandations : franchir le pas et devenir comme tout le monde. de grandes excuses pour faciliter les relations sociales, s'assurer qu'il puisse trouver l'amour, finir en couple, concevoir. grandir différent porte déjà son lot ; des répercutions à vie qu'on a jamais demandé à porter sur soi. être né intersexe, c'est la responsabilité des regards, l'hypersexualisation et l'objectification constante. toujours trop près de soi, pourtant toujours plus loin, plus détaché que jamais. kiko l'a toujours accepté, ce corps jugé différent. pourtant il ne le reconnait plus. est-ce que c'est le sien. est-ce que c'est celui des autres. les frontières sont devenues trop fines et les questions demeurent.

working for the knife (knives don't have your back)
tw relation toxique les portes de l'enfer sont semblables à des vaisseaux, deux entailles à la liaison du cou. c'est le démon qui les a construite là, à l'aide de sang, de douleur, et d'un trop plein d'amour candide. la morsure est hideuse, des racines noires et pourries qui restent, comme au premier jour à l'encre indélébile. des cicatrices qui sont destinées à rester. kiko ne l'oubliera jamais. n'oubliera pas la manière dont la paume s'est pressée contre ses lèvres pour ne pas reconnaitre, oh combien jamais admettre et entendre de sa propre voix, qu'il n'en a jamais voulu. il ne lui a pas demandé son avis. il ne lui a pas demandé son consentement. tout de kiko a toujours été bon à prendre. son cœur, son innocence. ses derniers instants. sa vie entière. le rouge a débordé. le rouge a tout tâché. et il le hait. lui. le rouge. l'enfer qui vit dorénavant en lui. et cette connexion, cette attache qui ne jure que par celui qui a déjà tout pris. il n'existe plus que le vide dans le cœur, sans cesse à la recherche de quoi combler, redevenir comme avant. quand le rouge n'était encore qu'une couleur. quand les baisers au creux du cou étaient synonymes d'amour et de plaisir. quand son âme était libre du mal. lorsque kiko était encore vivant.

run rabbit run
il tourne constamment ; comme une girouette faible aux vents - cœur déboussolé qui manie tout autant l'art de s'attacher comme celui de craindre. la peur est un résidu qui vit dorénavant sous la peau, indissociable. parce que chaque parole peut-être un mensonge, parce que le mal sait mieux que quiconque comment se fondre parmi des traits familiers et amoureux - comment retirer sa petite armure faite de dentelle pour l'avoir nu, tout entier. la confiance elle n'existe plus, quand kiko déborde pourtant tout son amour sur n'importe quelle âme prête à accueillir la sienne et panser toutes ses douleurs. le cœur est une mécanique qui ne sait plus marcher correctement.

you the ocean and me
il n'y a que ça dans son cœur, disque rayé qu'on ressasse dans la mélancholie de temps heureux. la symphonie des vagues s'écrasant contre le rivage, et les chants des mouettes en chœur - pour parfaire le mixage. ça remonte aux années d'innocence, lorsque le minois rayonnait encore sous le soleil et la brise marine ; petons plongés dans la marée salée et le rire proéminant. kiko heureux. kiko en vie. peut-être que son cœur lui appartiendra toujours, à l'été. comme un vieil amant, un premier amour. le berceau qui a su naitre ses rêves, et qui sait toujours mieux que quiconque comment l'accueillir, le laver de tout péché. toute souillure. c'est la mer qui sèche ses larmes, lui fait des promesses d'espoir - lorsque dans son mirage reflète les traits familiers et énamourés de niji, leurs doigts entrelacés, et le rêve de grandir, vivre, mourir - là auprès des vagues et du cœur de l'océan ensemble. âmes sœurs nouées par le destin.

happiness is a butterfly
elles sont accrochées là, par delà le voile céleste de ses pupilles - les étoiles. des rêves immenses et infiniment beaux, des poèmes et des arts retranscrits par le plus grand savoir ancestral et les plus belles âmes. c'est ainsi que le quotidien est bercé, par des notes enjôlées sur le pont de makosa, jusqu'à la rivière qui embrasse sa côte ; des notes romantiques lorsque la buée perce l'atmosphère dans ce grand café au bout de la rue, y a une starlette enchantée sur la scène faite de vieux bois, et des brouhahahas chaleureux à l'oreille. le thème se rythme de classicisme, lorsque ses pas frôlent les couloirs et les âmes académiques ; des morceaux intellectuels qui lui rappellent des parchemins et la poussière qui s'accumule sur des années et des centenaires de mots perdus dans l'oublie d'un livre clôt. naïveté illusoire qui cherche le beau dans tout être existant, et dans chaque seconde qui retenti avec le battement d'un cœur trop rêveur. jamais trop préparé aux chutes et à ces instants de la journée où le soleil disparait pour laisser place à la pluie, aux tempêtes. la réalité est douloureuse.

the world and all the things i've loved
il se souvient de cet endroit dans les méandres du passé - lorsque son père l'avait blottit contre sa poitrine et sur ses jambes, prêts pour partir à l'aventure. les livres de papa n'étaient pas magiques en eux-mêmes, loin de ceux soigneusement rangés dans sa chambre et qui une fois ouverts, s'étalaient en lumière et en images comme des artifices. les siens parlaient en mutisme, dans le confort du discret et du symbolique. et kiko porte des souvenirs plein la tête, de toutes les fois qu'il s'est endormi là, pendant la lecture ; comme de toutes celles où attendre la suite était semblable à un fardeau. ça lui vient de lui, cet amour d'apprendre. cette facilité à ne pas savoir dessiner des enclos. la praticité, l'académie factuelle, c'est de maman. esprit plus posé et plus tangible. ils ont toujours été comme ça - un couple intellectuel, deux âmes qui aiment reconnaitre qu'il y a des choses à découvrir et discuter à chaque recoin du monde. il a hérité ça d'eux. très jeune. à tel point qu'il aurait pu sauter une classe. il aurait pu. mais c'est bien aussi de prendre son temps, d'y aller doucement.

my body is made of crushed little stars
tw tca petit cœur se réduit en miettes. des morceaux éparpillés partout. et des larmes qui créer des ruisseaux. ça lui va mieux au teint, l'allure de mort et les os proéminents. c'est ce que désirent les autres. et les autres ont toujours raison.








( what he knew, he knew from books
and books lied, they made things prettier )




letter by the water 2004 - 2018
I'm cooling in the clay
I've always been molded this way



( naissance ) 28 juin 2004
il nait intouché, petite perle parmi l'océan calme et paisible, au delà de l'archipel, là-bas, au japon dénué d'artifice. son père est mixte, d'ici et par delà la mer, où il a rencontré sa mère, en corée voisine. naturalisée elle aussi pour mieux s'accoutumer, les traditions et les mariages eux ne fanent pas.

( 6 ans ) 2010 · avril
première rentrée à tokidai, parsemé de bleu et plongé dans un surplus de nouveau.

( 14 ans ) 2018 · août
le soleil est haut - ses reflets scintillants contre l'étendue marine, et les rires sont chantant ; symphonie d'été qui berce les cœurs candides. c'est l'été, les journées sont longues et le vent s'abat contre les arbres robustes. c'est l'été et l'école n'est plus. kiko se souvient de cette année - du pichet de citronnade sur la table à manger, les rideaux dansant ; des journées passées du haut du balcon, à admirer les côtes. plus que tout il se souvient de lui - à peine plus âgé, les cheveux dans les yeux et le sourire immense, immensément plus grand que lui. il se souvient de son rire proéminant, de la couleur, et de la douceur de sa peau - ce que ça faisait de l'avoir contre lui. c'était sa première fois, ses premières vacances ici, à la mer. et il le fit jurer, à la fin de l'été, au moment de leurs adieux, que ce ne serait pas la dernière. niji était au loin, bientôt trop loin, et kiko avait abandonné son cœur là, à l'océan, à celui qu'il espérait tant revoir.


count to nine 2019 - 2020
i'll colour me blue
anything it takes to make you stay



( 14 ans ) 2019 · février
kazuo se présente pour la première fois sous ses yeux ébahis comme un sauveur - la parfaite image qu'il a déjà vu et revu parmi les contes d'enfants. preux et chevalier, charismatique. trop de prestance pour justifier son intérêt pour lui. parce qu'ils sont polairement opposés : là où kazuo se traduit en un feu hardant, intouchable et spectaculaire, kiko se fluidifie tel un fin voile de soie - doux et tendre au toucher ; précieux, fragile. entre eux, c'est allé trop vite, beaucoup trop vite. et on le lui a répété, trop de fois. de prendre son temps, de ne pas donner son cœur aussi sincèrement, ne pas s'offrir aussi vulnérablement. non, il n'aurait pas du.

au début tout est beau, puis tout a viré au cauchemar.

( 16 ans ) 2020 · août
l'été a changé. l'été n'est plus comme avant. la symphonie s'est transformée pour laisser place à une lamentation mélancolique, parmi laquelle pas même le soleil n'arrive à étirer ses traits en un rayon radieux. il le perd. l'océan le perd. niji le perd. et rien ne lui brise plus le cœur que ça. parce qu'avoir niji dans ses bras lui rappelle que ce sera surement pour la toute dernière fois, et que quand viendra l'instant fatidique de se dire au revoir, ce sera probablement pour toujours ; effacer cet amour qui ne leur était pas destiné. parce qu'y a quelqu'un d'autre qui l'attend en rentrant, et que les choses ont changé. lorsque niji s'efface au loin, il emporte avec lui son cœur, et kiko explose en morceaux.

tout ce qui s'absente reviendra surement l'été.
surement.

( 16 ans ) 2020 · novembre
ce qui devait arriver arriva. la vie de couple, les illusions de bonheur, les espoirs en papier mâché, et les promesses de tout faire tenir sur des brindilles. kazuo lui a demandé d'emménager avec lui, de passer à l'étape supérieure. et kiko n'a pas su dire non. il n'a jamais su. et c'est là-bas, à l'océan que la tempête s'est levée ; avec la rage et la désapprobation de sa mère. parce qu'il est trop jeune, que c'est trop rapide, qu'ils ne le connaissent pas assez. et kiko se souvient encore des échos, des souvenirs trop vifs, comme déposés dans une marmite pour le hanter à jamais et le confronter aux répercussions de ses propres erreurs. il aurait du l'écouter, et maman aurait du agir autrement.

je t'ai prévenu, si ça se passe mal, reviens pas chouiner.
ils ne se sont plus revus depuis.


taste of blood 2021 - 2022
i write love letters to you in my head
and that is where they stay



( 16-17 ans ) 2021
tw relation toxique, abus et violence domestique les rêves se brouillent, au bord des larmes en chute. et le tableau idyllique a pris vie pour pourrir de l'intérieur, détails toujours plus macabres. kiko ne sait pas, quand est-ce que toute la magie s'est dissipée pour ne laisser place qu'aux cauchemars. pire encore, c'est comme s'il ne souhaitait pas le voir - laisser derrière lui que des agrafes pour percer la peau, et forcer son joli minois à reconnaitre que le bonheur c'est ça. quelqu'un qui l'aime ; trop fort, trop violemment, trop égoïstement. c'est normal de faire des efforts pour lui, pour lui plaire. c'est normal s'il lève la voix quand ce n'est pas assez. (jamais assez). c'est devenu une habitude, d'excuser chacun de ses faits et gestes, comme si ça pourrait limiter les dégâts, éviter d'exploser la porcelaine à même le sol et d'avoir à ramasser les morceaux. c'est plus facile de prétendre que tout va bien. plus facile que d'accepter la réalité - de vivre avec un monstre. réaliser qu'il n'y a pas d'issus. que sa vie ne sera constitué que de ça, d'abus, de mal amour.

survivre dans l'illusion.

( 16 ans ) 2021 · fevrier
tw viol, soumission chimique il a déjà essayé de s'enfuir kiko. il s'en souvient. préférerait que ce ne soit pas le cas. des images hantées qui ramènent jusqu'au sol boueux de neige, là-bas au supermarché. la première fois qu'il a osé lever la voix, se mettre en colère en public. il se souvient de lui, au minois doux et pourtant au tempérament glacial, hardant - déterminé à l'emmener, loin de lui. kiko était confus. personne ne prend jamais son partie. mais il se souvient de lui, de kaomi. se souvient du soir même où le revers s'est abattu contre sa côte, jusqu'à l'innocence souillée dans les draps et les larmes tuent dans le mutisme. c'est déjà arrivé, pour de plus petites choses. consciemment ou pas. drogué ou pas. et ça arrivera encore. partir. c'est un luxe qu'il ne peut se permettre d'avoir. blessant plus souvent qu'autre chose. pourtant ça arrive. à de multiples reprises. tous les scénarios possibles et imaginables. des rêves qui profitent de ses plus grandes faiblesses tard le soir, quand trouver le sommeil semble impossible, avec l'ombre du monstre à ses côtés. il y a eu cette fois pourtant. échappatoire prémédité qui s'est construit presque contre son propre gré, de peur des répercussions, de peur de tout. les plus hautes et colossales montagnes face à lui. ce jour-là, kazuo avait mal fermé la porte d'entrée. verrou qui s'est vu être sujet de fascination pendant bien trop longtemps avant que kiko ne daigne s'en approcher, et encore plus pour en franchir le seuil. pour la première fois kiko traversait ce couloir familier seul. c'est allé vite, très vite, au rythme effréné du cœur contre sa poitrine et des secondes contre l'effluve du temps. chaque recoin de meiwa parsemé d'ombre et de paranoïa, pour lui murmurer que kazuo sait. kazuo saura de toute manière. l'angoisse toujours entourée autour des tripes, là-bas à son ancien appartement. soi-dit en sécurité. ça ne l'était pas et il le savait. il n'y avait juste pas d'autre issue. il n'y en a jamais avec lui. le prix, kiko l'a payé - de trop de bleus, et de souvenirs macabres plein la tête..

( 17 ans ) 2021 · septembre
tw morsure non consensuelle quelque chose a changé après ça. kazuo était différent. plus présent, plus doux - des semblants affectifs ici et là, et des promesses utopiques murmurées au creux de l'oreille. ça sonnait faux, comme tout chez lui. et kiko s'y accrochait comme un naufragé en mer. accroché au peu d'amour qu'il est possible de recevoir.

il saura que ça ne promet jamais rien de bon. quelques semaines plus tard, c'est ce soir là. les draps sont tâchés de rouge, et les murmures d'éternité n'ont plus qu'un goût amer au fond de la gorge. les choses ne seront plus jamais pareilles.
il a fait de lui un monstre.

( 17 ans ) 2021 · décembre
le lien est fort, indélébile sous sa peau, et encré de force dans sa tête. à chaque pas les éloignant toujours plus loin l'un de l'autre, des voix lui hurlent de faire marche arrière, revenir auprès de celui auquel il appartient. parce que ça fera moins mal ainsi, parce que c'est le destin qu'il doit accepter. tout ce qui reste n'est que dégout. répulsion. aversion pour tout ce rouge, cet attache semblable à une abomination qu'il porte à la joncture du cou. une marque de possession. une chaine à la cheville et un tatouage sur la peau. un conditionnement pour ne jamais plus partir, ne plus jamais en avoir l'envie. à moins de souhaiter payer le prix de l'âme - vivre avec le vide dans la poitrine, et les nœuds du destin liés à chaque veine. c'est douloureux, ne plus être en sa présence, paradoxalement. le sentiment toujours présent, quand les bras de kaomi sont là pour lui offrir refuge et réconfort. un antre pour le garder loin de lui à jamais, la colère dans l'âme et la rancune toute aussi démoniaque. et kiko réalise que ce sont des concepts qu'il ne connait plus.

ça aurait été douloureux dans tous les cas.

( 17 ans ) 2022 · avril
les larmes ont débordé, chagrin inconsolable face à ce spectre d'antan. il porte chaque trait à la perfection, mirage antique ancrée dans le marbre et intouchable, à l'image des souvenirs qu'il garde précieusement dans une bouteille scellée, entre la mer et lui. pourtant ses touches sont tangibles, et la chaleur de son corps contraste l'hiver de son âme. il est réel. niji est bien réel. il est là, avec son cœur entre les mains, et la promesse d'un soleil après l'orage.









消失する
˖ ࣪⭑ consolation



everythingoes · loann

he/him

all · everythingoes

je pense à lui....... bigard qui dit RLA RLA RLA








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L? AMOUR D M AVIE SOULMAGFAEZD VFCDF
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Spoiler:
Multicomptes :
Mini, la féeHauru, l'aventurierSia, la tempêteAmalia, le chaosOscar, les regretsEsraa, l'ombreIssei, l'inconnuNiran, la paixNanami, l'éclipseQing, la colèreJune, le soleilIjin, la faucheuse
Aesthetic IRP :

You and I drink
the poison from the same vine
Hidin' all of our sins
from the daylight


Aesthetic IRL :


COULD YOU STOMACH IT ANYMORE. 4aefccc996d1d3477f5847c9b4c45be5

I love it and I hate it at the same time


Naissance & Âge : 13.04.75
Pronom(s) : he/him
Statut Civil :
Veuf

L'alliance orne encore sa main gauche alors qu'elle n'est plus reliée à celle avec qui il a partagé de nombreuses années de sa vie. Femme sublime, amour de sa vie, qu'il a épousé dans sa vingtaine, sa perte pèse encore parfois dans son esprit, quand il se rend sur sa tombe pour en déposer les roses immaculées. Emportée par la maladie lorsque leur fille n'avait encore que 8 ans. Autrefois incapable d'assumer son orientation sexuelle, il n'aurait jamais su en parler plus librement et fièrement sans elle.
Occupation :

Maître de maison (suisei) & professeur (flux de poussière)

♡♡♡
Catalyseur :
Broche.

Elle ne lui a pas toujours appartenue. Bijou qui ornais autrefois les sublimes vêtements de sa défunte femme, à son décès, il ne pu s'en séparer. Gardée contre lui, elle reste près de son coeur, là où elle résidera toujours malgré les aventures d'après, et les amours qui pourraient renaître. Elle était son âme soeur.
Oscar Rojas
MAGE ⟡ we've ridden the stars
toi + moi = le monde à l'envers
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Hanaoka Somi
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COULD YOU STOMACH IT ANYMORE. C6f621e557d40dceaf794b60e960a67d
Pseudo IRL : mae (she/her)
Pronom(s) IRL : she / her
Faceclaim : jeon somi
Crédits : rahel
Messages : 1146
Points RP : 26
Dama : 33 426
CW & TW :
Spoiler:
Multicomptes : aucun
Aesthetic IRL :

COULD YOU STOMACH IT ANYMORE. 9d83ad055a3d5e5562f040a139b18d73
magical
dream
COULD YOU STOMACH IT ANYMORE. 227a639a3f7dca56ef61e7195bb970eaCOULD YOU STOMACH IT ANYMORE. E49b71b6a900e0ed8f26979c33faa325

Naissance & Âge : (24 ans) 19.02.99
Pronom(s) : she / her
Hanaoka Somi
ÉLÈVE ⟡ sour skittles on my tongue
Mais ??? Quelle beauté ! INCROYABLE nondidiou: nondidiou:
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