give me a bitter glory. (erin)

née sous le signe de l’instinct, le don hérité du paternel est discrètement cultivé par les femmes de la famille. des quatre enfants, elle était la seule à naître sous le signe de la clairvoyance. prise en charge dès le premier signe de magie, dès la première pensée articulée qui semblait un peu trop suspicieux pour un enfant aussi jeune. sous bonne garde, il est développé et n’aide pas au caractère déjà arrogant de la blonde. les premiers rêves toutefois n'apparaîtront que bien plus tard, pratiquement en fin d’adolescence, trop tardifs aux yeux de la fratrie mais pour une jeune fille qui d’ordinaire ne rêve jamais, le phénomène est rapidement remarqué. ce développement n’avait rien de positif à ses yeux à part la mettre dans une humeur massacrante, et perturbant ses résultats scolaires. elle ne chercha jamais à les contrôler malgré les incitations de ses tantes paternelles, c’en était assez.

anecdotes

erin 101 — c’est l’hypocrisie qui dicte sa vie. élevée comme devait être une heller d’après sa mère, erin se comportait telle une lady devant le regard de celle-ci, les cordes vocales vibrant avec délicatesse et la posture aussi fière que celle d’un paon. son dos finit par se courber quand diana a le regard ailleurs, les traits grimaçant devant les prunelles moqueuses de ses frères quand ils étaient dans les parages. sa génitrice n’était pas son modèle, ce n’était qu’un simple automatisme pour qu’on la laisse tranquille. lady-like, elle en avait que le physique car la cadette était loin d’être le parfait poster child que l’on aimait pavaner.

y a le mépris naturel à sa classe qui a toujours dégouliné, en abondance plus jeune, et la fierté qui allait avec. c’était l’enfant à qui on avait toujours pardonné contrairement à ses aînés, pourrie gâtée, hystérique sur les bords, invisible. son instinct de sogaka n’avait pas aidé à dégonfler son égo. elle avait fini par s’assagir en grandissant, en murissant. mais l’enfance n’était jamais loin, ses fantômes également. elle était loin d’être le portrait même du cool-kid, trait si propre à mazra qu’elle enviait presque. elle était parfaite de loin erin, et ça s’arrêtait là.

heller-aldridge — avant elle, il y a eu sa grande-sœur la première née. s’ajoute par la suite les jumeaux, des terreurs à qui on pardonne tout parce que garçon. puis la cerise sur le gâteau, elle-même, comme elle aimait se considérer. l’écart d’années entre eux n'était pas aussi grand, malgré tout ils n’avaient jamais été particulièrement proches à l’exception du cadet des jumeaux, plus doux envers elle. erin l’étaient plus avec ses cousins nés la même année, maven, mazra. la mère avait fait son devoir, et le père lui, trop occupé à gérer un important business de matières premières pour potions.

in her gabrielle bag — un porte-cartes, elle déteste payer avec des damas. un journal, initialement utilisé pour noter tous ses rêves, l'utilise également pour y jeter toute sa frustration envers la vie et certains individus. son téléphone, un akari maipal 1, sur le mode ‘ne pas déranger’. du gel hydro-alcoolique pour garder son esprit tranquille. un recourbe-cil, aucune raison. un baume à lèvres teinté, elle mourrait sans. des écouteurs pour s’isoler du monde. de l’aspirine, pour les réveils dans la brume et pour mazra qui rentre de soirée. une pince à épiler, si elle a une porte à forcer. un échantillon de parfum, des lunettes de soleil quand les cernes sont présentes. des reçus au fond, jamais jetés. une bague, qui ne lui appartient pas et qu’elle a oublié de rendre. des chewing-gums pour le stress. quelques pansements pour les casse-cous de son entourage.

facts — très studieuse — fille de l’hiver, exècre la chaleur — la constellation est tracée sous son sein gauche — plus active en soirée, ne dit jamais quand elle sort — voit les gens de haut, essaie de se soigner — extrêmement dépensière notamment quand elle est stressée, sa carte a été bloquée à de nombreuses reprises (même à son grand âge) — pudique concernant les relations amoureuses, on peut l’entendre crier (de gêne) à ce propos — son estomac résiste aux mélanges culinaires les plus curieux… — envoie des messages à des heures très étranges — stress-baking — ne sait toujours pas exactement ce qu’elle veut faire plus tard, mais vous n’avez pas besoin de le savoir — a le mal de mer — essaie de conserver les apparences, de rester digne. même si au fond, elle rage beaucoup trop facilement. le thé ne la calme pas vraiment.