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en noir et blanc (saeri)

Kaneko Kuro
Faceclaim
Crédits
Messages
Points RP
https://isekai-monogatari.forumactif.com/t783-mother-i-ll-make-y
en noir et blanc (saeri) A05b97a9ca0f7c92ef5b91daada5f78e474f36cf
Pseudo IRL : jabberwocky, margot
Pronom(s) IRL : elle
Faceclaim : nakamoto yuta
Crédits : hel
Messages : 798
Points RP : 216
Dama : 2 464
Couleur de dialogues : #B2B2B2
CW & TW :
Spoiler:
Aesthetic IRP :

rev·​e·​nant
/ˈre-və-ˌnäⁿ, -nənt/

a person who has returned, especially supposedly from the dead.

'cause I'm just one of those ghosts
traveling endlessly
don't need no roads
in fact, they follow me
and we just go in circles

☼ SAGITTARIUS ☾ SCORPIO ↑ CAPRICORN
ESTJ-A
Naissance & Âge : 22.12.1995 (28)
Pronom(s) : il
Statut Civil : en couple, avec saeri.
Occupation :
brigadier (brigades spéciales)
dans les pas de sa mère, formé à l'étranger, intégré en décembre 2022. il a trouvé dans ce métier le cadre qui l’a toujours rassuré, la rigueur et le détachement qui lui sont toujours venus naturellement, en symbiose avec la poussière.

sportif (volleydust, boxing, bmx/skate)
un exutoire, une manière pour lui d’exprimer ses sentiments sans avoir besoin de les verbaliser inutilement. il les a multipliés, assidu et motivé sans être intéressé par les compétitions.
Particularité(s) :
sōgaka (particularité cassée)
entre amour et désamour, comme toujours. il rejetait sa spécialité de nécromancie, lui préférait les visions, mais la mort de sa mère a tout fait valser, le troisième œil s'est scellé : il ne voit plus rien, sauf les morts. a vu sa mère une nuit et nourrit l'espoir de la revoir, sans succès jusque-là.

· branche 1, instinct : seuil 2 à l'arrêt
· branche 2, vision : seuil 2 à l'arrêt
· branche 3, nécromancie : seuil 3.
Catalyseur :
boucle d'oreille honeko (visuel)
la boucle d'oreille est un souvenir aussi précieux que douloureux sur lequel il garde le silence. il oscille entre amour et haine envers ce catalyseur qui le lie à sa sœur une énième fois, qui crie en silence tout l’amour qu’il lui porte, malgré le reste.
Logement :
seikikō, dans un appartement peu décoré - pas encore le courage de rentrer à la maison, où débordent les fantômes.
Signes Distinctifs :
bracelet technomagique des brigades spéciales au poignet.
Relations :
mio (pnj), mère · i'll make you proud.
shiro (pnj), sœur · clair-obscur.

saeri, girlfriend · conquête spatiale.

anla, amie · uc.
Kaneko Kuro
MAGE ⟡ we've ridden the stars


( 19.07.23 · outfit )

en noir et blanc

En perdition, la vision floue, Kuro ne voit pas rouge mais plutôt gris, sur le point de basculer dans un monde en noir et blanc (un monde sans elle). C’est comme s’il était projeté des années en arrière et il ne peut que se confronter à une vérité évitée depuis neuf années qui n’ont servi à rien ; la douleur du deuil est toujours aussi vivace. Pire encore, ce soir Kuro a l’impression qu’il s’apprête à ajouter une tombe, à accueillir un nouveau fantôme, et il ne peut que courir à en perdre haleine pour tenter de l’éviter, complètement terrifié. Le corps en oublierait presque les entraînements, ne sait plus faire que paniquer, que chercher Saeri dans la moindre allée, croire voir ses yeux dans le reflet du vide d’après-le couvre-feu. Son absence en réveille deux autres desquelles Kuro ne s’est jamais vraiment détaché, le cœur à la dérive, à la chercher entre les vagues, prêt à retourner l’archipel, à -
Il reçoit les messages et s’arrête, brusquement, le souffle coupé par la spirale d’émotions que la réapparition de Saeri ne peut que provoquer. Heurté par la peur, par l’angoisse, par le soulagement ; par l’amour, celui qui redonne de la consistance à son cœur en plein naufrage. Kuro s’empresse de l’appeler, pourrait faire un infarctus en entendant le son de sa voix, de l’autre côté. Mais si Saeri est vivante, il doit se battre contre ses propres certitudes, ses propres inquiétudes, le traumatisme des disparitions passées persistant à lui faire croire que ce n’est pas terminé (qu’elle pourrait être emmenée, comme sa sœur, qu’elle pourrait lui mentir, pour ne pas l’inquiéter, qu’elle pourrait rechuter, sans qu’il puisse l’empêcher).
Lui ordonnant de ne pas raccrocher (la suppliant de ne pas le faire), le téléphone plaqué contre l’oreille, Kuro parvient à l’hôpital sans savoir comment ses jambes le tiennent encore. Il ne court plus (elle s’est énervée, s’est remis à tousser, et lui s’en est voulu de l’avoir forcée à crier pour le ramener dans la réalité, le sortir de cette torpeur-angoisse qui l’empêchait de quitter sa spirale, le poussait à courir pour la retrouver au plus vite).
Et quand enfin il parvient à sa chambre, il toque doucement mais n’attend pas pour entrer, les yeux qui attendent d’à nouveau pouvoir se confronter aux siens. Sans se hâter (en tous cas, sans le montrer - elle serait capable de hausser le ton pour lui dire de ralentir, et manquerait de s’étouffer), il s’approche mais est incapable de masquer le soulagement et l’inquiétude qui s’amenuise, alors que Kuro la regarde un court instant, constatant qu’elle n’a pas l’air blessée. Il vient presser ses lèvres contre les siennes dans un baiser qui a un goût de retrouvailles, mais qui crie surtout je t’aime en silence. Qui la remercie d’être toujours en vie, de ne pas être devenue un autre fantôme ; de ne pas l’avoir abandonné. Son front reste un instant collé au sien avant qu’il ne se recule, presque à contre-cœur, rapprochant une chaise d’un bras. Il s’assoit à ses côtés, accoudé sur le matelas, la tête posée dans ses mains, comme s’il digérait tout ce qui venait de se passer, chuchotant un “fuck” empli de délivrance - le naufrage est terminé, cette fois, Saeri est bien vivante. Il est là, il peut le vérifier, elle n’est pas blessée. Seulement allongée dans un lit d’hôpital, ce à quoi il ne préfère pas penser pour l’instant ; l’essentiel, c’est que le monde ne soit pas passé en noir et blanc.

( @lim saeri )

kawaiinekoj ; skatevibe


Lim Saeri
Faceclaim
Crédits
Messages
Points RP
https://isekai-monogatari.forumactif.com/t458-everest-saeri
kelly
Pseudo IRL : mayoli
Pronom(s) IRL : she, her
Faceclaim : park jihyo
Crédits : lullaby(e)
Messages : 1558
Points RP : 143
Dama : 10 327
Couleur de dialogues : var(--co4)
CW & TW : TW ϟ harcèlement ϟ une très grande partie de l'adolescence de saeri s'est construite autour du harcèlement moral dans le cadre scolaire. des habitudes qu'elle a abandonné en grandissant mais qui laissent derrière des réflexes toxiques dans des relations où elle se sent en difficulté.
Aesthetic IRP :
'98 liner
火勇
en noir et blanc (saeri) 3c1eb02085ad4c4b6ce09724d7f3b8f34087804b
Aesthetic IRL :
Pronom(s) : she/her
Statut Civil :
supposely in love ♡ (kuro)
Occupation :
cursus maintien de la paix — sentinelle (8)
Particularité(s) :
sogaka — 想画家

vision (seuil 3)
instinct (seuil 1)
Catalyseur :
pièce d'échec — le pion
le catalyseur se charge en fumée violette lorsqu'il se remplit de poussière, pour ne redevenir qu'un écrin de cristal quand il est vide.
Logement :
chuo-kōei — kabi dori
Signes Distinctifs : hiisa — marbrure enroulée autour de sa cheville gauche
sogaka — oeil de vision gravé derrière son oreille droite
ex cheerleadeuse — cicatrice à la cheville droite
Lim Saeri
ÉLÈVE ⟡ sour skittles on my tongue


( 19.07.23 )

en noir et blanc

Habituée à ce que ses pensées se fracassent régulièrement contre le récif de son crâne, elle n'aurait pas pensé se noyer si facilement dans les vagues de sa conscience. Pourtant elles emportent tout sur leur passage – décime les repères, ravage les sens, et laisse la hiisa-ka livrée au chaos d'un esprit qui cherche à se raccrocher au fil d'une réalité qu'il ne perçoit plus. Les paupières s'ouvrent parfois pour brûler la rétine de cette lumière criante et artificielle qu'offre sa chambre d'hôpital. Et elle replonge aussitôt, perd son souffle dans des bribes de ce qu'elle imagine des souvenirs. Mais rien n'a de sens. Tout se mélange.
Elle boit la tasse sur la terre ferme, à la merci d'un cœur qui tambourine plus fort que jamais à chaque réveil. Comme l'impression de se revenir d'entre les morts sans jamais avoir frôlé cette limite une seule seconde. Alors pourquoi le souffle lui manque autant. Pourquoi chaque respiration donne l'impression d'être la première d'un nourrisson capricieux qui voudrait se lover à nouveau dans les entrailles de sa mère – là où il fait chaud, où personne ne peut l'atteindre.

Les doigts sont crispés contre la couverture, aussi blanche que le monde qui l'entoure, à en faire pâlir les jointures. Le crâne menace de sortir par tous les orifices qui le permettront. Et cette putain de naïveté qui fait naître un demi croissant au coin de ses lèvres – elle pensait que ça serait différent. Qu'une main tiède serait là pour tenir la sienne le jour où ses jambes ne la soutiendraient plus, moite d'inquiétude (ou de l'éternité passée à attendre qu'elle ouvre enfin les yeux). Qu'à défaut, au moins quelqu'un serait , patiemment posté à son chevet.
Mais y'a personne à ses côtés –
Même Kuro n'est pas là.
Elle mentirait si elle disait qu'il n'y avait pas eu un voile de déception sur son cœur à ce moment là. L'espace d'une seconde. D'un battement de cil. He doesn't know I'm here. Le voile se lève, sa tension avec. Elle sent de nouveau son palpitant se lancer dans un énième marathon alors que ses yeux cherchent une horloge désespérément. 11.52 pm. Depuis combien de temps était-elle allongée là, à errer entre rêves, visions et réalités. Depuis combien de temps était-elle livrée à elle-même. Depuis combien de temps Kuro devait-il la chercher.

Malgré les courbatures, le corps tente de se déployer dans les draps parfaitement pliés de l'hôpital. Ça l'énerve, cette perfection millimétrée. Elle s'agite, panique. Il lui faut son téléphone. Il faut qu'elle lui dise qu'elle va bien. Qu'elle s'excuse. Qu'elle le voit. Il faut que – Le téléphone est attrapé avec la rage du désespoir pour qu'enfin le cœur puisse se briser en grand fracas dans le silence hermétique qui l'entoure. He called.
Les messages envoyés comme des bouteilles à la mer sont lus d'un regard absent, les excuses murmurées du bout des lèvres. He called. Et enfin les nouvelles sont données, annonçant la délivrance tant attendue à cette panique qu'elle pensait faire fuir dans le vide de ses courts sms, tapés en vitesse. Mais c'est pas assez. Le souffle coupé de Saeri à travers le combiné ne fait pas redescendre la pression. L'humour improvisé non plus. Les ordres interposés ne servent à rien – c'est pas assez.
Le temps joue avec eux. Il s'étire à outrance pour finalement s'effondrer sur lui-même à l'instant où Kuro passe la porte. Elle avait cru qu'il ralentirait, que pour une fois dans le chaos qui la malmène depuis le début de la semaine, ça se passerait comme elle l'imaginait. Mais la chaleur de ses lèvres sur les siennes ne dure pas, ses doigts effleurent à peine ses joues. Leurs temporalités inversées se rencontrent dans le fracas des opposés – il vit à mille à l'heure, Saeri à deux. I'm okay, soufflé en réponse à son fuck qui transpire la sincérité. A peine quitté, les mains de la sogaka le cherche encore. Elles finiront par se perdre dans le noir de ses cheveux, dans des caresses qui se remplissent de tendresse avant de s'imposer entre ses mains échouées sur ce visage qu'il lui cache. I told you I'm fine – look at me. Sans lui laisser le choix, elle relève son visage pour pouvoir se plonger sans retenu dans le noir de ses yeux. Et ça lui donne l'impression de pouvoir dompter cette horloge interne qui défie toutes les lois établies depuis trop longtemps. Doucement, elle reprend le contrôle qui lui a échappé, retrouve ses appuis, ses repères – grâce à lui. I think I've missed you, lover boy. Les détails de son visage reviennent en mémoire, comme on se souvient d'un rêve lointain. Elle a pensé à lui, dans cette bataille qu'elle est seule à avoir mené – elle a pensé à lui. Did you ?

( @kaneko kuro )

kawaiinekoj ; skatevibe



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— let them assume
let them wonder .
Kaneko Kuro
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un exutoire, une manière pour lui d’exprimer ses sentiments sans avoir besoin de les verbaliser inutilement. il les a multipliés, assidu et motivé sans être intéressé par les compétitions.
Particularité(s) :
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entre amour et désamour, comme toujours. il rejetait sa spécialité de nécromancie, lui préférait les visions, mais la mort de sa mère a tout fait valser, le troisième œil s'est scellé : il ne voit plus rien, sauf les morts. a vu sa mère une nuit et nourrit l'espoir de la revoir, sans succès jusque-là.

· branche 1, instinct : seuil 2 à l'arrêt
· branche 2, vision : seuil 2 à l'arrêt
· branche 3, nécromancie : seuil 3.
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( 19.07.23 · outfit )

en noir et blanc

L’horloge s’est calmée, mais tout va encore trop vite ; c’est juste que Kuro n’était plus sur le même fuseau, qu’il a besoin de temps pour se remettre à l’heure. Il voudrait l’enlacer des heures, l’embrasser à ne plus savoir respirer, pour être certain qu’elle est bien là, en chair et en os. Mais il se retrouve forcé à reculer, le cœur qui tambourine, obligé à chercher le noir, de sa tête enfoncée dans ses mains, pour tenter de calmer la spirale que leurs retrouvailles sont en train d’apaiser, lentement mais sûrement. Son soupir quémande l’air que Kuro n’a plus en même temps qu’il relâche le reste, et il se sent hocher la tête légèrement en entendant la voix de Saeri en miroir à la sienne. I'm okay. Et sans doute cherche-t-il encore à se convaincre, par ces mouvements de tête un peu ridicules, gorgés d’angoisse, incapables de la croire entièrement. Véritable livre ouvert, il se donne en pâture dans une représentation tragique, montre cet aspect de lui qu’elle ne connaît pas ; cet aspect si intime qu’il n’a montré qu’à ses proches de l’avant. Cet aspect galvanisé par la peur des pertes, la peur de son plus grand ennemi, le deuil.
I told you I'm fine – look at me. Saeri s’impose en réalité salvatrice, les mains glissées contre sa peau, le force à relever le visage - et Kuro se fait enfant obéissant, plonge les yeux dans les siens, se confronte à la réalité de sa présence et à celle qui vient de s’éteindre, celle de son absence, celle de son inquiétude. Ses dents se serrent mais ses traits et son cœur s’apaisent, vraiment, cette fois. Il la voit, pleinement et entièrement - l’horloge se remet à la bonne heure, la même que la sienne, et Kuro finit par desserrer sa mâchoire, la main qui saisit tendrement la sienne pour la poser sur ses lèvres et l’embrasser. À cet instant, plus rien ne compte ; il pourrait être une heure du matin ou six heures de l’après-midi, ils pourraient être sur cette planète ou sur une autre, Kuro ne voit que Saeri, en chair et en os devant lui. I think I've missed you, lover boy. Elle lui extirpe un sourire, presque un rire, face à ce surnom auquel il a fini par s’habituer, auquel elle semble donner sens, Kuro pas très familier des gestes romantiques. Did you? Le rire sort, cette fois, mais il déborde de stupeur et de consternation, comme s’il était offensé. Wasn’t I obvious enough? Mais quand il embrasse à nouveau ses doigts, les mains pressées contre la sienne, incapable de la lâcher maintenant qu’il l’a retrouvée, il ne peut s’empêcher d’ajouter, I did.
Et peu à peu, il retrouve ses repères - grâce à elle. Semble prendre conscience de l’endroit où ils se trouvent, de la situation dans laquelle il l’a retrouvée. Pragmatique, après avoir été sans doute trop romantique. Have you eaten? Do you want water? Il commence par les classiques, sans doute encore trop hésitant pour lui demander ce qui lui est arrivé. Mais il faut bien se lancer, maintenant qu’il a quitté cet entre-deux-mondes fait de gris, menacé par le noir et le blanc. What happened?

( @lim saeri )

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( 19.07.23 )

en noir et blanc

Et là, les doigts comme premiers témoins, elle s'habille de ce chaos qu'elle n'avait fait que sentir dans sa voix, par ondes interposées. Elle porte ses craintes sans même les comprendre, se pare de son angoisse pour en faire une seconde peau. Comme pour lui permettre de relâche ses épaules, trop tendues, hissées vers le ciel dans l'attente du pire – même une fois la tempête passée. Elle saisi dans cette mâchoire crispée, le temps d'une seconde qui en dure mille, cette vie rythmée par l'absence qu'elle avait sous estimé. Peut-être même un coin de son cœur l'avait complètement effacé, trop habitué à se reposer sur ce roc, cet homme aux calmes émotions et aux sourires solides. Celui qui ne se laissait pas bousculer par les rafales, les pieds prenant racine si profondément qu'il lui avait toujours paru impossible, à Saeri, de l'imaginer flancher si grandiosement. Et ne lui reste qu'une pincée d'humour, mélangée à l'affection qu'elle lui porte, pour lui arracher ce rire qui avait semblé mort-né à son arrivée. Pourtant bien là, à remplir cette chambre impersonnelle de toute cette chaleur qu'apporte le soulagement dans ses bagages. Il pose enfin valise, Kuro. Il ravale l'ombre pour retrouver un semblant de vie. You were, but it feels good to hear you say the words. Quand ses lèvres ont la texture de l'amour, et qu'elle pourrait s'y accrocher – et ne plus jamais le lâcher. Il est l'ancre qui la maintient à flot, qui empêche la dérive au milieu de tout ça ; tout ce qu'il ne demande pas mais finirai pas refaire surface malgré tout. Et Saeri redoute de se noyer une seconde fois. Pas vraiment sûre de la délimitation entre souvenirs et rêves, peut-être pas encore assez forte pour s'y replonger, faire le tri, trouver cette vérité qui menace d'être réclamée au bord de ses lèvres encore inquiètes. I – is it too much if I ask for a can of cola ? Quand ses yeux se peignent de leurs plus belles teintes plaintives, que ses doigts caressent tendrement les siens pour appuyer un peu plus son caprice. I'm sure you can find some change in my jacket – wherever it is. Loin de ses habitudes, pas encore complètement raccrochée à la réalité ; elle ne sait pas où sont rangées ses affaires. N'a pu concentrer son attention que sur lui depuis son réveil. Lui – et rien d'autre.

Les pensées sont un enchevêtrement de nœuds, d'impasses, et de sens uniques. La fraîcheur des bulles comme prétexte pour faire durer le silence ; elle ne sait pas par quoi commencer. Ne sait pas elle-même quand elle s'est sentie partir. Le flou persiste, même à travers ses paupières closes. Et le rythme de cette bouillie infâme qui frappe à son crâne ne fait naître que du bruit supplémentaire dans cette cacophonie. It's the waves. They were getting bigger, and stronger. Elle se souvient du fracas, de l'enchaînement ininterrompu de ce flot bouillant. Hold it, Lim. I felt so weak. I am so weak. Éreintée par quelques nuits sans sommeil, par cette pression gargantuesque posée sur ses épaules, de son propre chef – contre son gré. She failed. Du haut de sa grande fierté, de ses allures, de ses regards débordant de jugement. She failed. Son père avait raison. Elle a jamais été à la hauteur. Elle n'est pas sa sœur, et le sera peut être jamais. I feel ridiculous. Everyone's out there, and my weak-ass ends up here ? Fuck. La culpabilité trace son chemin comme elle a toujours su le faire. La graine de l'impostrice à jamais plantée entre ses poumons, à pomper dans ce manque de confiance pour en faire sa force. Ce n'est pas le genre de visage qu'elle aimerait offrir ; encore moins à Kuro. Et si la peine se dissimule dans les apparences d'un sourire, son regard fuit le sien (un petit million de raison se traînant à sa chaîne).

( @kaneko kuro )

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en noir et blanc

Il s’efforce de se détendre, enfin. S’est contenté de lui obéir et s’est laissé guider à travers les méandres de ses angoisses, même si elles ne sont pas verbalisées. Elles n’ont pas besoin de l’être, il n’y a de toutes façons pas besoin de comprendre pour l’en sortir, de saisir pour l’apaiser. Saeri l’a bien compris et ne force pas la porte d’entrée de pensées tumultueuses. Elle ne fait que lui tendre la main pour que Kuro s’extirpe de cette prison sans horloge, avec tendresse et affection. Ça suffit largement. You were, but it feels good to hear you say the words. Fidèle à elle-même, mais Kuro ne s’en formalise pas. Of course it was, pourrait-il penser, mais il presse ses doigts contre ses lèvres, prêt à lui donner tout ce qu’elle pourrait demander. Prêt à lui avouer tout ce qu’elle voudrait entendre, à remplacer l’inquiétude par des mots d’amour. Il a déjà les gestes et le cœur qui s’emballe. I – is it too much if I ask for a can of cola ? Elle demande comme une enfant, supplie du bout des doigts ce qu’il a proposé de lui-même, et Kuro ne peut que s’amuser de sa réaction, pleinement détendu ; en tous cas suffisamment pour étirer ses lèvres en sourire, à un rien d’en rire. Of course, be there in a second. I'm sure you can find some change in my jacket – wherever it is. Don’t worry about it, coupe-t-il avant de se pencher pour déposer un baiser sur son front, les mains qui lâchent les siennes à contre-cœur. Il ne disparaît qu’un instant et revient avec une canette et un sandwich, qu'il dépose près d’elle. Ouvre la canette avant de la lui tendre, there you go. Se rassoit sur la chaise, jamais loin d’elle, à vérifier que la couverture sur ses jambes est bien mise et qu’elle est suffisamment relevée pour pouvoir boire confortablement, posant le sandwich un peu plus près. You need to eat something, as well.
Surtout, il repousse l’échéance, le moment où il faudra lui demander ce qui s’est passé et évaluer la dangerosité ; c’est un appel à l’inquiétude, même si Kuro s’est ressaisi et se concentre sur le fait qu’elle est là, à ses côtés, bien vivante. Et quand il se lance et pose la question frabieuse, il la sent vaciller, les sourcils qui se froncent, aux aguets. Après tout, il ne sait pas si la blessure était physique ou mentale, et il ne voudrait pas relancer les rouages. It's the waves. They were getting bigger, and stronger. Il tente d’imaginer avec le peu d’informations qu’elle lui donne, mais ce n’est pas suffisant, la scène reste floue et abstraite. I felt so weak. Il ne dit rien et ne la contredit pas ; pas parce qu’elle a tort, mais parce que Kuro veut la laisser terminer, ne pas la troubler. I feel ridiculous. Everyone's out there, and my weak-ass ends up here? Cette fois, il l’interrompt, d’un air un peu sévère mais non sans douceur. Stop saying bullshit and listening to the voice in your head, you’re everything but weak. Elle ne le croira sans doute pas, mais il tient à le dire, même s’il ne peut pas forcer ses pensées à s’arrêter pour l’écouter. C’est à son tour de disparaître, de s’emmurer, et Kuro s’adoucit, attire son attention comme il peut. Saeri, avant d’ajouter, puisque ça ne suffit pas, hey, hey, look at me. Il voit dans ses yeux ce que Saeri ne montre jamais, toute cette culpabilité qui nage au beau milieu du lac de sa vulnérabilité. Kuro remet une mèche derrière son oreille, reprenant le rôle qu’il avait quitté, sa main qui reste posée contre sa mâchoire. Ils reprennent leurs places, et le retour à la normalité est apaisant, d’une certaine manière. You’re not weak. I don’t know what happened exactly, et, aussi frustré soit-il par sa décision, il ajoute, and I don’t need to know, but one thing I do know, is that. It could’ve happened to everyone. Son pouce caresse sa tempe, distraitement, donne corps à toute l’affection que Kuro n’évoque qu’à moitié. And I’m so glad you were strong enough to come back, to me.

( @lim saeri )

kawaiinekoj ; skatevibe


Lim Saeri
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Crédits
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https://isekai-monogatari.forumactif.com/t458-everest-saeri
kelly
Pseudo IRL : mayoli
Pronom(s) IRL : she, her
Faceclaim : park jihyo
Crédits : lullaby(e)
Messages : 1558
Points RP : 143
Dama : 10 327
Couleur de dialogues : var(--co4)
CW & TW : TW ϟ harcèlement ϟ une très grande partie de l'adolescence de saeri s'est construite autour du harcèlement moral dans le cadre scolaire. des habitudes qu'elle a abandonné en grandissant mais qui laissent derrière des réflexes toxiques dans des relations où elle se sent en difficulté.
Aesthetic IRP :
'98 liner
火勇
en noir et blanc (saeri) 3c1eb02085ad4c4b6ce09724d7f3b8f34087804b
Aesthetic IRL :
Pronom(s) : she/her
Statut Civil :
supposely in love ♡ (kuro)
Occupation :
cursus maintien de la paix — sentinelle (8)
Particularité(s) :
sogaka — 想画家

vision (seuil 3)
instinct (seuil 1)
Catalyseur :
pièce d'échec — le pion
le catalyseur se charge en fumée violette lorsqu'il se remplit de poussière, pour ne redevenir qu'un écrin de cristal quand il est vide.
Logement :
chuo-kōei — kabi dori
Signes Distinctifs : hiisa — marbrure enroulée autour de sa cheville gauche
sogaka — oeil de vision gravé derrière son oreille droite
ex cheerleadeuse — cicatrice à la cheville droite
Lim Saeri
ÉLÈVE ⟡ sour skittles on my tongue


( 19.07.23 )

en noir et blanc

Les pièces s’embrassent comme un puzzle à trou ; rien ne semble à sa place, mais les connexions forcent l’évidence. Elle a ce bleu profond imprimé au fond de sa rétine, étendue macabre qui avait manqué de l’emporter. Elle a cette chaleur autour de ses épaules, le souvenir de bras sans corps qui brûle la peau comme la trace indélébile d’une faiblesse qu’elle régurgite dans des phrases trop courtes, trop floues. Tout manque de contexte, mais les images sont nettes. L’écume. Le bruit. Le catalyseur qui n’a jamais trouvé le chemin de ses doigts. L’urgence dans sa voix. Et elle aimerait que Kuro plonge en elle, s’imprègne de tout ce cogne dans la boîte crânienne pour l’en libérer (la sauver). Qu’il prenne toute la place pour simplement arrêter de penser, de se faire parasiter par des discours qui n’ont pas encore existé. You’re everything but weak. Le cœur saute, les lèvres tentent une ébauche de sourire – mais la fierté refuse. La tête se penche, contestataire, imbibe la pièce des doutes qui ont pris le cœur en otage. Jusqu’au bout de ses doigts qui s’énervent contre le plastique de son repas (n’y touchera pas), martyrisent la matière pour pas qu’on lui grignote l’intérieur. Saeri redevient enfant (coupable), dégouline l’échec comme la malédiction qu’elle a toujours traîné dans son sillage. Et il peut bien l’appeler, Kuro, tenter de lui faire croire en sa réalité – elle est pas encore prête à le confronter. Mh. C’est boudeur, trop enfantin pour celle qui jouait à rassurer les âmes quelques minutes plus tôt, avant que la valse des rôles ne l’emporte ailleurs et la replace sur son trône de gamine pourrie gâtée. Mais elle sait pas voir autre chose que de la pitié au fond de ses iris, dans l’intention de sa voix. Elle préfère gratter, découvrir des traces de charité dans toute la douceur qu’il déverse sur elle. C’est plus facile – t’es pas une battante Saeri. What. Et la voix s’effondre sur elle-même, impression de déjà-vu qui irrite l’armure. Jusqu’à la faire tomber, à son tour. Le visage se repose, par instinct, contre la tendresse de cette main sur sa joue, sa tempe. Elle redevient la poupée malléable dont ses parents ont tant rêvé, se nourrit (vampirisme dissimulé) de ces mensonges qui sonnent vérité pour reconstruire ce que les vagues sont venues noyer. Sans jamais y croire pourtant, simplement s’y reposer. Petit oasis au creux duquel on aime à se réchauffer pour se donner l’impression de pas être si défait. Oasis qui n’est pas fait pour durer. It could’ve, but it didn't. It’s only me. Le plastique du sandwich n’est plus suffisant, les nerfs à vif ont besoin d’exploser leur colère, leur frustration. Et le contact salvateur vient la brûler, à son tour. Elle s’agite, soupire ; si seulement elle pouvait se lever, et partir. S’échapper de cette chambre aseptisée qui ne fait que lui rappeler son échec, failure incrusté dans chaque irrégularité de papier peint, dans le silence de ce cocon improvisé. I’m the only one who ended up here, even – Dahm. Le nom lui revient comme une gifle que l’on ne voit pas (n’attendait pas), mais percute les sens de toute sa violence. La vision de ses cernes, de son visage creusé par la fatigue, de son corps d’ordinaire si fier qui menaçait de s’envoler au premier courant d’air. Il était là. Pas comme une miette de son imaginaire, il était là, presque à terre. Nevermind. Le souvenir arraché par cette fierté qui ronge, elle pose son attention ailleurs, partout ; loin de lui (Kuro). I shouldn’t have flickered. That’s not up to debate, I just shouldn’t have. La rage contracte le cœur, comprime un peu plus les poumons qui échappe une nouvelle toux. Excuse supplémentaire pour se défaire de la douceur du plus âgé ; ne supporte pas de se laisser glisser le long de cet aveu de faiblesse. I told you – I’m fine. I just passed out, it’s really not that big of a deal. I – Y’a tellement de mots qui se bousculent, qui manqueraient de passer à des kilomètres des inquiétudes de Kuro qu’elle regrette déjà d’évincer. Elle aimerait tellement être autre chose qu’elle ; plus calme, plus aimante, vivre loin de ses tempêtes intérieures, de ses réflexes autodestructeurs. I’m sorry. You know I’m grateful for your worries. I really am. But – there’s always a but. Et ça suffit pour écraser cette affection qui l’enveloppait, s’en défaire comme d’un simple vêtement qu’on laisse s’échouer à terre. Le ventre pour seul réceptacle de toute cette frustration qu’a pas d’autre endroit où logée – vorace. I'm not strong enough, just another burden. To you. To the entire squad. No one will rely on me after all of this.

( @kaneko kuro )

kawaiinekoj ; skatevibe



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— let them assume
let them wonder .
Kaneko Kuro
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en noir et blanc (saeri) A05b97a9ca0f7c92ef5b91daada5f78e474f36cf
Pseudo IRL : jabberwocky, margot
Pronom(s) IRL : elle
Faceclaim : nakamoto yuta
Crédits : hel
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Dama : 2 464
Couleur de dialogues : #B2B2B2
CW & TW :
Spoiler:
Aesthetic IRP :

rev·​e·​nant
/ˈre-və-ˌnäⁿ, -nənt/

a person who has returned, especially supposedly from the dead.

'cause I'm just one of those ghosts
traveling endlessly
don't need no roads
in fact, they follow me
and we just go in circles

☼ SAGITTARIUS ☾ SCORPIO ↑ CAPRICORN
ESTJ-A
Naissance & Âge : 22.12.1995 (28)
Pronom(s) : il
Statut Civil : en couple, avec saeri.
Occupation :
brigadier (brigades spéciales)
dans les pas de sa mère, formé à l'étranger, intégré en décembre 2022. il a trouvé dans ce métier le cadre qui l’a toujours rassuré, la rigueur et le détachement qui lui sont toujours venus naturellement, en symbiose avec la poussière.

sportif (volleydust, boxing, bmx/skate)
un exutoire, une manière pour lui d’exprimer ses sentiments sans avoir besoin de les verbaliser inutilement. il les a multipliés, assidu et motivé sans être intéressé par les compétitions.
Particularité(s) :
sōgaka (particularité cassée)
entre amour et désamour, comme toujours. il rejetait sa spécialité de nécromancie, lui préférait les visions, mais la mort de sa mère a tout fait valser, le troisième œil s'est scellé : il ne voit plus rien, sauf les morts. a vu sa mère une nuit et nourrit l'espoir de la revoir, sans succès jusque-là.

· branche 1, instinct : seuil 2 à l'arrêt
· branche 2, vision : seuil 2 à l'arrêt
· branche 3, nécromancie : seuil 3.
Catalyseur :
boucle d'oreille honeko (visuel)
la boucle d'oreille est un souvenir aussi précieux que douloureux sur lequel il garde le silence. il oscille entre amour et haine envers ce catalyseur qui le lie à sa sœur une énième fois, qui crie en silence tout l’amour qu’il lui porte, malgré le reste.
Logement :
seikikō, dans un appartement peu décoré - pas encore le courage de rentrer à la maison, où débordent les fantômes.
Signes Distinctifs :
bracelet technomagique des brigades spéciales au poignet.
Relations :
mio (pnj), mère · i'll make you proud.
shiro (pnj), sœur · clair-obscur.

saeri, girlfriend · conquête spatiale.

anla, amie · uc.
Kaneko Kuro
MAGE ⟡ we've ridden the stars


( 19.07.23 · outfit )

en noir et blanc

Ils ont repris leurs places ; mais si ça le rassure, achève son inquiétude, ou en tous cas l’amoindrit, c’est aussi tout le problème, parce que son impuissance a fait de même. S’est placée au premier rang, incapable de résister à la fougue d’une Saeri persuadée du pire, mais surtout aveuglée par ce qu’elle abhorre dans le miroir (elle-même). Kuro doit affronter un autre monstre. Cette fois, ce n’est pas celui de son absence, mais bien de sa fierté, contre laquelle il aura beau tenter de se battre, il ne gagnera jamais - elle finira toujours persuadée du pire, et lui désespéré qu’elle ne puisse pas se voir dans ses yeux. Qu’elle ne se rende pas compte de sa propre force. Qu’elle repousse de la main toute réassurance, toute éventualité qu’il ait raison. Il n’y a de place pour rien d’autre que sa détestation, et sans doute doit-elle même penser qu’à sa place, sa sœur s’en serait sortie indemne. (Nari n’est jamais bien loin.) Au bout d’un moment, Kuro sent que ses mots et son contact ne font qu’irriter une surface trop fragile et que sa frustration-colère grandit. Il tente toujours d’obtenir son attention, de forcer ce qui pourrait encore la convaincre, leurs regards emmêlés. Mais ça ne fonctionne pas, parce que Saeri évite ses yeux - autant que la vérité. It could’ve, but it didn't. It’s only me. Kuro enlève sa main lorsqu’elle s’agite, ne force pas ; sa main s’échoue sur les draps, à côté de la sienne, un doigt cherchant l’un des siens, incapable de totalement lâcher le contact. Sans doute a-t-il encore besoin de s’assurer qu’elle est bien là, même s’il n’est plus aussi inquiet. I’m the only one who ended up here, even – Nevermind. I shouldn’t have flickered. That’s not up to debate, I just shouldn’t have. Il n’a pas d’autre choix que de la laisser dans sa spirale, incapable de l’en sortir - elle est trop bornée, trop persistante, trop convaincue. Okay. Then you won’t next time. Il l’invite plutôt à embrasser un échec qu’elle semble abhorrer comme la peste, à reconnaître qu’un échec ne fait pas d’elle une moins que rien (même si elle part de très loin).
Ça ne fonctionne pas, évidemment.
I told you – I’m fine. I just passed out, it’s really not that big of a deal. I – Et sans doute a-t-elle vu sa mâchoire et ses poings se serrer, instinctivement, parce que Kuro ne peut réfréner les angoisses que son absence a réveillé. Que ses mots ont rappelé, pour un instant, en les ridiculisant. Non, ça n’avait pas été not that big of a deal, mais Saeri ne voyait que son échec, aveuglée par elle-même, rendue égoïste par ses traumatismes. Mais ça ne servirait à rien de le ramener sur le tapis, parce que Saeri ne se rend sans doute pas compte de ses propres paroles et de leur effet. Ce n’est pas qu’elle ne les pense pas, c’est qu’elle les pense trop. I’m sorry. You know I’m grateful for your worries. I really am. But – Kuro reste fermé, se force à ne pas cadenasser ses traits, le doigt qui reste accroché au sien mais l’esprit débordé par ce qu’il ne lui dira pas. I'm not strong enough, just another burden. To you. To the entire squad. No one will rely on me after all of this. Mais Saeri force, continue, et Kuro n’en peut plus - lâche son doigt et se lève pour exploser ailleurs que sur elle, les mains appuyées sur le dossier du fauteuil pour contenir l’accident. Ça ne servirait à rien de s’énerver, et il n’en a pas envie, mais elle joue avec ses nerfs déjà trop abîmés par les heures passées à la chercher dans la moindre ruelle. Stop saying that. Just stop. Please.
Et il ne sait même pas quoi lui dire ; c’est peut-être ça, le pire. Son impuissance. Il faut dire qu’elle ne sait pas, ce qu’il a vu dans son absence, ce qu’elle a réveillé. Elle a vu la tombe de sa mère, mais pas celle (inexistante) de sa sœur, ni leurs fantômes. Mais c’en est trop. Kuro reste dans le silence, la tête entre les bras, les yeux qui contemplent le sol pour à nouveau s’apaiser. Confronté à son propre échec.

( @lim saeri )

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Elle a le cœur océan, Saeri ; d’avoir cru s’y perdre vraiment, elle y plonge à retardement. Elle a fait de ses peurs d’immenses vagues qui n’ont pas fini de s’écraser violemment contre les remparts d’une fierté pleine de failles. Prise dans sa propre tempête, à se noyer dans des souvenirs rêveries flous, elle ne réalise ses erreurs que trop tard. Machinerie habituelle qui les fait s’accumuler, qui fait de ses timings un amas difforme d’excuses à venir pour compenser les plaies qu’elle rouvre contre son gré. Sorry – le mot magique qui ne vient pourtant jamais, qui s’efface lui-même sous des explications, des justifications qui encombrent ce qui l’entoure. Qui l’encombre lui. Kuro, et sa patience légendaire qui s’effrite aujourd’hui. Et elle comprend pas, Saeri. Ce vide soudain à côté de son lit, cette fraîcheur qu’il empêchait d’assaillir le bout de ses doigts, son corps qui fuit. Elle comprend pas – parce que c’est lui qui avait demandé. Qui avait enclenché les rouages d’un esprit pourtant fatigué. Mauvaise foi aveuglante qui prend toute la place (comme d’habitude), qui fait barrage à la compassion. Jusqu’à retenir cette main qui aurait aimé se tendre (vers lui), le rattraper, lui prouver qu’elle était là et qu’elle le serait, demain aussi. Mais y’a rien d’autre que son regard pour se raccrocher à son désespoir maintenant qu’il a créé cette distance entre eux. Distance qu’elle hésite à anéantir, de toute la lourdeur de son corps courbaturé qui n’aurait qu’à se lever, abandonner ses draps immaculés pour se fondre dans la chaleur de son amant. Mais l’hésitation dure trop longtemps ; le moment est passé. Encore. Ne reste que le silence imposé comme une supplication, et le poids de l’incompréhension qui pèse sur un corps qui s’isole. La tête perdue entre les bras que Saeri contemple, de loin. Saeri, qui pour une fois préfère le silence à ses justifications. Qui, pour une fois, ne forcera pas sa vérité à ses oreilles ; pas plus qu’elle ne l’a déjà fait. Saeri qui déjà détourne son attention du problème, saute lâchement d’une question à une autre, les doigts enroulés autour de son téléphone à la recherche de réponse. Dahm, qu’elle retrouve à contre cœur au milieu de son répertoire (go dickhead). Dahm, à qui elle envoie une bouteille à la mer. Dahm, destinataire de cette main qu’elle n’a pas su tendre à Kuro. What the hell hapenned. Guidée par ce besoin de savoir, de reprendre le contrôle, qu’elle cachera sous des demi-mensonges ; les réponses attendues comme salvatrices, pourront peut-être la décrocher de cette obsession qu’il lui reproche dans son mutisme. Le téléphone retrouve mollement la blancheur des draps, l’esprit un semblant de calme. Assez de place, tout au plus, pour accueillir de nouveau cet homme laissé sur le bas-côté. Did you eat ? Le plastique autour du sandwich craque encore sous ses doigts ; toujours la même hésitation. Elle tente une esquisse de sourire qui se solde en un nouvel échec. Parce que y’a trop de choses qui prennent le dessus ; trop d’émotions superposées qui étouffent le reste. Et ce sorry qui sort toujours pas. Qui commence pourtant à remonter le long de la gorge, elle le sent. Il dérange. Please … Supplication en écho à la sienne, un peu plus tôt. L’invite à revenir s’asseoir, à retrouver sa place. I’ll shut up about it. Promise. Quand le problème est ailleurs, tant qu’il sait que les pensées restent les mêmes. Mais l’effort atteint ses limites, et l’esprit ne peut être modelé selon des envies à contre-courant. Trop d’années ont passé, à se rattacher au sol quitte à s’y écrouler, constamment se rabaisser. Ça changera pas – pas maintenant. Mais ça l’empêchera pas de faire de son mieux malgré tout. Until I get my answers, I’ll shut up about all of this. Et la voilà enfin, cette main tendue. Affamée de lui ; elle veut se déposer sur sa joue, retrouver le chaos de ses cheveux, ou l’ancrage de ses doigts. Sorry ? Elle changera peut-être pas, finalement – manipulatrice jusqu’au bout des ongles, avec ses iris coupables, et la tendresse au bord des lèvres.

( @kaneko kuro )

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· branche 1, instinct : seuil 2 à l'arrêt
· branche 2, vision : seuil 2 à l'arrêt
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en noir et blanc

Quand on les regarde, comme ça, séparés par une distance faite de non-dits et de trop-dits, l’une allongée dans les draps d’un lit qu’elle aimerait quitter, l’autre penché sur le dossier d'une chaise contre laquelle il s’est réfugié, on pourrait croire qu’ils n’ont rien à faire ensemble. Que Kuro a de pragmatique ce que Saeri a de dramatique, qu’ils sont l’un et l’autre trop engoncés dans leurs caractéristiques premières pour les dépasser ; quand il ne restait plus rien, lui rationalisait quand elle s’enfonçait. Et elle ne parvenait pas à accepter d’être aidée, à attraper la main d’en face pour l’extirper de sables insupportablement mouvants - non, plutôt, elle ne parvenait pas à changer. C’était trop difficile, et il le comprenait, au fond, parce que Saeri était sa propre Rome ; elle ne s’était pas faite en un jour. On ne changeait pas les habitudes et les gens en l’espace d’un instant. Mais cette fois, Kuro ne parvient pas à prendre son recul habituel, le sang encore trop à vif. L’horloge s’était remise à l’heure mais les aiguilles tremblaient encore de l’absence, de cette recherche dans laquelle il s’était lancé à corps perdu, l’haleine en perdition, arrêté seulement par sa réapparition. Il ne parvient pas à faire la part des choses et à ignorer ses sous-entendus, sa déception, sa cruauté. Ils ne lui sont pas destinés, bien sûr, mais c’en est quand même trop, fait déborder un vase rempli d’insuffisance, de l’échec amer de mois passés à l’aider à s’accepter, à s’apprécier. Il n’était pas naïf, savait que ses mots ne créeraient aucun miracle, qu’il n’y avait peut-être même pas de miracle à créer. Que quand Saeri faisait un pas vers l’avant, ce n’était que pour enchaîner avec trois vers l’arrière, engoncée dans ses certitudes.
Pourtant, même si cette fois est différente, Kuro n’attend pas d’excuses, parce qu’il sait qu’elles ne viendront pas. La tête encore baissée, les doigts pressés contre le dossier, il se contente d’attendre sans espérer, parce que la paix ne viendra que de son abandon, certainement pas d’elle. Did you eat? La question s’évapore, incapable de trouver de réponse ; Kuro n’a rempli la pièce que de sa respiration un peu hasardeuse, allégorie d’une frustration qu’il n’est pas parvenu à contenir. Please … I’ll shut up about it. Promise. Mais ça ne suffit pas, parce que l’un comme l’autre savent que la promesse est creuse, qu’elle ne vaut que pour un instant dont ils ne savent même pas ce qu’il entend. Saeri ne chasse jamais le naturel ; si elle le fait, ce n’est que pour qu'il revienne en tempête, sans crier gare, et Kuro n’est pas certain de le supporter à nouveau. D’un autre côté, il ne bouge pas ; il ne supporterait pas non plus de la laisser, pas après avoir autant lutté pour la retrouver. Until I get my answers, I’ll shut up about all of this. Et déjà, sans même qu’il ait eu à prononcer le moindre mot, le drapeau blanc s’érode et s’enflamme, symbole d'un retour imprévu qu’elle avait promis d’éviter. L’instant était décidément bien court. Saeri ne promet que pour une seconde, appose (non, impose) une condition - elle ne se taira que pour le moment, n’arrêtera la dureté que tant qu’elle ne pourra pas la faire prospérer. Kuro reste prostré, comme s’il ne l’entendait qu’à moitié, mais la tête se relève un peu, suffisamment pour croiser son regard, et déclencher ce Sorry? auquel il répond d’un soupir chargé de toute sa lassitude. Calmé, ses traits n’en restent pas moins fermés, mais ses mains quittent finalement le dossier de la chaise. Kuro retourne s’asseoir à ses côtés, les bras croisés, incapable de cacher par ses gestes l’air défensif qu’elle a provoqué. Don’t force yourself to say a sorry that you don’t believe in. Il ne veut pas de ses fausses excuses, de ses promesses creuses. Si elle ne peut pas lui donner ce qu’il espérerait, il préfère qu’elle arrête de tenter, qu’il prenne sur lui de sa propre initiative - qu’il se calme et quitte le dossier de la chaise de lui-même. D’un œil jeté sur le sandwich encore scellé, il ajoute, I’m not eating that. Sous-entendu, you are. Impératif et définitif. Et il sait que dans cette bataille, il part avec un avantage, parce qu’elle ne peut pas se permettre de le lui refuser. Il échange les excuses qu’elle n’a pas sincèrement formulées contre un sandwich plastiqué, les bras toujours croisés mais un peu plus apaisés.

( @lim saeri )

kawaiinekoj ; skatevibe


Lim Saeri
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CW & TW : TW ϟ harcèlement ϟ une très grande partie de l'adolescence de saeri s'est construite autour du harcèlement moral dans le cadre scolaire. des habitudes qu'elle a abandonné en grandissant mais qui laissent derrière des réflexes toxiques dans des relations où elle se sent en difficulté.
Aesthetic IRP :
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火勇
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Aesthetic IRL :
Pronom(s) : she/her
Statut Civil :
supposely in love ♡ (kuro)
Occupation :
cursus maintien de la paix — sentinelle (8)
Particularité(s) :
sogaka — 想画家

vision (seuil 3)
instinct (seuil 1)
Catalyseur :
pièce d'échec — le pion
le catalyseur se charge en fumée violette lorsqu'il se remplit de poussière, pour ne redevenir qu'un écrin de cristal quand il est vide.
Logement :
chuo-kōei — kabi dori
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sogaka — oeil de vision gravé derrière son oreille droite
ex cheerleadeuse — cicatrice à la cheville droite
Lim Saeri
ÉLÈVE ⟡ sour skittles on my tongue


( 19.07.23 )

en noir et blanc

Les réalités s'opposent, se confrontent, s'affrontent dans un champ de bataille vide d'objectivité. Chacun planté fermement dans le sol aride de leurs certitudes, baigné dans une pluie faite de leurs anciennes blessures. Et si les cœurs saignent ensemble, que les esprits se chahutent, ce n'est pas pour les mêmes raisons. Incapable d'entrevoir le traumatisme de l'autre dans un tel brouillard. L'instant manque d'eux – même si elle fait de son mieux. Abandonne une bataille pour espérer gagner la guerre ; celle qu'elle mène contre cette voix qui éclate sans arrêt dans sa tête. Celle qui rabaisse. Qui dessèche. Qui se nourrit de cette confiance qu'elle porte comme armure – parce que sans ça, qu'est-ce qu'il reste. Y'a rien sous ses masques, sous ses grands airs. C'est vide. Creux. Le cœur a troqué sa fertilité pour de la fierté. Échange loin d'être équivalent – y'a que Kuro qui se rend compte à quelle point elle est perdante. Dans l'histoire. Dans la vie. Dans tout ce qu'elle tente d'entreprendre. Alors la déception n'étonne pas quand elle s'échappe de ses lèvres. Un tableau dont elle a l'habitude. Lui. Ses amis. Sa famille. C'est un refrain redondant – il blesse, entête, et finit par s'en aller, doucement. Même si, cette fois, y'a quelque chose de différent. Ça serre la poitrine plus que nécessaire. Ça forme des reproches au bord des lèvres, creuse les sourcils devant ses bras croisés. Mais elle a pas d'autre choix que d'encaisser, Saeri. Elle lui a promis, a hissé le drapeau blanc la première. Elle peut pas se rétracter maintenant. I mean it ; i don't want to fight with you. Vulnérabilité sincère qui cherche à transpercer le mur derrière lequel il se cache et se terre. Se protège, en réalité, d’attaques qui ne l’ont jamais visé. Il le sait. Ils le savent tous les deux ; c’est juste qu’elle s’en veut. Parce que y’a jamais eu personne pour poser sur elle des yeux dégoulinants d’inquiétude. Ses épaules ont jamais du porter plus lourd que le poids de ses propres regrets. Et dans ses reproches, ses attentes trop grandes, y’a son nom à lui qui s’écrit partout. En tout petit, entre chaque ligne. Elle s’en rendait pas vraiment compte jusqu’à ce que sa peur s’impose dans cette chambre, et en repeigne tous les murs. Il a fallu que la ligne soit franchie, et que la patience éclate pour éclabousser ses draps de tout ce qu’elle savait, au fond, mais voyait pas. Mais le redire, là, maintenant ; redire qu’elle est sincère, qu’elle est pas que du vide s’il est là, ça comptera pas. Il saurait pas l’entendre autrement que comme un énième mensonge. Alors elle insistera pas, et laissera simplement mourir ses convictions dans un souffle de déception. Les yeux auront quitté celle de son visage pour se poser sur ce sandwich qui goûterait sûrement un peu plus la liberté, si seulement elle avait l’intention de le manger. I’m not eating that – and i’m not hungry. En sachant qu’aucune excuse ne sera vraiment acceptée. Elle ne peut que retarder le moment, en se disant que prendre son temps le fera rester un peu plus longtemps. Kuro ; tenace, même pris en pleine tempête. Ça lui laissera l’occasion, peut-être, de revoir fleurir un sourire sur le bord de ses lèvres. Signe qu’elle peut de nouveau les faire siennes ; il est encore trop tôt pour le moment. Même ses caprices connaissent les remparts à ne pas gravir, et celles de Kuro sont des montagnes qui touchent le ciel actuellement. It doesn't even taste good. Le pas de géant est fait, les doigts enroulés au bord du pain aussi blanc que son lit, l’enfance plongée dans le creux de ses sourcils contrariés. Elle déteste cette impression qui lui colle à la peau ; celle d’être emprisonnée, observée, clouée dans ces draps sous menace de se faire abandonner. Victime et coupable à la fois. La pilule s’avale, douloureuse, dans une grande gorgée de soda. Plus pour noyer le goût fade de son repas que pour éviter à toutes ses maladresses de dégouliner encore. Parce que l’avoir dit une fois (sorry) donnerait presque envie de recommencer. Encore. A l’infini. Autant de fois qu’il faudrait pour qu’il vienne enfin à les accepter, ces excuses qui finiront par crever dans un coin de tête quand la tempête reviendra gronder. Are you going back, tomorrow ? Un coin de pied toujours posté là-bas, sentinelle des vagues qui l’ont emportée. Elle aimerait lui demander de rester. Pour pas que l’esprit soit enfermé dans cette boîte blanche toute la journée, à ressasser, se flageller. Mais elle demandera pas – pas par fierté, cette fois. Simplement parce qu’elle sait, et comprend, qu’il serait trop difficile de le remplacer. Comme il doit être difficile de la remplacer, elle. L’inspiration est profonde, jusqu’à tendre la poitrine dans une grimace un peu trop grande – elle doit chasser ses pensées avant qu’elle ne prenne trop d’importance. Any spell in mind to ease a terrible headhache, by any chance ? Et si les lèvres ne disent rien, le regard qu’elle pose sur lui le crie bien assez fort ; please. Qu’il fasse ce dernier pas vers elle, parce qu’elle ne peut pas aller plus loin. Le sandwich a disparu, la canette entièrement bu – il ne reste plus rien entre les mains pour lui prouver que le drapeau était blanc depuis le début.  

( @kaneko kuro )

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— let them assume
let them wonder .
Kaneko Kuro
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rev·​e·​nant
/ˈre-və-ˌnäⁿ, -nənt/

a person who has returned, especially supposedly from the dead.

'cause I'm just one of those ghosts
traveling endlessly
don't need no roads
in fact, they follow me
and we just go in circles

☼ SAGITTARIUS ☾ SCORPIO ↑ CAPRICORN
ESTJ-A
Naissance & Âge : 22.12.1995 (28)
Pronom(s) : il
Statut Civil : en couple, avec saeri.
Occupation :
brigadier (brigades spéciales)
dans les pas de sa mère, formé à l'étranger, intégré en décembre 2022. il a trouvé dans ce métier le cadre qui l’a toujours rassuré, la rigueur et le détachement qui lui sont toujours venus naturellement, en symbiose avec la poussière.

sportif (volleydust, boxing, bmx/skate)
un exutoire, une manière pour lui d’exprimer ses sentiments sans avoir besoin de les verbaliser inutilement. il les a multipliés, assidu et motivé sans être intéressé par les compétitions.
Particularité(s) :
sōgaka (particularité cassée)
entre amour et désamour, comme toujours. il rejetait sa spécialité de nécromancie, lui préférait les visions, mais la mort de sa mère a tout fait valser, le troisième œil s'est scellé : il ne voit plus rien, sauf les morts. a vu sa mère une nuit et nourrit l'espoir de la revoir, sans succès jusque-là.

· branche 1, instinct : seuil 2 à l'arrêt
· branche 2, vision : seuil 2 à l'arrêt
· branche 3, nécromancie : seuil 3.
Catalyseur :
boucle d'oreille honeko (visuel)
la boucle d'oreille est un souvenir aussi précieux que douloureux sur lequel il garde le silence. il oscille entre amour et haine envers ce catalyseur qui le lie à sa sœur une énième fois, qui crie en silence tout l’amour qu’il lui porte, malgré le reste.
Logement :
seikikō, dans un appartement peu décoré - pas encore le courage de rentrer à la maison, où débordent les fantômes.
Signes Distinctifs :
bracelet technomagique des brigades spéciales au poignet.
Relations :
mio (pnj), mère · i'll make you proud.
shiro (pnj), sœur · clair-obscur.

saeri, girlfriend · conquête spatiale.

anla, amie · uc.
Kaneko Kuro
MAGE ⟡ we've ridden the stars


( 19.07.23 · outfit )

en noir et blanc

Ça y est. Les tanks sont passés, la bataille est terminée, même s’ils ne le voient pas encore tout à fait, que les émotions continuent à s’accumuler au bord de la glace pas totalement brisée. Personne n’a gagné, mais ce n’était pas l’objet, ni l’un ni l’autre ne visaient la victoire, parce que ce conflit était impossible à gagner - il ne peut rien contre cette voix dans sa tête, celle qui l’a conquise depuis tant d’années. L’affronte toujours sans espoir, mais ce soir Kuro n’avait pas la force de la confronter jusqu’au bout, s’est perdu dans ses angoisses et a abandonné. I mean it ; I don't want to fight with you. Et il le sait, au fond. Répond d’un soupir à ce qu’elle sait aussi, à ce me neither que son irritation l’empêche de prononcer à voix haute. Retrouve la chaise à ses côtés, certes les bras croisés, comme manière de compenser le silence d’un geste de paix à l’image du sien. Elle avait brandi le drapeau la première, il n’allait pas l’ignorer. S’emmure pourtant derrière ce bouclier, ces traits cadenassés qui ne se dérident qu’à moitié, certainement pas quand elle rétorque – and i’m not hungry, un peu plus quand elle prend le sandwich en plastique qu’elle n’arrivait pas à ouvrir jusque-là. It doesn't even taste good. Et là, Kuro laisse les barrières tomber, les traits amadoués et les bras qui se relâchent, les yeux qui ne la quittent pas, comme s’il attendait qu’elle le termine malgré son goût fade, mais qu’il ne parvenait pas à deviner ce que Saeri était en train de s’imaginer et qu’il ne voulait pas trouver pas son regard pleinement, aisément - la regarde sans le faire, encore un peu détaché. Mais il n’avait pas envisagé une seconde de la quitter, voulait seulement se calmer. Il soupire, les yeux sur le pain aussi blanc que les murs. I’m sorry, it was the last one ; I’ll find you something better tomorrow. Sa voix ne porte plus de traces de l’avant, vidée de la colère, marquée par la tendresse et l’affection retrouvées avec soulagement. Maybe their food is good as well. Il n’ajoute pas qu’elle n’aura peut-être pas l’occasion de la tester, qu’elle sera peut-être déjà partie - ce serait relancer la bataille, et Kuro a abandonné l’idée d’en savoir plus sur ce qui s’était passé, d’autant que Saeri elle-même ne semblait pas en être sûre.
Are you going back, tomorrow? Il baisse la tête, défait par cette obligation à laquelle il aurait voulu échapper. Il voudrait rester à ses côtés. À cet instant, Kuro a envie de chasser la maturité pour un caprice d’enfant à qui jamais on ne dirait non. I don’t want to, avoue-t-il, même s’ils savent tous les deux qu’il devra, qu’il n’a pas le choix. Alors elle ne lui demandera pas de rester, et Kuro ne lui répondra pas qu’il restera. Any spell in mind to ease a terrible headhache, by any chance? Il plonge les yeux dans les siens, enfin ; et ses lèvres s’étirent en un maigre sourire. Les bras sont lâchés, le paquet du sandwich et la canette posés sur la table de nuit. Kuro enlève ses chaussures et se glisse à ses côtés. Move over a bit - et là, leurs doigts enlacés, sa main glissée dans ses cheveux et ses lèvres pressées contre sa tempe, apaisé de la sentir contre lui, Kuro dresse son propre drapeau blanc, le cœur qui ne hurle plus tempête, ni d’angoisse, ni de frustration. You should sleep, it’ll calm down. Et quand Saeri tourne son visage vers lui, il se penche pour l’embrasser, comme une promesse de terminé et de je ne vais pas m’en aller. Seulement heureux de l’avoir retrouvée.

( @lim saeri )

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