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05.22
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Le téléphone en main, Yuxuan se ballade dans les rues de l’archipel. La nuit est tombée depuis un long moment maintenant. Quand il a reçu le message de Kouta, il venait à peine de commencer à manger. Les confidences par message n’ont rien d’anormal entre eux — c’est même très courant. C’est comme ça qu’ils communiquent la majorité du temps, à tel point que peu de personnes savent vraiment qu’ils se connaissent. Qu’ils sont amis. Et que Yuxuan ressent plus que de l’amitié pour lui.

Quand Kouta lui a parlé pour la première fois de la personne qu’il aimait, Yuxuan était rassuré de ne jamais avoir parlé de ses sentiments envers lui. S’ils l’avaient fait, leur amitié aurait été brisée ; Kouta se sentirait mal de le rejeter, et Yuxuan ne pourrait plus se comporter comme avant avec lui. Or, leur amitié est trop importante et précieuse pour lui. Comment prendre le risque de tout gâcher ? C’est grâce à lui que Yuxuan a remonté la pente ; c’est parce qu’il était là qu’il a survécu à cette période difficile, il en est certain. Ce n’est pas de la reconnaissance, c’est plus profond que ça ; Kouta représente pour lui tout ce qui le pousse à vivre encore aujourd’hui. À garder espoir en la vie et à vouloir aider les autres autour de lui. Il est la représentation même de tout le chemin qu’il a parcouru.
Pour lui, tout ça est bien plus important que ses sentiments amoureux.
Oui il aimerait passer plus de temps avec lui. Être tout le temps avec lui. Le prendre dans ses bras à chaque fois qu’ils se voient, prendre sa main, ne jamais le lâcher. Quand ils sont ensemble, il est toujours un peu trop proche. Il s’assied toujours un peu trop à côté de lui. Le regarde toujours un peu trop longtemps. Le touche un peu trop souvent, comme si de rien n’était.
Mais cette situation lui convient. Il ne souffre pas de cet amour non partagé ; il pense même que c’est cet amour qui le fait tenir quand il ne va pas bien, parce que c’est la pensée de Kouta qui lui donne de l’énergie quand il ferme les yeux après une journée difficile.
Tant pis s’il n’en parle jamais. Tant pis si Kouta ne le sait jamais. Tant pis s’il sort avec quelqu’un d’autre, s’il se marie avec quelqu’un d’autre, s’il fait sa vie avec quelqu’un d’autre.
Tout ce dont Yuxuan a besoin, c’est d’être avec lui et d’être là pour lui ; amicalement, ça lui suffit.

C’est pour ça qu’il ne s’est pas senti heureux de recevoir un message de Kouta pour lui annoncer sa rupture avec son copain. Peut-être qu’il a senti un léger poids s’envoler de sa cage thoracique ; peut-être qu’il s’est senti un peu rassuré. Le coeur est parfois capricieux. Mais ce qui a pris le dessus, c’est la peine qu’il a ressenti quand il s’est imaginé combien Kouta devait être triste.
Kouta qui était amoureux d’une fille qui l’a rejeté, avant de sortir avec cet homme que Yuxuan ne connaît pas. Kouta qui, contrairement à lui, semblait réellement malheureux en amour.
Et, oui, parfois, il se dit qu’il serait capable de rendre Kouta bien plus heureux que tous les autres. Puis il tait sa pensée, parce que c’est purement égoïste — il peut le rendre heureux en étant simplement son ami.

Arrivé face au bâtiment principal du campus, Yuxuan regarde l’heure pour confirmer qu’il n’est pas en retard. Par réflexe, il se remet sur la discussion qu’ils partagent tous les deux. L’annonce l’a pris au dépourvu, un simple « j’ai rompu avec eisô » quand Yuxuan lui a demandé comment il allait, en fin d’après-midi. Quand il a posé des questions, Kouta lui a dit qu’il devait embaucher et qu’il n’avait pas le temps d’en parler en détails maintenant.
En temps normal, Yuxuan lui aurait juste dit de prendre soin de lui et de prendre son temps pour lui raconter. Aujourd’hui, à la place, il a demandé à quelle heure il débauchait et lui a dit qu’il y serait, sans y réfléchir plus que ça. Il n’avait pas envie de laisser Kouta seul, pas alors qu’il était sans aucun doute triste. Peut-être qu’il dépasse une limite qu’ils n’ont jamais vraiment franchie jusqu’à là : ils ne se sont vus que quelques fois, jamais pour se confier des histoires pareilles. Les confidences sont toujours réservées aux conversations (souvent nocturnes) par message. Il se rappelle encore de la première fois qu’ils se sont vus, du rouge sur les joues d’un Kouta embarrassé à l’idée de le revoir en vrai pour la première fois depuis leur adolescence.
Yuxuan l’avait trouvé adorable.
« Hey ! » s’exclame-t-il avec un léger sourire quand il voit Kouta sortir du bâtiment, la main en l’air pour lui faire signe. «お疲れ様» rajoute-t-il en tendant une canette vers Kouta. « Je t’ai pris une boisson. » Une limonade au raisin, la boisson préférée du jeune homme ; celle qu’il lui achète presque à chaque fois qu’il en a l’occasion, petit geste pour lui donner du courage dans un quotidien qui est loin d’être reposant.

@yoshino kouta

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J’ai rompu avec Eiso.
Ou plutôt, Eiso avait rompu avec lui.
Une goutte de trop qui s’ajoutait aux gouttes de trop. Des gouttes qui s’éparpillaient autour du vase, coulant sur son col, formant une rivière qui teintait le sol de liquide, rouge comme le sang ruisselant des plaies de Kouta. Tout le monde parlait de la goutte de trop et de l’explosion qui suivait, le calme qui revenait, mais Kouta avait l’impression que sa vie était constamment des gouttes de trop et que le calme ne revenait jamais. Il avait l’impression que, contrairement aux autres, il n’était pas capable de changer ou de briser son vase, lui. Si les autres prenaient un autre vase dès que le leur débordait en eau, Kouta n’avait pas changé le sien depuis le début de sa vie. Il s’était contenté de grandir avec, puis de voir l’eau couler, couler, couler, encore et encore, depuis que la première goutte de trop était tombée. Cette goutte, ça avait simplement été son absence de magie. Et puis le divorce de ses parents, la pauvreté de sa mère et lui, les moqueries à l’école, la mort de Hikari, la solitude… Il n’avait pas envie d’énumérer toutes les gouttes tant il y en avait qui étaient tombées depuis la première. Kouta était une cascade de larmes sans fin, comme s’il était une rivière qui ne trouvait jamais son embouchure ; incapable de trouver son océan où pouvoir se jeter. Alors à défaut, il continuait de pleurer, en permanence, traçant des sillons dans la terre à la recherche de ce qui lui permettrait d’enfin briser son vase et de passer à autre chose.
De pouvoir être heureux lui aussi, un jour.

Il avait vu un paysage magnifique, aux côtés de Yuxuan. Eux, dans cette salle d’art, le calme de la pause midi les entourant, les voix des collégiens si loin par rapport à eux. Kouta qui peignait et Yuxuan qui admirait ses peintures. Il se voyait marcher sur la plage, enfoncer ses pieds dans le sable, regarder ce vaste océan qui semblait prêt à l’accueillir. Mais à peine avait-il placé un pied à l’intérieur qu’une bourrasque de vent l’emportait au loin, lui fermant la porte à l’océan, le renvoyant dans une forêt terne et sombre. Yuxuan avait disparu et Kouta n’avait pu qu’accepter son absence, comme ça, graduellement, doucement. Ce n’était pas un coup de poignard ; c’était un coup qu’on plantait lentement, délicatement, comme si on ne voulait pas le blesser — ou plutôt, le blesser le plus longtemps possible. C’était normal pourtant, pourquoi Yuxuan ne se serait-il pas lassé de leurs entrevues ? Alors Kouta avait lâché son idée de l’océan et laissé ses larmes salées former une nouvelle rivière.
Jusqu’à ce que celui-ci revienne dans sa vie.
Des messages timides, des confidences qu’ils ne se faisaient pas face à face. Kouta s’était de nouveau imaginé cet océan lorsqu’ils se parlaient, mais il avait secoué la tête. Les sentiments avaient disparu avec le temps et avec eux, l’espoir. Kouta avait accepté l’idée qu’il ne trouverait jamais son océan. Il garderait ses larmes avec lui, chaudement, en sécurité. Personne ne pourrait jamais le blesser s’il était entouré de sa bulle d’eau salée.
Et pourtant, il y eut Alma, puis Eiso. Surtout Alma. Kouta n’était pas certain comment s’en relever. S’il allait s’en relever, en fait. Pour le moment, il se sentait vide. Comme s’il était en train de se noyer mais qu’il ne le remarquait même pas. Comme s’il était tellement habitué à se noyer que ce type de douleur était devenu indolore. Les signaux de danger absents, incapables de lui dire qu’il allait mal. Parce qu’à quoi ça servait pour son cerveau, de constamment lui crier qu’il allait mal ? Il faudrait plutôt lui crier le contraire : lorsqu’il allait bien.
Et ça criait fort, dans sa tête.

La canette était sous ses yeux. Une limonade au raisin. On pouvait juger ses goûts, se demander qui aimait ce genre de boissons (c’était meilleur le litchi ou le melon !). Mais il se souvenait de ce goût exquis lorsqu’il rentrait de l’école et que sa mère lui disait qu’elle lui avait pris une boisson. De ce goût rare quand ils mangeaient un repas qu’ils avaient emporté, commandé une boisson avec. De ce goût nostalgique quand sa mère l’aimait encore. Il n’avait jamais su abandonner ses goûts d’enfant. Comme s’il ne voulait pas abandonner son enfance, car c’était la seule chose heureuse qu’il ait connu de toute sa vie.
Les émotions tournèrent dans sa poitrine, la tristesse, la nostalgie, la joie, la mélancolie, le désespoir, l’espoir, l’amertume, la reconnaissance ; la douleur. Kouta avait mal. Il avait pris la limonade, la canette fraîche dans ses mains. Elle ne lui rendit pas ses cordes vocales. Kouta était certain qu’il n’allait pas si mal que ça, pourtant. Il était malheureux, certes, mais il aurait dû y être habitué. Pourquoi après tant d’années de malheur, il réussissait à pleurer à chaque fois qu’il était blessé ? « Merci, » prononça-t-il d’une voix tremblante. Rares étaient les moments où lui et Yuxuan se rencontraient en vrai. D’habitude, c’était par message. Et il aurait préféré être par message, si ça aurait pu lui éviter de pleurer devant Yuxuan. Il n’avait pas dit non quand Yuxuan avait proposé de le voir, pourtant. Peut-être parce que Kouta avait besoin de réconfort. D’un câlin. D’un tu ne mérites pas tout ça, Kouta.
D’un je t’aime.
Même si ça ne venait pas de la bonne personne.
Il ravala difficilement sa salive et ouvrit la canette. Une odeur de raisin lui vint aux narines, ce qui força un sourire sur ses lèvres. « C’est très gentil de ta part. » Pour être venu ou pour la canette ? Les deux.
Il prit une gorgée, le goût piquant sur sa langue. C’était aussi réconfortant que d’habitude, mais ça brûla sa gorge qui enflait déjà de ses larmes refoulées. Ça avait alors un goût de médicament qui ne marchait pas. Il était toujours aussi triste. Pas guéri de sa peine.
Il imaginait que c’était à son tour de parler, maintenant. Car Yuxuan était venu pour le réconforter à propos d’Eiso et que Kouta était le premier à lui avoir annoncé la nouvelle, brusquement, comme ça. Les mots sortis si vite comme s’il avait attendu depuis si longtemps de les sortir. Maintenant, il ne savait plus quoi dire. Ou plutôt, il ne savait plus comment dire.
Son corps parla à sa place.
Une goutte de trop coula sur sa joue. Puis une deuxième. Une troisième.
Et il ne fit aucun effort pour les cacher.
Il pleura, silencieusement, comme si c’était sa façon de lui dire ce qui s’était passé.
Eiso a rompu avec moi.

@liu yuxuan

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Yuxuan ne sait pas précisément pourquoi il est venu. Ce n’est pas dans leur habitude de se réconforter en face à face ; ils sont tous les deux plus à l’aise pour se confier par message. Ils ont pris cette habitude-là.
Il a eu envie de casser cette habitude. D’être présent physiquement, pour une fois. Plusieurs fois, il a été frustré de ne pouvoir rien faire d’autre que taper quelques mots sur son clavier. À plusieurs reprises, il a regretté de ne pas pouvoir être là pour le prendre dans ses bras, pour lui murmurer que tout irait bien, qu’il était là.
Aujourd’hui, ce sont ces regrets-là qui ont parlé.
Mais quand Kouta fond en larmes juste en face de lui, il reste paralysé pendant un instant. Son propre coeur est brisé en mille morceaux face à cette vision. Il ne l’a jamais vu pleurer, mais ça ne le surprend pas pour autant. Kouta est sensible, il l’a su dès le premier jour où leurs regards se sont croisés dans cette salle d’art, il y a des années. Il a probablement beaucoup pleuré, souvent, sans personne pour le regarder.
Comme Yuxuan.
Durant quelques secondes, il ne sait pas quoi faire. Son instinct lui hurle de le prendre dans ses bras, de le serrer fort contre lui, mais il a peur. Peur d’être rejeté, peur de sentir Kouta avoir un mouvement de recul, peur de se rendre compte que son réconfort n’est pas le bienvenue.
Puis, soudainement, son instinct prend le dessus. Après tout, tant pis s’il est rejeté ; si au moins il peut le réconforter un peu. S’il peut lui montrer qu’il n’est pas seul. C’est tout ce qu’il veut : être une présence à ses côtés.
Sans rien dire, il pose sa main sur la joue de Kouta pour essuyer les larmes qui ont coulé, puis sa main glisse jusque dans sa nuque pour le guider contre lui. Il laisse passer quelques secondes pour laisser le choix à Kouta de reculer s’il le veut, mais quand il comprend que ça ne va pas arriver, il utilise son autre main pour caresser son dos d’une manière réconfortante. Dans le creux de son cou, il sent les larmes humides couler. Ses propres yeux brûlent, tant son coeur est brisé pour Kouta. Il aimerait faire disparaître entièrement ses larmes. S’il existait un sort pour donner le sourire à quelqu’un, Yuxuan sait qu’il aurait été capable de réutiliser la magie juste pour rendre le sourire à Kouta.
Mais un tel sort n’existe pas, et il ne peut pas se servir de la magie.
Alors à la place, il se contente de frotter doucement son dos, son autre main immobile, toujours sur sa nuque. Machinalement, son pousse caresse délicatement son cou, touche légèrement ses cheveux par moments. Et dans cette position, il attend un long moment avant de reprendre la parole, il attend de pouvoir parler sans que sa propre voix se brise, sans qu’il ne pleure à son tour. « Ça va aller, Kouta. Peu importe combien de temps ça prendra, je serai toujours là pour toi. » murmure-t-il dans son oreille, sans trop savoir à quoi il fait allusion en disant ça.
Peu importe le temps que ça prendra, il sera toujours là pour lui : dans tous les sens du terme. Pour le consoler, comme pour l’accueillir, si un jour il veut de lui.

@yoshino kouta

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Kouta se laissa faire. Dans un état de désespoir intense, l’impression qu’il ne serait jamais aimé par personne, qu’il méritait tout ce qui lui arrivait, il tremblait légèrement, les épaules se soulevant à chaque respiration qu’il prenait, les larmes ruisselant sur ses joues. Mais Yuxuan essuya ses larmes et le guida contre lui, et d’un coup, les tremblements de Kouta cessèrent. Il enlaça Yuxuan contre lui et pleura longuement dans ses bras, presque comme un gosse qui s’était écorché le genou dans les bras de sa mère. Kouta en avait un, de souvenir comme ça, mais il préférait ne pas s’en rappeler. C’était trop douloureux et il avait déjà si mal, il ne voulait pas penser au reste.
Il voulait simplement penser à Yuxuan, Yuxuan et ses mots réconfortants, Yuxuan qui lui rappelait qu’il n’était pas seul.
Qu’il serait peut-être aimé un jour, lui aussi.
Se calmant petit à petit, le feu dans sa gorge qui s’amenuisait au fur et à mesure du temps, il avait l’impression d’avoir des cendres au fond de sa gorge qui le faisaient tousser, mais ce n’était pas une toux qui les ferait sortir. On n’expulsait pas une peine de cœur par la force, mais en prenant soin d’elle, pour qu’elle se calme petit à petit, jusqu’à ce qu’on puisse l’accepter, l’oublier et le ranger dans un coffre de sa mémoire. Pour l’instant, Kouta était blessé, trop blessé pour le faire, et il devait déjà raconter ce qui s’était passé à Yuxuan. Toujours contre lui, ne faisant rien pour se décoller de lui, la boisson dans son dos, Kouta avait l’impression que c’était la posture la plus confortable qu’il avait connu depuis longtemps. « Je n’ai été qu’un tremplin, » parla-t-il enfin, la voix brisée par les larmes. « Eiso aimait déjà quelqu’un d’autre. Il me l’a dit. C’est pour ça qu’il a rompu avec moi et s’est mis avec la personne qu’il aimait vraiment. Je… J’étais énervé, mais j’étais surtout triste de ne pas avoir été aimé, en fait. Même si, qui suis-je pour le juger ? Je me suis aussi servi de lui pour me détacher d’Alma, et ça n’a pas fonctionné. Au final, Alma n’existe même pas… c’est quelqu’un qu’un garçon a inventé de toutes pièces. Il se montre sous la forme d’Alma pour se sentir mieux à propos de lui-même, mais malgré ça, j’ai réussi à tomber amoureux d’Alma. Je suis un idiot, hein ? J’ai été utilisé par Eiso et Alma. J’imagine que je ne suis bon qu’à ça. À être utilisé… »

@liu yuxuan

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