MAUVAIS ORDRE.

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traits · indépendant, justicier, impulsif, possessif, charismatique, revanchard, provocateur, humaniste, résilient, sensible, jaloux, fataliste, sarcastique, réservé, franc

portrait cheveux: mi-longs, noir naturel, wolfcut, gardés soit noués par une barrette, soit détachés. corps: beaucoup de tâches de rousseur, 1m70, sportif et endurant, svelte, la voix est grave, garde ses ongles courts et vernis de noir, souvent vu avec des bleus, des traces de coupures. cicatrices: une large entaille au cou et une autre qui part de l'extrémité du nez jusqu'à la pommette. elles sont maintenant plutôt blanches et peu visibles. piercings: un bon nombre aux oreilles, un à la narine gauche. tatouage: un en forme de cœur au centre de la poitrine qui change de couleur suivant ses émotions. langage corporel : souvent vu les bras croisés ou la clope entre les doigts, peu ou trop expressif - sans juste milieu, on le trouve généralement très charmant et attirant malgré une première impression froide, réputation de heartthrob, tape du pied. image: l'apparence est très importante, se maquille tous les jours, grand intérêt pour la mode, porte des vêtements du style grunge, punk alt et parfois formal chic sans faire attention au genre (closet), grand amour pour les bottes à talon, les cuissardes et porte beaucoup d'accessoires comme des chaines, les bijoux vivienne westwood, des gants en cuir etc

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hell hounds
y a le plus violent des brasiers réduisant ce cœur en pièces - colère aveuglante au but ultime flou. y a toujours des remises en question, des doutes, des pièces absentes au puzzle, dissimulées par un voile protecteur de conscience. une chute excusée par une volonté brutale de tout détruire à son tour - bombarder tous ces retenus sur les autres, assassiner cette piètre réflexion de lui-même. tout semble toujours revenir à cette étape. se détruire soi-même.

devenir un amas de rien, se mêler à la gangrène ; ne rien regretter. surtout ne plus rien ressentir. un désir naïf de se vouloir le diable, malgré la couronne angélique au dessus de la caboche. c'est enfiler le mauvais costume, s'approprier les mauvaises lignes - et forcément ça sonne faux. pas l'once d'une vérité.

family politics
la mort. il la porte avec lui, la faux par dessus l'épaule comme d'un badge à la veste - comme si c'était cool, comme si c'était un titre. le commandant de la mort - ça lui va bien. ça le représente bien, lui et ses mains meurtrières. ça fait peur. de porter en soi l'adn d'un monstre.

c'était un salaud, un lâche, et son sang est aussi le mien. parfois, j'ai l'impression d'être comme lui. et quand je discute avec une femme ou quelque chose du genre, je me sens merdique, nul, et je sais que je vais agir comme un salaud. et parfois je pense que c'est à cause du sang de mon père qui coule dans mes veines. du sang de traître en moi.

supermassive black hole
les guitares vibrent, les enceintes sont branchées et les baguettes dansent autour de ses doigts - expriment les non-dits dans les répercutions des tambours. c'est ce qu'il préfère, la batterie. agressif exutoire qu'il ressent de tout son corps. NEMESIS, c'est ainsi qu'ils se sont appelés. petit garage band sans prétention qu'il tient depuis plusieurs années avec niji, à leurs heures perdues quand le pur plaisir se trouve là, à travers les notes enragées et le rock sale.

no rest for the wicked
tranchant - c'est ce qu'est kaz. dans sa justice, sa manière de la voir. inébranlable. plus que tout, c'est un passionné. par les hommes et leur talent pour tout détruire, faire le mal. il aime les étudier, essayer de les comprendre. aime lire à leur sujet pour en tirer des schémas, des lignes directrices et des intersections, dans les plus petites incohérences. et c'est perturbant, être si fasciné par des monstres qu'on méprise. kaz fait des archives de chacun d'entre eux, pioche de ses cours, de la justice, pour nourrir un compte dédié au true crime sur tiktok, chronique nommée 'through the mist (地下室)'.

gun for hire
les armes blanches défilent sous plusieurs formes, des lueurs individuelles qu'il discerne toujours d'un œil connaisseur - expert. les pièces sont nombreuses, parmi les couteaux, les katanas, les sais ; kaz les aime tantôt différents, traditionnels, tantôt discrets, somptueux. bien que satisfaction visuelle - les avantages pratiques demeurent, tantō gardé sur soi par auto-défense. kaz laisse le temps et l'argent s'épuiser dans les brocantes, les petites boutiques bric à brac du monde des touchés et intouchés, à la recherche de tout ce qui pourrait être une trouvaille, un nouveau coup de cœur à ajouter à la collection. il les expose dans une pièce semblable à un dressing à l’arrière de sa chambre. la passion est telle que chaque pièce possède un nom, lié à lui par des sceaux de poussière.

the altar
les effluves de l'enfance se déroulent là, aux côtés de tomoe au temple ayase. les petons sont petits, et les esprits sont fiers, brûlants. l'égo trop gros pour des enfants. les attaques sont non censurées, ils débordent d'un trop qu'ils apprennent à maitriser, canaliser de savoir et de précision. rapidement, ça en devient leur expertise - des reflexes qui s'exécutent aussi facilement qu'un mécanisme respiratoire, une seconde nature. ils auraient probablement pu continuer d'écrire l'histoire ensemble, emprunter ce même chemin rocheux qui connait chaque parcelle de leur existence toute entière. c'est kaz qui dit au revoir au karaté, pour passer à autre chose. prouver des choses. le sport ce n'est pas une carrière. c'est pour ceux qui ne savent rien faire d'autre.

it was a bad idea
le sang sur les mains, sous les ongles, écorchures comme des badges à la veste de l'amiral - une fierté ; d'être en vie, de battre la mort à son propre jeu. danse macabre avec le karma sur le fil du funambule - prêt à basculer à chaque apostrophe de l’existence. une destinée acceptée ; seule la détermination du mort-vivant à dépasser les limites du créateur. trop de cicatrices au compteur ; jamais assez de preuves à son humanité.

the law of equivalent exchange
à trop jouer à dieu, le karma fini toujours par revenir. dans sa version à lui, il est représenté sous des traits familiers, mourants et brûlants. kira elle garde cette flamme à l'intérieur d'elle pour que plus jamais quiconque puisse lui voler des pièces, des morceaux de son âme, son corps tout entier. et c'est kaz qui l'a vendu. il y a de ça des années, gamin arrogant, monsieur je ne sais tout aux envies de prouver. malédiction qu'il a scellé à travers ce portail de pacotille, à ce cheveux, qu'il a récolté dans les douches. le sien. pendant des années ce cercle n'était qu'une blague. parce que rien ne s'était passé. pas de changements. rien. rien jusqu'à ce que kaz la rencontre, et que le puzzle s'emboite, pièce par pièce. jusqu'à l'évidence que la mort qui la tient entre ses doigts porte son nom. si elle est comme ça c'est de sa faute. alors les lois de l'univers finirent par se retrouver aux portes du jugement dernier - portail de nouveau franchi après toutes ces années pour défaire tout ce mal. prix qui lui a valut son bras, pour toute requête mérite son échange équivalent. un prix bien bas pour avoir détruit une vie.

balaclava
c'est sa manière à lui de l'enfermer - bras de fer qui rappelle qui c'est qui possède le pion dominant et qui dirige la partie. son père il est comme ça, contrôleur. arrogant. et ça le fait rire, ça l'amuse, de le savoir cerné, obligé de passer par lui pour chaque dépense liée à son portefeuille, dépendant de son approbation. rien ne le rend plus satisfait, plus heureux, que lire le cœur brasier et toute la honte qui s'émane de celui qui croit pouvoir le prendre de haut si facilement. il n'est qu'un enfant dans la cour des grands. et il faut le lui inculquer.

sweet dreams are made of this
c'est devenu un échappatoire, une réalité alternative à la sienne où tout est beau, différent. matérialisation de son âme dans cet univers virtuel où le temps s'écoule pour la beauté de la vie, la façonner comme on l'entend, entre êtres qui ne savent plus comment faire face à la réalité, le poids de ce qui attend là dehors toujours plus lourd, difficile à supporter. alors les heures, les journées se consument, le cerveau connecté, le corps endormi, paisible. tableau de mort que kaz refuse de voir. déni tous les signaux d'alerte. c'est addictif, c'est dangereux. parce que kaz déteste chaque instant lorsque le voile se lève, et que son âme est de retour dans ce corps, le monde réel. repousse toujours plus l'échéance. au point de se perdre à mesure, dans un corps toujours plus mince, plus faible, dans des rêves éveillés et des distractions toujours plus profondes. au point d'en dissocier dans la vie de tous les jours, négliger ses études, de faire des crises à tout bout de champ, parce que ce monde ne lui plait pas et qu'il préfère l'autre, où les gens sont meilleurs, où la pression n'est pas là pour lui rappeler comment dicter sa vie. des signaux d'alerte qui se sont manifestés chez les autres aussi, ses proches, qui le voient perdre pied avec la réalité toujours un peu plus chaque jour. alors la décision est drastique. on lui impose un suivi, des séjours de cure. kaz n'a plus le droit d'y mettre les pieds. il s'en sort, ça fait plusieurs années maintenant, mais il y a toujours des rechutes, où l'appel est brutal.

note : similaire aux sims, cette réalité alternative est accessible en achetant le jeu et en acceptant certains termes et conditions pour pouvoir autoriser le transfert de l'âme pendant l'endormissement du corps. ce n'est pas un rêve, tout ce qui se passe est vrai, de ce fait, toutes les heures comptabilisées en jeu se répercutent dans la vraie vie. passer 24h dans le jeu sous entend 24h irl où le corps n'a de ce fait pas bougé, ni mangé etc. il est possible de choisir son apparence, son nom, développer des talents et des carrières autrement inaccessibles, l'argent n'est qu'un accessoire puisque épuisable à volonté. son effet addictif est un sujet d'inquiétude grandissant pour les professionnels de santé, notamment suite à plusieurs décès.

my chemical romance
y a cette étiquette pendue à sa veste, de clichés ambulants. à cause du charcoal perché au regard, du cuir en permanence sur les épaules. des goûts typiquement edgy qui se déclinent partout, sur sa personnalité, sa vision de l'art, du beau, de ce qui est esthétique ou non. jusqu'à l'humour noir et sarcastique qui est un peu son essence. ça rebute et ça lui plait.

wolf in sheep's clothing
les échos murmurent, gémissent au cœur de la nuit. bains maudits où les âmes pèsent leur destiné sur la sellette, jugés sous le regard des dieux. lame déposée contre la jugulaire des pécheurs, des monstres qui ne payent pas pour leurs crimes, s'effacent de blanc face à la justice, les mains pourtant sales. minato a fusionné avec son ombre, son propre corps,  et il a gouté au sang sur ses lèvres, à l'euphorie de nettoyer le monde de la vermine. c'est leur jardin secret, leur danse. remettre ces hommes à leur place, aveugles par ce tableau charnel et débauché - tous ces beaux corps, ces belles images rien que pour eux. aveugles jusqu'à ce que le jugement tombe. des tranchées pour leur rappeler les morts, les fautes. des menaces, des poignes engravées dans la peau des joues. des rappels que la vie bascule du jour au lendemain. parfois ils ont de la chance. parfois ils en on moins. garder leur vie en est déjà une grande.

arcade fire
jugé comme passe-temps de fainéant, kaz a consacré beaucoup d'importance aux jeux-vidéos : tant ceux des intouchés, que ceux magiques et créés en réalité virtuelle. ça a commencé avec guitar superstars, guitare connectée par poussière, où le but est de frapper le plus de notes possibles pour créer le meilleur score final - bande d’arcade qu’il allait monopoliser quasi tous les soirs à la sortie de l’école avant de devoir rentrer. par la suite, trop de jeux passent sous ses doigts, et kaz construit des niveaux considérables à overwitch, pixie legends et gemshin sous le pseudo kalzifer, suite à quoi il participe à quelques tournois nationaux pour le plaisir.

overwitch
force : tank · faiblesse : healer · activité : de 2016 à 2022

main

d.va


gemshin
force : pyro, high dps · faiblesse : support · activité : de 2020 à -présent

team

☆ hu tao · xingqiu · yelan · kazua


pixie legends
force : high dps · faiblesse : support · activité : de 2019 à présent

main

wraith

visions of gideon
palette qui peint ses émotions lorsqu'elles sont trop fortes, là, au centre de son être : simple ligne noire qui parfois se prend à en dire trop - il représente un cœur, petit tatouage alchimique sur sa poitrine qui s'alimente de ce qui baigne dans ses veines et intimement lié à une autre partie de son âme. c'est ainsi qu'il tient. kaz ne comprend pas, lorsqu'un jour le tracé n'est plus noir, mais bel et bien jaune ; de longues minutes passées devant le miroir à l'ausculter, jusqu'à ce qu'il reprenne sa couleur d'origine. puis ça a viré au bleu, au violet, au rouge, au rose. un arc-en-ciel de couleurs. des variations sur lesquelles kaz a enfin pu poser des noms, y trouver une logique - lorsque son cœur a viré au rose en regardant trop longtemps minato. lorsque son absence a déchiré sa peau à s'en mêler de rouge.

— rose : affection, amour
— rouge : colère
— jaune : stress, anxiété
— vert : jalousie, envie
— bleu : paix, calme, bonheur
— violet : tristesse
— noir : état normal

( i hurt myself to make sure i exist
i pinch myself to make sure that i'm real )

summary;
chapter 1
chapter 2
chapter 3

sin city 1998 - 2009
I've trusted lies and trusted men
Broke down and put myself back together again

note : kaz est né d'un adultère - son père trompait sa compagne avec une femme très amoureuse qui rêvait de pouvoir faire sa vie avec lui et de construire une famille. son père lui n'éprouvait rien à son égare, et a vu en elle une menace lorsqu'elle a annoncé vouloir garder l'enfant à l'annonce de sa grossesse. kaz n’a jamais connu sa mère biologique qui après procès pour "inhabilité à s'occuper d'un enfant" a été internée pour démence à sa naissance. c’est son père qui a profité de son statut et de ses privilèges pour grossir ses problèmes mentaux et la faire passer pour une personne instable et folle. il gagne la garde et arrive à falsifier ses documents de naissance pour qu'il corrèle avec ceux de shin, fils né de sa réelle compagne.

naissance de kasumi, indésiré et indésirable

naissance de shin, l'élu

c'est leur date à eux, celle qu'ils sont censés partager en tant que jumeaux. mensonge scellé par leur père dans sa mascarade.

procès durant lequel la mère de kaz perd sa garde, jugée inapte à s'occuper d'un enfant. quelques temps plus tard elle se voit placée en institut pour "démence".

première rentrée qui fait pencher la balance. shin et kaz ont les doigts noués, les cœurs serrés. des instants magiques ruinés par la réalité - échos d'un paternel qui attend la perfection. des attentes qui voutent dore et déjà l'échine.

premiers pas au temple ayase, le début de longues années auprès de tomoe, et du karaté.

il les hait tous. sa nouvelle "mère". son père. cette image surfaite qu'ils essayent de vendre à la vue du monde. le tableau parfait de la belle famille, reconstruite des petits morceaux éparpillés qu'on aurait pensé perdus.

rage against the machine 2010 - 2018
I've tasted blood and it is sweet
I've had the rug pulled beneath my feet

arrivée du nouveau gosse. kaz ne fait absolument aucun effort pour dissimuler toute la haine qu'il lui porte - privilégié, toujours meilleur qu'eux sur tous les points. ce n'est pas grave, tout ce qui compte c'est shin. shin et lui. eux contre le monde.

c'est le jour où kaz joue à dieu, en scellant le destin de kira aux enfers. des enfantillages au goût de mort.

les doutes et les échos commencent à s'empiler. des coffres inaccessibles où reposent leurs photos de famille aux évidences du quotidien qui vivent sous son nez. kaz arrive à lire les lignes, et comment elle sépare sa destinée de celles des autres. il ne ressemble pas à shin. ni à leur mère morte. il a réussi à s'introduire et voler une photo. pourtant ça saute aux yeux qu'il porte l'adn du monstre. les questions se bousculent et kaz a besoin d'avoir des réponses. il sait que leur père leur cache quelque chose.

ça explose. de colère, en larmes. kaz claque la porte, part impulsivement comme ça, sans rien. met finalement en marche la fugue qu'il leur avait promis. il rencontre minato dans le processus, un garçon un peu plus âgé qui le perturbe, qui le remue - personne qui arrive à dessiner des sourires solaires sur ses lippes aussi facilement qu'il sait éveiller des brasiers enragés. peut-être que le temps de leur escapade a changé quelque chose chez lui. peut-être qu'il le regardait différemment. peu importe. parce qu'un jour le soleil se lève et minato n'est plus là.

kaz est une bombe à retardement - d'un trop plein de colère et de déception. malgré toute la rancune, il est de retour au domicile familial. les cris sont toujours présents, la déception aussi. depuis ce jour là, son père bloque et contrôle toutes ses finances.

première rentrée en étude supérieure - kaz rejoint les brigades spéciales et le club de volleydust dans la team washidai.

tout devient trop lourd, pour compenser, kaz commence à jouer excessivement aux jeux vidéos et trouve un échappatoire dans la réalité alternative où tout semble avoir plus de sens.

berserk as fuck 2018 - 2022
Stared in the mirror and punched it to shatters
Collected the pieces and picked out a dagger

début de sa cure de désintoxication. c'est dur. chaque jour semble insupportable. kaz déteste vivre, les gens, la société. tout.

kaz perd son bras et disparait un peu de la circulation. personne ne sait grand chose si ce n'est sa famille qui finance sa prothèse mécanique. kaz ne donne aucune explication.