hell to the righteous one,,

la nouvelle année se faisait calme, troisième jour de l’année sans recenser le moindre incident, il applaudirait presque l’exploit. les feux d’artifice de la nouvelle année ont été éblouissants et la soirée, sûrement aussi, l’alcool avait fait son travail. le hiisa avait songé à passer son samedi soir chez lui, dernier instant de repos avant le nouveau semestre et les nouveaux week-ends qui s’annonceraient fiévreux, les bonnes habitudes ne partaient pas aussi facilement que ça. c’était du moins ce qu’il avait prévu avant l’invitation de sa tante par alliance à la rejoindre chez elle. la brune ne l’était techniquement plus mais le titre était resté, et les familiarités avec. seule rookwood rencontrée dans sa vie qu’il jugeait respectable – à l’exception de lui-même évidemment – et dont la présence lui était plaisante. marlon n’hésitait pas une seconde à s’habiller et à sortir pour rejoindre sa résidence, devenue beaucoup trop silencieuse depuis qu’elle s’était séparée de son époux.

le chemin est familier, il n’a pas besoin de s’annoncer au gardien du complexe avant de monter jusqu’à son étage et se laisser inviter dans l’antre. habitué au même luxe, il ne se laisse pas impressionner. son aînée avait d’autant plus pu profiter, ou le terme était-il trop grossier – de l’héritage tragiquement acquis. les traits de son oncle paternel décédés ne lui étaient plus familiers, un autre visage inconnu du nom rookwood dans la lignée qu’il n’avait personnellement connu. il avait pu entrevoir son visage sur des portraits plus jeunes, ou même s’il s’était déjà présenté avec silene mais il n’en avait pas le souvenir, son regard perpétuellement sur elle. elle était sa préférée. Il finit par atteindre le balcon, et offre un sourire à l’accueil qui lui est offert. « hey auntie ! » avant de se laisser emporter par l’étreinte chaleureuse, éveillant son âme d’enfant. « happy new year. hope you liked the flowers. » en référence au bouquet de fleurs qu’il a envoyé chez elle comme cadeau de nouvelle année. Autrefois, ce n’était qu’une carte jusqu’à son arrivée brutale sur l’île où il fit alors un effort supplémentaire. l’homme s’appuie alors sur la rambarde, et profite de la vue. « sooo… do you need anything ? » curieux de sa présence dans ses lieux.

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