boulevard of broken dreams (gaia)

a tornado of roses from divine ; elle te fera les gestes qui font les poésies ; boulevard of broken dreams ; et la nuit je pleure des larmes qui coulent, le long de mes joues ; your world starts crashing down ; princess ; mystery of love ; too many questions and not enough answers ; CATABASE ; architect of my own d e s t r u c t i o n ; I used to bite my tongue and hold my breath, scared to rock the boat and make a mess ; wrong side of heaven ; elle a les yeux couleur du vide ; we accept the love we think we deserve ; how many nights does it take to count the stars? ; droit dans le soleil ; HIDDEN SECRETS ; tes yeux sont trop grands, on voit ton cœur à travers quand tu ris ; of monsters and men ; smell of books and flowers ; des écumes de fleurs ont bercé mes dérades et d’ineffables vents m’ont ailé par instants ; l’innocence des jours (mal)heureux ; turn off the light ; les moments d'éternité sont toujours trop courts ; trouble in paradise ; tu n’avais eu longtemps pour distraction que la douceur des couchers de soleil ; shadows and lights ; DOUCEUR D’ÉTÉ ; on pleure parfois les illusions avec autant de tristesse que les morts ; m a s c a r a d e ; people are more what they hide than what they show ; dessine-moi un mouton ; what do you believe in?

☼ TAURUS ☾ SCORPIO ↑ TAURUS
ENTJ-T
(hermione granger, akk)

reiketsuki
(tw suicide) descente aux Enfers sans retour possible, sa transformation a signé la chute, lui a coupé les ailes pour l’empêcher d’atteindre le Paradis alors qu’elle n’avait même pas essayé de s’approcher du soleil. même la mort ne voulait pas d’elle, a préféré mettre un reiketsuki sur sa route et en faire un monstre. elle s’abhorre comme on lui a toujours appris à abhorrer les reiketsuki, se dit que si elle ferme les yeux suffisamment longtemps, peut-être que tout s’arrêtera (surtout son cœur). alors elle n’écoute pas, pense pouvoir s’en sortir seule, entêtée dans sa déchéance, jusqu’à ce que le fil finisse par craquer et qu’elle soit obligée de prendre la main tendue pour ne pas s’écraser sur les rochers d’en bas. s'accroche à ses proches comme à des bouées de sauvetage, passe chaque jour en se demandant si elle aura toujours envie de vivre le lendemain, le regard qui se détourne encore du miroir. le cœur qui bat plus pour eux que pour elle.

mother
choyée, surprotégée, gaia n’a jamais douté être aimée. personne n’en a jamais douté, d’ailleurs, on disait même plutôt qu’elle l’était trop, qu’elle était de ces enfants curieux que leur mère n’osait pas laisser sortir trop longtemps, de peur de les voir s’envoler ou bien de tomber, qu’elles préféraient garder sous clé pour ne pas être en séparées. couronnée dès la naissance, gaia érigée impératrice grandit entre amour et dureté, la sévérité pour atteindre une perfection que sa mère considérait indispensable. c’était comme si réussir la vie de sa fille, c’était réussir la sienne, comme si gaia avait toujours été une peinture en construction et elle l’artiste, jamais satisfaite, toujours en demande de plus, de mieux - la meilleure ou rien.

haïr
elle est née en le faisant, l’esprit embrouillé dès les premiers pas par une mère convaincue d’avoir raison, qui lui a transmis sa haine démesurée pour les reiketsuki en lui racontant la mort de son père, tué sauvagement par l’un d’entre eux. chaque année les adjectifs devenaient plus précis et plus violents, grandissaient en même temps que gaia ; d’agressifs, les reiketsuki sont devenus animaux, sanguinaires, inhumains. elle n’a jamais osé en questionner la légitimité, convaincue avec le temps et sans pour autant le crier sur tous les toits, elle est capable de défendre cette idée jusqu’à parfois en briser des amitiés, persuadée d’avoir raison. telle mère telle fille.

alea jacta est
elle crache sur les locutions latines, exècre le carpe diem et jette les dés au feu, persuadée que rien n’arrive par hasard, surtout pas sa transformation. tout a toujours eu un sens, d’ailleurs, son nom, l’eau, les couleurs de sa maison, elle voyait constamment en sa vie des symboles d’une route toute tracée, se plaisait à se dire qu’elle ne pouvait qu’aider le destin, pas réellement le contrôler. jusqu’à ce qu’elle se retrouve au mauvais endroit, au mauvais moment, victime d’un stupide et vulgaire vol qui a mal tourné ; alors elle s’y refuse, cherche des boucs-émissaires, dans le déni d’un hasard qu’elle considère inexistant. ça ne peut pas être aussi simple, pas quand elle a passé les vingt-et-unes dernières années à abhorrer ce à quoi le destin vient de la condamner.

portés disparus
ses souvenirs ne lui manquent pas, pourtant, difficile quand ils ont été réduits à néant et qu’elle n’a aucune idée de ce qu’elle rate. elle s’est construite dans un deuil constant, devenu ordinaire mais pourtant factice, orchestré par une mère obsessionnelle du contrôle et de la perfection, qui voyait en sa dernière fille une ultime possibilité de réussite, qui préférait brûler les dominos pour préserver le dernier au lieu de les remettre debout. personne pour placarder des affiches dans les rues, pas de numéro à appeler pour retrouver les souvenirs portés disparus.

couleur soleil
parfois on dirait qu’elle a du mal à trouver sa place, étrangement. gaia ne boit pas beaucoup, gaia semble timide, est la fille studieuse de la bibliothèque, celle qui semble parfois ailleurs, mais elle cache une rage couleur soleil au creux du ventre, capable de se mettre en colère par amour ou par loyauté, les joues rougies et les sourcils froncés, la voix qui s’élève, avant de s’interrompre, sans jamais aller plus loin, la faiblesse de poings qui ne savent pas s’abattre sur les autres. ambivalence d’accès de colère qu’elle ne comprend parfois pas, il faut dire que quand on opprime ses émotions pour atteindre la perfection, on peut s’attendre à les voir répliquer.