les chats-pardeurs ⟡ la balade pas romantique du tout

et c'est l'eau qui a nouveau apparait. si je ne me brûle pas, la symbiose n'est pas encore acquise avec le monstre de feu. des petites gouttes de saline se dépose au creux des yeux, glissant jusqu'au menton, discrètement. et si malgré les attaques, je n'y arrive pas, je ne vois que la défaite au fond du parcours et l'abandon. je ne suis pas comme ces hiisa-ka et ces fugi-ka qui réussissent et veulent réussir coûte que coûte, avec le courage et la détermination. non, moi je me laisse emporter par les émotions négatives et positives. alors je lance une attaque de plus, prêt à me blesser à nouveau.

avancement:

à chaque défaite de son amant, la jeune femme grimace, plus par peur de le perdre que parce qu'il n'y arrive pas. mais aussi parce qu'elle a envie de taper ses camarades, de les engueuler sur leur idée stupide de mettre ça en dernière partie du parcours alors qu'ils auraient pu trouver moins dangereux, plus simple. et elle voudrait pouvoir intervenir, aider son compagnon. "garde ton calme bébé, respire et concentre toi !" parce qu'il ne doit pas céder face à la panique, qu'il ne doit pas se laisser emporter par ses émotions.

avancement:

"aaargh mais me dit pas ça, ça m'angoisse encore pluuuus." les émotions remontent, trop vite, un peu comme la goutte d'alcool de trop dans l'estomac. il est noué, et le bide est tendu alors que la gorge se resserrent un peu à mesure que l'animal en face gagne du terrain. je ne suis plus seul à le combattre. si seulement le feu pouvait jaillir de mes mains de verdure ... mais c'est l'air, encore et toujours, qui chasse doucement le feu mais qui en réalité, ne fait que le raviver.

avancement: