little death ⟢ shi family

little death shi manor ∙ outfit @lee satine ; @ryū beauregard ; @nishino kian ; @chûu nero

l’heure tapante. fumante —— voire violente. le retard n’est guère accepté ; il faut se dompter.

les soupirs ,,
les semelles qui traînent.

elle n’a pas envie d’y aller, megumi. elle n’a envie de voir personne. et certainement pas sa famille. elle aimerait disparaître, se faire oublier. l’envie de s’évader est forte, celle de prétexter un imprévu aussi. seulement, hina n’est pas dupe. elle ne l’a jamais été. elle le sait déjà — elle le sent.

si megumi refuse de se présenter à ce dîner, elle saura où la trouver. comme si elle pouvait avoir accès à ses pensées.

Ding dong.

bordel, ça tape. contre ses tempes, dans sa boîte crânienne. là — ce bruit immonde qui réveille en elle des vomissements qu’elle avait pourtant calmé. l’alcool qui se noie dans le sang ; à récupérer durement. elle attend qu’on vienne lui ouvrir, priant pour ne pas attendre des siècles à l’extérieur. parce qu’elle a découché. encore. qu’elle a perdu ses clefs —— et qu’elle est persuadée que le soleil finira par la brûler avant même qu’elle n'ait désaoulé.

« is anyone int here ? » — qu’elle demande, frappant du poing contre la porte. « open that fucking door ! »

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little death 02/23 ∙ SHI MANOR ∙ outfit ∙

l'heure de la confrontation gronde. et il est inutile de s'accrocher vaillamment à l'idée naïve de pouvoir l'éviter. tout comme celle de contempler l'amas de vapeur d'eau condensée en espérant y percevoir un quelconque changement. l'appel des dieux est superflu. seul, l'acceptation de sa destiné est tolérée. si le tonnerre n'émet aucun mouvement sous la tenture étoilée, le vacarme se fait plus intense au sein des palpitants. le gamin tente de contenir l'appréhension qui découle de cette brusque réunion de famille. sans réellement comprendre et pour seul pressentiment, il se méfie. après tout, ce foyer n'a rien d'habituel ; tous les membres représentent des bizarreries aux yeux de tous. les précieux instants familiaux vendus par les sociétés occidentales n'ont pas de prises sur celle que représentait les shi. leur union a été établi dans un seul but. tous le savent.
à peine les pavés foulés que l'animation devant le manoir le frappe. une voix féminine. megumi s'acharne devant l'entrée et cette démonstration de frustration ne présente rien de bon pour la suite des événements. un soupir s'extirpe de ses lippes tandis qu'il la rejoint en pressant le pas jusqu'à la demeure. « qu'est-ce que... meg ? » mais sa question reste brusquement suspendue à l'orée de ses lèvres, bien trop absorbé par la ténacité qui guide chacun des coups apportés à cette pauvre porte. mais aussi par l'odeur qui émane de la jeune femme, elle sent l'éthanol à plein nez et si lui le remarquait, la vieille aussi. « ok. ferme la bouche. à trois on rentre et tu files au premier pour éponger les dégâts. si tu n'y va pas, je t'emmènerai de force. » l'une de ses mains poncées par les entraînements intensifs se pose sur la poignée de porte, prêt pour anticiper n'importe lequel de ses agissements (ou presque). les réunions de fratrie constituait déjà une épreuve, pas besoin de rebondissements, les épices s'étaient déjà bien infiltrer chez les shi.

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Ecchymose insoluble, tourmenter des moeurs. Le fin doigté de cette princesse caressant les draps de cette cage nommée catharsis. De ses canines, elle croque ses barreaux. Un doux coulis embrase ses pulpeuses, une caresse mortuaire pianotant sur la pulpe pourpre. La longitude de ses cils stagnant dans la délectation de cette porte. Une geôle dont cette sortie semblait quérir sa liberté, mais elle se meurt dans sa boucle infernale. Ses iris dilatés d’un noir ébène à en faire pâlir les fanatiques d’épouvante. Ses iris réorientaient leur focus qui épousaient le vide psychotique devant les coups sur cette porte. L’insolente, immobile tel un pantin de diamant avec tendu ses mains pour offrir un présent de qualité. Ses dextres remontaient délicatement près de ses pulpeuses comme pour s’abreuver de cette poussière organique qui choyait les pores de sa paume. Subitement, la porte s’ouvrait sous la pression masculine sur la poignée. Son souffle venait de faire voler les cendres sur les deux individus qui choyaient maintenant le sol du manoir. Des injures profanant le silence passager. Aucune expression embellissait les fins traits faciaux de l’insolente qui restait à contempler son chef d’œuvre. Sa magnificence orchestrait quelques pas vers le salon dans une démarche impassible et démarqué de toute expression, tel un robot dont son seul salut était de jouer au figurant dans une scène de crime. Un mouvement de pivotement, son entité reprit la direction à cloche pied vers ses deux aînés.

« Vous avez tous les deux péchés. C’est vraiment très très bien. On dansera ensemble après le diner. J’ai si hâte de ce repas avec toute ma famille. J’ai Josie à vous présenter ! Mais après le soupé. »

D’un pas marqué par la légèreté de son essence, la jouvencelle enclenchait sa démarche en direction de la salle à manger en chantonnant une symphonie mortuaire de sa propre conception.

« Je suis persuadée que la mort nous susurre à l’oreille. ♪ » 

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le myocarde tambourine, résonne jusque dans les tympans. y'a les contrecoups de cette altercation qui lui colle à la peau, qui la macule, lourdes traces de son passage. les azurés et les violacés qui s'entrelacent sur son épiderme, qui s'étreignent dans un rythme endiablé, danse infernale dans laquelle il se laisse inlassablement entraîner. il n'a plus besoin de la reconnaissance, ni même des damas qui viennent avec la performance. c'est le besoin de s'exprimer, de tout relâcher. de taper si fort qu'il sent son ossature vibrer, jusqu'à vriller. pour les épargner.

le visage est de marbre. les ébènes fixent le plafond depuis plusieurs minutes, dans l'espoir qu'on vienne le sauver de cette réunion imposée. y'a ces coups portés sur la porte d'entrée, qui se joignent à cette symphonie martelant déjà son crâne. il quitte le confort de sa chambre, se glisse dans les couloirs pour se frayer un chemin vers l'inévitable. et c'est d'un œil externe qu'il assiste à la scène, reconnait les traits de ses cadets et l'insolence de celle qui les accueille. laisse leur une chance nero, ils viennent tout juste d'arriver... je serai ravi de rencontrer Josie. ses paroles font écho à ses pas, légers, tandis qu'il descend le grand escalier pour les retrouver, mains tendus en direction des nouveaux venus. je t'ai vue sous de meilleurs jours megumi. vous devriez vous dépêcher, ça ne devrait pas tarder à commencer. regard protecteur qui glisse un moment sur la silhouette de la demoiselle, pour ensuite croiser les yeux du jeune homme, leur sommant de filer en vitesse, pour limiter les dégâts. la légèreté de sa foulée le mène vers la princesse, qui file vers la salle à manger, pour la rattraper, sourire qui étire légèrement ses lippes taquines. la courbette est exagérée, pour lui arracher ne serait-ce qu'une simple réaction. me feriez-vous l'honneur de m'accompagner jusqu'à la table, chère demoiselle? pour détendre l'atmosphère, avant que le ciel ne leur tombe sur la tête.

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les frasques sonores lui rongent le tympans. damn it. elle s'exprime tellement souvent en anglais qu'elle en oublie sa langue maternelle. fuck it.

ryu — second arrivé. tout du moins, la seconde âme qu'elle entrevoit. les dégâts. ça la fait rire ; elle ricane comme une de ces pimbêches qu'on déteste. « respire, jouer la comédie c'est mon truc. »

bordel, ce que c'est vrai. elle n'avait pas dit une telle vérité depuis maintes percées — à se maudire d'autant mentir.  les sourcils froncés, le nez plissé. à réfléchir —— avec difficulté. là, l'estomac qui vacille dans cette photoportation. l'envie de vomir, de se vider. par respect, elle se retient. how nice of you, megumi. you're a good girl. elle se tape un ricanement, seule. elle bougonne, un truc qu'elle comprend pas elle même alors qu'elle mâche cette gomme dont le goût est immonde

« je t'ai pas appelé parce que je n'étais pas seule. » ; vrai. c'est une autre âme qui l'avait aidé. plus douce, plus innocente que satine dont les lucarnes ont vu des immondices. « c'est bon, j'ai ton aval ? j'ai l'air assez présentable pour pas vous faire honte ? » —— crachat. termes secs, elle repousse de la main le second holy guns.

« allons donc nous joindre à ce joyeux festin. » ; à même pas vérifier son reflet, préférant se diriger vers la salle à manger.

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les événements s'enchaînent. tout comme les enfants de miss Peregrine, leurs différences les rapprochaient mais le plus flagrant reposait sur la manière dont ils se comportaient ; de véritables gosses. à peine foule-t-il le plancher de l'entrée avec le crâne encombré d'actions à enchaîner que le gamin rencontre le sol. miraculeusement et grâce aux entraînements quotidiens, ryū se rattrape non sans mal. les yeux clos pour se protéger lors de la chute, il ne tarde pas à localiser la coupable lorsqu'il les ré-ouvrent. nero. conscient de sa posture alors, le gamin se relève en frottant son bras négligemment comme pour ordonner à la douleur fugace de disparaître. moment opportun où satine décide d'embarquer megumi. une idée, comme un éclair déchire un instant la rancune qui tempête dans son encéphale. sa dernière phrase. une pointe d'inquiétude l'immerge avant que kian le ramène à l'instant présent. ses iris récupèrent alors l'objet de son irritation. « nero, je vais te botter le... » mais sa phrase reste en suspens. la gamine innocente, exceptée de tous remords s'est déjà éloigné au bras de kian. un profond soupir s'extirpe de ses lippes tandis qu'il referme la porte. les affaires de famille se règle dans la sphère intime. comme un secret.
le gamin suit alors les membres de cette fratrie. la résignation orne ses traits, la raison de ce rassemblement n'évoque rien de bon. juste une suite de nouveaux problèmes qu'il devra éponger avec ses contacts où sa malédiction. une fois la salle à manger atteinte, le gamin s'arrête afin de visualiser la pièce richement décorée. les méfaits accomplis n'étaient pas vain, ils enrichissaient la demeure, la rendant toujours plus somptueuse, incroyable presque inimaginable. un lustre orne le plafond et vient étioler les murs d'une lueur inquiétante. l'âme d'enfant qui réside toujours au creux de son palpitant aurait adoré y jouer, se cachant dans les renfoncements ou les pièces dérobées. instinctivement, les souvenirs liées à cette période lui font croiser les bras sur sa poitrine ; l'unique rampart. sa pupille encore valide termine sa course sur la table. aucune place n'est encore pourvu. mais la chaise en bout de table semble le toiser. la vieille n'est pas encore là.

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Somptueuse mélopée, la déchirure des tourments cognitifs de cette merveilleuse famille aux effluves exquises. Dans cette pièce à la dorure et aux mets appétissants, la jouvencelle batifolait dans son mirage imaginaire, un conte de fée de l’édulcoration avait une saveur horrifique. La symphonie d’un timbre de voix venait cueillir son intérêt. Kian choyait ses rêveries en les dévorant de sa tendre sagesse. Néanmoins, l’élocution de calcinantes émotions semblaient ronger l’âme damnée de ce cher frère. D’un pas suivi d’un second, ses dextres embrassaient les traits fins de ce facial pour y imposer un échange visuel. Ses prunelles s’ancraient dans leurs homologues. Les pétillements juvéniles s’étaient estompés de ses iris pour y marquer une certaine valse inquisitrice et d’un ton plutôt impétueux.

« Qu’embrases-tu au fond de ton âme ? Ta bonté n’a d’égale que les éclats destructeurs de ton regard. Kian, je te vois. »

Son emprise libérait les somptueux traits du gentlemen. Ses prunelles ténébreuses abattaient leur courrou sur la seconde oeuvre d’art vivante de cette pièce, la magnificence de cet autre jouvenceau songeur. Sa démarche s’orchestrait vers celui-ci, Ryû pour y imposer son index sous son menton et soumettre une nouvelle pression vers le haut.

« Et si tu finissais tes propos ? Me botter ? Monsieur froussard. »  

Un dernier battement de ses cils, son index se ôtait pour façonnait des applaudissements de nouveau juvénile, se mariant à la perfection à son sourire enfantin. Les dames se faisaient attendre, bien trop attendre sous la saveur de la petite dernière en quête d’une réunion des plus divertissantes.

« Megumi, Satine, descendez !! Sinon, je viens vous chercher !! Ce n’est plus marrant de vous attendre. Notre chère mère ne va pas tarder. » 

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y'a des jours où ils feraient tout pour sa fratrie. et pourtant, y'a des moments où il voudrait tout laisser tomber. s'éclipser de ce brouhaha, de la cohue qu'ils pouvaient causer. il n'était pas innocent - loin de ceci. il était le plus vieux de la bande, et pourtant, bien souvent, c'était lui l'enfant. à se mettre les pieds là où il ne le fallait pas, par simple envie d'adrénaline. ils étaient déchirés à leur façon. morceaux de papier légèrement froissés - certains plus que d'autres. mis bout à bout, le tableau se dessinait toutefois comme si les pages n'avaient jamais été arrachées.

ses prunelles s'accrochent à celle de sa cadette, lueur intriguant y dansant. elle avait cette facilité, nero, à lire en lui ce qu'il ne connaissait même pas. c'est un nouveau sourire qui perle sur ses lippes, haussement des épaules pour signaler sa réponse. c'est à toi de me le dire nero. tu sembles bien plus au courant que moi. et ses orbes sombres suivent la scène de loin, déambulant lentement de l'autre côté de la table. les pulpeuses s'étirent d'un amusé face à l'intrépidité de la demoiselle. si j'étais toi je ne jouerais pas avec le feu. qu'il lance en sa direction, sage conseil tandis que son regard s'échoue sur l'autre homme de la fratrie. gamin mystère, une ombre qu'il ne croise que très peu. et pourtant, il n'a jamais douté de ses capacités. et il s'avance kian, contourne la table pour tirer la chaise la plus près de nero, l'invitant à prendre place à cette table encore trop vide. il serait sage de prendre les places près d'hina. pour laisser Meg et Satine plus loin. elles ne devraient pas tarder. pour limiter les dégâts. il fait de nouveau le tour de la table, tire les deux chaises, prend place face à nero pour pointer la place à ses côtés. Ryû?

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