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was your composure compromised - geonhee

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maybe when the time is right you will find me again
05.06.22, afternoon∙ Heiwagai
outfit @nam geonu.

Elle sourit à sa proposition. Elle veut bien apprendre la recette de Geonu. Elle aimerait bien apprendre tout de lui. La façon dont il fait les jjajangmyeon, le kimchi, les bibimbap. Est-ce qu’il est du genre à cuisiner tous les jours ou à cuisiner en début de semaine pour le reste de la semaine ? Est-ce que, comme elle, il cuisine toujours en trop grandes quantités ? Elle veut tout savoir, mais elle ne veut pas poser les questions. Elle veut découvrir. « Avec joie. Mais je veux aussi maîtriser celle de ma mère, ça a une valeur sentimentale particulière. » Elle a envie de rajouter je pourrai la cuisiner à mes enfants plus tard, comme elle, mais elle retient le bout de phrase, de peur que ça fasse trop.
Ça ferait sûrement trop, non ?
La voilà partie dans des sphères de pensées, et si, et si. Qu’est-ce qu’elle devrait dire et ne pas dire ; faire et ne pas faire. Qu’est-ce qu’il dirait ? Comment il réagirait ? La panique lui sert le coeur, mais elle refuse d’y céder. Alors elle relance la conversation.
Elle attend sa réponse avec désespoir, comme quelqu’un en train de se noyer attendrait une bouée pour s’y accrocher. Elle a besoin qu’il parle, qu’elle se concentre sur ce qu’il dit, pour oublier le reste.
Mais Geonu n’a pas ça en tête.
Elle le comprend quand elle sent deux de ses doigts entrelacés dans une main chaude. Le contact est aussi puissant qu’un électrochoc ; il envoie un courant électrique qui la parcourt de la tête aux pieds. Elle est sûre que son coeur s’est arrêté de battre pendant plusieurs secondes, avant de reprendre de plus belle. Ça ne se voit pas forcément, mais elle est figée sur place. Tout son corps est tendu, comme si chaque geste qu’elle pourrait faire était décisif. Elle doit se rappeler de respirer, inspire, expire et de cligner des yeux, une fois, deux fois, avant qu’il ne parle enfin.
Il parle, mais elle ne l’écoute pas vraiment. En fait, elle essaie . Elle entend les mots clefs. Junseo. Promenade. Plantes vertes. Courses. Bieres. Fin de la journée. Mais son cerveau est ailleurs, il est dans le point de contact entre leurs deux mains, il est trop occupé à analyser combien les mains de Geonu sont douces, combien ses caresses sont agréables, combien elle sent la chaleur de son corps contre elle, combien son regard est beau. Elle l’entend parler de loin, comme si elle était sous l’eau.
Alors elle ne réalise pas vraiment qu’il a arrêté de parler. Pas avant que son regard ne se baisse jusqu’à ses lèvres et qu’elle réalise qu’elles ne bougent plus. Oh mon dieu. Combien de secondes sont passées ? Une ? Dix ? Impossible de le savoir. Qu’est-ce qu’il a dit déjà ? Junseo, les plantes vertes, les bières. Il faut qu’elle réponde quelque chose — n’importe quoi — pour ne pas qu’il croit qu’elle s’en fiche.
Elle ne s’en fiche vraiment pas. « Junseo, ton colocataire, c’est ça ? Celui avec qui tu es très proche ? » Hors-sujet, un peu. Mais elle s’accroche à ce qu’elle peut. Ils ont déjà abordé le sujet de Junseo autrefois, très brièvement — il est apparu assez souvent dans les récits de Geonu pour qu’elle sache qui il est, à quel point il est important pour lui. Elle n’a pas besoin de poser la question pour le savoir.
Mais c’est mieux que ne rien dire du tout.
De toute façon, Geonu n’accorde pas trop d’importance à sa question. Comme s’il savait qu’elle ne la posait pas pour avoir une réponse — elle connaît déjà la réponse — mais plutôt pour dire quelque chose, n’importe quoi. Comme s’il lisait à travers elle.
Ce ne serait pas la première fois.
Quand il reprend la parole, elle a une nouvelle fois l’impression que son souffle est coupé. Par la surprise et la gêne, cette fois-ci. Il baisse les yeux vers leurs mains, puis les remonte jusqu’à son regard, et elle est sûre que pendant ces quelques secondes où il ne l’a pas regardée, elle a pris dix teintes de rouge. Elle est sûre qu’elle est plus rouge que la couleur rouge elle-même. Ses joues sont tellement chaudes qu’elle a peur qu’à tout instant, de la fumée s’en échappe.
La question n’est pas anodine. Il dit forcément ça parce qu’il sait.
Il sait.
Mon dieu, il sait. La réalisation la mortifie. Elle aurait dû mieux le cacher. Qu’est-ce qu’il pense ? Qu’est-ce qu’il va penser ? Il va la trouver ridicule, c’est sûr. Ou gênante. Il veut une amie, et la voilà amoureuse. Un poids, c’est certain. C’est sa façon de lui dire qu’il sait, et qu’elle doit arrêter.
Sauf que ça ne ressemble pas à Geonu de faire quelque chose comme ça. De lui dire de manière détournée et sournoise quelque chose d’aussi cruel. Elle le sait, au fond d’elle, que ce n’est pas ça. C’est son angoisse qui parle, son manque de confiance en elle, la même voix qui lui dit qu’elle va échouer toutes ses figures avant une compétition.
Mais il y a une autre vois, plus réaliste, plus rationnelle, qui lui dit toujours qu’elle ne va pas tomber. Qu’elle ne tombait pas pendant les entraînements, qu’elle est capable, qu’elle peut le faire et qu’elle le fera. Et cette voix, maintenant, lui dit que Geonu n’est pas en train de la remettre à sa place. Cette petite voix remarque son regard taquin quand il reprend la parole, sa voix presque provocatrice quand il cite un à un les love langages existants, en accompagnant chacun d’entre eux d’un geste. Cette voix remarque la tension qui existe entre eux, et pas juste à sens unique.
Have a guess. La phrase est tellement rusée, tellement taquine, tellement tout. Ce n’est pas le ton ni le regard de quelqu’un qui est dégoûté par elle. « Je… » Elle ne sait pas ce qu’elle va dire. Elle ne sait même pas quoi répondre. Son coeur bat trop vite et trop fort, elle a chaud, beaucoup trop chaud. Sa bouche est sèche. Elle a à la fois envie de l’embrasser, de sentir ces lèvres qui étaient contre sa main, contre ses propres lèvres à elle, et à la fois envie de partir, prendre l’air, respirer un peu. « Tous. Avec toi, tous. » Sa voix est à peine plus forte qu’un murmure, mais elle n’a pas la force de faire plus. « Mais le tien… Le tien, je dirais que c’est making people shy. Il n’y en a pas un, comme ça ? » La question est timide, mais elle essaie de le taquiner, à sa façon un peu maladroite. Elle voit qu’il prend plaisir à la voir rougir, elle le voit clairement maintenant, et c’est sa façon de lui reprocher — sans être en colère, juste complètement désemparée.  

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05.06.22, afternoon∙ Heiwagai
outfit @choi sunhee.

Il avait ri d'un rire spontané et irrépressible, d'un rire qui lui était monté aux yeux, Geonu dont le regard pétillait car il avait pensé pas mal. Pas un instant il avait lâché sa main, gardant ses doigts entrelacés aux siens. Son rire avait été court mais rempli de ce soleil qui démontrait qu'il était content, un sourire large fleurissant sur ses lèvres alors qu'il avait de nouveau planté ses yeux dans les siens. Are you ? Tout aussi moqueur que tendre, alors qu'il était venu passer sa main libre sur le visage de Sunhee, comme pour essuyer une larme invisible de son pouce. Il avait fini le mouvement d'un presque pincement de joue, car à défaut d'être timide elle était adorable. You still have some left in you, though, seeing how you're talking back. Le bipeur continuait de vibrer et sonner dans sa poche, mais il n'en avait que faire. Sa main droite était venue se poser sous le menton de Sunhee, redressant son visage vers le sien plus qu'il ne l'était déjà. My love langage is loving you, Sunhee. All of you. Et il était à la fois si calme et si plein d'amour, si heureux car ses certitudes avaient enfin pris forme. Car après ces mois d'amour, le sentiment était partagé. Aussi avait-il continué d'approcher son visage du sien, avant de murmurer un close your eyes qui était, pour lui, l'équivalent de l'autorisation qu'il demandait à cet instant. Il était venu poser ses lèvres sur les siennes et elle avait pu sentir qu'il souriait, car il ne pouvait que sourire à cet instant. Car Sunhee n'avait connu depuis leurs retrouvailles qu'un Geonu souriant : car c'était tout ce qu'il avait à lui offrir. Il serait pour toujours son bon moment, pour le meilleur comme pour le pire. Geonu qui n'avait pas cherché à faire plus que ce baiser chaste, car elle ne lui évoquait que de la tendresse à cet instant présent. Il avait séparé ses lèvres des siennes et l'avait contemplée de si près, avait attendu qu'elle rouvre les yeux pour attraper de nouveau son visage et poser un, puis deux et trois baisers saccadés. Car il voulait la faire rire et que lui-même avait envie de rire, car il l'avait regardée avec tendresse et lui avait dit, car il répondrait toujours à chacune de ses questions avec la plus grande des intentions : Junseo est l'homme de ma vie. C'est le seul et ça restera le seul aujourd'hui comme demain. Il n'avait pas d'autre manière d'expliquer son amour pour son meilleur ami, son frère et mille autres émotions et attaches. Il était son pilier là où Geonu était d'ordinaire le pilier. Mais tu peux être la femme de ma vie, si tu le souhaites. Pause alors qu'il était venu embrasser doucement le front de sa Sunhee pour aujourd'hui comme pour demain.

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05.06.22, afternoon∙ Heiwagai
outfit @nam geonu.

Pendant une très, très courte seconde, Sunhee s’imagine qu’il se moque d’elle. Qu’il rigole parce qu’elle est ridicule. Parce que tout ça est une farce depuis le début. Il y a toujours cette peur ancrée au fond d’elle ; celle d’être absurde. Mais cette pensée n’en est qu’une parmi des centaines d’autres, qui la traversent si vite qu’elle n’arrive pas à en attraper une seule. Geonu est beau, quand il sourit. Le son de son rire est si joli qu’elle voudrait l’entendre à longueur de journée. Il rigole parce que je suis drôle ? J’ai réussi à le faire rire.
S’il lui restait des doutes, ils sont tous chassés par la voix tendre avec laquelle il reprend la parole. Geonu a toujours eu une voix particulière pour s’adresser à elle, elle l’avait déjà remarqué. Quelque chose dans son ton qui est différent de quand il parle aux serveurs, ou à ses amis. Elle ne saurait pas dire si c’est plus aiguë ou plus grave, c’est plus un ressenti que quelque chose de concret. Mais malgré tout, il n’a jamais employé de ton aussi doux qu’à l’instant. Sa voix est comme une caresse faite à son coeur, ça l’apaise et ça l’agite en même temps.
Elle veut se noyer dans tout ça. Dans la douceur de son toucher et de sa voix, de ses doigts contre les siens et de son doigt contre sa joue. Inconsciemment, son visage se penche un peu contre sa main, à la façon d’un chat qui vient frotter ses joues contre les caresses — et heureusement qu’elle ne s’en rend pas compte, sinon elle en serait morte de honte. « I wanted to make you laugh. » confie-t-elle d’une voix petite timide, mais son sourire est fier, parce qu’elle a réussi.
Son souffle se perd quelque part dans sa gorge quand il redresse un peu son visage pour l’aligner avec le sien. Les mots qui suivent ce geste la font fondre, presque littéralement. Si elle pouvait rougir encore plus, elle le ferait. Elle a l’impression que toute son énergie quitte son corps, qu’elle fond comme un bonbon au soleil. Loving you. Il n’y a pas d’ambiguïté, pas de suspens. Si elle avait été moins angoissée, il n’y en aurait jamais eue. Geonu a toujours été assez clair dans son attitude — et maintenant qu’elle entend les mots, ça paraît évident. Il n’y a pas de surprise, pas maintenant. C’est presque comme si elle l’avait toujours su, alors que quarante secondes plus tôt, elle était sûre qu’il lui reprochait ses sentiments.
Plus tard, sans doute, elle repensera à tout ça, à ce qu’il a dit, à ce que ça veut dire. Elle se dira, mon dieu, il m’aime, elle se dira mon dieu, quelqu’un m’aime. Elle repensera à tous les instants ensemble, à tous les signaux qu’elle a loupés, elle se dira que c’est incroyable qu’il l’aime, elle, alors qu’il est mieux qu’elle en tout. Elle se demandera comment c’est possible, comme elle peut lui plaire.
Mais pour l’instant, il n’y a rien de tout ça. Sous l’intensité de son regard, la tendresse de sa voix, la douceur de son toucher, c’est impossible de douter qu’il l’aime. Impossible d’imaginer un monde où il ne l’aime pas.
Elle ferme ses yeux avant même de comprendre pourquoi il lui dit ça, mais quand il l’embrasse, elle n’est pas surprise — parce qu’une part d’elle avait compris, mais sans l’anticiper pour autant. Elle sent ses lèvres sourire contre les siennes, et ça lui envoie des milliers de papillons qui s’envolent dans son ventre. Elle l’embrasse en retour, mais ça ne dure qu’un très court instant avant qu’il se sépare d’elle et elle ouvre les yeux pour savoir pourquoi. Est-ce que c’est une erreur ? Est-ce qu’il ne veut pas vraiment l’embrasser ? Est-ce qu’elle s’y prend mal ? Mais la réponse à chacune de ces question vient sous la forme d’un bisou déposé tendrement sur ses lèvres, une fois, deux fois, trois fois.
Et il la regarde avec une telle force, avec un tel amour, que Sunhee en perd tous ses moyens. Elle se noie dans l’adoration qu’elle lit dans ses yeux, dans la joie qui émane de son sourire. Elle ne sait pas exactement ce qui la fait rire, peut-être que c’est parce qu’elle est profondément heureuse — plus heureuse que jamais — mais quelle que soit la raison, un éclat de rire échappe ses lèvres.
Et soudainement c’est trop, tout ça ; la façon dont il la regarde, la façon dont il l’embrasse, la joie qui l’habite. Elle n’arrive plus à supporter son regard, elle a envie de se cacher, de cacher le rouge de ses joues, et elle ne réfléchit pas vraiment avant de passer ses bras autour du cou de Geonu et de cacher son visage dans le creux de son coup. De la même façon qu’elle le fera plus tard, dans sa chambre, quand elle repensera à tout ça, et qu’elle enfouira son visage dans un coussin pour glousser comme une adolescente.
Dans cette position, quand il reprend la parole, sa bouche est juste à côté de son oreille, et le mélange de sa voix et de son souffle lui envoie des frissons dans son dos. Elle enfouit son visage contre lui, respire son odeur, mais quand il parle d’elle, quand il lui parle d’être la femme de sa vie, elle se redresse un peu pour le regarder dans les yeux. Elle ne sait pas trop pourquoi, parce qu’elle est toujours aussi rouge, toujours aussi intimidée quand leurs regards se croisent, surtout après les mots qu’il vient de prononcer. Mais peut-être qu’elle voulait lire la confirmation dans ses yeux — que tout ça est bien réel, qu’il pense ce qu’il dit.
Ses lèvres sont douces contre son front, et ce baiser-là est comme une façon de sceller ses paroles, comme une promesse qu’il ne dit pas. Elle a toujours ses bras autour de son cou quand elle hoche la tête. Pendant un instant, elle le contemple sans répondre verbalement, parce qu’elle n’est pas sûre de pouvoir dire quoi que ce soit. « Et pour les jours suivants, aussi. » Presque un murmure. « Si tu le veux toujours d’ici là ? » rajouté sur un ton presque suppliant, mais elle n’attend pas la réponse avant de nouveau enfouir son visage dans son cou. Pour fuir son regard, encore. Elle a besoin de fuir son regard pour dire les mots suivants, qui sortent étouffés par sa position. « I love you. I love you so much it feels like i might explode if I keep looking at you. » confie-t-elle en continuant de serrer son cou.

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05.06.22, afternoon∙ Heiwagai
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Il avait réussi à la faire rire et Geonu l'aurait embrassée de nouveau si elle ne s'était pas enfouie, soudain submergée par les émotions, contre lui. Il l'avait alors prise dans ses bras comme si c'était là la chose la plus naturelle à faire, la serrant juste assez fort pour qu'elle puisse se sentir en sécurité, sentir la pression et le fait qu'il était là. Il avait d'ailleurs déposé son visage, sa joue contre le haut de sa tête car lui aussi était empli d'affection. Il n'était, à son contraire, pas du genre à s'embarrasser facilement : mais avait l'impression de renaitre à chaque fois qu'il la sentait, elle, ployer sous la puissance de ses sentiments.

Il aurait pu lui dire you dummy lorsqu'elle avait parlé des jours à suivre, car son demain incluait tous les lendemains à venir. Mais il ne l'avait pas fait, car Geonu ne s'autoriserait jamais ni aujourd'hui ni aucun autre jour à utiliser le moindre terme réducteur. Même sous le prétexte de la plaisanterie et de l'affection, il ne ferait jamais sortir de ses lèvres quelque chose de moins. Il ferait toujours attention pour qu'elle soit toujours plus, car Sunhee lui était précieuse et qu'il avait observé ses contours pendant suffisamment longtemps pour savoir qu'il ne fallait parfois de pas grand chose pour appuyer, sans faire attention, sur une fragilité.

I love you too, Sunhee. Répondu d'une voix calme alors qu'il l'avait serrée un peu plus fort contre lui, car il était difficile à cet instant précis de décrire autrement ce qu'il ressentait. Il avait l'impression d'avoir reçu un coup dans le coeur, mais un coup d'amour. Car elle était adorable et que s'il était tombé le premier il venait de retomber plus fort encore. Comment pouvait-on être si aimable ? Elle était la définition même du mot. How could I not, when you're just so lovable ? Car il faisait le choix d'extérioriser dès qu'il arrivait à mettre des mots sur ses émotions. Il aurait eu envie de lui dire qu'il voulait la garder pour l'éternité dans sa poche, mais ne voulait pas qu'elle ne soit qu'à lui : il voulait qu'elle soit heureuse, rayonnante et brille aux yeux du monde entier. Il voulait qu'elle s'épanouisse individuellement en plus de partager avec lui ce bonus qu'était l'amour et toute la richesse de leur future relation. Il avait forcé la séparation pour attraper de deux doigts ses joues, les écraser tendrement et déposer sur ses lèvres il ne savait combien de petits baisers. Car il avait aimé la faire rire de bonheur, car lui-même avait de nouveau souri contre ses lèvres et avait laissé s'échapper un petit rire. Car il était de nouveau venu la serrer contre lui et avait conclu le serveur va nous détester. Il n'y avait cependant aucune inquiétude dans sa voix, son sourire était détectable car Geonu ne faisait que constater et se fichait bien de si le serveur n'en pouvait plus ou non. Il n'avait jamais été du genre à s'en soucier et s'en souciait encore moins aujourd'hui. Et nous allons avoir un problème technique, car comment te lâcher pout y aller ? On ne peut pas juste y aller, disons, comme ça ? En même temps qu'il avait parlé, la serrant encore plus fort contre lui il avait commencé à avancer. Ils étaient comme deux pingouins sur la banquise et si cela la faisait rire, alors il avait réussi. Lui ne rigolait cependant qu'à moitié, car il n'avait en rien relâché son emprise.

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05.06.22, afternoon∙ Heiwagai
outfit @nam geonu.

Difficile de croire que son anniversaire est dans deux jours alors qu’elle a l’impression d’avoir reçu le cadeau le plus parfait du monde. Trois mots qu’elle ne pensait pas entendre, qu’elle n’osait pas dire non plus. Elle le serre contre elle aussi fort que possible sans l’étouffer, et elle se dit qu’elle ne veut plus jamais le lâcher — dans tous les sens du terme. Sa place est là, dans ses bras, et nulle part ailleurs, aussi longtemps qu’il voudra d’elle.
Le compliment la rend encore plus timide, et elle ne sait pas quoi répondre, comment réagir. Et elle pourrait nier, elle pourrait dire i’m not lovable, i’m shy, i’m a mess, i’m insecure, i’m full of flaws, mais elle n’a pas envie de le contredire. Elle n’a pas envie de se rappeler de tout ce qui ne va pas chez elle, pas maintenant, alors que dans ses bras elle a l’impression d’être exactement ce qu’il faut. « You too. » sont les seuls mots qu’elle parvient à sortir, mais elle ne sait pas si il les entend, car sa voix est faible et étouffée par la position.
Elle se laisse faire quand il guide son visage pour l’observer, pour l’embrasser de nouveau, et elle ne peut pas s’empêcher de sourire comme lui quand il l’embrasse, encore et encore. Elle sait qu’elle glousse comme une adolescente mais ça n’a pas d’importance pour elle. Du moins jusqu’à ce que Geonu parle du serveur et qu’elle se rappelle brutalement d’où ils sont, de ce qu’ils font.
Et soudainement elle revient sur terre, prend conscience de tout ce qui était passé à la trappe jusqu’à là. Le buzzer qui fait un son désagréable dans les mains de Geonu, le serveur qui doit les attendre depuis — cinq minutes ? Quinze ? Elle n’a plus de notion du temps. « Oh mon dieu. » s’exclame-t-elle avec horreur, la gêne tord ses entrailles. Elle sait qu’il a dit ça pour plaisanter, elle le voit à son visage amusant et taquin, mais Sunhee n’avait pas réalisé. Elle avait tout oublié, et c’est terrible de se dire qu’elle peut juste tout oublier aussi facilement quand il est avec elle.
Mais c’est un peu plus simple de prendre ça à la légère quand Geonu s’en amuse. Quand il en parle comme si ce n’était pas si terrible, que le serveur les attende depuis aussi longtemps, qu’il les observe peut être de là où il est, qu’il les maudit pour ignorer le buzzer. C’est plus facile d’en rigoler quand il la serre encore plus fort et la fait avancer avec lui. Et elle rigole presque contre son gré, elle a envie de dire arrête, le pauvre, c’est terrible mais rien ne semble si terrible que ça. « Je crois que, même comme ça, il y a un problème technique. Comment on va tenir les boissons ? » demande-t-elle en rigolant. Elle n’attend pas la réponse avant de lâcher le cou de Geonu, de s’éloigner en tendant sa main vers lui. « Mais on peut se tenir la main, peut-être ? » Elle propose ça avec un ton incertain, comme si elle craignait encore qu’il refuse. Et c’est peut-être un peu le cas, au fond d’elle — c’est trop soudain, encore trop nouveau, pour qu’elle ait déjà intégré qu’il ne va pas refuser.
 
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Elle était horrifiée et lui ne pouvait être plus détendu. Sunhee soudain alarmée par ce bipeur qui s'énervait dans la poche du garçon depuis quelques minutes, comme si elle ne réalisait qu'à présent son existence. Lui s'était amusé de sa création, car elle était tout ce qu'il n'était pas et pourtant coexistait sans heurt à ses côtés. Complémentaires. Ils n'étaient pas opposés, n'étaient pas identiques, étaient des pièces de puzzle qui s'emboitaient avec naturel sans s'écorcher. Elle s'était détachée de lui et s'il avait lutté, pour plaisanter, les premières secondes, il l'avait laissée quitter leur étreinte. Bien sûr répondu avec tout le naturel, toute la confiance et la sérénité qui caractérisaient Geonu alors qu'il était venu prendre sa main dans la sienne. Tout ce qui hésitait en Sunhee était certitude chez Geonu, aussi se contentait-il d'exister paisiblement à ses côtés sans appuyer sur ces points d'interrogation. A la place, il se contentait de les prendre tout contre lui, attrapait un pinceau et venait répondre par un point, voire même parfois un point d'exclamation. Il n'y avait pas de place au doute, il n'y avait pas non de place à ces fêlures dans l'amour propre et tout ce qu'on incarnait que l'amour à deux devenait d'autant plus difficile. Prendre la main de Sunhee était pour lui la chose la plus naturelle à faire, il l'avait attrapée toute entière et l'avait gardée fermement dans la sienne, la tirant d'un sourire content -et il l'était, vraiment- à l'intérieur du café où les boissons attendaient du côté du comptoir dédié aux commandes à emporter. Merci. Adressé au serveur plus loin qui vaquait à ses occupations, attrapant le thé à la cerise pour le tendre à Sunhee avant de lui-même récupérer son americano glacé.

Une fois sortis, il était parti à droite en direction de la vieille ville où le béton se transformait en route pavée, un canal divisant les demeures traditionnelles reconverties en boutiques et cafés. Des ponts approximatifs, quoique plus des lattes en bois déposées aléatoirement permettaient de traverser à tout moment, quand ces planches n'étaient pas remplacées par de larges dalles en pierre à même l'eau. Ils avaient discuté de tout, de rien, avaient également souvent ri. Geonu lui avait parlé de l'atelier de fleurs séchées qu'il avait repéré sur les réseaux la veille, ils s'étaient mis d'accord pour y aller. Geonu qui n'avait cessé de rester proche d'elle, le regard doux aux ourlets tendres car tout était en place et il n'aurait rien pu demander de mieux, de plus.
Il aimait Sunhee et, aussi, aimait sa vie.

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