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sorry would go a long way (rei)

Pandore Águilar
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Crédits
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Points RP
https://isekai-monogatari.forumactif.com/t162-de-l-autre-cote-du
sorry would go a long way (rei) D6VZYiuM_o
Pseudo IRL : jabberwocky, margot
Pronom(s) IRL : elle
Faceclaim : tashi rodriguez
Crédits : villetchuckie
Messages : 928
Points RP : 0
Dama : 12 555
Couleur de dialogues : #822341
CW & TW :
Spoiler:
Multicomptes :
· pandore águilar (la reine de cœur)
· gaia belacqua (la puce)
· seo inhyuk (le big bad wolf)
· kim saebyeog (le bf material)
· kaneko kuro (l'éternelle ombre)
· hoshino tsuru (l'enfant-soleil)
Aesthetic IRP :
☼ SCORPIO ☾ VIRGO ↑ LIBRA
ESFJ-A
Aesthetic IRL :

down, down, down
would the fall never come to an end!
I wonder how many miles I've fallen by
this time?
— she said aloud.


sorry would go a long way (rei) 6LDJ4P3n_o

aïe love
Naissance & Âge : 05.11.1996 (26)
Pronom(s) : elle
Statut Civil :
solitude en horreur
(célibataire)

elle aime, d’un amour presque désespéré, véritable besoin. mais pandore a surtout le cœur rempli des pansements d'avant, aussi romantique que déçue par l'amour. marquée par les fantômes de ses idylles, incapable de tout à fait passer à autre chose, elle s'accroche toujours à des silhouettes absentes, disparues, décédées, ambiguës.
Occupation :
substitute du procureur
(l'essence et le briquet)

choix fait à la demande de kaisei pharmaceuticals, ravis de voir leur poupée de son ouvrir discrètement la porte du gouvernement, le ministère public étant fortement lié au ministère de la magie, pour tuer dans l'œuf la moindre tentative de poursuites de la part de rōnins dissidents - ou donner à pandore à la fois l'essence et le briquet.



visage pantin de kaisei pharmaceuticals
(poupée de son)

outil de propagande, elle est le rōnin sage et obéissant, la preuve vivante que c’est possible de s’intégrer, que vos enfants rōnins sont en sécurité, mais personne ne parle de l’après, personne ne dit que pandore est une traître, ni que se recenser c’est accepter d’être observé (non, scruté), analysé, testé (torturé) - et avec le sourire s’il vous plaît.
Particularité(s) :
rōnin
(de l'autre côté du miroir)

1 · entraîner autrui dans son imagination par projection astrale
là-bas ses pensées sont seules limites, se matérialisent sans fin, et parfois ce qui apparaît n’a aucun sens, disparaît aussitôt, se brise, s’envole, change de couleur, de forme, se met à parler, devient muet, en rythme avec ses idées. capharnaüm tantôt merveilleux, tantôt désastreux, les prairies sont fleuries ou bien brûlées, les êtres inconnus ou résurgences, le ciel bleu ou plutôt gris. tout y devient possible, sans danger - impossible de mourir au paradis.

2 · bloquer la projection astrale d'autrui dans son imagination (non-débloqué)
le corps inanimé d'autrui laissé derrière, en solitude dans un monde dont il ne maîtrise aucune règle. il a bien conscience d'y être, sait seulement qu'il ne pourra pas le quitter, doit se contenter de l'attente, rendue peut-être insupportable par des créatures impossibles ou des paysages hostiles. jusqu'à ce que la maîtrise continue, se développe, et qu'à terme pandore puisse faire croire à autrui qu'il se trouve dans la réalité, alors que son esprit s'est déjà détaché, en pleine projection astrale inconsciente.
Catalyseur :
implants-éclats
(propriété de kaisei)

par endroits, kaisei pharmaceuticals a marqué son territoire dans tous les sens du terme, remplaçant les cicatrices par des morceaux de pierre précieuse ; un catalyseur qui sonnait comme un cadeau-pardon, sans que pandore ne sache toute la vérité.
Relations :
noé (pnj), petit frère · l'autre partie du cœur.

akira, ce qui sauve le moi, c'est toi.
sia, bestie · main dans la tienne.

kayn uc.
hauru, pqr · conduite à risque.
dahm, pqr · friend with benefits.

senri, contact · leap of faith.
tiffany uc.
leon uc.
kell uc.

remi uc.
seok uc.
Pandore Águilar
MAGE ⟡ we've ridden the stars

25.11.22 — @akizuki rei

sorry would go a long way


Elle marche d’ores et déjà sur des charbons ardents alors que sa main n’a pas encore frappé à la porte, que le poing ne s’est pas confronté au battant et son cœur aux débris de leur amitié. Qu’en reste-t-il, d’ailleurs, sinon des quiproquos et des blessures pas guéries, des silences, des non-dits ? Y’a-t-il quelque chose à sauver ou bien doit-elle déjà abandonner, parce que c’est trop tard, parce que l’égo s’est fortifié et que désormais on ne peut plus rien épargner ? Après tout, ça fait deux ans que Pandore est persuadée d’un mensonge, a trouvé en Rei le bouc-émissaire idéal, destiné à expier un crime qu’il n’avait en réalité pas commis. Que leur amitié s’est arrêtée là parce que Rei n’a rien répondu, ne s’est pas défendue - et encore aujourd’hui, sur le point de la retrouver, Pandore se demande pourquoi elle ne s’est pas plus battue alors qu’elle savait, que ce n’était pas vrai. Que Rei n’était pas celle qui l’avait jetée aux loups, qui avait susurré son nom à Kaisei, avait fait d’elle un énième numéro sur une liste qui n’en finit plus. Que Rei ne l’avait pas dénoncée, malgré les apparences. Parce que tout portait à le croire, c’était ça qui l’avait convaincue ; la recroiser aux laboratoires après sa disparition, y voir sa mère. Leurs silences, surtout, face à ses interrogations - non, ses accusations. Pandore avait été tellement aveuglée par la surprise et la terreur qu’elle en avait oublié de poser des questions avant d’exiger des réponses. N’avait trouvé que des silences et la surprise en miroir d’une Rei sûrement trop enfant pour se rendre compte que leur amitié s’était en partie construite sur des mensonges ; ce n’étaient juste pas ceux que Pandore imaginait. Mais peu importe, parce qu’au-delà de la surprise il y avait autre chose, qui avait poussé Rei à accuser le poids des insinuations et des reproches un peu flous en silence.
Et de là, elles avaient marché deux ans pieds nus sur les charbons ardents de ce qu’il restait de leur amitié - s’il en restait quelque chose. Alors Pandore hésite à frapper à la porte, parce que Rei n’a aucune raison de lui pardonner. Avant, elle aurait préféré s’accrocher à sa fierté, quitte à la perdre à tout jamais ; mais elle ne peut s’y résoudre et ses pas l’ont guidée jusqu’à cette porte qu’elle connaît bien mais à laquelle elle n’ose pas frapper. Elle finit par le faire, l’esprit qui se rejoue les révélations d’Ujinori, les poings qui se serrent, à presque considérer qu'il est aussi responsable des quiproquos qui ont éloigné Rei et Pandore. Elle sait que ce n’est pas le cas, qu’elle est la seule à blâmer, même si c’est plus compliqué ; mais ce serait plus confortable.
Rei n’a évidemment pas changé, en l’espace de deux ans, mais le cœur de Pandore se serre, comme si elle avait l’impression de retrouver une petite sœur perdue de vue, d’espérer la retrouver sans en être sûre, parce que ça ne dépend pas d’elle. “Hey,” elle hésite, “can we talk?” Elle attend, le cœur en suspens ; rentre dans l’appartement une fois qu’elle y est invitée, sans trop oser, les mains serrées et la respiration lourde. Le silence le devient aussi, lourd, parce que Pandore attend, fait mine de regarder la pièce comme si elle la découvrait pour la première fois. Finit par se lancer, difficilement, sans savoir où les mots vont les mener : vers les retrouvailles ou vers les charbons brûlant les pieds. “I’m so sorry, Rei,” Étrangement, ceux-là sortent facilement, peut-être parce qu’elle les a répétés mentalement, parce que ce sont les plus représentatifs. Parce que l’essentiel, c’est ça. “I’ve just discovered who gave my name to Kaisei, and I realise how wrong I was to accuse you, I was scared and I saw you there, and I thought… But why didn’t you say something? Why did you let me think it was you?” Et elle ne se rend pas compte qu’en parlant, les yeux se remplissent de larmes prêtes à quitter le navire pour s’élancer sur ses joues, que la voix s’est mise à trembler, presque autant que le cœur.
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25.11.22 — @Pandore Águilar

sorry would go a long way


couchée sur sa couette molassonne, les yeux sont fermés. quelque part sur son bureau, il y a la même chanson, si on peut réellement appeler ça ainsi, qui tourne en rond. simple bourdonnement, une tentative vaine d'atténuer la migraine qui la terrassait. sa mère adoptive lui ayant vivement recommandé de faire jouer les sons, avait même débuter la boucle dans la voiture volante le long du retour entre les labos de kaisei pharmaceuticals et l'appartement qu'elles partageaient à chuo-koei. elle s'était assurée de lui rappeler de se reposer avant de la laisser seule à la maison, retournant au travail qui ne la quittait jamais (( encore plus que rei ne saurait l'imaginer )). cela faisait quelques heures maintenant qu'elle demeurait immobile - agacement grandissant et migraine obstinée­. les prunelles brûlantes des heures passées à tenter de disséquer les mondes et le corps alourdi par la poussière étouffante ; ruri lovée contre elle, au repos, n'attendant que l'ordre pour se rendre utile. et dans le temps suspendu, ça cogne à la porte - brise la quiétude pesante.

ruri est immédiatement éveillée, se lance au pied du lit. rei prend plus longtemps à émerger ; grognement s'échappe des lèvres à la tâche ardue de se relevée. guidée par la bête, elle navigue entre les meubles d'un pas trainant jusqu'à la porte. hey. une voix qu'elle reconnait immédiatement malgré les deux années qui se sont écoulées sans l'entendre. can we talk? trop épuisée pour se faire sarcastique, lui lancé au visage le fond de ses pensées : do we have anything to talk about??. rei se contente de lui faire de la place pour pénétrer le petit appartement où elles souriaient autrefois. la benjamine laisse son ainée mariner dans le silence alors qu'elle s'esquive vers la cuisine, prépare un verre d'eau... puis un second après un brève hésitation.

i'm so sorry, rei. l'aveu coupe ses mouvements, l'arrête dans sa tâche. excuse qu'elle ne sait pas comment accueillir ; trop tard... et pourtant attendue - sincère, étrange. ça ne ressemble pas à pandore de se faire aussi modeste. I’ve just discovered who gave my name to Kaisei, and I realise how wrong I was to accuse you, I was scared and I saw you there, and I thought… continue ses excuses, alors que la raiyo écoute en silence. ...But why didn’t you say something? Why did you let me think it was you? jusqu'à ce que ça sonne comme des reproches à ses oreilles. elle entend le tremblement dans la voix, mais le tremblement de ses propres entrailles noient le son. elle se tourne en direction de la voix, traits las trahit par une machoire serrée. would you have believed me? et elles savent toutes les deux la vérité ; preuves damnantes, tous les indices pointaient vers elle. i did nothing wrong. i don't deserve to be treated like an enemy and have to prove my innocence. ça fait remonter les sentiments enfouis - cette colère qui cache une tristesse profonde ; trahison qui l'avait blessée plus qu'elle ne voudrait l'avouer. why should i have wasted my time convincing you i'm not the horrible person you made me in your mind? dit-moi pandore, qu'est-ce que toi tu aurais fait? est-ce que tu aurais été différente? te serais épuisée dans une bataille perdue d'avance?
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1 · entraîner autrui dans son imagination par projection astrale
là-bas ses pensées sont seules limites, se matérialisent sans fin, et parfois ce qui apparaît n’a aucun sens, disparaît aussitôt, se brise, s’envole, change de couleur, de forme, se met à parler, devient muet, en rythme avec ses idées. capharnaüm tantôt merveilleux, tantôt désastreux, les prairies sont fleuries ou bien brûlées, les êtres inconnus ou résurgences, le ciel bleu ou plutôt gris. tout y devient possible, sans danger - impossible de mourir au paradis.

2 · bloquer la projection astrale d'autrui dans son imagination (non-débloqué)
le corps inanimé d'autrui laissé derrière, en solitude dans un monde dont il ne maîtrise aucune règle. il a bien conscience d'y être, sait seulement qu'il ne pourra pas le quitter, doit se contenter de l'attente, rendue peut-être insupportable par des créatures impossibles ou des paysages hostiles. jusqu'à ce que la maîtrise continue, se développe, et qu'à terme pandore puisse faire croire à autrui qu'il se trouve dans la réalité, alors que son esprit s'est déjà détaché, en pleine projection astrale inconsciente.
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sorry would go a long way


Il n’y a plus de normalité, pour elles, d’ailleurs la question c’est de savoir s’il y en aura une à nouveau ou si c’est trop tard, que la limite a déjà été franchie, que le sol n’est plus assez fertile pour faire renaître la confiance brisée ; que leurs égos auront eu raison de tout. En attendant que la porte s’ouvre, Pandore se demande même si Rei va la laisser entrer, parce qu’elle n’a pas vraiment de raison de le faire, qu’elle pourrait tout aussi bien refuser de lui parler et mettre fin à ce qui peut peut-être être encore sauvé. Elle a tendu la main, sans savoir si Rei la prendrait, ou préférerait cracher dessus, même sans la distinguer. Mais finalement la porte s’ouvre et elle ne fait ni l’un ni l’autre, laisse seulement Pandore rentrer. Ruri l’accueille avec la tendresse de retrouvailles plus heureuses que celles que Rei et Pandore semblent s’apprêter à vivre et, Rei disparue dans la cuisine, Pandore se penche un instant pour la caresser, chuchotant “hey Ruri, long time no see, I’ve missed you too” affectueusement, avant de se relever au retour de Rei, le cœur un peu tremblant de ce qu’elle s’apprête à dire, incapable de savoir quelle sera la réaction de son ex-amie.
Au début elle ne réagit pas, ni ne lui offre la moindre réaction ; mais ça n’empêche pas Pandore de deviner sur ses traits que ces excuses ont de l’effet, que Rei ne s’y attendait pas (comment aurait-elle pu?) et qu’elle est tourmentée, tout au moins bousculée. Elle n’a jamais eu besoin de ses mots pour la comprendre, en partie. Mais lorsqu’elle termine enfin, le visage de Rei se serre, c’est léger mais remarquable. Elle ne fait pas durer le silence, cependant. “Would you have believed me?” Pandore reste silencieuse, puisque la réponse lévite au-dessus d’elles d’eux comme une évidence douloureuse, un poignard qui a déjà fait d’énormes blessures. “I did nothing wrong. I don't deserve to be treated like an enemy and have to prove my innocence. — I know you did nothing wrong, I know that now.” La voix tremble plus encore, laisse une première larme s’écouler le long de sa joue. “I wish I could go back in time, I wish I could,” ajoute-t-elle, presque en chuchotant, sans que ça n’attende forcément de réponse, parce que bien sûr que ce n’est pas aussi simple, bien sûr que c’est même impossible. “Why should I have wasted my time convincing you I'm not the horrible person you made me in your mind?” C’est à son tour de s’arrêter, comme en suspens, les sourcils qui se froncent. “Was that not worth fighting for? Was our friendship not worth fighting for?” Elle n’a pas envie que ça sonne comme des reproches, mais il faut dire qu’elle ne comprend pas pourquoi Rei s’est tue, n’a pas tenté de la raisonner - même si elle est mieux placée que personne pour savoir qu’à l’époque, il était quasiment impossible de le faire. “I wasn’t in my right mind because I was terrified, and we both know I’m stubborn, and I can’t go back in time and I can’t assure you I would have acted differently if you had said something, but,” La voix se brise définitivement et les larmes se mettent à dévaler ses joues comme la pluie le long de falaises érodées depuis deux ans. “but I just needed you to tell me it wasn’t you, and maybe I would’ve believed you, because I loved you,” Elle a envie de la prendre dans ses bras, de tout effacer, de revenir dans le temps pour faire mieux. “because I love you.” Elle sait que c’est trop facile, de dire ça après deux ans, mais elle a envie de croire qu’il aurait suffi d’une phrase de Rei pour la convaincre que ce n’était pas elle ; que son silence a participé à ses croyances. “I don’t want it to sound like I’m blaming you, I just want to understand why you stayed silent, because I wouldn’t have.” Elle trébuche, ne sait pas comment articuler ses pensées ; ne sait pas quoi dire pour la retrouver.
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25.11.22 — @Pandore Águilar

sorry would go a long way


i know that now. maintenant qu'il est trop tard, maintenant que la confiance s'est fracturé et qu'elle a piétiné ce qu'il y avait d'amitié, maintenant qu'il ne reste plus rien et qu'elle est seule avec ses regrets. why couldn't you know before? parce que rei n'avait jamais rien fait pour trahir sa confiance ; les circonstances avaient simplement été trop damnantes. well you're no tabigaka so that's out the window. marmonné à basse voix ; les regrets venus trop tard, le passé cimenté et les plaies béantes. Was that not worth fighting for? Was our friendship not worth fighting for? l'enfant n'entend que la reproche, n'entend que le questionnement ; et la réponse fuse aussitôt. was i not worth doubting your evidences? dernier mot qu'elle accentue avec dédains ; ces preuves qu'elle avait prises pour des vérités, à en planter la lame mensongère dans sa chaire.  

elles parlent la même langue, mais peinent à se comprendre. les mots fusent pour s'heurter à des murs, à des excuses et des justifications maladroite ; aux milles erreurs qui se dressent maintenant entre elles. rei se sait irrationnelle, gouvernée par des sentiments trop longtemps réprimés ; par ces larmes qu'elle a empêcher de couler en revêtant une colère trompe-l'oeil. ...i loved you. because i love you. ça martèle contre le coeur, mais elle sait mieux que quiconque à quel point les mots sont chimériques ; comme il est facile de les trahir ou de les tourner à son avantage. did you??? qui sort, tranchant, à la limite du cri. ça craque, les émotions trop fortes pour être contenues ; une colère trop grande, pas entièrement causée par l'ainée, mais dont elle se prend les retombées -- juste une hargne contre l'univers, comme le temps, contre ce qui est abstrait et intangible, qu'elle ne peut confronter. do you? qu'elle répète un peu moins fort. where was the love and the understanding when you made me your villain? parce qu'elle n'a ni le temps ni l'énergie de se débattre contre les perceptions ; parce qu'elle refuse de vivre à nouveau pour les autres, de perdre sa vie pour ce qu'on attend d'elle. la confiance déjà brisée, l'amitié avec ; les pièces pouvaient-elles encore être recollées ?
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Il y a comme un vase, entre elles ; un vase fissuré ou bien complètement déchiqueté, en morceaux posés sur une table qu’elles n’osent pas toucher. Que leurs mots semblent heurter, mais pas renverser. Pour le moment, en tous cas. Chacun de leurs gestes fait vaciller l’ensemble, mais jusque-là, ça ne tombe pas. Peut-être parce que Rei garde en elle tout ce qu’elle voudrait lui dire, hurler, tous ces sentiments qu’elle transmet assez calmement, cette trahison dont elle ne s’est pas remise - comment le pourrait-elle ? Et Pandore lance ses excuses et ses justifications comme des pansements en espérant recoller les morceaux et réparer le vase, en se disant ; non, en s’étant convaincue qu’il valait mieux tenter au lieu d’abandonner. Que si leur amitié était définitivement perdue, elle aurait au moins essayé. Et peut-être que c’est trop tard, peut-être qu’il n’y a rien à réparer et qu’elle imagine un vase qui n’est plus là, que c’est leur amitié qui a été déchiquetée quand elle a cru que Rei était celle responsable de tous ses maux. Quand tout la condamnait, alors que rien ne pointait vers Ujinori. “Was I not worth doubting your evidences?” Et pendant une seconde, Pandore en vient à se demander si elles ont eu la même expérience des laboratoires ; parce que Rei ne semble pas imaginer un seul instant l’état dans lequel elle devait se trouver, la peur et la douleur de voir sa tête fouillée chaque jour pendant des heures, à ne plus savoir l’heure, le jour, à se dire que si tout s’arrêtait ce serait peut-être mieux. “You were.” Elle répond doucement, même si ça ne sert pas à grand-chose, parce qu’en dépit de l’évidence, Pandore n’a pas douté et a cru ce que les circonstances suggéraient. Ce qu’elle pensait lui être imposé.
Sauf qu’à un moment, Rei s’empare du vase et le jette au sol, ouvrant une boîte que Pandore ne connaît que trop bien ; sans l’espoir au fond, semble-t-il. “Did you???” Elle crie et on pourrait parfaitement visualiser table et vase (du moins, ce qu’il en reste) s’effondrer, Pandore interdite face à cette vague-colère, ce tsunami rempli d’émotions tues pendant trop longtemps. Elle les prend de plein fouet, le poing qui se serre ; attend la fin de la tempête, que Rei ait terminé de l’achever. “Do you? Where was the love and the understanding when you made me your villain?” Ce dont elle n’était pas sûre jusque-là devient clair et le cœur se serre, la gorge sèche. Leur amitié ne pourra pas être réparée, parce qu’elle n’existe plus. Parce qu’il ne reste que la colère de l’une et les regrets de l’autre.
Pandore baisse les épaules dans un soupir silencieux, desserre le poing comme elle jetterait les armes et détournerait le regard du vase. Répond calmement, comme résolue, les larmes qui ont arrêté de couler. Le cœur en morceaux à l’idée de ne pas la retrouver, mais incapable de forcer pour l’impossible. “It had been wiped out by the terror and the torture, by the thought that every moment was the last, by the feeling of my head constantly being crushed by their never-ending tests. I don’t know what they did to you when you were there, but I thought I would never come back. I was terrified, and I’m sorry I didn’t doubt what I saw, I’m sorry I didn’t trust you more. I’m really sorry, Rei, and I will be for the rest of my life. And I’m sorry I’m too late and beyond forgiving.” Pas de retour en arrière et pas d’avenir possible, semble-t-il. “I’ll show myself out. I truly wish you the best.” Elle prend un dernier instant pour la regarder, avant de se retourner, le cœur serré de cet au revoir qui sonne comme un adieu - le vrai, cette fois.
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