enchanted to meet you ☼ roru

C'est étrange, d’arpenter des rues dont il a entendu parler toute sa vie sans les voir en vrai ; de s’arrêter à chaque carrefour, les étoiles dans les yeux, pour se faire confronter les récits de son grand-père et la réalité. Et il se dit que c’est encore mieux que ce qu’il avait imaginé, parce que chaque minuscule détail qui agrippe son esprit le fascine, le ravit, l’enchante. Étrangement, et même si Tsuru a dans le cœur des sentiments encore partagés, funambule un peu fébrile, il se sent chez lui, dans ces allées qui ne sont jamais loin de la mer. Découvre son île natale sous un œil neuf mais passionné, plein d’émotion, aussi ambivalente soit-elle.
Pourtant, ce matin, il n’a pas attendu que le soleil se lève pour se glisser tout en haut du mât de leur bateau, où rien n'est ambivalent mais où Tsuru se sent plutôt complètement à l’aise, complètement chez lui. Même si le regard qu’il porte sur les flots n’a pas changé, il y a plus d'inquiétude dans ses paupières, et ce n'est pas seulement parce que son grand-père est alité, soigné par leur peuple. C’est que, malgré l’envie de découvrir Tenchijima, l’archipel, Tsuru se demande pour combien de temps encore leur ancre restera au fond de l’eau.
Au milieu de cette introspection en silence qui ne lui ressemble qu'à moitié (c’est parce que ce n’est pas tout à fait le silence, les vagues s’écrasant contre le bateau, même aussi tôt), c’est peut-être parce qu'il est en hauteur qu’il aperçoit une silhouette se faufiler près du port, dans une allée encore bien sombre. Son sourire s’agrandit et Tsuru l’acrobate un peu trop curieux descend du mât, quitte le bateau et entreprend de rejoindre la silhouette dans sa ruelle. Ce qu’il ne sait pas, c'est que le fond de la ruelle donne sur l’eau, et qu’il surgit derrière l’inconnu sans prévenir (en même temps, qui prévient de son arrivée?), en lançant d’une voix enjouée, “Hey! Do you need help?” Surpris, comme le serait toute personne raisonnablement constituée, l’inconnu trébuche, et si on interrogeait Tsuru sur ce qui s’était passé après, il dirait sans doute que l'inconnu avait eu la subite envie de devenir un poisson. Il s’approche de l’eau en courant, lui tend le bras pour le sortir de là, d’un air un peu désolé. “I’m sorry, are you okay? Is the water good?” (Il serait faux de dire qu’il n’a pas d’abord pensé à le rejoindre, avant de se décider à l’aider.) “Come on, I’ll help you!”

Robin n'avait jamais été habitué à la mer, avant de venir sur l'archipel. Londres avait bien des odeurs, mais celles du sel n'en avaient jamais fait partie. Le cri des mouettes absents dans une banlieue un brin crasseuse, entre les haies mal taillées des maisons et des briques brunies par le temps et le passage. Ici, l'eau semblait rincer les pavés et le soleil éclairait les bâtisses avec plus de beauté. Robin n'était pas à sa place. Seulement de passage dans un monde qui lui semblait presque lunaire, entre ces mages qu'il ne comprendrait certainement jamais, dont le mode de vie était tellement différent au sien mais dont il cherchait, pourtant, la proximité depuis son entrée dans l'arumiopokimi. Plus qu'un gang, il s'y était fait des amis. Et Robin n'avait jamais joint aucune cause sans s'y donner. Abandonner avait beau faire partie de son vocabulaire, ici, il n'avait pas d'autres choix que de se donner. On ne quittait pas ce genre de famille avec la même aisance que celle avec laquelle l'on entrait.

Il s'approche de l'océan. Etrangement, et quand bien même il était certain qu'il ne saurait jamais tenir sur un bateau trop longtemps sans que la Terre ne le réclame à elle de nouveau, l'étendue de sel qui s'offrait à lui était un appel à des nouveautés qu'il n'avait soupçonné : de nouvelles malédictions dont il n'osait prononcer le nom, accent trop douteux et respect presque religieux concernant les dragons de ces eaux. Mais en plus des ryuketsuki, c'était aussi les plantes qui bordaient cet océan comme nulle part ailleurs qui intriguait. Qui forçait le brun à se torsionner en espérant se saisir d'une branche de cette algue, le bras enfoui dans l'eau, le visage crispé quand la main tâtonne à l'aveuglette. C'est la voix derrière lui qui le surprend, qui le force à se redresser mais la paume glisse sur la pierre humide et tout à coup, ah, plouf! Robin tombe à l'eau. Et il a bien des idées de ce qu'il pourrait dire à celui qui lui aura fait perdre pieds mais il s'accroche d'instinct à la rive, sourcils froncés, l'air constipé. Le regard envoie des éclairs alors qu'il tousse et qu'il bat des cils pour faire disparaître les gouttes d'eau de ses longs cils. Il n'est pas très bon nageur. Il a eu peur. Mais plus que ça, le gamin qui l'a presque jeté dans l'océan sans même le toucher a un sourire rayon de soleil qu'il apposerait à quelqu'un d'autre dont il n'osait murmurer le nom. Qui lui ferait presque cracher (balbutier) : « Is the water g- What? I almost drowned and you're asking me if you can go for a swim? » Il n'y croit pas ses oreilles (ses yeux, de cette peau habituée au soleil et de ce regard aussi vivant que les rayons de l'astre). Il est de mauvaise humeur quand le visage d'ange qui veut à présent l'aider tend le bras. Qu'il ne prend même pas la peine d'étudier avant de se hisser hors de l'eau de lui-même, refusant clairement toute aide de la part de l'inconnu. « Im fine. » Qu'il grommelle en rejetant ses cheveux en arrière de son visage, sourcils froncés et moue mécontente collée au visage. La paume, automatiquement, s'accroche au métal de sa ceinture. La pulpe caresse les pics de la clef encore accrochée et alors qu'il s'y écorche, il puise de sa poussière. D'un mouvement de doigt, le vent décide de sécher le brun. Son agacement s'emporte pourtant un peu (et ses cheveux déjà assez mal coiffés de base partent encore plus dans tous les sens). Il souffle, en observant ses habits débraillés par la bourrasque qu'il avait lui-même créé. On ne pouvait pas dire que l'escapade s'était bien passée. « You really shouldn't sneak on people like that. » Qu'il grogne. Ca sonnerait presque comme un conseil gentil, si l'on n'y lisait pas son agacement. Ou peut-être sa frustration. Ou simplement cette gêne de s'être tourné au ridicule devant un garçon à l'air bien trop heureux de vivre.

Il avait beau tenter, il avait beau persister, Tsuru n’était pas à sa place. La joie de retrouver ou de découvrir son peuple ne compensait pas cet état de malaise provoqué par la terre ferme - seulement de passage dans un monde qui lui semblait bien trop terre-à-terre. Et l’espace d'un instant, on dirait que son monde et celui de l’inconnu ont été échangés, parce qu’il le regarde comme si tomber à l’eau était la pire chose qui aurait pu lui arriver. Ils ne connaissent rien de l’autre, et pourtant il ne faut que quelques secondes pour comprendre qu’ils sont aux antipodes, l’un accroché à la terre et l’autre qui se demande quand enfin il pourra la quitter à nouveau. Il y a dans ses yeux des orages auxquels Tsuru se confronte, non sans confusion ; c’est qu’il a du mal à voir la situation comme négative, loin de penser aux gens qui ne sont pas aussi à l’aise que lui sous l’eau. Ça a l'air d’être son cas. “Is the water g- What? I almost drowned and you're asking me if you can go for a swim?” Tsuru hoche la tête, sans doute un peu trop vivement, un grand sourire toujours au bord des lèvres. “Of course! I mean, the swim part. Don’t worry, I wouldn’t have let you drown,” affirme-t-il sincèrement, tendant son bras pour l’aider. Mais l’inconnu l’ignore, d’un “I’m fine.” dont il sent toute l’ironie - hausse les épaules sans perdre son sourire, les yeux qui glissent un instant sur l’eau, toujours aussi tentante. (Il se dit qu’il ira se baigner après.) “Okay!” L’inconnu remet ses cheveux en arrière, les traits fermés, et Tsuru se demande s’il sourit un peu plus, lorsqu’il est sur la terre ferme ; continue à le regarder se sécher, un peu intrigué et amusé, lui qui ne penserait jamais à utiliser la magie pour ça. À quoi ça servirait, puisqu’il compte se rebaigner l’instant d’après ? “You really shouldn't sneak on people like that.” Et il a beau lire la colère, Tsuru l’ignore, les bras croisés. “I didn’t sneak up on you, I said hey,” réfute-t-il, d’un ton assuré. “What were you looking for? Algae on the edge? Wait, you tell me.” Mais il n’attend aucune réponse, enlève son t-shirt et saute à l’eau. Il ressort quelques secondes après, une main qui remet ses cheveux en arrière, comme un poisson dans l’eau. “You were right, water is good!” lance-t-il, ignorant complètement le fait que l’inconnu n’avait rien dit sur l’eau. Il s’approche du bord, les bras qui se posent sur le sol et les yeux tendus vers lui, toujours souriant. “So, what plants? I’ll get them for you.” Et il se dit qu’au pire, si l'inconnu décide de s’en aller, il pourra toujours profiter de la baignade.

Oh, robin est ravi d'apprendre que l'homme qui lui fait face aurait joué au super-héros sans lui laisser l'occasion de se noyer. Il l'aurait probablement encore plus insulté s'il avait essayé de le sortir de l'eau, à dire vrai. Il était déjà assez mécontent ainsi, trouvait l'autre bien trop insouciant et avait envie de lui faire la morale sur le fait qu'il n'était clairement pas amusant d'ainsi faire peur aux gens au point qu'ils en tombent à la renverse, mais il s'en empêche. S'il grogne, il ne peut pourtant s'empêcher de se faire la remarque que sa mauvaise humeur n'a aucun impact sur l'autre qui garde un sourire benêt sur son visage. Et ça l'agace plus encore. S'il avait une telle insouciance dans sa vie, peut-être que celle-ci serait plus agréable à vivre. « You said hey out of litteraly nowhere. I call that sneaking on people. » Qu'il dit en soufflant un peu, abandonnant pourtant bien vite l'idée de lui faire comprendre la situation. Il semblait n'avoir absolument aucun idée de ce qui énervait Robin et il n'avait pas la patience nécessaire pour lui expliquer le fond de ses pensées.

Quand Tsuru saute dans l'eau et l'asperge au passage, il manque de lâcher un juron. Il n'en fait cependant rien, regarde ses chaussures trempées sans âme puis glisse le regard vers le plus jeune. « I never said anything about the water being good. But you keep on living in your own world. » Il secoue ses mains en espérant faire tomber les innombrables gouttes, n'ayant sincèrement pas le courage de se sécher de plus belle si c'était pour que l'espèce de poisson chelou l'éclabousse de plus belle quelques secondes plus tard. A la question de Tsuru sur ses recherches, il fronce les sourcils, observe sa figure, le fond de ses iris, cherche des réponses en se disant que s'il l'avait fait chié, il pouvait au moins lui être utile deux secondes avant qu'il ne décide de se barrer au plus vite. « You're ryu. » Qu'il dit comme si ça n'était pas évident au doré de ses iris. « The fluorescent ones. » Qu'il finit par dire en pointant vaguement du doigt des plantes dans la partie un peu profonde mais qui ressortaient grandement de par leur brillance naturelle. « Get some for me and I might excuse you. » Quand bien même le gamin ne semblait se sentir coupable de rien du tout.

Ils ne réfléchissent visiblement pas de la même manière et surtout, le comportement de Tsuru semble agacer l’inconnu - il pourrait bien s’excuser, il sent que ça ne changerait rien. Et puis de toutes façons, les excuses vides ne servent à rien, mais Tsuru n’a pas l'impression d'avoir fait quelque chose de mal. “You said hey out of litteraly nowhere. I call that sneaking on people.” Il hausse les épaules, ne force pas ; ça ne servirait à rien non plus, à part l’agacer plus encore. À la place, Tsuru le heurte de sa joie et de son sens du service, que l’inconnu prendra peut-être comme une manière de s’excuser en récupérant les plantes qu’il avait dû lâcher. “I never said anything about the water being good. But you keep on living in your own world.” Tsuru rigole, sincèrement et pleinement ; son rire a des airs de rayon de soleil, mais l’inconnu y trouvera probablement plutôt un orage ou de la grêle (et une nouvelle raison de s’agacer). “Even if you didn’t say it, you thought it, I heard it. You should try laughing once in a while, it’s good for your health you know.” (Aucun médecin ne l’avait dit, mais il semblait convaincu.) Il n'y avait aucune animosité dans son ton, Tsuru lui faisait simplement une proposition (en sachant que l’inconnu la refuserait probablement).
Et il attend, un grand sourire au bord des lèvres, que ce petit scientifique lui indique des plantes. Sans savoir pourquoi, lorsque l'inconnu plonge ses yeux dans les siens, ses joues ont envie de se parer de pourpre. “You're ryu.” Le mot le surprend et, comme à chaque fois que quelqu’un fait la remarque, lui réchauffe le cœur - l’espace d’un instant, Tsuru se sent accepté et reconnu, alors même que l’inconnu n'a rien à voir avec son peuple. Sorti de cette torpeur étrange qui n’a duré qu'une seconde, il hoche la tête, répond d’un air enjoué, “Yes, and I can breathe underwater! Cool right?” (Il ne sera probablement pas d’accord, mais ce n'est pas grave, Tsuru inventera une autre réponse.) “The fluorescent ones. Okay!” Il plonge aussitôt, n’entend pas la suite - de toutes façons, il ne l’aurait pas contredit, ça ne servirait à rien. Avant de prendre les plantes, la main en suspens, il ferme les yeux une seconde ; remercie comme son grand-père le lui a appris, incapable de voler une faune envers laquelle il a un profond respect. Il ressort de l’eau quelques instants plus tard, un petit bouquet à la main, qu'il tend à l’inconnu. “I’m Tsuru, nice to meet you!” (Et si on lui disait que la conversation ne s’est pas tenue dans le bon sens, il répondrait que les conversations n’en suivent pas.) “What are you going to do with it?” demande-t-il avant de s’extirper hors de l’eau, la main qui passe à nouveau dans ses cheveux pour les remettre vers l’arrière.

Est-ce que le gamin est en train de se moquer de lui ? C'est que le côté rationnel de Robin lui affirme de ne pas s'énerver. De ne pas s'agacer. Il n'a pas envie d'être le rabat-joie (qu'il était habituellement) quand l'homme en face de lui semblait s'amuser de tout type de situation sans l'ombre d'un souci, aucun. « I think you're hearing voices. » Qu'il grommelle dans sa moustache inexistante. Et il décide d'ignorer la dernière partie de son commentaire. Robin souriait. Il ne souriait simplement pas à n'importe qui. Et Tsuru ne faisait définitivement pas partie des gens à qui il avait envie de sourire.

Lorsque l'homme lui confirme qu'il sait en effet respirer sous l'eau, il acquiesce vaguement. C'était bien pour cela qu'il avait fait mention de ses origines. Et si cela avait eu le don de réjouir le plus jeune, il n'en avait aucune idée. Voyait plutôt le côté pratique de la chose dans sa situation. « Right. Cool. » Qu'il souffle pour faire plaisir à celui qui lui sourit de toutes ses dents avec l'air le plus heureux qu'il lui avait été de voir depuis bien longtemps. Se coupant dans sa phrase en voyant le plus jeune disparaître sous la surface de l'eau, il ravale sa frustration pour se concentrer sur le fait que, quand il ressortira avec les plantes réclamées, il pourra tourner les talons et ne plus être obligé de subir cette situation pour le moins désagréable (chaque seconde un peu plus). Et quelque part, en voyant le visage lumineux réapparaître devant son visage, il se demande si la raison pour laquelle il ne se sent pas si satisfait de cette rencontre ne serait pas dû au fait qu'il enviait presque cette insouciance qu'il n'avait jamais pu se permettre d'avoir. Attrapant le bouquet tendu, il fuit le regard de l'autre en répondant. « Robin. Thanks. » Qu'il répond plus par politesse qu'autre chose. Le regard suit hasardeusement les cheveux rejetés en arrière sans autre considération et il hausse les épaules en fouillant dans son sac pour enrouler les plantes dans un papier absorbant avant de les ranger attentivement. « Experiences. It's a bit new to me, all this fauna you have on these islands. » Et lorsque le regard retrouve brièvement celui de Tsuru, il finit par lui offrir un très maigre sourire. Un peu étriqué. Un peu gêné. Simplement de quoi le satisfaire et repartir comme si de rien n'était (aussi pour faire plaisir à cet étranger, sans comprendre pourquoi il s'en sentait obligé). « You should go and take a... swim or something. » Et en remettant son sac sur son dos, il semble prêt à partir. « See you. Maybe. »

Il se demande si l’inconnu est comme ça avec tout le monde ou si c’est parce que c’est encore le matin ; peut-être qu’il est plus à l’aise en pleine nuit. Tsuru le comprendrait, les étoiles sont tellement de bonne compagnie que ça donne forcément le sourire (cela dit, c’est aussi vrai du soleil de l’aube et des couleurs de l’horizon). Ou peut-être qu’il ne peut pas sourire, qu’il se l’est interdit, qu’il est malade, peu importe. Tsuru abandonne l’idée de voir ses lèvres s’étirer et se concentre plutôt sur les plantes à récupérer, qu’il voit soudain comme une manière de s’excuser, même s’il reste persuadé qu’il n’a rien fait de mal et qu’ils se sont juste mal compris. Robin. Thanks. That’s such a cool name!! s’exclame-t-il en le regardant ranger les plantes, forcé par sa propre curiosité à se pencher un peu pour savoir ce que Robin fait avec ses nouvelles propriétés. Experiences. It's a bit new to me, all this fauna you have on these islands. Il relève la tête d’un coup, comme surpris dans son observation par sa réponse ; hoche la tête vivement, son admiration pour sa propre île réveillée subitement. It’s so diverse, right? I really love it, there’s always something new to discover!
Mais quand leurs yeux se croisent à nouveau et que Robin lui adresse un sourire, aussi maigre soit-il, Tsuru reste un instant en suspens, bloqué par la surprise, soudainement un peu chatouilleux et ses lèvres qui s’étirent plus que jamais. So you CAN smile!!! It’s pretty. Il le dit sincèrement, comme s’il parlait du soleil ou de sa dernière trouvaille, incapable de voir ses propres sentiments derrière ce compliment (presque) innocent. You should go and take a... swim or something. See you. Maybe. Il l’aurait bien suivi, mais Robin a raison, l’heure et la température sont idéales pour une baignade, et il ne compte pas le suivre. Alors Tsuru abandonne l’idée et secoue sa main pour le saluer, ravi de s’être fait un nouvel ami. That’s a wonderful idea!! Have a great day Robin!! See you around!! Et Robin est sans doute déjà parti sans se retourner (ça a l’air d’être son genre) quand Tsuru enlève à nouveau son t-shirt et replonge dans l’eau, tel un poisson dans son élément.