Verdoyant, fleuri et presque trop romantique : habile mélange entre zen japonais et style occidental, Shūsoku-en est prisé par les couples établis ou les promeneurs solitaires à l’âme bucolique. Entre la végétation luxuriante et les nombreux bancs mis à disposition par la mairie pour se reposer, on peut observer des ANIMAL MIGNON ICI batifoler dans l’herbe. Un lac en forme de cœur, Hotaru-ike (Fireflies Pond) est parfois sillonné par des barques en location - il est cependant interdit de s’y baigner. Le kiosque situé à l’entrée ouest fera le bonheur des amoureux en quête de sens : il est de tradition que si on y emmène l’être aimé, une fleur fera son éclosion dans chaque paume de la couleur des sentiments pour l’autre. Attention cependant aux discordes si le jaune, couleur de l’amitié ou le blanc, couleur des sentiments non réciproques, font leur apparition…

Donnant directement sur le centre Shūsoku-en, le complexe sportif est bordé d'une multitude de végétaux éparses aux propriétés réparatrices, qui apaisent les muscles engourdis par les exercices des occupants qui quittent l'endroit. Il se tient non loin de la montagne et se fond presque dans la roche épaisse ; formé comme un "s", il rappelle la continuité du corps d'un dragon, symbole flamboyant de l'île. Donnant accès à de nombreuses installations sportives, son centre est constitué aussi bien de terrains à tailles variables et modulables (cosmoball & autres) que de nombreuses grandes salles permettant la pratique de bon nombre d’autres sports, magiques ou non (piscine, musculation, salles de projection pour du combat rapproché). Tout illuminé de rouge une fois la nuit tombée, il est ouvert jusque tard pour permettre aux élèves les plus occupés en journée d’avoir l’occasion de se dépenser, et il n'est pas rare d'en voir certains en prendre la direction après de longues heures de cours.

Érigés au même moment que l’inauguration de l’école et dissimulés par une grande cascade, il est nécessaire d'avoir un mot de passe pour voir les flots s'écarter afin d'espérer continuer son chemin vers les dortoirs de Tokidai. Ils ne se divisent pas par maison, ne sont pas nécessairement genrés, et sont depuis quelques années déjà accessibles à tous, sans distinction. D’abord destinés à accueillir les Mages mineurs et les élèves les plus précaires (qui restent néanmoins prioritaires), ils sont maintenant appréciés de ceux qui voudraient être au plus près de leur lieu d'études. Ils sont divisés en deux villages distincts : le village des élèves, destiné aux Mages entre 6 et 18 ans, et le village universitaire. Ce dernier étant collé à l’université, la proximité permet aux fêtards de profiter autant qu'ils le peuvent des nuits de repos post-soirées étudiantes sans jamais déranger les plus jeunes. Plusieurs salles de vie communes (petites cuisines, salons, salles de travail) bordent les appartements et studios, permettant aux étudiants de se retrouver sans peine. Parfois, quelques kodamas égarés s'incrustent par les longues baies vitrées des logements apprêtés, et il n'est pas rare de se réveiller avec l'une de ses créatures roulée en boule au pied de son lit, dormant paisiblement.

À la pointe de la modernité, les pierres couleur jade du Centre Hospitalier Universitaire de Makōsa inspirent confiance. Bâti comme une tour, chaque étage a sa spécialité : de la maternité et urgences (au rez-de-chaussée), aux soins palliatifs (au dernier étage), comme si plus les maladies étaient graves, plus les patients s’élevaient vers le ciel.