(café voyance) i see fire ✧ eiko

Fin de mois difficile, pousse le garçon à optimiser la rentrée d’argent. Bientôt, l’étudiant n’en sera plus un, une dernière année passer entre ces murs et la liberté sera sienne. Le mage n’a donc aucun remords à tromper et utiliser sa ruse, pour se jouer de ces camarades. Le festival est le lieu propice pour ce genre de farce, il prend l’apparence de cette délicieuse Alma. Cheveux long et noir, costume d’enchanteresse, digne des plus beaux rôles d’Hollywood. Sous sa tente, une boule de cristal, et de quoi attirer, un client dont la tête est tourmentée par des questions.

Décors beaucoup trop hollywoodiens, met en scène la mage aux visages angélique. Si au début, elle pense à des tarifs assez haut, entre 100 et 200 damas la séance, elle rabat finalement ses prix, pour être sûre d’avoir au moins un client. Il fallait rembourser les dépenses engendrées par les mois sans travail, Calcifer était plus doué à la dépense qu’à la reconquête. (Croquette et soin obligent, un chat de luxe !) Elle se positionne à l’entrée de son stand, regards vers l’extérieur pour chercher sa victime du jour. « Laissez-moi deviner, vous avez envie de savoir si le grand amour sera pour le printemps ? » Sa voix est douce, calme, enjouée, de quoi attirer l’attention. « Le printemps sent l’amour, n’est-ce pas ? Le renouveau ! Est-ce qu’il accueillera celle ou celui qui possède la moitié de votre coeur ? » Ses doigts font glisser les rideaux pour offrir une vue sur le stand qu’elle a monté, tire presque le client jusque dans son antre. « Ma boule de cristal pour vous dire ça.. Pour la modique somme de 50 damas ! Mais l’amour a-t-il réellement un prix ? » Les doigts s’agitent faussement sur l’accessoire, boule de cristal trouver sur witchzone à prix casser. Il est bien utile, offres des couleurs violet et bleuté, comme si quelque chose était réellement lisible. « Votre nom ? Avez-vous quelqu’un dans votre coeur ? » Mensonge sur mensonge, mais le plus important c’est d’y croire, non ? Yujin, lui, n’y a jamais cru à ce genre d’histoire, n’est pas encore né celui qui le fera croire en l'amour.

un esprit surchargé, c'est ce qu'elle se trimballait depuis quelque temps eiko. des pensées qui s'emmêlent entre elles, comme si elle n'avait pas assez de place dans sa tête pour les éloigner les unes des autres. entre inquiétudes habituelles dont elle avait apprit à manier les courbures avec le temps, et les nouvelles préoccupations qui prenaient l'espace libre en quelques secondes. elle ne savait plus comment faire, ni lesquelles traiter en premier. jaewon et leur relation qui prenait à peine un nouveau tournant, eux qui se laissaient désormais porter par le courant à se voir un peu plus en dehors du travail. mais il y avait aussi iseul, l'éternelle jeune femme qui, malgré une première rencontre particulière, ne semblait toujours pas lâcher la mise à lui faire comprendre qu'elle ne comptait pas s'en aller. elle faisait toujours bien ressentir sa présence dans la vie d'eiko quand elle parvenait enfin à voir la lumière au bout du tunnel, à se dire que, peut-être, elle était passée à autre chose et que les histoires de coup de foudre ne seraient. mais non. elle était toujours là, en chair et en os et avec tout son lot de songes qui l'accompagne. et instinctivement elle s'éloignait de la foule du festival eiko, laissant ses pas la diriger vers la tente du café voyance. elle en avait entendu parlé brièvement quand elle captait des conversations sur le festival, mais n'avait jamais songé s'y rendre jusqu'à maintenant. intrigué par la pratique et désireuse d'un changement dans son esprit, elle pénétrait dans l'une des tentes, faisant face à une autre jeune femme aux cheveux de jais. pardon ? qu'elle bégayait légèrement par l'entrée en matière rapide, à peine un pied passé à l'intérieur de la tente. le grand amour, cela faisait bien longtemps qu'elle avait cessé d'y croire, quand son ex, père de son fils, était partit la laissant seule et enceinte. pas la peine d'en faire autant vous savez ... elle n'était pas des plus à l'aise et laissait son regard dubitatif se poser sur la jeune femme devant elle. l'analysant quelque peu, ainsi que l'environnement dans lequel elles étaient. elle n'y connaissait rien, mais quelque chose la dérangeait dans tout cela, sans réussir à savoir quoi exactement. ishii eiko ... prenant place, elle essayait malgré tout de se détendre, sans parvenir complètement à se défaire de son sentiment que quelque chose clochait.

La victime se glisse sur le siège, à son opposé. Elle le laisse faire observe chaque détail de son comportement, sa personne, les choses qu’on ne voit que lorsqu’on est concentré. D’abord, les cheveux qui tombent contre ses épaules, puis la fatigue sous ses yeux, les mains abîmer (et sans alliance) preuve d’un travail acharner, sérieux, oppressant. Les lèvres pincer, la peau tendue, ça doit être quelque chose de prenant, médicale ? Ou bureautique ? Des choses à en faire retourner l’estomac et aspiré l’âme, ne laissant qu’une carcasse inerte, qu’on déplace de gauche à droite. La demoiselle ne vivait plus depuis bien longtemps, elle survit. « Célibataire ? » La question ne se pose pas, elle bat des scilles, pour que la question ne sonne pas comme un reproche. Ses doigts s’agitent sur la boule de cristal, claque ses faux ongles et ribambelle de bracelet. « Le travail, ne fait pas toute une vie, vous savez. » sourire au coin, elle continue. « Je vois un avenir radieux, mais uniquement si vous commencez à prendre soin de vous. » Elle se redresse un instant, pique un cheveu de la cliente, et le jette dans sa marmite bouillonnante, tout ça est bien évidemment une mise en scène, c’était du faux, débrancher une prise et rouvrez les rideaux et la supercherie serait flagrante. Elle cherche de quoi donnez des conseils, de sa poche, elle sort trois cartes dont les écritures se dévoilent au fur et à mesure des secondes. Trois sujets sont abordés, l’amour, le travail et un conseil aviser de la part des cieux. Alma les tend à sa partenaire, laissant les écritures se dévoiler sous ses yeux, passe sa main par dessus, pour donner l’illusion que son toucher rend la tâche plus rapide.

Amour !
Vous essaierez de faire la part des choses entre vie sociale et professionnelle et vie amoureuse. Vous trouvez que mélanger les deux domaines n'est pas une bonne idée. Écoutez-vous, vous ne serez pas déçu par votre décision.


Travail !
Le ciel apaise une communication un poil trop véhémente et vous permet, par le biais d'un dialogue serein, d'emporter l'adhésion de vos interlocuteurs. Vous multipliez les égards et les bonnes formules qui pacifient considérablement des échanges un peu tendus.

Et les conseils d’une très bonne voyante  
Si le fait de départager votre vie sociale de votre amoureuse vous paraît plus simple, pourquoi pas. Faites donc comme vous le ressentez. N'écoutez pas les autres s'ils essaient de vous dissuader du contraire, n'écoutez que vous.

« ça fera 150 damas, j’ai peut-être sauvé votre vie romantique. » Elle se rassied en face d’elle, conquise. Diseuse de bonne aventure du dimanche, Esmeralda aux yeux de biches.

intriguée et dubitative. eiko ne savait pas tellement quoi penser de ce qui se déroulait devant elle, pourtant elle observait chacun des geste de la jeune femme avec une attention particulière. un moyen d'analyser ce qu'elle faisait, comme si elle cherchait le moindre détail pour être capable d'ouvrir son esprit comme il faut pour être réceptive à ce qu'il se passait. non, elle n'avait jamais expérimenter ce genre de pratique et ne savait pas à quoi s'attendre en fin de compte et pourtant, quelque chose la dérangeait encore, venait piquer son instinct comme pour lui dire de se méfier. hum oui ..? elle ne pouvait démentir le statut de sa vie sentimentale. elle n'était pas vraiment en couple depuis sa rupture douloureuse, mais tentait malgré tout d'ouvrir à nouveau la porte à une nouvelle relation, sans trop savoir où cela la mènerait. elle, jeune maman d'un petit garçon de presque trois ans. elle avait de quoi l'occuper toute une vie entière entre akio, l'hôpital et ses recherches, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser que quelque chose manquait à sa vie, en particulier depuis qu'elle avait laissé un espoir naître pour une nouvelle relation.

à moitié dans ses pensées, à moitié présente dans la réalité, elle écoutait d'une oreille la voix de la jeune femme s'élever. regardait d'un œil les cartes qu'elle venait déposer devant elle sur la table. elle en captait quelques mots eiko, sans comprendre le sens qui se cachait derrière ses phrases. mais c'est l'annonce de la fin de la séance qui la réveillait soudainement. pardon ? espérant avoir mal entendu la somme qu'elle devait. combien pour 2min de spectacle, une mèche en moins et trois cartes sorties de votre poche ? l'impression de s'étouffer face à la réalité de cette pratique plus que douteuse qui réveillait à nouveau se sentiment étrange qui l'avait prit en arrivant. et elle attrapait une carte dans sa main pour en lire le contenu plus sérieusement. c'est ça que vous appelez conseil ? "faites comme vous le sentez ?" rire amer qui s'échappait de ses lèvres. la vie semblait se jouer d'elle à l'instant présent et ce n'était pas quelque chose qu'elle appréciait grandement.