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Woodstick Festival 2022
31 Octobre 2022, 15h




Setlist & Vidéos
00 ー overture

01 ー サラバ、愛しき悲しみたちよ Momoko

02 ー Poison Girl Sasara

03 ー チョコレートメランコリー Kaori

04 ー 妖怪ディスコ Raon

05 ー PLATONIC GIRL Kaori & Momoko

06 ー 僕はキミだけのおばけちゃん♡ Kiyui

07 ー Halloween Night Kiyui


passage total de 45 minutes ー 30mn de musique, 15mn de discussions et annonces
: position de center sur la chanson


Kaori
Améthyste
Momoko
Saphir
Sasara
Diamant
Raon
Jade
Kiyui
Morganite


Partie 1 : Point de vue de Momoko

Il y avait quelque chose de profondément triste à performer aussi souvent. Dans les coulisses, nouvelles mais affreusement familières, Momoko attendait son tour, le visage de marbre. Elle pouvait l'apercevoir pourtant, cette foule exaltée qui s’excitait elle-même en préparation à la performance. Elle pouvait respirer l’air, plus lourd d’euphorie que d’oxygène. Elle pouvait sentir ses genoux claquer sous les vrombissements de la basse, qui s'infiltraient dans le sol pour venir secouer le plancher de l’arrière-scène. Ces cris, qui réclamaient tantôt la présence d’un des joyaux tantôt celle de tout le groupe, avaient quelque chose de magique, de surhumain. Ensemble, ils semblaient former un tonnerre humain qui électrisait la salle entière. Chaque nom hurlé agissait comme une nouvelle décharge, chaque pas sur le sol faisait l’effet d’un éclair contre la terre battue. Mais ces voix agitées ne résonnaient aux oreilles de Momoko que comme un murmure lointain, un écho. La fièvre n’était que tiède. La scène était devenue épouse plutôt qu’amante, besoin physiologique plutôt que plaisir à frissons.

En coulisses, les membres les plus récentes s’enflammaient encore les unes avec les autres, à l’exception du petit diamant qui profita de l’énervement pour en placer une. Mais bientôt, leur cue fut lancé, et Momo se lança la première sur la scène plongée dans les ténèbres, non sans lâcher un « On se bouge les filles, vous êtes très bien, go ! » Elle se positionnèrent dans leur pose de départ, dos au public, Momo en plein centre pour cette première chanson. L’animateur de foule se chargeait d’annoncer leur présence, et l’éclat des acclamations explosa de plus belle. Les fans les plus loyaux, bien installés au premier rang, hyperventilaient sous la chaleur de la foule et l’anticipation de voir leurs idols se produire à nouveau devant les yeux. Dans l’ombre, Momoko distingua la poitrine de Raon et de Kiyui qui, tout comme les admirateurs excités, s’élevaient et s’abaissaient à un rythme effréné. Statues de cires, immobiles, à l’attente des premières notes du morceau d’ouverture, les cinq silhouettes ne bougeaient que sous leurs respirations aux profondeurs variées. Et puis, le début. La routine.

Elle avait l’honneur d’ouvrir le bal. Il y avait une difficulté supplémentaire à se produire si tôt, en tout début d’après-midi, quand les fans avaient encore l’estomac lourd du midi et l’esprit somnolent sous la digestion. Il n’y avait à cette heure du jour pas encore le mystère de la nuit, pas encore l’ivresse que sait produire l’éveil tardif. Mais avec la bonne heure venait la bonne conduite, et les risques d’accidents par faute d’intoxication se réduisaient considérablement.
Les notes de sa chanson étaient poussées dans le micro avec malgré tout l’amour de la musique, et se mêlaient à l’instrumental et aux légers back-vocals qui supportaient la performance. Si l’engouement des fans ne produisait plus à Momoko ce frémissement d’antan, la vibration de ses cordes vocales et les mouvements de son corps faisaient encore battre son cœur. Avec passion, elle se donna le temps de son numéro principal. Elle oublia tout le reste pour quelques minutes, avant d’être ramenée sur Terre avec la dernière note.

Le temps resta suspendu un instant, comme entre parenthèses, alors que résonnaient encore sa voix dans les hauts-parleurs. Mais bientôt, la musique fut remplacée par les présentations routinières. Kaori, en bonne leader, passa la première comme à son habitude. Seconde en ancienneté, Momo fut la prochaine. Main enfoncée à l’envers dans sa taille, elle s’approcha de l’avant-scène, un sourire ravageur sur les lèvres. « Hey, Woodstick ! » Derrière le masque, ses yeux tombaient sur les admiratrices perchées aux barrières ; uniquement aux admiratrices. « Ce n’est pas seulement la couleur de Momo, ni simplement le bleu clair ; c’est la couleur de l’amour !1 » Son menton tomba vers le bas, alors que son regard scruta son propre ensemble noir et blanc. Elle approcha le micro de ses lèvres étirées en coin et ajouta, exclusivement pour le festival : « C’est que c’est moins accrocheur quand je ne porte pas de bleu, n’est-ce pas ? » Des rires légers et bruyants se mêlèrent aux encouragements qui ne cessaient pas, et elle clôtura comme à l’habitude : « En charge de représenter le Saphir de Hōseki Harmony, je suis votre Momo-kun, Shibata Momoko !2 » Elle salua ses adorateurs d’un pincement sur le bord de son chapeau, alors qu’elle inclinait la tête en souriant avant de se reculer et de laisser place au diamant. C’est d’ailleurs elle qui prit la relève, une fois les présentations achevées. Propulsée par l’adrénaline de la scène, Sasara exécuta son numéro avec toujours plus de justesse qu’en répétitions. Destinée à danser près d’elle, derrière elle, Momo s'assura de ne pas faire d’ombre à son projecteur ou à se prendre dans ses cheveux virevoltant sous les pirouettes. Le moment venu, elle lui offrit sa main gantée comme l’indiquait la chorégraphie pour la faire tournoyer, avant de retourner à sa position. Puis, la chanson se termina, la suivante s’enchaîna, et les deux plus anciennes membres retrouvèrent les coulisses après le dernier couplet.

Ensemble, elles observèrent les trois nouvelles se produire pour les fans. Leurs yeux se croisèrent lorsqu’elle crurent remarquer une fausse note chez le Diamant, mais aucun mot ne fut échangé sous les oreilles attentives du staff technique. De plus, les fans n’avaient pas perdu de leur énergie, alors elles se mordirent les lèvres en réprimant un rire. « Elles commencent à avoir une cohésion entre elles, tu trouves pas ? » « Oui. Il aura fallu du temps, mais elles y sont presque. Sur scène, du moins ; en studio, c’est autre chose. » « On peut pas tout avoir, fit Momo en haussant les épaules. Peut-être qu’un jour, on aura un quintuor harmonieux. » Kaori sourit au mauvais jeu de mot, mais s’abstint de plus de commentaire et renvoya son regard à la scène sans un son de plus, lèvres pincées. Momo fronça les sourcils devant ce silence nouveau mais ne s’objecta pas et attendit, les mains dans le dos, le moment de retrouver le trio.
Ce ne serait qu’après leur numéro à deux, électrique et enivrant, que Momoko comprendrait le malaise palpable en coulisses. Ce ne serait que devant l’écran géant et la voix connue de leur gérante qu’elle comprendrait le secret qui planait hors de la scène.


Catchphrase de Momoko:
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Woodstick Festival 2022
31 Octobre 2022, 15h


Partie 2 : Point de vue de Sasara

Ton costume est mal coupé, c’est drôle, comme ça tu ressembles à un phoque, glisse la voix haut perchée de Sasara à la petite blonde devant elle, l’air de rien, alors qu’un membre du staff leur distribue les micros. Sourire faux qui s’esquisse sur son visage de divertissement, lorsque Kiyui se met à paniquer d’être mal fagotée à quinze secondes du début - alors que Raon lui assure que c’est très bien, et que l’animation du Woodstick lance leur set.

Hōseki Harmony se met en place dans le noir complet, sous les effets holomagiques bariolés et les acclamations de la foule, menée par leur noyau de fans fidèles parfaitement synchronisés. Et lorsque l’ouverture lance la première chanson, Momoko au centre, la transition est sans accroc - Sasara enfile son masque et le sourire est éclatant, impeccable. La posture droite et le port de tête altier, ses ongles parfaitement manucurés esquissent ses gestes pourtant approximatifs, mais sublimés grâce à la magie.

La chanson laisse place à une courte présentation du groupe, alors que les filles s’alignent sur scène par ordre d’ancienneté. Kaori mène la danse, et lorsque vient le tour de Sasara, en troisième place, c’est encore une fois étrangement parfait. Laissez-moi entendre l’écho des diamants dans vos coeurs〜1 commence-t-elle en embrassant la foule d’un geste du bras délicat, faisant virevolter son jupon comme une magical girl en pleine transformation. Qui est votre trésor ?2 lance Sasara d’une voix chantonnée, avant de mettre sa main libre derrière son oreille et attendre que le public réponde à l’unisson, dans un appel de son prénom qu’ils connaissent déjà tous. C’est Sasara !3 Frissons de satisfaction à chaque fois qu’elle entend et qu’elle les voit, à celui qui criera son nom le plus fort - et le sourire commercial de Sasara se teinte de sincérité de celle qui se voit portée par son besoin d’attention. Je suis la membre Diamant de Hōseki Harmony, je m’appelle Asakura Sasara, mais vous pouvez m’appeler Sasara-hime. Bonjour à tous !4 Les applaudissements la galvanisent, sous des courbettes précieuses les deux mains sur son micro, avant de faire un pas en arrière pour laisser le projecteur à Kiyui.

Vient son tour de briller - Sasara au centre de la chanson suivante, centre de l’attention, centre de la lumière. Et ses talents semblent éclore de plus belle, alors qu’elle pave chaque pas d’illusions délicates d’un spectacle parfait à défaut de réellement l’être - aidée par les projecteurs et son costume tissé de Poussière, spécialement fait pour faciliter ses sortilèges. Quiconque regarde dans sa direction ne peut pas détourner les yeux, mirage étincelant sous les ondulations de ses cheveux en rythme avec la musique, voix nasillarde sublimée par le doute de voir quelque chose d’assez fascinant pour rester scotché. Virevolte sous la main de Momoko avant le dernier refrain, lui adresse un sourire énigmatique et arrogant avant de retourner à sa place pour les dernières notes - et Sasara sait qu’elle a réussi son tour.

Les sons de clavecin de la chanson phare mettant en lumière les talents vocaux bruts de Kaori retentissent, et Sasara revient à son strict minimum. Assez pour maintenir l’illusion, sans se fouler tant qu’elle n’est pas la clef de voûte de la formation de danse - accroche les regards de certains fans au premier rang qu’elle gratifie d’un sourire princier ou d’un clin d'œil subtil. Leur trio de membres de la huitième génération est un spectacle moins impressionnant, pourtant soutenu par les silhouettes lumineuses de fantômes venus faire office de danseurs. Raon sait accrocher le public, à les inciter à taper dans les mains en rythme avec elles, et Kaori et Momoko rejoignent le trio à la fin - s’effacent pour laisser leurs deux aînées faire démonstration de leur talent, dans une piste rock qui électrise le festival.

Les notes s’évanouissent dans l’air sous les applaudissements, alors que les membres s’alignent de nouveau pour se préparer à discuter avec les fans en guise de pause. Avant toute chose… on me dit qu’il y a une surprise, aujourd’hui, commence Kaori, avant de se tourner vers l’écran holographique qui se matérialise sur la scène.

une vidéo se joue alors que le public est plongé dans le noir ; effets spéciaux dynamiques dans tous les sens et musique électro rythmée ; miyamaru seira, productrice du groupe et ex-membre assez connue du public lambda, apparaît

À l’occasion de la tournée des 25 ans de Hōseki Harmony…
...pour la première fois de son histoire…
...une sixième membre mystère rejoindra le groupe !


effets brillants autour d’une silhouette sombre découpée en guise de visuel ; l’identité de la nouvelle membre est encore un secret ; seira salue le public et la vidéo se termine, sous les  clameurs choquées des fans qui applaudissent

Et Sasara, encore dos au public, reste sans mots; à peine arrivée dans le groupe, son coup de projecteur de la nouveauté volé par une idiote dont elles n’ont pas besoin ? Son expression dégoûtée doit vite être dissimulée par un large sourire faux et une surprise feinte quand elle se retourne vers les fans, qui ne trompe cependant pas ses camarades. Quoi ? Ça alors, quelle surprise ! minaude-t-elle en croisant le regard des membres. Kiyui semble tout simplement extatique, Raon n’a pas l’air de trop s’inquiéter mais fronce légèrement les sourcils, Momoko porte un sourire poli et impassible - et Kaori, par des pirouettes d’oratrice, tente de passer à autre chose, avant que l’illusion ne se dissolve et que les ragots n’aillent bon train sur leurs réactions à vif. Sasara en profite pour lui jeter un regard noir décoré d’un sourire factice.

Elles n’ont pas le temps d’intégrer la nouvelle que la musique redémarre, pour mener Kiyui au centre - avec une chanson récemment sortie spécialement pour la saison, à la chorégraphie théâtrale. Ce sera notre dernière chanson ! Les photos et vidéos sont autorisées ! lance Raon avec entrain, criant dans son micro, lorsque la piste suivante enchaîne - le titre offre une danse simple, que le public a l’habitude de reproduire avec le groupe depuis plusieurs années. Jouent avec les fans, les incitent à danser, à croiser leurs regards et à prendre la pose face à un téléphone braqué sur elles. Glowsticks violets et oranges s’agitent en rythme, et sur le dernier “trick or treat”, Kaori s’écrie. Merci de nous avoir regardées, et merci au Woodstick Festival pour l’invitation ! Kiyui prend la suite ; on vous attend pour vous voir nombreux au stand Hohamo, dans la zone vente de goodies ! Pour terminer sur les cinq membres à l’unisson, dans un C’était Hōseki Harmony, merci beaucoup ! ponctué d’un salut final synchronisé, avant de disparaître en coulisses.

Tombent les masques - Momoko semble contrariée, silencieuse, alors que Raon et Kiyui piaillent joyeusement d’excitation. Et Sasara ne manque pas d’exprimer sa rage - jette presque son micro en le rendant à la membre du staff, la poussant légèrement en arrière. Je veux du thé, lâche-t-elle d’un ton cassant à la manager du groupe, les attendant pour les escorter jusqu’aux loges. D’humeur massacrante, et toutes savent que Sasara s’apprête à être tout particulièrement insupportable pour le reste de la journée. Empoigne la bouteille tendue par la manager, avant de se tourner vers Kaori avec un sourire hypocrite. Il y avait un problème avec ton retour son pendant Platonic Girl ? C’était très faux, mais peut-être que c’était un souci technique, lâche-t-elle, tout à fait consciente que Kaori saisirait le message et le mensonge éhonté simplement pour être désagréable. De leur avoir caché cette trahison, le vol de son attention, avec cette sixième membre dont Sasara ne veut absolument pas - et dont elle tâcherait de rendre la vie insupportable.


Catchphrase de Sasara:
Kobori Taizo
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☉ TAURUS ∙ ☾  AQUARIUS ∙  ↑  GEMINI
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Multicomptes : -> HELLBOY ー 26, firemanCouleur de dialogues : #5a9661Naissance & Âge : 050589 — 34 yo.Pronom(s) du personnage : ∙ il/heOccupation :
MORI'KOBORI

herboristerie familiale, située dans le village ryu. vente de produits issus de cultures végétales ; thés, épices, onguents, essence, huiles, crèmes, plantes, fleurs... aux professionnels ou particuliers.


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bicraveur du tieks et de l'ARUMIOPOKIMI. fabrication et vente de drogues. au détour de guré, dans un coin d'une soirée, sur les abords de eiyamachi. ouais vas-y passe pécho !
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instinct

« j'le sens comme une odeur de pet ; et je pourrais presque dire si c'est parce que t'a mangé indien à midi, ou si t'es stressé. on peut pas m'la faire à l'envers. »


visions et rêves

« les visions me collent la migraine, et y'a des prémonitions dont je me passerais bien. sauf qu'y'a pas de filtres. alors je fume. ça m'aide à adoucir le délire. j'en ai eu ras l'bol des rêves sans queue ni tête. parfois y'a un mot, ou une heure... si j'dois voir un symbole dès que je rêve de senri à poil, j'suis dans la merde. »


nécromancie

« j’suis peut-être passé à côté d’un macchabée qui faisait signe, mais j’ai jamais rien capté. difficile de démêler l’hallucination du don, quand t’es sous K. »
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Comment a-t- il atterri là, au juste ? L’art de se foutre de ça comme du reste, laissant tout simplement ses pas le guider à travers la foule - au gré des rencontres, des chansons et des clients. Mais oui, évidemment : Taizo n’a pas votre temps, et un festival c’est l’endroit idéal pour écouler sa marchandise. Navigue où l’improvisation le mène, après avoir profité du concert des Red Hot Salty Papers. Le peuple se meut par vague, ramassant les fans des Red Hot pour laisser tomber la marée - voire le tsunami - venu assister aux prochains artistes.

Le spectacle commence et Taizo arpente les rangs en lançant des coups d'œil à la dérobée aux mages qu’il croise, s’approchant d’une démarche énigmatique. eh, tu veux un truc ? Dans sa sacoche, les pilules brillent et les flacons scintillent. Des drogues plutôt chills, de quoi filer un boost d’euphorie, un shot d’énergie ou une vision plus coloré. tu veux du shit ? On reste sur les classiques, quand il secoue ses pochtars d’un geste commerçant.

Les damas tombent dans sa paume. C’est les cachetons arc-en-ciel qui partent le plus - petites dragées qui ont un succès fou chez les gamins, pas bien méchants mais ça leur donne l’impression de faire des folies et ils s’extasient en fous rires pendant trente minutes. Personne ne veut rien de plus fort ni à fumer et comme par réflexe, Taizo se tourne vers la scène pour observer à qui appartient ce public de chatons sous acides. Cinq minettes se déhanchent en chorégraphies dynamiques et chansons électriques. Leur nom, difficile de le louper sous les cris des fans qui s'époumonent.

Plutôt mignonne celle en violet. La performance se reflète dans le verre de ses lunettes tandis qu’il commence à s’ambiancer en secouant la tête en rythme. excuse-moi, t’as des chips ou du thé glacé ? Un petit d’à peine vingt pige lui tape sur l’épaule et l’interroge avec ses grands yeux rincés par les projos et l’excitation, un maxi sourire sur la tonche. il m’a pris pour un vendeur conbini cet abruti ? Taizo le dévisage de sous son bucket hat pour évaluer à combien le type est arraché et jusqu’où il peut l'enfler. ... ouais, carrément ! thé jasmin, c’est mon dernier, il fait en présentant rapidement la bouteille dans l’obscurité. oh génial ! combien ? - c’est le woodstick, tu connais. mais j’aime bien ta tête de galérien, pour toi c’est 20d. Du vol. Mais le minot est rince-max, ça passe. Les pièces finissent dans sa poche et Taizo lui colle la bouteille dans les mains avant de se tirer vite fait bien fait - le temps que l’autre pigeon se rende compte que le thé est tiède et que ce n'est surtout pas du thé.




Résumé
c mon rp du mois avec ce zozo dont mind me . il vend sa came dans les rangs du concert et entube un gamin avant de disparaître dans la foule, c ciao !!

si vous voulez lui acheter des trucs, feel free de mentionner un boug sus af

Yokoi Himari et Kurri Anla ont feelsé sur ce message

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A l’aise dans la foule, comme toujours, élément pourtant changeant et parfois dangereux, il aurait pu provoquer une émeute s’il n’avait pas pris soin de se camoufler. Tenue anonyme bien loin des extravagances habituelles, la seule touche de couleur que Daran arbore est un lightstick habillé de bleu qu’il agite comme pour chasser les mouches. Et il joue des coudes pour accéder à l’espace VIP, premier rang comme le fan qu’il est sans l’admettre. S’installe sur une chaise dépliée pour l’occasion, et se lève en hurlant lorsque c’est Momoko qui entre sur scène. Son bâton lumineux se colore de bleu ciel et il claque en rythme dans ses mains, en entonnant la chanson qu’il connaît sur le bout des doigts. « GO HOSEKI GO ! » (il reste silencieux quand c’est au tour de Sasara de chanter, toujours petty face à sa nemesis). Les chorégraphies sont travaillées sur le bout des doigts, et il est ramené à chaque fois qu’il se rend à un concert à de mauvais souvenirs, mais il le fait au nom de l’amitié. Et bien vite, il oublie son propre égoïsme pour devenir un vrai fan tonitruant, avant d’applaudir jusqu’à se faire mal aux paumes lorsque le groupe quitte la scène. C’est quand il songe à s’éclipser qu’on lui tape sur l’épaule, une jeune fille visiblement mal à l’aise qui semble l’avoir reconnu. « Pardon… Vous êtes Envy ? Je peux avoir une photo ? » il lui fait un clin d’oeil, sa couverture n’aurait pas fonctionné longtemps. « Juste si tu dis sur instamaj que tu viens d’assister à la meilleure performance du festival ! »




Résumé
daran est en mode grosse fangirl pour aller encourager momo son sang de la veine, il est censé être anonyme mais il se fait reconnaître lol   (1 défi)
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La fuite est éphémère, toujours rattraper par les remords et les cauchemars qui savent vivre par-dessus le bruit. Soudain, l’envie irrévocable de se plonger entière dans une eau gelée, pour ne plus jamais rien ressentir. Loin d’être idiote, elle sait Lila, qu’elle a beau courir, ses démons savaient la chasser. Et pire encore, ils la devancent et la dévorent dans une seule bouchée. Un vendeur de rêve, c’est comme ça qu’ils les appellent, un homme dans les poches sont la porte vers le pays des merveilles, ce soir, elle avait envie d’être Alice, et s’y laisser absorber. Les jeunes n’ont pas le sens de la discrétion, en une fraction de seconde, elle remarque l’énergumène et son étrangeté, mais qui est-elle pour juger, si ce vendeur de bric-à-brac pouvait trouver une solution à ses insomnies ?

« Bouge de là. » Impatiente, elle dégage un par un les groupes qui s’agglutinent autour de l’homme, ne se gêne pas pour donner coup de coude et grognement, pour s’y frayer un chemin. Les applaudissements la poussent à lever les yeux vers la scène, curiosité mal placer, ou envie inexplicable de voir ce qui attise autant d’engouement. Elle reconnaît les lettres colorées, suit le mouvement de chaque membre dévoile au grand public. Les souvenirs refont surface, elle connait bien ce groupe, Lila, se souvient avoir dansé sur leur musique et chantonner leurs paroles, en écoutant la radio, enfant encore. Elle ne quitte pas les yeux de la scène, chaque étoile est accueillie par un tonnerre d’acclamation, ça la fait presque rire. Jalousie étrange, pensant à ce que ça pourrait être si c’était elle, sous ce si brillant spotlight.

Ses pas finissent par trouver le marchant de rêve, sans attendre elle sort quelques damas de son sac et les enfonce dans le creux de sa paume. « Monsieur le rêveur ! » Mielleuse et loveuse, ses cils battent la chamade pour couver le sauveur d’amour. Le naturel, revient violemment au galop, car Lila reste Lila, après tout. « J’ai besoin de quelque chose de puissant, je ne veux pas planer quelques heures, embrasser des amis, dire des choses embrassantes et me réveiller après m’être pissé dessus, je veux oublier à quel point ma vie est misérable, dormir comme si j’étais morte, et si possible sans la migraine du lendemain. » Suis-je assez claire ? Avait-elle  envie de rajouter, mais la musique démarre enfin, et les filles commencent alors la représentation. La musique reste similaire, mais la chanteuse ne reconnaît aucun membre, elle lance un : « T’as une idée de quelle génération, c’est ? » comme si monsieur rêve était un incollable de l’idoling. « La bleue a toujours été ma préférée, encore plus maintenant. » Cheveux courts à l’allure de garçon manqué, de quoi faire chavirer la hiisa. « Hé mais… » Ses yeux s’arrêtent sur le diamant, elle pouffe de rire, avant de secouer monsieur rêve : « A NEPO BABY ! » La gamine pote du doigt Sasara, d’un air amusé. Impossible de raté l’enfant d’Isshiki Miho, célèbre mannequin, le père de Lila avait des vus sur elle, avant qu’elle ne se marie avec un des entrepreneurs, ami de la famille. « Elle a les yeux de sa mère.. » Rajoute-t-elle sans grande conviction, elle est belle, certes, mais bien loin de la beauté immaculée que sa mère pouvait servir dans les années 90. Ou peut-être que la mise en beauté n’était pas fameuse ? En tout cas, Lila ne quitte pas la gamine des yeux, se surprend même à chanter les paroles du refrain des chansons qui défile. « Son père a sûrement du lui acheter sa place, mais il a oublier d’acheter le talent qui va avec. » Monsieur rêveur devait surement avoir mieux à faire, Lila récupère donc son trésor, en remerciant son chevalier.

Un dernier regard vers la scène, pincement au coeur. Un jour, elle aussi sera beignet par la lumière des projecteurs. En attendant, elle avale une pilule, direction le monde des merveilles .




Résumé
Lila cherche de quoi planer ce soir, elle achete à  @Kobori Taizo son stock du mois, et critique (gentiment)  @Asakura Sasara the sweet nepo baby !!!!!!!!
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