Juchée sur des pilotis et surplombant la mer de Chine depuis la plage de Seikikō, la forme de coquillage en bois du restaurant Les Abysses voient passer l’élite de Makōsa et jeunes couples demandeurs de cadres luxueux et romantiques. Le menu est principalement composé de fruits de mer et de poissons, et vos conversations à mi-mots sont agrémentées des sons naturels des baleines amplifiées par magie depuis les fonds marins au large de l’archipel. La gravité inversée du restaurant voit la surface de l’eau scintiller au plafond, et vous pouvez admirer la faune et flore marine en levant simplement la tête, ajoutant une touche colorée à la décoration avant-gardiste du restaurant.

Paradis rose - les coraux alentour, présents uniquement au Nord de l'archipel, offrent cette couleur et cette texture si particulière au sable cristallisé de la plage de Seikikō. Aussi apprécié pour le cadre idyllique que pour l'air marin léger qui y règne, il n'est pas rare d'y croiser nombre de photographes souhaitant capturer son coucher de soleil aux mille teintes. Peu de rochers viennent casser la linéarité de la jetée, dont le relief est à peine rehaussée par la présence de quelques dunes capricieuses. L'eau azurée grignote la rive de flots tantôt timides tantôt propices à l'apparition de planches de surf. D'autres choisiront les chemins dessinés par la Poussière pour une promenade en amoureux.

Nichée sur un bateau voguant à toute heure de la journée aux alentours de l’île, la boutique n’est pas toujours visible et ne paie pas de mine pour n’importe qui n’ayant eu feu des activités qui s’y déroulent. En effet, sous un charme d’illusion, le petit navire n’a en apparence qu’un étrange air de bicoque en bois vert délavé ou une superbe couleur dorée et rouge. Pour y entrer, il faut en avoir entendu parler ou s’y attarder avec un certain intérêt et connaître ses horaires de passage qui varie, ainsi que sa localisation puisqu’il se rend à chaque quartier et s'arrête où l'eau fait halte. L'œil de pierre présent sur le haut de la porte d’entrée menant vers l’intérieur du navire permet au gérant de filtrer qui entre ou n’entre pas. C’est en passant le pas de cette porte que l’on se retrouve dans un lieu haut en couleur, où il ne faut pas avoir le vertige, car, dans un sort d’agrandissement, le lieu semble s’engouffrer toujours plus profondément vers le bas et donne sur des escaliers à en perdre la tête. Entre les étagères : des artefacts, des sceaux, autres glyphes et des objets très rares vendus à prix d’or par un homme au masque de renard qui semble lui offrir de grandes oreilles perchées sur le haut de son crâne et un sourire sibyllin. Ce dernier a la réputation d’offrir des services de voyances, de nécromancie, mais aussi (fait qui n’existe que sous forme de rumeur plutôt qu’avéré), quelques affaires sombres en rapport avec de la magie noire.