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'til i see you again (neela)

Yun Seok
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Points RP
https://isekai-monogatari.forumactif.com/t2233-honor-in-revenge-
'til i see you again (neela) Dbf35322f93e614e5f4e55c4e9e37d32
Pseudo IRL : mayoli
Pronom(s) IRL : she, her
Faceclaim : woo dohwan
Crédits : ourmidnightgold
Messages : 699
Points RP : 0
Dama : 5 835
Couleur de dialogues : var(--co2)
CW & TW : ϟ le personne aborde régulièrement les thématiques du deuil, de la perte tragique d'un être cher et j'imagine que son comportement envers pandore peut être perçu comme du stalking. je n'ai pas de tw ou cw particuliers dans la mesure du moralement acceptable et autorisé par le règlement d'imo.
Multicomptes : l. saeri (queen beetch) & oliver h. (husband)
Aesthetic IRL : IRP ϟ rp à la troisième personne. dialogues principalement en français, ou anglais si préférence. longueur entre 200 et 700 mots (variables selon inspi). je réponds en général sous 10j max, mais ne lis les rp que quand je peux y répondre dans la foulée.

IRL ϟ joignable sur discord ou par mp toute la journée. moins dispo le weekend. ne pas hésiter à me relancer en cas d'oubli, promis je snobe personne ♡
Naissance & Âge : 13 dec. '93 — 29 yo
Pronom(s) : he, him
Statut Civil :
crushing over the insane neela barker
Occupation :
agent de sécurité — kaisei ph.
Particularité(s) :
gengaka — illusioniste

présence (seuil 4)
invisibilité (seuil 3)
illusion (seuil 1)
Catalyseur :
bijou — chaîne en argent
elle porte dans ses maillons la première trace de son indépendance, le caprice inavoué de ceux qui n'ont jamais eu et qui s'octroient enfin le droit de posséder.
Logement :
wakoku — yaganizaka
appartement modeste partagé avec son frère, quand il était encore là. qui pue maintenant la solitude et le vide qui s'est imposé, que seok ose pas encore combler.
Signes Distinctifs : dosmarbrures de la base du cou au dos, complété par un tatouage couvrant l'omoplate et le haut de l'épaule
visage — faussette timide dans le creux des joues, oreille gauche percée
main — caleuses de ses séances d'escalade
Relations : pandore á. — friends to crush to nemesis
neela b. — midnight crush
Yun Seok
MAGE ⟡ we've ridden the stars


( sept 23 · outfit )

'til i see you again

Habitué à ce qu’ils viennent par vague, il laisse les doutes s’éclater dans un coin de son esprit, au loin. Il a le temps avant que la marée les lui apporte vraiment, qu’ils s’échouent là pour être contemplés, bras ballants. A plus savoir ce qu’il fout vraiment là, les pieds subtilement posés dans ses pas, leurs ombres ne faisant plus qu’un. Il sait qu’avant (avant), ça lui faisait du bien. Il trouvait un réconfort macabre dans les nuits qu’il passait seul au milieu de ces rues qui sont pas les siennes, qu’il arpente maintenant comme les couloirs d’une maison familiale. C’était plus simple que de rester en tête à tête avec le silence endeuillé qui régnait chez lui. Ça formait une échappée pleine de déni, et de cette colère aveuglante qui savait tout recouvrir ; jusqu’à faire croire qu’elle pouvait penser les plaies. Mais aujourd’hui, la fuite en avant n’a rien de rassurant. Elle laisse ce goût amer en bouche, fait traîner les pieds par terre. Promenade lugubre dans les rayons du soleil couchant – rappel que tout vient à mourir. Peut-être l’ouragan en lui y arriverait il aussi, fatigué de chasser des fantômes, las d’avoir le cœur atrophié de toute cette aigreur en son sein. Il y a un monde où la lune ne règne pas sur ses jours, où le poing s’hasarde à se relâcher, la mâchoire avec. Où son regard ne traîne pas à chaque intersection, ne s’imagine pas la silhouette de sa coupable quand il attend pour traverser la rue. Il y pense, quelques fois (de plus en plus souvent), lourd de tout ce que ses épaules s’obstinent à porter. Il y pense encore, aujourd’hui, au croisement de sa nuit et de ce konbini. Ça lui arrache un sourire à l’intérieur (jamais au bord des lèvres), ces habitudes aussi volatiles qu’éphémères. Et il s’autorise quelques secondes pour ne plus être là, partir vers cet ailleurs où cette fille était parti en le laissant là. Quelques secondes de rêveries absurdes qui le mènent jamais bien loin ; la vitre ne la cache toujours pas. Elle est plus là, Neela. Et il l’envie, un peu. Il se demande ce qu’il ferait de son temps si ses pieds arrêtaient de le mener où il veut pas, s’il deviendrait précieux ou bien continuerait à être gâché, juste d’une autre façon. Il s’imagine toute une vie qui n’existera pas, qui déjà s’évapore dans un battement de cil.
Et ses pieds qui continuent d’avancer –
Pas bien loin pourtant. Quelques mètres, à peine quelques rêveries plus loin ; elle est là. Comme s’il avait su l’invoquer par la pensée. Comme si sa magie pouvait matérialiser la légèreté de son corps à portée, détourner son regard pour qu’il croise le sien ; toujours vide, mais un peu plus vivant. Sûrement l’esquisse d’un sourire qui affine le bord des yeux, quand les mains restent fermement plongées au fond de ses poches. Parce qu’il cherche d’abord chez elle ce qui l’anime, lui. Une invitation qui se déguiserait sous ses traits ; il veut pas s’imposer Seok. Habitué à l’ombre, carte de fidélité bien tamponnée de ses jours discrets. Il est de ceux qui ne parlent pas, ne font pas le premier pas. Et qui finalement s’immisce, une fois la porte ouverte. Look who’s back and switched sides ; seems like you’ve been living during daytime lately. Il posera pas de questions, parce qu’ils sont pas comme ça. Il fera comme il fait toujours, il attendra qu’elle pousse la porte pour se glisser un peu plus profondément dans son embrasure.




Neela Barker
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https://isekai-monogatari.forumactif.com/t1484-bad-moon-rising-n
'til i see you again (neela) 580e9ed96cc1b2420ba5ddd616d30cda
Pseudo IRL : laura croft.
Pronom(s) IRL : she/her.
Faceclaim : amita.
Crédits : ralhiel MERCIII (a), mick347 (sacré coeur).
Messages : 1115
Points RP : 0
Dama : 8 076
Couleur de dialogues : #cc9966
CW & TW :
Spoiler:
Multicomptes : none.
Aesthetic IRP :

'til i see you again (neela) 6ae58261b6bd0a1b6edbd3ae240d96c9

dream girl evil
girls against god



moodboard
playlist

☉ SCORPIO ∙ ☾ AQUARIUS ∙ ↑ LEO

The full soul loatheth an honeycomb; But to the hungry soul every bitter thing is sweet.

Proverbs 27:7
Aesthetic IRL :

'til i see you again (neela) Hxh__sacred_heart_by_mick347_dchux95-fullview.png?token=eyJ0eXAiOiJKV1QiLCJhbGciOiJIUzI1NiJ9.eyJzdWIiOiJ1cm46YXBwOjdlMGQxODg5ODIyNjQzNzNhNWYwZDQxNWVhMGQyNmUwIiwiaXNzIjoidXJuOmFwcDo3ZTBkMTg4OTgyMjY0MzczYTVmMGQ0MTVlYTBkMjZlMCIsIm9iaiI6W1t7InBhdGgiOiJcL2ZcLzY1ZWM4YzhiLTc3MWItNDJiYS04Zjg3LTFhZjAxZDI1NmM5OVwvZGNodXg5NS03OGY2ZmU4ZS03ZmUxLTQ2MTItYmQ4Yy1lYjIyYjcwMDI0NTEucG5nIiwiaGVpZ2h0IjoiPD02MDAiLCJ3aWR0aCI6Ijw9NjAwIn1dXSwiYXVkIjpbInVybjpzZXJ2aWNlOmltYWdlLndhdGVybWFyayJdLCJ3bWsiOnsicGF0aCI6Ilwvd21cLzY1ZWM4YzhiLTc3MWItNDJiYS04Zjg3LTFhZjAxZDI1NmM5OVwvbWljazM0Ny00LnBuZyIsIm9wYWNpdHkiOjk1LCJwcm9wb3J0aW9ucyI6MC40NSwiZ3Jhdml0eSI6ImNlbnRlciJ9fQ
born a
bad seed
...




keep it on the lowski,
i'm the lowest of the lowest

Naissance & Âge : (to be) twenty-eight yo. scorpio sun.
Pronom(s) : she/her.
Statut Civil :


whatever yeehaw

Le coeur criblé de craintes - l'abandon marquant sa vie au fer rouge, la chair s'enfumait sous le feu. Elle avait du mal à s'ouvrir, des rires vides et des yeux fuyants, des flirts ressemblant aux bouteilles de vin abandonnées sous son lit, des corps qui s'effritaient pour un peu de chaleur - elle ne s'offrait pas la possibilité de tomber amoureuse, not yet pensait-elle et posait son myocarde en haut d'une étagère, comme une bougie qu'on voudrait consumer pour une occasion spéciale.
She was waiting for the end of the line, and the beginning of her life.

Occupation :


local unhinged cowgirl


Le pop de son bubble gum rose explosant sur ses lèvres, la moue crève-coeur accompagnant ses soupirs et son désintérêt complet pour les alentours - les étrangetés décorant la boutique dans laquelle elle travaillait (magic wand). Les paupières lourdes et le sourire faussement agréable poudrant tous les tintements de cloche.

En son temps libre, elle est bénévole à l'orphelinat et dans une maison de retraite spécialisée pour les mangetsuki - la solitude empoignant toujours son battant.

Particularité(s) :


big bad wolf

Le chaperon rouge infecté du propre venin de son antagoniste, l'horreur peignant ses doux traits. La neige se déclinait en tons de carmins, les yeux dans des teintes plus noires et la faim corrodait ses tripes.

Loup solitaire au pelage gris - discret et méfiant.

Catalyseur :


karma

Un baiser déposé sur le guidon, la détente déployant des vibrations explosives. Son revolver portait le nom de la justice, karma. La musique de sa southern usa détonait.

Signes Distinctifs :


scars

De multiples cicatrices sculptent la moitié de son corps - des ruines de chair et d'épiderme creusant des fossiles de crocs et de griffes. Des fresques de ses terreurs nocturnes, les baisers de la pleine lune.

Relations :
'til i see you again (neela) Cc18f996ff4a2db754244dddc8835270'til i see you again (neela) 0e54bfe21808f8f9931cc04d2f7750d3

lovely to sit between comfort and chaos.

( ... )

∙KAYN∙ ( an eye for an eye, a leg for a leg - a shot in the heart doesn't make it unbreak )
∙ROBIN∙ ( the light around these familiar intimate things )
∙SEOK∙ ( still it's a sharp shock to your soft side )
∙ROMEO∙ ( free a*s whooping )
∙QING∙ ( let me mend your wounds )
∙NICCO∙ ( i owe you a black eye and two kisses )
∙NAVEEN∙ ( american teenage dream )
∙SHILO∙ ( lost in the fire )
∙ANDREA∙ ( a glimpse of me )
∙JORDAN∙ ( the neighbourhood )
∙MARLON∙ ( rocky horror picture show )
∙ERIN∙ ( you've got new rules? )
∙JUNE∙ ( uc )
∙OLIVER∙ ( uc )
∙LYLA∙ ( i bring a we should all quit vibe to work that my boss doesn't like )
∙AISHA∙ ( new girl )
Inventaire : - kit d'hygiène écologique
- 1 potion d'amour
- 2 potions de force
- 1 potion de charisme
- set de relaxation encens & thés magiques
Neela Barker
MAGE ⟡ how to catch a falling knife


( sept 23 · outfit )

'til i see you again

( soundtrack )


"No - no, Romeo I don't -" un souffle glissa de ses lèvres, le bourdonnement continuel du jeune homme se pressant plus profondément dans son oreille alors qu'elle tentait de faire balancer son téléphone sur l'épaule. "Now how am I supposed to know where's your shit-" les clés dévalèrent de ses doigts alors qu'elle s'affairait avec la serrure, des mèches brunes balançant dans le coin de sa vision.
Les heures avaient trainé leur morosité telle une bavure contre une vitre, le corps éclaté d'un moustique contre le mur. Entre les soupirs et les coups d'oeil lancés aux aiguilles d'une horloge sournoise, Neela n'avait trouvé aucune forme d'extasie sous la lumière fuchsia de la boutique. Ses traits se dérobaient aux soleils depuis quelques temps déjà, se fondant dans les néons d'Eiyamachi alors que la nuit hantait ses cicatrices et ses pensées...elle aurait du fuir. La certitude en était presque éprouvante à porter au quotidien - le crâne lourd de plomb. Ses vêtements auraient du se bousiller dans des sacs et ses pieds retrouver les chemins terreux d'Amérique...elle aurait recommencé une nouvelle vie, attachée à des fantômes familiers. Aurait retrouvé le tablier de son ancien job, la friture s'agrippant à sa chevelure - elle aurait repris ses mêmes sourires, aurait reconnu les visages, le corps retrouvant des courbatures anciennes, des blessures jamais cicatrisées.
Mais elle aurait été loin d'ici.
Loin de ces rues, de cette crasse, loin du rose qui crevait ses iris. Et de la nuit sempiternelle du quartier.
Son dos se courba, la pulpe des doigts cramponnant le métal froid et elle sentit le téléphone lui glisser de la joue alors que Romeo s'égosillait sur la perte d'un skate-board, ou des patins...elle ne savait plus. "Rom-" l'écran trouva le goudron, un craquement courant se faisant entendre. "Shit..." murmura-t-elle avant de se redresser, la machine brouillée de fissures, la voix vrombissant sur sa paume.
And then, the silence.
Le pouce avait trouvé le bouton rouge.
"ill be home in 20min well see what we can do for your shit" - le message fut envoyé, le regard se perdant déjà dans la courbure du ciel.
Sombre. As, fucking, always.
Peut-être était-ce par masochisme que son corps ne se mouvait pas d'entre ces trottoirs - peut-être, qu'inconsciemment, une part de plaisir avait creusé sa niche dans les méninges de la sorcière. Why would she not leave this rotten place, then? Il n'y avait plus rien pour elle - plus de promesse illusoire de salut, plus de mains ensanglantées, plus rien : pas même la haine. Juste la cendre dans le gosier, les larmes engrossant son coussin et des télé-réalités moisissant son crâne.

Elle finit par fermer le sex-shop et se tira jusqu'à l'arrêt de bus.
Sweet. Thirty minutes.
Elle attrapa son paquet de clopes et en alluma une, la fumée embrasant ses poumons.
Les pavés étaient vides, peureux de se voir ruisseler de cadavres vivants - de ces gens qui trainaient leurs godasses vers des bureaux qui anesthésiaient leur coeur, d'autres qui couraient vers des affaires illicites et des poches trouées. Certains, malicieux, se mêlaient à tout ce bazar, la tronche emplie de crimes...oh she did her part, Neela. Wasn't she one of the latter few months ago? Quand son revolver tapait contre sa hanche et les tambours de guerre résonnaient entre ses côtes. Quand elle imaginait des fissures sur le front de Kayn, des incendies dans ses chambres.

Une feuille tomba, lentement et soudainement Neela remarqua le tapis brun qui commençait à se former contre le bitume. Le bout de sa chaussure vint jouer avec les tiges, poussant un chemin parmi les montagnes de décrépitude. L'automne commençait à s'installer, tendrement, et l'air se charger d'un mysticisme particulier.
Soon she'll be 28. Et qu'avait-elle accompli ? On lui avait toujours dit qu'en grandissant tout irait mieux : quand elle avait hurlé lors de ses premières transformations, quand elle s'était pliée en deux, la douleur de ses premiers saignements grattant le bas de son ventre. Elle avait attendue patiemment ses vingt-et-un an, pouvant, sans anxiété, montrer son permis et décrocher une bouteille des étagères. Et lorsque la peine n'était pas passée, elle s'était assise et avait attendu ses vingt-cinq ans, puisque le lobe frontal devait encore se développer. Mais la colère vrombissait toujours. Alors elle avait encore repoussé le temps - se disant que de toute manière, la vingtaine était faite de vagabondages et de déceptions.
Cependant, elle approchait la trentaine Neela...and what was she waiting for?

Ses yeux se tournèrent vers le bout de la route, espérant vainement l'apparition miracle du magicobus lorsqu'une silhouette attrapa son attention. Les cendres dégringolèrent. La cigarette resta en suspens entre ses doigts, le souffle presque coupé.
- "Hey." dit-elle, un sourire se dessinant sur les lèvres.
- Look who’s back and switched sides ; seems like you’ve been living during daytime lately.
Le laisser-aller était simple - bordure d'un contrôle qu'il serrait entre ses poings, si bien que ses jointures en blanchissaient. Le sweat noir, les cheveux de même, le regard de jais. L'apparence d'un corbeau au teint laiteux, les iris de la sorcière tombèrent naturellement jusqu'à l'ombre qu'il étirait contre la chaussée.
- "Heard getting some sleep was good for the skin." Puis, elle retrouva ses pupilles, scintillant sous la lumière artificielle. Le lampadaire appela son épaule, et la nicotine ses artères.  "Keeps you young or something like that." La brume dévala sa bouche. "Have you ever tried it?"
Il faisait partie des duperies nocturnes que l'univers lui avait jeté - de ces moments étranges où elle avait eu l'impression de vivre une autre vie. L'odeur des ramens éclaboussant ses narines, les lueurs du konbini attachant sa chevelure, le rire (genuine laugh) secouant sa poitrine alors qu'il sortait un assortiment banal de mots. Multiples de ces derniers n'avaient rien de si drôle, pourtant l'américaine avait trouvé un craquement d'amusement dans le coin de ses paupières. Un étranger qui finit par être synonyme de minuit - et de facilité.
- "I'm not getting any younger anyway..." l'étincelle rouge cogna contre le goudron et son talon l'écrasa.
La bouche inspira l'air frais - pur et humide. Les yeux capturèrent finalement ceux de son interlocuteur, de Seok.
- "How have you been?"
Tout bonnement, comment son fantôme s'était-il porté ?




Yun Seok
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Multicomptes : l. saeri (queen beetch) & oliver h. (husband)
Aesthetic IRL : IRP ϟ rp à la troisième personne. dialogues principalement en français, ou anglais si préférence. longueur entre 200 et 700 mots (variables selon inspi). je réponds en général sous 10j max, mais ne lis les rp que quand je peux y répondre dans la foulée.

IRL ϟ joignable sur discord ou par mp toute la journée. moins dispo le weekend. ne pas hésiter à me relancer en cas d'oubli, promis je snobe personne ♡
Naissance & Âge : 13 dec. '93 — 29 yo
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elle porte dans ses maillons la première trace de son indépendance, le caprice inavoué de ceux qui n'ont jamais eu et qui s'octroient enfin le droit de posséder.
Logement :
wakoku — yaganizaka
appartement modeste partagé avec son frère, quand il était encore là. qui pue maintenant la solitude et le vide qui s'est imposé, que seok ose pas encore combler.
Signes Distinctifs : dosmarbrures de la base du cou au dos, complété par un tatouage couvrant l'omoplate et le haut de l'épaule
visage — faussette timide dans le creux des joues, oreille gauche percée
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( sept 23 · outfit )

'til i see you again

Si facile que ça devrait l’inquiéter, cette façon qu’il a de tout laisser de côté pour sombrer dans les mensonges qu'il sert comme de simples banalités. Ils attendent sagement leur tour, sur leur plateau d’argent qu’il a même pas pris la peine de lustré, tellement répétés que la langue a jamais oublié leur habitude à être dégueulés. Par lâcheté, il le sait. Même s’il se cache derrière des excuses plus opaques que des écrans de fumée. Mais ça marche comme ça, ça couvre les plaies, ça empêche même le coeur de cascader la totalité de son contenu à même le sol pour le premier passant qui aurait la curiosité de s’en préoccuper – convaincu que personne remarquerait jamais. Alors autant tout cacher. Les vérités laissées aux griffes d’un déni qui se nourrit sous le tapis, les cernes gorgés d’excuses, et les lèvres qui osent encore se courber sous la surprise d’une voix qui n’avait pas chanté à ses oreilles depuis ce qui lui semblait une éternité. Et il trouve ça rassurant de remarquer qu’elle avait pas changé – toujours la même longueur qui dégringole sur ses épaules, le bitume coincé entre la finesse de doigts qui s’offusquent plus de l’odeur âpre déposée par la fumée, toujours les mêmes esquives, la répartie facile qui l’arrache toujours à ses émotions moroses. Ça lui apporte un souffle d’air dans ces inquiétudes qui sont restés quelques mètres plus loin, sur un coin de trottoir qu’il empruntera plus tard, quand la parenthèse prendra fin (comme elle le fait toujours). Is it ? Le regard pourtant fixé sur la nicotine qui chatouille ses narines, viendra sûrement s’incruster dans les mailles de son jogging qu’il prendra pas la peine de laver. Pas tout de suite. Juste pour garder cette sensation de réconfort un peu plus longtemps, grand malade au cœur flottant. Et finalement les yeux qui tombent à ses pieds pour contraster avec les épaules qui se lèvent un peu plus haut. I always stuck with this amazing old saying ; sleeping is cheating. Elle devrait le savoir, autant que ses propres démons s’amusent avec la culpabilité qui l’empêche de fermer les yeux, pour toutes ces heures à regarder le soleil se lever. Pour avoir veillé sur l’étendue de ses cernes qui grignotait son visage comme le sel s’attaque à la falaise fatiguée. Le genre de concours aussi silencieux que stupide qui ne serait plus d’actualité – but it done wonders on you. Et le revoilà, le mensonge qui s’immisce dans l’ébauche de son sourire. Celui qui cherche à faire comme le reste, à tout cacher sous la laideur du tapis qui menace de vomir de trop plein, comme un pansement qu’on pose délicatement sur la fracture ouverte. Ça sert à rien, même couvert des meilleures intention. Comble seulement le vide qu’aurait creusé le silence s’il disait rien ; alors peut-être que quelque part c’est mieux que rien. Mentalité à chier pour des retrouvailles qui pourtant le bercent comme un enfant pourri gâté. Ain’t that bad, getting old. That’s how wine gets so damn expensive. Il a hésité – plonger avec elle dans cette phrase qui est morte un peu trop tôt, dans des tonalités pas très belles. Puis il s’est souvenu qu’ils sont de ceux qui gardent le menton bien haut, peu importe à quel point les épaules s’affaissent. Pour donner aux mauvais hasards de la vie l’impression d’échouer alors qu’ils claquent derrière les genoux pour les faire plier. Alors il a pas demandé ; où elle était passée, pourquoi c'est un silence de plomb qui s'était déposé là où il avait pris l'habitude de la retrouver, si elle avait eu envie de le retrouver, de s'excuser. Mais il veut pas voir tout de suite, Seok, qu’au fond p’t’être qu’elle a changé. P’t’être que y’a plus le même feu au fond de son regard, qu’il manque l’étincelle de détermination qu’il avait pris l’habitude de contempler quand elle plongeait ses grands yeux dans les siens. Well, y’know … Same old. Mais ça, ça avait pas bougé. Son envie de parler de lui toujours accompagnée de cette grimace ridicule qui déforme son sourire en une nonchalance forcée. C’est plus facile quand le projecteur se braque sur d’autres visages, sur des vies moins ternes que la sienne. Doesn't my shitty skincare routine say a lot about it ? S’y cache pas les secrets d’une jeunesse éternelle. Y’a pas Jouvence qui s’est réfugiée magiquement dans les creux de ses joues, vertigineux au moindre sourire que la brune vient lui arracher. Voleuse de tristesse. How about you ? You almost got me worried. Presque mensonge qui se déguise comme les autres, et se rajoute éternellement à la pile qui git, invisible, entre eux.




Neela Barker
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Proverbs 27:7
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Naissance & Âge : (to be) twenty-eight yo. scorpio sun.
Pronom(s) : she/her.
Statut Civil :


whatever yeehaw

Le coeur criblé de craintes - l'abandon marquant sa vie au fer rouge, la chair s'enfumait sous le feu. Elle avait du mal à s'ouvrir, des rires vides et des yeux fuyants, des flirts ressemblant aux bouteilles de vin abandonnées sous son lit, des corps qui s'effritaient pour un peu de chaleur - elle ne s'offrait pas la possibilité de tomber amoureuse, not yet pensait-elle et posait son myocarde en haut d'une étagère, comme une bougie qu'on voudrait consumer pour une occasion spéciale.
She was waiting for the end of the line, and the beginning of her life.

Occupation :


local unhinged cowgirl


Le pop de son bubble gum rose explosant sur ses lèvres, la moue crève-coeur accompagnant ses soupirs et son désintérêt complet pour les alentours - les étrangetés décorant la boutique dans laquelle elle travaillait (magic wand). Les paupières lourdes et le sourire faussement agréable poudrant tous les tintements de cloche.

En son temps libre, elle est bénévole à l'orphelinat et dans une maison de retraite spécialisée pour les mangetsuki - la solitude empoignant toujours son battant.

Particularité(s) :


big bad wolf

Le chaperon rouge infecté du propre venin de son antagoniste, l'horreur peignant ses doux traits. La neige se déclinait en tons de carmins, les yeux dans des teintes plus noires et la faim corrodait ses tripes.

Loup solitaire au pelage gris - discret et méfiant.

Catalyseur :


karma

Un baiser déposé sur le guidon, la détente déployant des vibrations explosives. Son revolver portait le nom de la justice, karma. La musique de sa southern usa détonait.

Signes Distinctifs :


scars

De multiples cicatrices sculptent la moitié de son corps - des ruines de chair et d'épiderme creusant des fossiles de crocs et de griffes. Des fresques de ses terreurs nocturnes, les baisers de la pleine lune.

Relations :
'til i see you again (neela) Cc18f996ff4a2db754244dddc8835270'til i see you again (neela) 0e54bfe21808f8f9931cc04d2f7750d3

lovely to sit between comfort and chaos.

( ... )

∙KAYN∙ ( an eye for an eye, a leg for a leg - a shot in the heart doesn't make it unbreak )
∙ROBIN∙ ( the light around these familiar intimate things )
∙SEOK∙ ( still it's a sharp shock to your soft side )
∙ROMEO∙ ( free a*s whooping )
∙QING∙ ( let me mend your wounds )
∙NICCO∙ ( i owe you a black eye and two kisses )
∙NAVEEN∙ ( american teenage dream )
∙SHILO∙ ( lost in the fire )
∙ANDREA∙ ( a glimpse of me )
∙JORDAN∙ ( the neighbourhood )
∙MARLON∙ ( rocky horror picture show )
∙ERIN∙ ( you've got new rules? )
∙JUNE∙ ( uc )
∙OLIVER∙ ( uc )
∙LYLA∙ ( i bring a we should all quit vibe to work that my boss doesn't like )
∙AISHA∙ ( new girl )
Inventaire : - kit d'hygiène écologique
- 1 potion d'amour
- 2 potions de force
- 1 potion de charisme
- set de relaxation encens & thés magiques
Neela Barker
MAGE ⟡ how to catch a falling knife


( sept 23 · outfit )

'til i see you again

( soundtrack )


Quelques roues formaient des intrusions rugissantes à l'accalmie d'une nuit éternelle. Les lumières chaudes des lampadaires servant d'uniques bouts de soleil, l'horizon n'était plus une finalité ou une ébauche, seulement une ligne droite entrecoupée de geysers goudronneux.
La fumée s'enroulait hors de sa bouche, des vagues grises coloriant son dioxyde d'une teinte plus morbide. Ses yeux suivaient les volutes, imaginant des formes gonfler dans les pans anthracites - des vides qu'elle comptait dans ses propres battements de coeur et qui hantaient ses rotations dans les draps. Des heures à ne pas fermer l'oeil, observant la ligne de son myocarde se fracturer sur ses paumes, les néons jouant avec les ombres. Neela avait laissé la solitude s'entassait sur son corps - d'autres épaves venaient s'échouer le temps de quelques heures, le temps de souffles échangés et de maladresses suintant de lascivité, mais elle était fondamentalement seule.
Since birth.
Ever since...
Un espèce de trou béant dans son identité qu'elle emplissait de fantaisies déroulées aux pieds d'étrangers - pour celui-ci, elle était une doctorante en astromagie, pour l'autre, une secrétaire médicale, pour lui...ce qu'il voudrait bien dessiner d'elle. Elle regarderait le croquis, la tête penchée, et se délecterait des illusions; du charbon bavant sur le bout de ses doigts. Dans ses brouillons, elle était ce qu'elle aurait voulu voir dans le miroir : juste une étudiante en année sabbatique, se trouvant un goût pour la "vraie vie". Celle qui cogne et qui se délecte des tâches de carmin contre le goudron.
- "Doesn't my shitty skincare routine say a lot about it ?"
Et il semblait partager quelques plaies également.
- "Well let me see..." Le mégot écrasé sous son talon, elle se rapprocha d'une dizaine de pas : assez pour voir l'éclaboussure de la lueur sur son visage, pas assez pour pouvoir trancher son espace personnel. Ses paupières se plissèrent, feintant l'interrogation et la concentration, l'index déposé sur le menton. "I wouldn't say bad...there's room for improvement though." Le doigt fut lancé en sa direction tandis qu'elle retourna à la case de départ, l'épaule retrouvant le métal - une nonchalance pullulant jusqu'à la manière dont elle grignota une peau morte dans le coin de son pouce.
Une voiture les dépassa, sa carrosserie rouge volant brièvement l'attention de la sorcière.
- "How about you ? You almost got me worried."
- "Hm?" la tête retourna vers lui, de manière mécanique comme s'il l'avait appelé, "not much either." Une routine morne et insolente désirant d'elle des caprices auxquels elle n'avait jamais cédé auparavant :  une heure de coucher convenable, l'appétit revenant doucement (d'abord une tartine le "matin" puis l'habituel café rongeant ses boyaux après), la vie d'une casanière. Morbide. L'esprit mort dans l'oeuf depuis qu'elle avait laissé sa vie lui échapper des mains...sa promesse de vie. Les promesses n'étaient-elles pas faites pour être brisées de toute manière ?
Elle se pencha en avant quelque-peu, laissant la colorimétrie s'adapter à sa joue. "You can check my complexion for yourself, sweetheart." le sweetheart facile, southern familiarity qui ne quittait pas sa langue.
Une seconde voiture passa, cette fois-ci pas assez excitante pour faire tourner les têtes alors Neela vérifia de nouveau le temps qu'il lui restait avant l'arrivait de son bus. Twenty minutes.
- "Hey...I'm kinda hungry." dit-elle brusquement, "What about you? Would you like to get some ramen or something?"



Yun Seok
Faceclaim
Crédits
Messages
Points RP
https://isekai-monogatari.forumactif.com/t2233-honor-in-revenge-
'til i see you again (neela) Dbf35322f93e614e5f4e55c4e9e37d32
Pseudo IRL : mayoli
Pronom(s) IRL : she, her
Faceclaim : woo dohwan
Crédits : ourmidnightgold
Messages : 699
Points RP : 0
Dama : 5 835
Couleur de dialogues : var(--co2)
CW & TW : ϟ le personne aborde régulièrement les thématiques du deuil, de la perte tragique d'un être cher et j'imagine que son comportement envers pandore peut être perçu comme du stalking. je n'ai pas de tw ou cw particuliers dans la mesure du moralement acceptable et autorisé par le règlement d'imo.
Multicomptes : l. saeri (queen beetch) & oliver h. (husband)
Aesthetic IRL : IRP ϟ rp à la troisième personne. dialogues principalement en français, ou anglais si préférence. longueur entre 200 et 700 mots (variables selon inspi). je réponds en général sous 10j max, mais ne lis les rp que quand je peux y répondre dans la foulée.

IRL ϟ joignable sur discord ou par mp toute la journée. moins dispo le weekend. ne pas hésiter à me relancer en cas d'oubli, promis je snobe personne ♡
Naissance & Âge : 13 dec. '93 — 29 yo
Pronom(s) : he, him
Statut Civil :
crushing over the insane neela barker
Occupation :
agent de sécurité — kaisei ph.
Particularité(s) :
gengaka — illusioniste

présence (seuil 4)
invisibilité (seuil 3)
illusion (seuil 1)
Catalyseur :
bijou — chaîne en argent
elle porte dans ses maillons la première trace de son indépendance, le caprice inavoué de ceux qui n'ont jamais eu et qui s'octroient enfin le droit de posséder.
Logement :
wakoku — yaganizaka
appartement modeste partagé avec son frère, quand il était encore là. qui pue maintenant la solitude et le vide qui s'est imposé, que seok ose pas encore combler.
Signes Distinctifs : dosmarbrures de la base du cou au dos, complété par un tatouage couvrant l'omoplate et le haut de l'épaule
visage — faussette timide dans le creux des joues, oreille gauche percée
main — caleuses de ses séances d'escalade
Relations : pandore á. — friends to crush to nemesis
neela b. — midnight crush
Yun Seok
MAGE ⟡ we've ridden the stars


( sept 23 · outfit )

'til i see you again

Ils sont faits de ces vides qui trouvent leur écho dans celui de l’autre, parfois. Quand ils ne résonnent pas dans leur propre silence, lourd, assourdissant. A se sentir obligé de le combler par quelque chose d’autre pour pas qu’il prenne l’habitude de régner. Alors les lèvres débordent de banalités (affligeantes), de longues phrases qui se construisent du même vide qui ronge leur intérieur mais donnent une impression de plein. Ça se rapproche, et pourtant échoue à se frôler. Sûrement la distance de leurs mensonges qui creuse cet espace entre eux que même elle n’arrive pas à franchir, le pas trop grand pour traverser tout ce qui ferait d’eux des êtres attachés. Les apparences, trompeuses, sont plus facile à appréhender. Ils les laissent graver dans ses joues ce petit rictus amusé, Neela remportant déjà avec elle la proximité qu’elle avait initiée. Jamais très longue. Juste ce qu’il faut pour se faire croire à un semblant d’amitié. Juste ce qu’il faut pour qu’il continue à la regarder, que son attention ne se décroche pas, là où elle se laisse emporter par les détails d’une nuit vide de promesses. Y’a rien dans ce noir, pas assez profond, pour vraiment les intéresser. Il s’étonne, pourtant, de voir que les journées n’ont pas beaucoup plus d’attrait. S’interroge sur leur utilité. You can check my complexion for yourself. Nouveau pas en avant. Et il pourrait presque faire sa part, Seok, si résidait entre ses doigts assez de courage pour suivre l’exemple. Mais y’a pas d’audace le long de ses phalanges, rien d’autre que la brise qui se risque à s’y glisser. It’s giving boredom and emptiness. Et il sent sur sa langue des airs de compassion, déteste aussitôt ses entrailles de les avoir laisser sortir. Sait que ses traits se sont teintés de quelques rides ressemblant à s’y méprendre à de la pitié ; habitué à la cracher pour s’en défaire, il refuse de la penser sincère. Pas pour elle. Ses journées pas plus pathétiques que la totalité de ses propres nuits ; qui est il pour porter le moindre jugement sur un quotidien qu’il envie – au fond. Perks of living in the daylight, am I right ? Pas de place pour l’imprévisible, les journées ne sortent rarement (jamais) du cadre bien lustré de leur ressemblance qui dégouline d’ennui. Les heures rentabilisées, les minutes comptées ; tout est fait pour faire croire que les vies suivent docilement le chemin des rêves mort-nés. Et de ses yeux qui se détachent enfin de son visage, de sa silhouette toute entière, il se demande si ça lui va vraiment si bien ; au teint. Rayonnant, mais seulement là pour guider les regards loin des crevasses qui se cachent encore à l’intérieur. Alors que sa propre gueule arrive plus à faire semblant, le bleu des nuits imprimé à même la peau pour l’éternité. Pourquoi tu joues au con, t’es même pas foutu de le faire correctement. Elle a l’invitation facile, et lui l’hésitation absente. When did I ever declined a ramen date ? Le refus a jamais su prendre forme sur les lèvres qui s’étirent dans leur pudeur habituelle. Pas assez franche, mais jamais absente, cette demi-lune rosée qui apparaît de quelques mots jeté à la volée. Et la tête qui encourage le corps, parce que la main sait toujours pas réduire la distance, lâchement planqué dans son coin d’obscurité. Les pieds connaissent la rue par cœur, d’avoir trop dessiné les plans de la vie du bout de ses baskets usées. So, did you go back to your studies or … ? Œillade à l’arrachée, le contact est bref – presque coupable d’avoir osé demander. Quand elle porte déjà sur son visage les marques d’un semblant d’amitié ; plus inconnue, mais pas tout à fait une âme auprès de laquelle on aime à se confier. Il se demande si ce soir encore, les échanges se rempliront de ses mensonges tellement plus faciles à appréhender. S’il arriverait à faire bonne figure – comme il l’avait toujours fait. Plus ou moins. Plus souvent moins. Unless you want to save the chatting for when we’ll reach our little slice of heaven ? Et l’ironie dévale sans retenue cette bouche qui se permet d’échapper un souffle moqueur ; à appuyer sur leurs faiblesses pour ne pas laisser l’opportunité au reste du monde de leur rappeler d’où ils viennent. La pauvreté comme cruelle étiquette placardée sur leurs traits tirés.  




Neela Barker
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☉ SCORPIO ∙ ☾ AQUARIUS ∙ ↑ LEO

The full soul loatheth an honeycomb; But to the hungry soul every bitter thing is sweet.

Proverbs 27:7
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'til i see you again (neela) Hxh__sacred_heart_by_mick347_dchux95-fullview.png?token=eyJ0eXAiOiJKV1QiLCJhbGciOiJIUzI1NiJ9.eyJzdWIiOiJ1cm46YXBwOjdlMGQxODg5ODIyNjQzNzNhNWYwZDQxNWVhMGQyNmUwIiwiaXNzIjoidXJuOmFwcDo3ZTBkMTg4OTgyMjY0MzczYTVmMGQ0MTVlYTBkMjZlMCIsIm9iaiI6W1t7InBhdGgiOiJcL2ZcLzY1ZWM4YzhiLTc3MWItNDJiYS04Zjg3LTFhZjAxZDI1NmM5OVwvZGNodXg5NS03OGY2ZmU4ZS03ZmUxLTQ2MTItYmQ4Yy1lYjIyYjcwMDI0NTEucG5nIiwiaGVpZ2h0IjoiPD02MDAiLCJ3aWR0aCI6Ijw9NjAwIn1dXSwiYXVkIjpbInVybjpzZXJ2aWNlOmltYWdlLndhdGVybWFyayJdLCJ3bWsiOnsicGF0aCI6Ilwvd21cLzY1ZWM4YzhiLTc3MWItNDJiYS04Zjg3LTFhZjAxZDI1NmM5OVwvbWljazM0Ny00LnBuZyIsIm9wYWNpdHkiOjk1LCJwcm9wb3J0aW9ucyI6MC40NSwiZ3Jhdml0eSI6ImNlbnRlciJ9fQ
born a
bad seed
...




keep it on the lowski,
i'm the lowest of the lowest

Naissance & Âge : (to be) twenty-eight yo. scorpio sun.
Pronom(s) : she/her.
Statut Civil :


whatever yeehaw

Le coeur criblé de craintes - l'abandon marquant sa vie au fer rouge, la chair s'enfumait sous le feu. Elle avait du mal à s'ouvrir, des rires vides et des yeux fuyants, des flirts ressemblant aux bouteilles de vin abandonnées sous son lit, des corps qui s'effritaient pour un peu de chaleur - elle ne s'offrait pas la possibilité de tomber amoureuse, not yet pensait-elle et posait son myocarde en haut d'une étagère, comme une bougie qu'on voudrait consumer pour une occasion spéciale.
She was waiting for the end of the line, and the beginning of her life.

Occupation :


local unhinged cowgirl


Le pop de son bubble gum rose explosant sur ses lèvres, la moue crève-coeur accompagnant ses soupirs et son désintérêt complet pour les alentours - les étrangetés décorant la boutique dans laquelle elle travaillait (magic wand). Les paupières lourdes et le sourire faussement agréable poudrant tous les tintements de cloche.

En son temps libre, elle est bénévole à l'orphelinat et dans une maison de retraite spécialisée pour les mangetsuki - la solitude empoignant toujours son battant.

Particularité(s) :


big bad wolf

Le chaperon rouge infecté du propre venin de son antagoniste, l'horreur peignant ses doux traits. La neige se déclinait en tons de carmins, les yeux dans des teintes plus noires et la faim corrodait ses tripes.

Loup solitaire au pelage gris - discret et méfiant.

Catalyseur :


karma

Un baiser déposé sur le guidon, la détente déployant des vibrations explosives. Son revolver portait le nom de la justice, karma. La musique de sa southern usa détonait.

Signes Distinctifs :


scars

De multiples cicatrices sculptent la moitié de son corps - des ruines de chair et d'épiderme creusant des fossiles de crocs et de griffes. Des fresques de ses terreurs nocturnes, les baisers de la pleine lune.

Relations :
'til i see you again (neela) Cc18f996ff4a2db754244dddc8835270'til i see you again (neela) 0e54bfe21808f8f9931cc04d2f7750d3

lovely to sit between comfort and chaos.

( ... )

∙KAYN∙ ( an eye for an eye, a leg for a leg - a shot in the heart doesn't make it unbreak )
∙ROBIN∙ ( the light around these familiar intimate things )
∙SEOK∙ ( still it's a sharp shock to your soft side )
∙ROMEO∙ ( free a*s whooping )
∙QING∙ ( let me mend your wounds )
∙NICCO∙ ( i owe you a black eye and two kisses )
∙NAVEEN∙ ( american teenage dream )
∙SHILO∙ ( lost in the fire )
∙ANDREA∙ ( a glimpse of me )
∙JORDAN∙ ( the neighbourhood )
∙MARLON∙ ( rocky horror picture show )
∙ERIN∙ ( you've got new rules? )
∙JUNE∙ ( uc )
∙OLIVER∙ ( uc )
∙LYLA∙ ( i bring a we should all quit vibe to work that my boss doesn't like )
∙AISHA∙ ( new girl )
Inventaire : - kit d'hygiène écologique
- 1 potion d'amour
- 2 potions de force
- 1 potion de charisme
- set de relaxation encens & thés magiques
Neela Barker
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( sept 23 · outfit )

'til i see you again

( soundtrack )


Le souffle automnal s'épuisait contre son épiderme, tandis que les mots qui tombaient de sa bouche se dissipaient en brume. Les feuilles roulaient sous leurs pieds, doucement, des vagues d'accalmie - des petits bouts de rien qui décrépiraient avec la pluie. Tout comme les horizons qui n'existaient plus dans ce coin de la ville - le brouillard les rongeait tous, soulevant avec lui les lumières des néons. Le ciel était noir - mais pas assez pour y voir le reflet des étoiles, juste une image nocturne, un semblant ensorcelé qui tirait sur la vitamine d de la sorcière. Parce que tout dans Eiyamachi tirait sur ses dernières ressources : les lueurs artificielles qui l'éblouissaient, les ruelles en décombres qui possédaient leurs propres fantômes, les habitants couverts de longs manteaux sombres déguerpissant des trottoirs tels des cafards sous un spotlight. Il n'y avait rien pour elle sur ces routes.
Pour ce soir, elle avait au moins la compagnie d'un semblant. Un brin de chaleur qui s'alanguissait contre ses joues et les levait vers des sourires pratiquement sincères. Alors c'était à elle d'épuiser enfin ce que ces ruines lui avait pris : un peu d'humanité. Et lorsqu'ils conversaient ainsi de rien - la meurtrière ne lui parvenait pas. Son alter-ego, ce fragment d'existence qu'elle ne reconnaissait pas véritablement dans le miroir - comme un rêve un peu trop réaliste, des crises d'anxiété où la tête gonflait de terreurs et se décrochait du corps. Perks of living in the daylight, am I right ? I guess you're right. La sensation d'être totalement aliénée, de refouler des désirs profonds. L'impression de voir, dans les vitres des voitures qui la dépassaient, des fantômes moqueurs. A chaque fois, ça n'était que des enfants qui grimaçaient aux passants. Parfois rendait-elle les coups de langue, ou sortait-elle le doigt de déshonneur un sourire carnassier et l'étincelle de fierté bousillant ses iris, mais la plupart du temps, son menton suivait la direction et son regard s'accrochait un instant à l'arrière de la carrosserie.
Et depuis qu'elle avait trainé Kayn jusqu'à son salut, elle était certaine d'avoir perdu quelque-chose. Là-bas dans le bordel de l'appartement de Robin. Dans le frémissement de ses doigts, la curiosité de venir s'accrocher aux mèches ensanglantées de son monstre.
C'était peut-être cette chose qu'elle cherchait dans les pots d'échappement et les lumières rouges des phares.
Elle haussa des épaules et changea de sujet, voyant que le bus n'arriverait pas pour la tirer de cet homme. Parce qu'elle ne voulait pas, au fond, s'en tirer comme ça. Aussi facilement, aussi rapidement. Neela cherchait toujours l'épine dans les buissons, la plaie qui s'ouvrirait et l'irriterait...polluerait ses pensées. Fuck, something to think about. Finally, someone else to think about.

Il accepta.
Yes.
Le téléphone vibra dans sa poche mais fut brutalisé par l'ignorance totale tandis que les jambes se suivaient et que leur chemin se traçait naturellement. A ses côtés, il avait l'air plus grand, son ombre avalant la carrure de l'orpheline. C'était plaisant. C'était rassurant, quand enfin, on la cachait des yeux accusateurs de Dieu. Qu'elle n'avait pour regard qu'un pauvre mortel, a fellow scumbag et des syllabes qui n'avaient pas les mélodies des prières. Les lumières des enseignes se couchaient alors qu'il se mouvait lentement, suivant ses pas avec attention. La sorcière le remarquait - timidement d'abord, la manière dont ses épaules n'avaient pas le temps de se relâcher avant qu'il ne les renforce de ciment. Les paupières qui jetaient des ombres contre ses pommettes. Les furtifs coups d'oeil lorsqu'il hésitait à formuler des phrases.
Neela sentait sa présence.
Ses bras se croisèrent, ramenant avec eux sa veste pour l'envelopper un peu plus et la couvrir de la brise. Elle ricana. "I actually wish heaven is as calm as this." la rue était vide, leur laissant une place, une chance, pour étaler leur égo. Pour étaler son égo, du moins, et lui montrer d'un index à quel point elle n'était pas que l'amas des banalités qu'elle crachait à longueur de journée. And for what, Neela? Why would you care? Leur konbini n'était pas si loin et offrait, dans sa fluorescence, des perspectives de repas banals. Simples et familiers, de ceux qui réconciliaient les démons et travaillaient la nostalgie.
La pluie viendrait plus tard, son nez ne se trompait jamais, alors pour le moment le ciel s'occupait de faire voguer les feuilles mortes devant eux, de balancer les linges au-dessus de leur tête, d'étirer les ailes des nuages. "No work tomorrow, relatively nice weather, the smell of rain, empty streets," une voiture les dépassa, les roues crépitant sur l’humidité du goudron, "the promise of a warm meal, nice company… " elle se permit un coup d'oeil et un rictus en sa direction, "Doesn’t look that bad from my point of view. Plus the konbini has really good ice cream, what else do you wish for?" Celle à la fraise qui lui rappelait la saveur des étés à l'orphelinat - les cris des mômes qui tentaient de gratter une autre boule malgré les "non". "But to answer your question, no. No studies for me yet, I guess I like struggling." le silence donna sa réplique à la raillerie, les mots restèrent en suspens attendant qu'on leur souffle leur texte. Ses bottines claquaient contre le trottoir, au loin, dans un des étages de l'immeuble qu'ils croisaient, un nourrisson pleurait.
"So...almost got you worried, huh?" un fin sourire étira ses lippes, "I should try harder next time..." des lampadaires formaient des halos sur les cheveux bruns du sorcier, "Just so you get reaaaally worked up." Une plaisanterie qui ne défiait pas la sincérité. L'idée même qu'il se demande ce qu'il advenait d'elle la faisait certainement frémir de plaisir, ne pouvant supprimer la rondeur de ses joues. L'idée même qu'on la remarque, qu'on la voit. Qu'elle soit l'épine - enfin, dans l'histoire de quelqu'un. Qu'on ne l'oublie pas, surtout - qu'elle ne soit pas une vague silhouette se promenant dans l'obscurité d'un crâne, une souris grattant aux portes des placards et grignotant des miettes d'attention. "Oh don't look at me like that! It's nice to know there are people who are kinda-." sa tête balança de gauche à droite, une grimace fermant son oeil et étirant un coin de sa bouche, "missing you."

Everyone deserved it, right? To be missed. To be wanted.

Et lorsqu'enfin le panneau du konbini éclaira son visage de vert et de bleu, elle ouvrit la porte, lui faisant signe de passer devant - into their little slice of heaven.
C'est avec une certaine rapidité qu'elle se faufila derrière et s'immisça dans le rayon de leur intérêt. Les boites s'empilaient, toutes de couleurs différentes et l'orpheline déclara qu'elle le laissait choisir tandis qu'elle allait chercher des boissons.
Ce n'est que lorsque ses mains furent occupées par deux bouteilles de bière, qu'elle le rejoignit à la caisse et, redressant son dos, lui indiqua qu'elle paierait pour tout leur festin ce soir. "My treat." alors que le montant affiché ne pouvait pas être plus cheap.

Une fois installés, elle décapsula les bouteilles à l'aide son briquet, leva la sienne en l'air, "To midnight conversations." et prit une gorgée. Retirant le dessus de sa boite de ramen, elle laissa la fumée réchauffer ses paumes, "I forgot to ask you. How's your grandma feeling?" une bouchée brûla le bout de sa langue, l'obligeant à reposer ses baguettes patiemment,  "Better I hope. Did you have the time to check the doctor I suggested to you last time?" un médecin qui passait souvent à la maison de retraite où Neela faisait ses heures de charité et qui avait des fossettes aussi profondes qu'un puit. Un visage ridé qui, quelque-part, la rassurait - le calme de décrépir sous la pluie.



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elle porte dans ses maillons la première trace de son indépendance, le caprice inavoué de ceux qui n'ont jamais eu et qui s'octroient enfin le droit de posséder.
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Signes Distinctifs : dosmarbrures de la base du cou au dos, complété par un tatouage couvrant l'omoplate et le haut de l'épaule
visage — faussette timide dans le creux des joues, oreille gauche percée
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( sept 23 · outfit )

'til i see you again

Quartier macabre qui n’accueille rien d’autre que des fantômes. Il connaît ces rues qui dégoulinent l’urine de ceux qu’ont trop bu, et qui arrivent toujours pas à oublier. Connaît les lumières mensongères qui tentent encore de faire croire que y’a quelque chose de bien derrière les devantures bleues, jaunes, vertes. Il connaît ces ombres, pour en être devenu une lui-même, sait la facilité que ça demande de s’abandonner à ses démons dans cette nuit éternelle. Y’a comme un sortilège dans l’air qui les appelle, les attire – il déroge pas à la règle. Pourtant plonge quelques instants dans ce regard qu’elle porte à cet enfer. Plus doux. A la limite de la rêverie ; parce que le ciel menace déjà de déverser ses peines, que le vide des rues jure avec les bruits alentours (vie chaotique qui s’anime sur les balcons, dans les voitures et leurs klaxons). La seule chose sur laquelle ils s’accordent encore restant can’t deny the nice company part qui s’échappe trop vite pour ne pas s’être chargé en sincérité. Elle le voit sûrement dans le sourire qu’il lui rend, et ce regard qui s’accroche au sien dans un timing proche de la perfection. What struggles are we talking about ? Didn’t we just agree on your radiant complexion ? ça élude les zones d’ombres, laisse ses soucis pour un autre temps – peut être pour la pluie. Mais pas maintenant. Aucun cœur encore battant ne trouverait l’épanouissement dans ces rues pourries, où y’a rien d’autre à faire que se laisser lentement pourrir aussi, se fondre dans le paysage pour devenir un vide de plus, un autre visage qu’on oubli. Marche arrière brutale. Il s’étonne. Des restes de naïveté qui avaient cru que l’attention s’était simplement perdue dans le mouvement las des voitures qui traînent sur l’asphalte. Mais elle a pas oublié, et lui se retrouve là, noyé dans une gêne qu’il avait pas anticipé. Just so you get reaaaally worked up. Et peut-être que le regard prend trop de temps, détaille plus qu’il le devrait cette inconnue retrouvée. Le sérieux qui remplace les lèvres courbées ; il se demande s’il le pourrait, vraiment. S’il a encore en lui la force de s’attacher aux gens, à quelqu’un, à l’idée d’une relation. Il sait pas tout ça, et ça l’emmerde cette vérité qui s’impose dans une blague qui avait pas l’intention de prendre de telles proportions. Ça aurait du faire comme le reste, flotter en surface jusqu’à se faire oublier. Come on Neela, ça roule facilement, c’est agréable. Peut-être même que ça suffit à souffler la crainte de son expression. You can’t really be questioning that. Elle pétille trop pour ça ; dans sa vie ennuyeuse, sa routine écrasante, ses problèmes qu’ont plus le droit d’exister quand ils se voient – tous les deux. Accord tacite formé il y a des mois au fil de leurs mensonges.

(tw! deuil)
Et les pas traversent l’étroitesse du konbini, comme une maison dont il a pas besoin de payer le loyer. Y’a le confort, manque les inconvénients – peut-être qu’il y resterait un peu plus longtemps cette fois. Qu’il laisserait traîner la soirée. Il a nulle part d’autre où aller, juste des excuses qu’il garde de côté pour s’échapper, d’autres vie à découvrir, peut-être même une pour raviver son intérieur tout fané. Mais l’émancipation est encore loin ; trop sûrement pour la penser seulement. Il lui préfère le claquement sec des bouteilles qui s’écrasent, l’une contre l’autre, les bulles de la bière qui scintillent sur la langue pour en faire oublier l’aigreur. And to your generosity, which will be remembered forever. And ever. And ever. And – il en fait trop, comme un foutu gamin qui sait pas la fermer si on l’y oblige pas. Plaisirs simples qui empêchent l’esprit de s’aventurer trop loin. How's your grandma feeling? La question est accueillie comme un coup de poing, à se loger profondément au creux de l’estomac. Il sent la raideur couler le long de son dos, retient ses dents de venir massacrer le bord de ses lèvres. Il sait pas quoi répondre à ça. Emporté par la simplicité de l’accalmie, il avait oublié qu’elle ne durerait pas. Elles le font jamais. You know how it is … Il dissimule ses vrais secrets derrière le trouble de son sérieux. Sujet sensible. Il a qu’à dire she’s getting old, there’s no cure to that illness really, et noyer le noir de ses pupilles dans ces nouilles bon marchés, les baguettes déjà occupées à les touiller. Probablement pour rien – comme tout ce qu’il fait. Il s’active beaucoup, se fatigue tout autant. Et cette vie imaginaire dont il doit inventer les ficelles ne permet pas à l’esprit une seconde de répit. Yeh, I did actually. Tried my best, but she refused to see him. She said she’s used to that incompetent doctor she’s been seeing for months. Said she trusts her friend better than some stranger … Première bouchée bouillonnante qui irradie le palais ; il aime ça. Ça lui donne l’impression d’avoir un peu de contrôle, de pouvoir anesthésier l’intérieur d’un simple mouvement. Says a lot about the trust she has in me, doesn’t it ? Sourire gêné, presque désolé. Il espère surtout que ça suffira à clore le sujet. Thanks for asking though. La tempête se calme comme les habitudes sont reprises – peut-être quelque part la peur de plus savoir dissimuler ses fêlures l’avait pris par surprise. Mais il sait encore jouer, selon leurs règles. Faut juste que ça reste en surface. You never talk much about your family ; don’t you have any around ? Il cherche en elle l’écho de sa nostalgie (de son deuil), espère trouver dans un recoin de carcasse cet espace vacant qu’aurait pu laisser derrière un frère, une sœur. Un père, une mère. Il se lance, un peu au hasard, dans un jeu des sept ressemblances. Malgré le regard qui se lève quand une nouvelle silhouette impose son entrée dans leur moment privilégié, les doigts qui s’agitent autour des baguettes pour terminer toujours plus rapidement ce bol de nouilles instantanées ; à s’imaginer que ça leur donnera plus de saveur, et, au pire, à laisser ses lèvres brûler sous le piment qu’il n’a pas imposé à sa compagnie d’un soir. And so ; no work tomorrow ? D’you have plans for the well deserved rest day ? Préfère s’éloigner du danger avant de s’enliser. Ils ont l’habitude de tout ce qui est léger (regards, touchers, sujets de conversation), parce que la surface est plus rassurante que la profondeur abyssale de leurs plaies. Maybe get out of Eiyamachi for a bit, and enjoy some actual sunlight, brighten your skin ? Le sourire vient plus facilement quand on parle pas de sa grand-mère imaginaire ; celle qui lui accroche les pieds trop violemment à la réalité, qui lui rappelle ce frère – ou plutôt son absence qu’il s’efforce de combler.




Neela Barker
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Couleur de dialogues : #cc9966
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dream girl evil
girls against god



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☉ SCORPIO ∙ ☾ AQUARIUS ∙ ↑ LEO

The full soul loatheth an honeycomb; But to the hungry soul every bitter thing is sweet.

Proverbs 27:7
Aesthetic IRL :

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born a
bad seed
...




keep it on the lowski,
i'm the lowest of the lowest

Naissance & Âge : (to be) twenty-eight yo. scorpio sun.
Pronom(s) : she/her.
Statut Civil :


whatever yeehaw

Le coeur criblé de craintes - l'abandon marquant sa vie au fer rouge, la chair s'enfumait sous le feu. Elle avait du mal à s'ouvrir, des rires vides et des yeux fuyants, des flirts ressemblant aux bouteilles de vin abandonnées sous son lit, des corps qui s'effritaient pour un peu de chaleur - elle ne s'offrait pas la possibilité de tomber amoureuse, not yet pensait-elle et posait son myocarde en haut d'une étagère, comme une bougie qu'on voudrait consumer pour une occasion spéciale.
She was waiting for the end of the line, and the beginning of her life.

Occupation :


local unhinged cowgirl


Le pop de son bubble gum rose explosant sur ses lèvres, la moue crève-coeur accompagnant ses soupirs et son désintérêt complet pour les alentours - les étrangetés décorant la boutique dans laquelle elle travaillait (magic wand). Les paupières lourdes et le sourire faussement agréable poudrant tous les tintements de cloche.

En son temps libre, elle est bénévole à l'orphelinat et dans une maison de retraite spécialisée pour les mangetsuki - la solitude empoignant toujours son battant.

Particularité(s) :


big bad wolf

Le chaperon rouge infecté du propre venin de son antagoniste, l'horreur peignant ses doux traits. La neige se déclinait en tons de carmins, les yeux dans des teintes plus noires et la faim corrodait ses tripes.

Loup solitaire au pelage gris - discret et méfiant.

Catalyseur :


karma

Un baiser déposé sur le guidon, la détente déployant des vibrations explosives. Son revolver portait le nom de la justice, karma. La musique de sa southern usa détonait.

Signes Distinctifs :


scars

De multiples cicatrices sculptent la moitié de son corps - des ruines de chair et d'épiderme creusant des fossiles de crocs et de griffes. Des fresques de ses terreurs nocturnes, les baisers de la pleine lune.

Relations :
'til i see you again (neela) Cc18f996ff4a2db754244dddc8835270'til i see you again (neela) 0e54bfe21808f8f9931cc04d2f7750d3

lovely to sit between comfort and chaos.

( ... )

∙KAYN∙ ( an eye for an eye, a leg for a leg - a shot in the heart doesn't make it unbreak )
∙ROBIN∙ ( the light around these familiar intimate things )
∙SEOK∙ ( still it's a sharp shock to your soft side )
∙ROMEO∙ ( free a*s whooping )
∙QING∙ ( let me mend your wounds )
∙NICCO∙ ( i owe you a black eye and two kisses )
∙NAVEEN∙ ( american teenage dream )
∙SHILO∙ ( lost in the fire )
∙ANDREA∙ ( a glimpse of me )
∙JORDAN∙ ( the neighbourhood )
∙MARLON∙ ( rocky horror picture show )
∙ERIN∙ ( you've got new rules? )
∙JUNE∙ ( uc )
∙OLIVER∙ ( uc )
∙LYLA∙ ( i bring a we should all quit vibe to work that my boss doesn't like )
∙AISHA∙ ( new girl )
Inventaire : - kit d'hygiène écologique
- 1 potion d'amour
- 2 potions de force
- 1 potion de charisme
- set de relaxation encens & thés magiques
Neela Barker
MAGE ⟡ how to catch a falling knife


( sept 23 · outfit )

'til i see you again

( soundtrack )


Les paumes élevées, léchées par la vapeur de son pot de nouilles - la chaleur venait s'allonger le long de ses doigts, recouvrant les bouts d'humides petits baisers. Elle aurait voulu venir y coller son nez également, juste pour en réchauffer la rondeur - ressentir les léchouilles d'un faux chaton. L'impression de pouvoir invoquer autant de confort entre ses mains alors que l'entièreté de la ville s'abandonnait aux crépitements de la nuit...cette frasque de banalité qui venait embrasser ses lèvres à travers un voile; elle aurait voulu le relever, le laisser dégringoler de sa tête et attacher ses crocs à cette lente existence comblée de rien. But you're made for something else, Abel avait déclaré, la lourdeur de la nicotine emplissant l'air entre eux. Faite pour les déchirements...Etait-ce eux qui hantaient les striures de ses hanches, et les cicatrices rongeant la moitié de son être ? Des années après, Neela demeurait là - dans cette envie, cette faim de platitude, peu importe si le ciel l'en avait privé. Ses bras restaient tendus en une prière informulée, les yeux rivés vers les nuages et ses déboires, pourvu que les anges en soient attendris. Pourvu que le Seigneur lui trouve de nouvelles manières de gaspiller son temps.
Alors dans ce cocon fait de lumière froide, elle se gâchait...s'abandonnait à la brûlure contre la langue et le palet, celle qui se faisait éteindre par les bulles de leur alcool, puis les discussions s'oubliant dans le fond des bouteilles. Les regards qui se perdaient dans le creux du crâne. Et ça lui plaisait...intimement, de retrouver l'accalmie, la substance du néant qui anesthésiait ses tempêtes. La paralysie des heures nocturnes, un semblant de stabilité.
Un souffle lui échappa, lent alors que Seok narrait les croyances de sa grand-mère - pas par ennui, simplement par consolation vide. Parce qu'aucune phrase n'aurait jamais assez de profondeur pour exprimer le savoir intime que quelque-chose allait s'achever...ou ici, quelqu'un. Neela en était presque addict - visualisant les crashs des voitures avant d'avoir embrayé. Mais le reste de la population ne trouvait pas autant de douceur dans l'amertume - personne ne suçait aussi bien le poison que sa propre bouche. Alors ses lippes tentaient un vague rictus, un versement de cils sur ses pommettes, laissant ses ongles claquer contre la table.
Une musique familière baignait les environs, bourdonnant calmement entre les allées et les dalles, entre les grésillements des lampes et les crissements de quelques pairs de baskets perdues au milieu du konbini. "Please. That's normal. She's part of your life." c'était plus clair qu'elle ne l'aurait voulu; le flash de phares au milieu d'une sombre route : elle, aussi, se souciait des chemins qu'il empruntait, des passagers dans sa caisse désolée et les détours qu'il refusait de prendre. Il n'y avait aucune raison d'insister - de pousser ses pensées sur la table, entre les pots et les baguettes, les bouteilles et son sac. Le silence revint naturellement, sans grande peine.
- "You never talk much about your family ; don’t you have any around ?"
I am alone.
La condensation floutait le paysage, grimpant sur la vitre comme du lierre contre une bâtisse, comme...Kayn contre les parois de son cerveau. La mémoire n'arrivait pas à pourrir correctement. Les rires ne s'envolaient plus, les tissus ne se désintégraient pas, la terre ne voulait pas de ces souvenirs. La mort, elle-même, refusait la venue de cet animal boiteux. De tout ça : tout ce trop-plein de passé qui restait de cire, intact.
Elle n'avait rien Neela, ou tout à la fois. Un tout qui semblait vide - parce qu'elle gardait les vêtements à présent trop petits pour la silhouette du sorcier, les dents de lait coincés dans une boîte, les anciens livres qu'il aimait lire et les jeux qu'il avait créé de ses mains. Mais rien de tout cela n'avait d'importance dans la vie actuelle d'Ashkan qui avait laissé l'oubli tout avaler - tout cela ne pesait que dans son propre coeur. Celui même qu'elle tirait dans sa poitrine telle une pierre au fond d'un lac, un souhait noyé.
Une nouvelle fois, Neela s'essaya à un sourire sincère...les nouilles demeurant toujours intouchées. "Well…that’s kinda funny. Wouldn’t it be hard to talk about a family you don’t have?" pourtant, elle était là parfois - résidant perpétuellement dans sa caboche, alignée parfaitement comme des petites poupées. L'orpheline se l'était imaginée plus d'une fois : dans le lit de Salem, les yeux rivés sur la robe blanche qui habillait le dossier de sa chaise, puis plus tard, dans les rues de New-York, la main accrochée à une autre - fantôme. Neela, entre ses neurones, était la fille du pasteur et de la sorcière de l'amour, la femme d'un homme bon et travailleur, la mère d'enfants heureux et libres comme des hirondelles. Alors non, il n'aurait pas été dur pour elle d'en parler - seulement ça sonnait pathétique et terriblement triste...voilà des adjectifs auxquels peu de gens voulaient être affiliés. "There are Barkers. Usa. Upstate. But you’ll find out they’re all green-eyed blonds. And…I am…everything but that." les doigts enlacèrent les baguettes et elle prit une bouchée, tiède. Puis les joues encore gonflées, une gorgée de bière vint laver le palet. "No, no, no!" s'exclama-t-elle, un index pointé vers Seok. "No pity, no sorry, no nothing. That's just life." Et le liquide revint emplir sa gorge. "I don’t know who my parents are. Don’t want to either…" Haussement d'épaules. Lies. "That only means I can chose my own family freely, right?" Choisir qui pourrait l'abandonner, encore et encore, un serpent qui ne pouvait décrocher la mâchoire.
Ses oreilles reconnurent une mélodie de TLC en fond, alors que le caissier discutait avec un nouveau client. Des vagues de roues lui revenaient. Pourtant, sans la voix de Seok - tout semblait si silencieux. Une réalisation qui l'effraya d'abord, puis rosit ses joues...ou peut-être était-ce l'alcool qui réchauffait ses intestins ? L'épine s'était plantée correctement, dans le coin de son myocarde, et la Barker espérait qu'à chaque battement, elle s'enfoncerait plus loin encore. Que ses pensées changent de pôle et suivent une autre étoile, normale et simple, scintillant seulement avec timidité. "I thought I already looked radiant, Seok." la malice troublant sa tonalité, "What do you suggest me to do?" un sourcil relevé en sa direction, avant d'avaler une nouvelle bouchée, le pied balançant sous la table. "I always tend to go to the gym or grocery shopping…or stay at home watching shitty shows." des télé-réalités qui occupaient ses iris, des documentaires sur des artéfacts perdus ou détruits, des films mélodramatiques où des demoiselles tombaient dans les bras forts et musclés d'un sorcier condamné. "What are you doing tomorrow?" ses activités diurnes n'étant que troubles et vagues.

Toc.
Contre la vitre.
Toc.
Toc.

Puis les tapotements s'enchainèrent, plus fort comme si le ciel lâchait tout ce qu'il possédait entre ses nuages.
"Ah...there it is." les yeux bruns de Neela allèrent à la rencontre de la pluie, et des halos de lumière glissant sur la vitrine. "Right on time..." dit-elle doucement, l'entièreté de ses muscles fondant contre son siège. "I love it when it rains." l'embrun des déluges, l'adoration éternelle.



Yun Seok
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CW & TW : ϟ le personne aborde régulièrement les thématiques du deuil, de la perte tragique d'un être cher et j'imagine que son comportement envers pandore peut être perçu comme du stalking. je n'ai pas de tw ou cw particuliers dans la mesure du moralement acceptable et autorisé par le règlement d'imo.
Multicomptes : l. saeri (queen beetch) & oliver h. (husband)
Aesthetic IRL : IRP ϟ rp à la troisième personne. dialogues principalement en français, ou anglais si préférence. longueur entre 200 et 700 mots (variables selon inspi). je réponds en général sous 10j max, mais ne lis les rp que quand je peux y répondre dans la foulée.

IRL ϟ joignable sur discord ou par mp toute la journée. moins dispo le weekend. ne pas hésiter à me relancer en cas d'oubli, promis je snobe personne ♡
Naissance & Âge : 13 dec. '93 — 29 yo
Pronom(s) : he, him
Statut Civil :
crushing over the insane neela barker
Occupation :
agent de sécurité — kaisei ph.
Particularité(s) :
gengaka — illusioniste

présence (seuil 4)
invisibilité (seuil 3)
illusion (seuil 1)
Catalyseur :
bijou — chaîne en argent
elle porte dans ses maillons la première trace de son indépendance, le caprice inavoué de ceux qui n'ont jamais eu et qui s'octroient enfin le droit de posséder.
Logement :
wakoku — yaganizaka
appartement modeste partagé avec son frère, quand il était encore là. qui pue maintenant la solitude et le vide qui s'est imposé, que seok ose pas encore combler.
Signes Distinctifs : dosmarbrures de la base du cou au dos, complété par un tatouage couvrant l'omoplate et le haut de l'épaule
visage — faussette timide dans le creux des joues, oreille gauche percée
main — caleuses de ses séances d'escalade
Relations : pandore á. — friends to crush to nemesis
neela b. — midnight crush
Yun Seok
MAGE ⟡ we've ridden the stars


( sept 23 · outfit )

'til i see you again

La sensation est aussi étrange qu’éphémère. Alors il la met de côté, précipitamment, par réflexe, pour éviter de prendre un risque qu’il imagine trop grand. Celui de croire que quelqu’un s’intéresse réellement à ce quotidien qu’il s’amuse à inventer à chaque nouveau mot. Il veut pas tomber trop profondément dans ces banalités, dans cette confiance qui s’installe facilement, jusqu’à faire ressorti la vérité. Laide. Lourde. Alors il abandonne grand-mère sur le bas-côté, comme on se débarrasse lâchement de preuves trop encombrantes. Il continue son chemin seul, loin de cette famille imaginée, ou perdue. Sans réaliser que sortir de lui avait l’effet inverse ; il replonge au même instant où un nouveau souffle d’air s’engouffre dans ses poumons, pose les questions qu’il repousse de toute son âme. A la recherche des mêmes blessures, d’un mal commun. Lui qui refusait d’entrevoir chez elle l’ombre d’une amie, se retrouve à vouloir creuser dans son être jusqu’au vide qui pourrit en son centre. Et ça le fait rire, discrètement, à l’intérieur. D’un rire amer, chargé de culpabilité, de ces désolés qu’il dira pas. Le silence parlera pour lui, confiera à Neela ce que ses lèvres n’osent plus offrir ; c’est exactement pour ça qu’il demande pas (en général)touché. Wouldn’t it be hard to talk about a family you don’t have ? Pas tant. Mais la pique est esquivée, le corps et l’esprit volontairement placé à quelques kilomètres du point d’impact. Il s’ancre ailleurs, s’en veut pour ce semblant de réconfort qui l’enlace d’avoir trouvé en elle l’écho d’une solitude qu’ils pourraient peut-être partager. Les regrets viennent par millier, sucent à même la moelle sa curiosité malsaine. A en faire baisser le regard, jusqu’à la tête toute entière. Mais son sourire l’arrête – y reconnaît quelque chose de trop familier pour s’en défaire. Même s’il refuse d’y coller les mots qui gratte à l’arrière de ses lèvres, par respect, par pudeur (parce qu’il la connaît pas assez pour déceler ce qui se cache dans ses mensonges, à elle, qu’il a pas l’audace de deviner la peine derrière son sourire). Les nouilles suspendues au précipice de leur écrin en plastique, le regard absorbé par son visage – il écoute son histoire. Ce qui aurait dû l’être, mais qui dégouline de tout ce qui ne l’est pas. Arrachée à l’arbre dès la racine, elle est l'enfant sans point de départ, là où lui manque d’un point d’arrivée. Ironie cruelle qu’il voudrait moins fataliste ; brown-eyed brunette Neela is good enough. Ça sonne comme déclaration dans le souffle calme de ses mots. Ça sonne comme l’aveu que le cœur n’a pas honte d’échapper – parce qu’elle est belle Neela. Comme elle est. A sa manière, dans toute son audace, toute sa légèreté. Celle qu’elle utilise pour se défaire de l’enfant abandonnée. Il n’y aura pas d’excuses, lui le sait, mais profite de cette porte de sortie pour se conforter dans son idée. Et il attendra que le sous-entendu compliment se fraille une place au fond de ses yeux avant de les rabattre sur la fin de son plat (et le terminer). Some might say, the family you choose is better than any blood ties. Sans savoir si c’est vrai, parce qu’il n’a pas encore fait son choix. Les volontaires pas pressés de se retrouver sur son palier et d’avoir en réponse que le silence indécis de l’homme qui ne sait plus s’offrir. Ramassis de foutaises, pour celui qui reste pourtant là, avec elle. La bière posée sur les lèvres, le dos calé contre le plastique délavé de son trône éclaté. Although you don’t talk much about your chosen family either. Et l’éclat de rire timide qui se perd autour du goulot, à pas savoir lequel des deux englouti l’autre. La curiosité de surface qui pourtant s’est creusée une réelle place dans un coin de sa gorge qu’il garde encore sous clé ; même s’il veut en connaître toutes les vérités, persuadé que l’ancrage pourrait définir une personnalité. Dis moi qui tu aimes, je devinerai qui tu es – quand l’énigme qu’elle dessine à chaque rencontre suffit à lui faire oublier. Il se perd facilement dans leurs devinettes, leurs indices aux questions pas encore posées ni devinées. Dans leurs banalités à crever – depuis quand il s’en satisfait vraiment.

Of course you’re one to watch shitty shows. Nouvel éclat, nouvelle fossette – I bet you’ve watched every Love Maze season. Boulversante, cette façon qu’elle a de flirté aussi ouvertement avec la normalité, après avoir effleuré du bout des lèvres son passé esseulé. Le cœur est fort, il le sait (l’a su à la première glissade de ses yeux dans la profondeur des siens), mais préfère continuer de s’en étonner. Pour maintenir cette étincelle qui s'allume dans le dedans, qui réchauffe ce qu'il croyait mort. Pour se rassurer de quelques ressemblances sans avoir à les dire. Préférera l'épaule qui s'échoue contre la sienne, la bouscule dans cette trivialité qui lui va si bien – cette surface aussi lisse qu'ennuyeuse. Not judging though. Ou peut-être un peu. Innocemment, comme des enfants. Me ? Mh, not much. Probably catch up on my sleep schedule for most of the day. Depends on when I get home. Les nuits souvent plus longues que les jours, qu'il cherche à raccourcir, coupe au couteau les parcelles de soleil qui auraient des airs de temps libre. Ça laisse trop de place à l'esprit pour s'ouvrir, au cœur de grandir. Il le préfère atrophié, recroquevillé entre ses cotes brisées. Plus facile à dompter que lorsque la poitrine s'envole, respire à nouveau, libre de tout ce poids qui pèse constamment sur les épaules. Mais les vérités sont rapidement dissoutes dans le pétillement amer de l'alcool, le sourire comme vaste écran de fumée. Celui qui dissuade le reste des questions de se poser, qui fait retomber l'instant dans un nouveau silence. Presque gêné, si ce n'est troublé par l'attention déportée, et l'instinct qui la suit sans y penser. Il aime penser que la pluie les retiendra ici, que ça leur (lui) donne une excuse pour s'éterniser. Mais cette simple idée faufile ses doigts dans sa poche pour s'assurer qu'il s'agit là d'un caprice qu'il peut s'autoriser. Le temps coule, dégouline avec plus d'ardeur encore que les gouttes qui dévalent la devanture trop sales de leur paradis miteux. Fuck ... Ça le fait serrer la mâchoire de regret. Il aurait pas du regarder. De semblables, ils deviennent opposés. Elle, lassement posée contre le plastique de sa chaise usée, le regard serein, les traits apaisés. Il se dit qu'il aurait été comme elle, si le temps ne lui était pas compté. Aime à croire qu'il puisse se détacher de ses troubles pour continuer à flouer le monde qui l'entoure. You should host a weather forecast. L’œillade rapide pour pas avoir l'air du taré qui reste là, à la détailler. Quand il aimerait s'y poser plus longtemps, glisser timidement le long de son visage, jusqu'aux pointes de ses cheveux. Apprendre, prendre exemple – savoir être aussi détaché. What is there to love about it ? Là où lui anticipe déjà le couinement incessant des baskets troués sur le revêtement du magasin de fortune, l'odeur de chien mouillé, l'humidité qui s'infiltre jusque dans ses os, le bout de ses chaussettes trempées. La peau qui fusionne avec chaque centimètre de vêtement mouillé. La pluie n'est belle que sous le privilège de pouvoir l'éviter. And don't give me that « it washes away our sins » crap, cause there's no way I'm buying it, coming from you. La question offre une ouverture à l'attention qui se repose sur elle, délicatement. Les yeux ancrés sur sa peau jusqu'à ce qu'elle lui offre son regard à nouveau, les doigts distraitement occupés par l'étiquette autour de sa bouteille qu'ils essayent d'arracher.




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