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bad omens (pandeiren)

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  @Pandore Águilar  

10 avril 2023 —
seen your face from a black out,
i'm never coming back

Mains maudites comme si elles s’évertuaient à gâcher tout ce qu’elles touchent, maladroites pourtant assurées même si le pire venait à venir. Il ne se sentait plus en sécurité, Seiren, ni dans le laboratoire de son père qui lui avait été interdit d’accès, ni dans les tréfonds des salles de classes qui étaient sans cesse surveillées. Ses quartiers à Tokidai ne remplissaient plus ses ambitions, savant chaque jour un peu plus fou lorsqu’il s’agissait de prendre des risques. Pourtant sa magie ne le lâchait pas, comme portée vers un but ultime. Il voulait donner vie à la machine, sentir un coeur mécanique battre sous ses doigts et si personne n’y croyait, il y croirait pour deux. Seiren travaillait d’arrache pied sur le projet depuis de longue semaine, corps sans genre précis allongé sur la table en fer. Catalyseur absent, sans en avoir le besoin, ses mains posées à plat sur la carcasse, il inspira profondément. « Come on... » et puisa dans les forces qu’il ne se connaissait pas pour insuffler une énergie magique à la machine.
Puis, tout devint noir.
Acouphènes dans les oreilles et fumée âcre inspirée, recrachée, il sentait à peine son propre corps se réfugier dans la douleur alors qu’il se redressait, un peu sonné, dans les ruines de ce qui était auparavant son laboratoire de fortune. Dommages collatéraux plus graves qu’il ne le voyait, le filet de sang débordant de sa bouche, de son arcade, le bras se parant déjà de brûlures, il gémit lorsqu’il se rendit compte qu’il ne pouvait pas se relever seul
qu’il ne pouvait pas fuir.
Et les fissures dans le béton se creusaient déjà, immeuble tenant debout par la force d’un miracle, ébranlé par l’explosion – il savait qu’il ne lui faudrait que quelques minutes pour s’en sortir, mais aucune magie, aucune force physique, ne le sauverait.
Tout avait disparu.
Pandore Águilar
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https://isekai-monogatari.forumactif.com/t162-de-l-autre-cote-du
bad omens (pandeiren) D6VZYiuM_o
Pseudo IRL : jabberwocky, margot
Pronom(s) IRL : elle
Faceclaim : tashi rodriguez
Crédits : villetchuckie
Messages : 930
Points RP : 0
Dama : 12 555
Couleur de dialogues : #822341
CW & TW :
Spoiler:
Multicomptes :
· pandore águilar (la reine de cœur)
· gaia belacqua (la puce)
· seo inhyuk (le big bad wolf)
· kim saebyeog (le bf material)
· kaneko kuro (l'éternelle ombre)
· hoshino tsuru (l'enfant-soleil)
Aesthetic IRP :
☼ SCORPIO ☾ VIRGO ↑ LIBRA
ESFJ-A
Aesthetic IRL :

down, down, down
would the fall never come to an end!
I wonder how many miles I've fallen by
this time?
— she said aloud.


bad omens (pandeiren) 6LDJ4P3n_o

aïe love
Naissance & Âge : 05.11.1996 (26)
Pronom(s) : elle
Statut Civil :
solitude en horreur
(célibataire)

elle aime, d’un amour presque désespéré, véritable besoin. mais pandore a surtout le cœur rempli des pansements d'avant, aussi romantique que déçue par l'amour. marquée par les fantômes de ses idylles, incapable de tout à fait passer à autre chose, elle s'accroche toujours à des silhouettes absentes, disparues, décédées, ambiguës.
Occupation :
substitute du procureur
(l'essence et le briquet)

choix fait à la demande de kaisei pharmaceuticals, ravis de voir leur poupée de son ouvrir discrètement la porte du gouvernement, le ministère public étant fortement lié au ministère de la magie, pour tuer dans l'œuf la moindre tentative de poursuites de la part de rōnins dissidents - ou donner à pandore à la fois l'essence et le briquet.



visage pantin de kaisei pharmaceuticals
(poupée de son)

outil de propagande, elle est le rōnin sage et obéissant, la preuve vivante que c’est possible de s’intégrer, que vos enfants rōnins sont en sécurité, mais personne ne parle de l’après, personne ne dit que pandore est une traître, ni que se recenser c’est accepter d’être observé (non, scruté), analysé, testé (torturé) - et avec le sourire s’il vous plaît.
Particularité(s) :
rōnin
(de l'autre côté du miroir)

1 · entraîner autrui dans son imagination par projection astrale
là-bas ses pensées sont seules limites, se matérialisent sans fin, et parfois ce qui apparaît n’a aucun sens, disparaît aussitôt, se brise, s’envole, change de couleur, de forme, se met à parler, devient muet, en rythme avec ses idées. capharnaüm tantôt merveilleux, tantôt désastreux, les prairies sont fleuries ou bien brûlées, les êtres inconnus ou résurgences, le ciel bleu ou plutôt gris. tout y devient possible, sans danger - impossible de mourir au paradis.

2 · bloquer la projection astrale d'autrui dans son imagination (non-débloqué)
le corps inanimé d'autrui laissé derrière, en solitude dans un monde dont il ne maîtrise aucune règle. il a bien conscience d'y être, sait seulement qu'il ne pourra pas le quitter, doit se contenter de l'attente, rendue peut-être insupportable par des créatures impossibles ou des paysages hostiles. jusqu'à ce que la maîtrise continue, se développe, et qu'à terme pandore puisse faire croire à autrui qu'il se trouve dans la réalité, alors que son esprit s'est déjà détaché, en pleine projection astrale inconsciente.
Catalyseur :
implants-éclats
(propriété de kaisei)

par endroits, kaisei pharmaceuticals a marqué son territoire dans tous les sens du terme, remplaçant les cicatrices par des morceaux de pierre précieuse ; un catalyseur qui sonnait comme un cadeau-pardon, sans que pandore ne sache toute la vérité.
Relations :
noé (pnj), petit frère · l'autre partie du cœur.

akira, ce qui sauve le moi, c'est toi.
sia, bestie · main dans la tienne.

kayn uc.
hauru, pqr · conduite à risque.
dahm, pqr · friend with benefits.

senri, contact · leap of faith.
tiffany uc.
leon uc.
kell uc.

remi uc.
seok uc.
Pandore Águilar
MAGE ⟡ we've ridden the stars

  @Kurenai Seiren  

10 avril 2023 —
seen your face from a black out,
i'm never coming back

Les séances photos s’enchaînent et Pandore se retrouve poupée obéissante une ou dix fois de plus, trimballée d’un immeuble à l’autre sans pouvoir contester, toujours enchaînée à ces responsabilités, la laisse autour du cou. Cette fois Atlas n’est pas là et le bâtiment a des airs d’abandon, mais elle suit sans réfléchir, déconnectée de la réalité ; il vaut mieux, pour ne pas penser aux images qui en sortiront ni ce à quoi elles vont servir. Pandore vit difficilement avec tous ces noms de rōnins enregistrés à cause d’elle et de son sourire, de gens qui se sont recensés en pensant que leur vie allait s’améliorer. Il n’y avait pas d’avertissement, ils ne pouvaient pas deviner ce qui les attendait, faisaient confiance à cette rōnin placardée sur des affiches. Et ça la dégoûtait à chaque fois qu’elle y pensait, alors elle préférait ne pas le faire. Enchaînait les obligations sans aucun plaisir, en se disant que c’était toujours mieux qu’une séance de torture. Qu’au moins elle avait juste à prendre la pose, pas à ouvrir son esprit à tous ces indésirables.
Leur séance est coupée par l’explosion, fait trembler les cœurs. Il n’y a pas de blessés parmi eux, mais à vrai dire Pandore n’en sait rien, parce qu’une épaisse fumée la force à tousser, se cacher les yeux, les oreilles qui bourdonnent pour un moment. Mais Pandore ne s’intéresse même pas à son état, parce que pour une seconde, elle aimerait que l’explosion soit incendiaire, symbolise une révolution quelconque. Qu’Akira et Atlas surgissent de la fumée pour venir la libérer, l’emmener loin de Kaisei en leur faisant croire que leur poupée préférée s’était éteinte dans une terrible explosion. Pas de chance. Ça n’arrivera pas, bien sûr, parce que ce n’est qu’une banale séance photo et une explosion ordinaire, probablement causée par une fuite de gaz ou une tentative de magie hasardeuse. “This way!” Pandore suit la voix, sans réfléchir, le regard qui tourne aux alentours en tentant de distinguer les silhouettes encore dans la pièce, mais toutes l’ont déjà quittée. Le bâtiment ne s’est pas encore effondré et Pandore parvient dans les escaliers sans encombres, descend d’un étage, regardant de loin les pièces que l’on peut apercevoir au cas où il resterait quelqu’un.
À l’étage du dessous, il y a une silhouette étendue au sol, qu’elle distingue entre les volutes de fumée. Les gens qu’elle suivait ne sont plus là, déjà descendus, mais Pandore s’arrête et fait quelques pas vers ce fantôme dont elle ne sait pas s’il est encore vivant. Peut-être qu’elle s’approche d’un mort, peut-être que le vérifier lui fait perdre des précieuses minutes pour sortir de là et ne pas subir l’effondrement. Mais s'il est encore vivant, les précieuses minutes seront pour lui. Et quand elle s’approche, elle se retrouve à froncer les sourcils, la main qui se cache la bouche pour ne pas avaler de fumée. “Seiren?” Elle a posé la question sans trop y croire, simplement parce que la silhouette a la même carrure, mais quand elle parvient à sa hauteur, la réalité hurle l’évidence. “SEIREN!!” hurle-t-elle en le rejoignant au sol, en comprenant qu’il s’agit bel et bien de lui, le visage en sang et le bras dans un sale état. “Are you okay?” demande-t-elle en se saisissant de son menton, évaluant le sang qui coule de sa peau, jetant un œil aux brûlures sur son bras. L’urgence annihile la moindre pensée, notamment celles de ces retrouvailles un peu gênantes, comme si le destin ne pouvait s’empêcher de les réunir dans les situations les plus ridicules possibles. Mais ce n’est pas le moment de lui demander ce qu’il fait là, dans ce bâtiment presque désaffecté, ni de prendre des nouvelles, ni de lui faire l’une de leurs piques habituelles. Ce serait gâcher leurs précieuses minutes. “Can you get up?” Mais Seiren est évidemment récalcitrant, tente de s’écarter, de refuser - Pandore le force à s’arrêter, saisit ses épaules pour l’empêcher de bouger, même si elle ne fait pas le poids contre sa force. “Stop being an ass, let me help, you would do the same for me.” Et forcément, son esprit lui renvoie l’image de ce rêve du quinze mai dernier, dans lequel Seiren l’avait sortie de la plage ; mais ça, elle ne le lui dira pas. Ce n’était qu’un rêve.
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Vision trouble aux acouphènes-sirène. Chant désagréable dans les oreilles, moins que la douleur qui transperce. Seiren ne comprend pas ce qui l’a décollé du sol, ce qui a traversé son bras ni où il se trouve, sonné par la violence du choc. Il entend son propre nom, et il entend sa voix, hallucinations ironiques, il n’en est pas à sa première fois. Peut être est-ce un rêve alors ? Un de ces cauchemars réels dont on se réveille le souffle court, mais en sécurité. Il lui faut quelques secondes pour se rendre compte que tout est réel, que Pandore se trouve bien à ses côtés, essaye de l’aider. Mais lui et lui seul est responsable de cette débâcle, et il panique. Qui pourrait les trouver ? Que pourrait-il lui arriver, à elle ? Il a toujours su se tirer des ennuis qu’il semait comme des graines, mais il ne veut pas l’impacter, jamais – se l’est promis il y a longtemps déjà, avant de se murer dans un silence sans explications. Autant crever tout seul ici, peut être que quelqu’un d’autre le trouvera à temps, peut être pas. Tant que ce n’est pas elle. Le pire de ses dommages collatéraux.
Elle insiste, cependant – le saisit, et il n’a pas la force de résister. Sur son visage tuméfié, un sourire se dessine. « Already did... » vision éthérée de son corps à elle sur la plage au petit matin, dont ils n’avaient jamais reparlé. Souvenirs flous, anesthésiés. Un coup de malchance, ou un miracle. Il pousse un cri de douleur lorsqu’il se redresse, mais se laisse guider, petit à petit dans la fumée trouble. Bientôt, le ciel se détache entre les débris, il respire un peu mieux, toujours sans oser la regarder. Mais sa main dans la sienne, il ne l’a pas lâchée.
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2 · bloquer la projection astrale d'autrui dans son imagination (non-débloqué)
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10 avril 2023 —
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Le destin s’est fait joueur impromptu ; il l’est toujours, ne prévient jamais de son arrivée, se contente de lancer les dés sur la table et d’attendre, d’un sourire amusé, que le malaise se repaisse de ces retrouvailles étranges. S’ils doivent en avoir conscience, forcés de reconnaître que c’est risible au point d’en être ridicule, ils n’ont toutefois pas le temps d’y penser, pressés par le danger, par le sang et par le feu. Pandore ne réfléchit presque plus, galvanisée par le besoin de lui porter secours mais surtout de le sortir du bâtiment sur le point de s’écrouler - et tant pis si Seiren n’en veut pas, de cette main tendue, elle la forcera contre la sienne. À la place, son sourire se fait provocation, appuie sur son angoisse et elle s’apprête à lui hurler dessus, à crier que ce n’est pas le moment de s’amuser. “Already did…” Elle s’arrête, figée par ses mots et par la vision d’un rêve-souvenir dont elle n’avait jamais osé parler, persuadée qu’il n’était que le premier. Ce n’était pas qu’un rêve. “What?” La question est rhétorique, parce qu’ils savent tous les deux à quoi Seiren fait référence. Mais Pandore n’a pas non plus le temps d’accuser le coup de cette révélation et préfère ignorer le sujet pour encore un moment, le corps qui peine à soutenir Seiren, levé dans un cri de douleur qui lui arrache une grimace. “Come on, you can do it,” murmure-t-elle autant à lui qu’à elle-même, une main autour de sa taille et l’autre accrochée à la sienne.
Ils quittent le bâtiment dans le silence assourdissant de l’après-explosion, les gorges saturées de fumée et les yeux qui pleurent pour tenter de se protéger. “Here, we need help!!!” Elle hurle avec le peu de poumons encore opérationnels, attirant l’attention d’ambulanciers et de pompiers déjà arrivés sur les lieux. Mais quand un secouriste lui ôte Seiren des bras pour le mettre sur un brancard, Pandore ne peut se résoudre à lui lâcher la main - accrochée à leur destin commun. Il les observe un instant, attend ce qui ne vient pas ; qu’elle le laisse partir, pas inquiétée, maintenant qu'il est entre de bonnes mains. “He’s your boyfriend?” Pandore le regarde, en suspens, les yeux qui se tournent vers Seiren avant de revenir vers lui. S’apprête à dire non, mais il la coupe, “If not, you can’t come with us.” Crée l’hésitation narquoise et Pandore s’entend répondre “Yes, yes, he is,” sans trop réaliser ni le regarder, alors que Seiren est embarqué dans l’ambulance, trop faible pour être photoporté. Ce n’est que lorsqu’ils ont pris la route que Pandore brise le silence d’un murmure, les yeux rivés sur leurs mains. “Sorry.” Mais elle ne sait pas si elle parle de son mensonge, du fait qu’elle ne l’avait jamais remercié pour mai ou des deux.
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  @Pandore Águilar  

10 avril 2023 —
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Dans le chaos de la douleur cinglante et de l’ouïe qui s’éteint, il perçoit quelques mots, quelques silhouettes au-delà de la fumée. Des médicomages sont là, mais l’instinct primaire le raccroche à Pandore, mains aux griffes acérées refuse de la lâcher lorsqu’ils tentent de l’en éloigner. Sans les mots, la lumière dans le brouillard -il n’aurait pas su l’expliquer. Le sifflement dans ses oreilles est toujours là, mais il perçoit quelques mots, « boyfriend », « yes he is », et s’il n’avait pas peur de se déplacer une côte, il en aurait ri. De tous ces hasards qui les font trébucher à deux, de ses propres décisions qui le mènent toujours à la catastrophe. Sa vie lui échappe, à Seiren, et il n’en mesure même pas encore les conséquences. Pourtant, il continue de tomber, sans savoir s’il se relèvera d’une énième chute. Mais il y a une main dans la sienne, et qu’elle soit aimante ou compatissante, il accepterait même de la pitié -il n’a plus vraiment le choix. « Thank you, » les mots ne lui écorchent pas la bouche. Ils sont quittes tous les deux, sûrement. « Would be an awfully idea to die now… I’m becoming an uncle, have you heard... » sa voix, même dans un filament fatigué, s’éteint alors qu’il ferme les yeux. Le véhicule les transporte à toute vitesse, et Seiren a à peine le temps de comprendre qu’on l’emmène loin d’elle à nouveau lorsqu’il se réveille. Dernière passade de sa main dans la sienne, c’est qu’il supplie presque. « Don’t warn anyone, not yet, please ? » alors que le brancard touche la terre ferme, il brave la douleur pour tourner sa nuque vers elle. « You’ll wait for me, right, girlfriend ? » et la blague mal tournée dans une bouche suppliciée sonne presque sérieuse.

Il ne sut combien d’heures passèrent lorsqu’il ouvrit les yeux sur une chambre aux murs blancs, ternie par la nuit tombée. Son bras droit entouré de bandages, une oreille sifflait encore. Lorsque Seiren tente de se redresser, sa tête lui tourne, sans doute chamboulée par les mouvements trop brusques. Mais il se fige lorsqu’il aperçoit une silhouette endormie dans une fauteuil près du lit, qu’il reconnût même dans la pénombre. « You stayed... » le murmure se voulut à peine audible, mais son ouïe déréglée changea sûrement le volume de sa voix. Aussi, lorsque Pandore bougea, il fit semblant d’être encore endormi, sans penser au fait que son bras le trahirait. Incapable d’étouffer une exclamation de douleur, il en vint à soupirer. « Fuck. »


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le corps inanimé d'autrui laissé derrière, en solitude dans un monde dont il ne maîtrise aucune règle. il a bien conscience d'y être, sait seulement qu'il ne pourra pas le quitter, doit se contenter de l'attente, rendue peut-être insupportable par des créatures impossibles ou des paysages hostiles. jusqu'à ce que la maîtrise continue, se développe, et qu'à terme pandore puisse faire croire à autrui qu'il se trouve dans la réalité, alors que son esprit s'est déjà détaché, en pleine projection astrale inconsciente.
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10 avril 2023 —
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Il lâche enfin prise, dans tous les sens du terme. Accepte l’aide qu’elle tentait de lui donner depuis le départ et l’en remercie, comme elle aurait dû le faire aussi, en comprenant que tout n’avait pas été qu’une hallucination, qu’un mirage de l’esprit ou du rōnin. Seiren l’avait trouvée et l’avait sortie de la plage, de sa léthargie - Pandore est reconnaissante et à la fois honteuse, parce qu’elle comprend en même temps qu’il l’a vue dans cet état, et que ce n’était jamais vraiment arrivé. Et ce n’était pas réciproque ; la seule fois où elle avait pu avoir l’opportunité de le voir vulnérable, incertain de son avenir, il avait pris le choix de la lâcheté et l’avait abandonnée pour ne pas souffrir son regard. Submergé par la honte qui la gagne à cet instant (mais jamais elle ne se résoudrait à faire ce qu’il avait fait, même si elle ne lui en voulait sans doute plus autant). Would be an awfully idea to die now… I’m becoming an uncle, have you heard… Elle rit, du ridicule et de l’absurde auquel Seiren l’a habituée depuis leur première rencontre. Évidemment, que c’est la première chose à laquelle il pense, alors qu’il vient de subir une explosion. I heard, mais il ne l’entend déjà plus.
Pandore profite de ce moment de silence pour le regarder comme elle ne peut plus, inquiète de son état mais curieuse de ce qui a pu changer sur ces traits qu’elle connaissait par cœur. Le redécouvre pour un instant, quasiment en secret, le pouce qui caresse sa main sans même y penser - c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas.
Don’t warn anyone, not yet, please ? Elle hoche la tête et accepte, même si elle voudrait mentir et appeler sa sœur dès qu’il disparaîtrait de son champ de vision. Elle se retiendra, par respect. You’ll wait for me, right, girlfriend? Avec lui, elle ne sait jamais si les questions sérieuses en sont vraiment, s’il s’attend à la trouver à ses côtés à son réveil ou s’il voulait simplement se moquer de son mensonge éhonté. Elle n’a pas le temps de répondre, Seiren est déjà parti, emmené par des médecins qui auraient couvert le son de sa voix d’instructions hospitalières.
Mais Pandore attend, à moitié endormie sur un des fauteuils du couloir ; les heures passent et il ne revient pas. Comme une impression de déjà-vu. Mais les médecins finissent par le ramener et elle les suit jusque dans une chambre spacieuse qu’elle s’est arrangée avec la secrétaire pour payer, assise dans un fauteuil un peu plus confortable, près du lit. Elle ne lui tient plus la main, mais elle reste là, à tenter de compenser les inquiétudes désormais apaisées par quelques heures de sommeil. You stayed… Elle ouvre les yeux, difficilement, change de position, pas certaine d’avoir entendu ; mais Seiren est aussi discret qu'il est délicat, et lorsqu’elle se frotte les tempes pour s’extirper du sommeil, il abandonne tout espoir de passer inaperçu. Fuck. Elle ne répondra pas, pourtant, laissera volontiers cette phrase qu’il ne voulait sûrement que murmurer, comme un gage de paix, un drapeau blanc dont eux seuls ont le secret. Don’t move, ordonne-t-elle gentiment, rapprochant le fauteuil, les mains doucement apposées sur les bandages pour vérifier que ses gestes en pagaille n’avaient pas tout gâché. Elle presse un bouton au bord du lit, activant un sceau magique. It shouldn’t hurt anymore, they told me to press that to stop the pain. Mais elle mentirait en disant qu’elle n’évite pas ses yeux, que cette sensation de familiarité ne lui provoque rien, que la nostalgie ne s’est pas invitée dans la chambre. Qu’ils ne s’imposaient pas l’un à l’autre comme si le temps n’avait pas creusé son sillon et que le mensonge de Pandore à l’ambulancier n’en était finalement pas un si grand. Après tout, ils l’avaient été. Do you want water?
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