5 secondes d'hésitation (dreami)

“Do you think he’s still sleeping ?” demande Peony, occupée à écarter de longs rideaux beiges pour que la lumière du soleil vienne éclairer la chambre du britannique. Elle en profite pour ouvrir la fenêtre et laisser passer tous les chants des oiseaux, et autres sons des environs qui rappelleront au dormeur, qu’il est temps de se réveiller.  “Of course he’s sleeping, he’s almost drooling on the pillow” répond alors Walky d’un ton blasé, perché sur une tête de lit en bois massif, observant Andrea allongé dans ses draps. Le visage plongé dans un oreiller, qui, il y a encore quelques heures, laissait reposer la chevelure blonde d’une princesse désormais disparue, le garçon somnole encore mais plus pour longtemps. Car les odeurs de nourriture ne tardent pas à monter jusqu’à ses narines. Les rires de son père aussi se font entendre. Mais c’est finalement le bruit d’un téléphone qui le réveille. Le sien. Alors l’étudiant tend son bras et tapote la table de chevet près de lui tandis que la voix d’une rappeuse américaine continue de s’élever dans la pièce. “Mmh” le Gallois se tourne dans ses draps et attrape finalement son appareil pour en éteindre l’alarme et retourner s’allonger. Il reste dans cette position quelques minutes avant que ses deux mogapies ne viennent s’asseoir sur le lit, prêts à refaire le lit dès qu’il sera parti. “What time ipfff…prrr” demande-t-il alors qu'un un long cheveu blond vient se coller à ses lèvres et l’empêche de poser sa question. Il retire ce dernier et fixe le lit ainsi que la place vide. Ce n’était donc pas un rêve, Somi était donc bien venue hier soir. Pour s’en convaincre, Andrea penche sa tête sur l’oreiller et hume ce dernier. Et au moment où le parfum de la chanteuse chatouille ses narines, le garçon rejoue certaines scènes dans sa tête. Il se rappelle des sms échangés, puis du parquet en bois qui grince lorsque la demoiselle marche jusqu’à lui pour le rejoindre dans le lit. Il se rappelle aussi de leurs étreintes, lorsqu’il lui demande si elle n’a pas trop froid, si sa première journée ici s’est bien passée, ce qu’elle souhaite faire le lendemain. Alors entre deux rires discrets, il commence à lui expliquer qui il y aura à la soirée en plus d’Ethan et de Tomas. Il lui promets, une nouvelle fois, d’aller dans le quartier asiatique, pour vérifier si un ou deux goodies d’elle n’y figurent pas dans une boutique de musique. Et puis les heures passent, et Somi parle, parle, mais il ne l’écoute plus vraiment, et se contente même de lui couper la parole avec un baiser. Un baiser, puis deux, puis trois. Sans oser aller trop loin, il se permet toutefois de défaire le haut du pyjama qu’elle porte pour caresser sa poitrine. Il accompagne ses caresses de baisers, s’attarde comme à son habitude sur le bout de ses seins puis finit par reposer sa tête contre ceux-ci. Et lorsque la main de la belle vient se glisser dans ses boucles et caresse son visage, le garçon peut enfin se laisser bercer, ses yeux occupés à compter les quelques rares grains de beauté sur sa peau, pouvant être aperçus à la lumière de la lampe tamisée près d’eux. Voilà ce dont il se rappelait exactement de la nuit passée. Ni plus, ni moins.

“Wake up Andy ! Everyone’s already eating downstairs ! No one is going to keep your fried eggs for you” s’insurge Walky qui aimerait surtout pouvoir finir la chambre et passer à une autre tâche rapidement. Depuis que Einir lui avait promis un nouveau carré de terre dans le jardin pour pouvoir y construire une plus grande maison, le mogapi s’attelait à la tâche et tentait même parfois d’en faire un peu trop, sans doute persuadé que la parcelle offerte pourrait s’élargir selon le nombre de tâches journalières accomplies. “Okay okay, I’m coming…” lance-t-il en sortant de son lit alors que Peony quitte son acolyte pour aller voir s’il y a besoin d’aide en bas. Coinçant une cigarette derrière son oreille droite, Andrea se penche vers la fenêtre pour récupérer son catalyseur s’étant rechargé à la lumière de la lune toute la nuit. Il glisse sa bague à son doigt et en profite pour jeter un coup d'œil par la fenêtre, apercevant alors son père, sa mère et Somi à table. Rougissant légèrement en apercevant la chanteuse près de ses parents, il s’écarte de la fenêtre au moment où son père lève la tête dans sa direction. Shit…shit shit…he saw me… Comme si cela allait changer le cours des choses, Andrea s’empresse alors de descendre les escaliers, en enfilant sa chemise, sans prendre le temps de l’attacher. Passant directement par la cuisine, le garçon renifle un peu pour mieux apprécier toutes les odeurs sucrées comme salées qui s'échappent de la pièce. S’approchant de la gazinière, il déplace la théière posée sur celle-ci et se penche pour allumer sa cigarette avec le feu déjà allumé. Il tire sa première taffe comme un soulagement et en profite pour attraper la théière et se servir une tasse de thé. “Finally ! You’re here sweetheart ! Your eggs are…” “Yeah I know no one is going to keep my fried eggs for me, my bacon neither” ajoute-t-il alors que sa mère s’approche de lui pour lui prendre la théière des mains. “Your tea is already done, just here” répond-elle en pointant du doigt une tasse fumante qui l’attend depuis bientôt vingt minutes. “Hello by the way, got a good sleep, haven’t you ?” Il hoche la tête. “Yeah ! Nice to be back at home !” Tout sourire, il écarte ses bras et porte la tige de nicotine épicée à ses lèvres.  “Come on Andrea ! You’re not going to smoke in here ! ! Just put out this cigarette right now ! And button this shirt ! you’re not alone, your father and your friend are here !” s’insurge ensuite sa mère qui lui tapote alors l’épaule pour que sa chemise se ferme d'elle-même, laissant cependant les premiers boutons ouverts. “Merlin, , I can’t believe you’re not even wearing a short” “that’s a boxer, and it’s not even ten in the morning, what the heck ? I mean, I have my socks on !” “Okay you know what, do what you want, and eat your food cold !” Sa mère l’abandonne alors, apportant vers la terrasse une tarte aux myrtilles que le garçon ne manque pas de suivre du regard. “gngngn dowhatyouwantandeatyourfoodcold” l’imitant une fois qu’elle est partie, Andrea écrase sa cigarette à peine commencée dans l’évier puis la jette à la poubelle avant d’attraper sa tasse de thé et suivre sa mère sur la terrasse, comme le beau retardataire qu’il est. Les joues légèrement rougies pour la simple et bonne raison qu’il se retrouve à table avec sa meilleure-amie et ses parents, le garçon offre un grand sourire à tout le monde et les salue d’un signe de la main avant de s’asseoir en face de la Japonaise. Si leurs yeux entrent en contact le temps d’une seconde, Andrea s’empresse de reporter son attention sur tout le petit déjeuner qui l’attend. “Wassuuup everyone…” premières paroles adressées à trois paires d’yeux qui semblent le fixer comme s’il était le roi de la pièce. “Wow wow wow…blackberries tart…Mom you’re the best Mom I ever had for sure !” lance-t-il en attrapant un énorme morceau de tarte qu’il lève en direction de sa mère comme s’il lui portait un toast, avant de croquer dedans tel un affamé n’ayant pas mangé depuis dix jours.

“Somi, are you ready for the wedding tomorrow ? You’ll have to show me the beautiful dress you chose for the party ! Did Andrea tell you about the theme ?” demande Einir en se tournant vers la plus jeune, tout en lui servant de nouveau à manger. Andrea, tout sourire derrière sa tarte, continue d’engloutir celle-ci en écoutant attentivement la conversation entre sa mère et son amie. C’est d’ailleurs à ce moment où tous les esprits sont tournés vers l’artiste, que Peony en profite pour voler une mûre tombée dans l’assiette du sportif. “what are you doing, that’s mine !” peste Andrea contre la mogapie alors que cette dernière court déjà sous la table pour aller grignoter le fruit près de Somi. “and what theme are you talking about? they don’t have any theme ! I asked Jack!” répond-il la bouche pleine. “Stop asking things to Jack ! He’s as lazy as you !  Of course there is a theme but you’re never listening to me when I talk to you !” Et le garçon feint d’être choqué. Peut-être qu’effectivement elle lui avait mentionné à un moment donné le thème du mariage. Mais vu qu’Andrea était occupé à embrasser Somi ce jour-là, ou plutôt, vu que Somi était occupée à déranger Andrea, ce dernier n’avait sûrement pas pu retenir tout ce que sa mère lui avait dit.  Et tandis que les deux femmes discutent de tout et de rien, le fils se laisse prendre dans une conversation avec son père concernant la dernière pleine lune du loup. “ How was the last Full Moon ? Nothing too hard ?” demande le père en venant poser sa main sur l’épaule de son fils. Ce dernier boit quelques gorgées de thé puis hausse les épaules. “No… I mean not really. Just some scars in the back you know…but nothing wow” “Care to show me… ?” “I’m eating dad !” dit-il en lui montrant la fourchette qu’il tient dans la main et à laquelle un morceau de bacon et d'œuf au plat dégoulinant à moitié sont accrochés. “Come on, right now ?”  “Well if you need to get it clean, I’d rather do it by the morning so yes, right now, it’s okay we’re family, and…she knows right ?” Face à la question de son père, Andrea a comme un moment d’absence, comme s’il devait réfléchir sur ce sujet. Il n’avait pas l’impression d’avoir quelque chose à cacher ici, pas avec eux, et pourtant, il y avait cette certaine gêne qui persistait toujours un peu.  Moment de vulnérabilité dont son père semblait se ficher royalement. “Of course she knows but I…What you’re asking me is humiliating dad.” Et au même instant le regard d’Andrea croise celui de Somi. Comme pour la rassurer, il esquisse un léger sourire et lui fait un clin d’oeil avant de reporter son attention sur son père. “It’s not humiliating Andrea, I just want to check on your scars.” “Okay fine, but can’t we do it another time, like not in front of people ?”  Puis il repense soudainement à cette conversation concernant les souvenirs perdus de Somi. “Okay okay fine, have your food, we’ll see that after.” Soulagé de pouvoir échapper à sa demande, Andrea se penche cependant vers son père pour insister sur un point. “Some months ago, Somi forgot a memory because of an accident, and she was wondering if you…I mean, I told her that maybe you could do something for her you know ?” “Mmh. Yes of course, we’ll do that after tomorrow. But I want to see your back before” “Oh come on what’s wrong with you ? Are you obsessed with my back or what ?” “Why are you so aggressive ? I just want to help you to remove it, I know you didn’t ask for help” “I didn’t but I…” “You know it will stay for a lifetime if you don’t take care of it quickly, especially in the back…” “Okay fine fine fine i got it…just let me finish that food” dit-il en soufflant, avant de se servir une tasse de café.

“Got grandpa on the phone not so long ago” dit soudainement la mère d’Andrea, comme pour convier tout le monde à la conversation. “Is he okay ?” demande le garnement avant de chuchoter quelque chose dans l’oreille de Peony. Cette dernière disparaît alors dans un tourbillon après avoir acquiescé. “Grandpa is all good ! He told me you and Somi want to visit Canada to…buy something ?” Et à la question, Andrea hausse les sourcils, tentant tant bien que mal de ne pas rougir. “Well, Somi is Canadian so I will let her answer this Canadian question” ravi d’avoir pu refiler la question à sa meilleure-amie, le jeune homme laisse Peony réapparaitre devant lui avec un paquet de cigarettes qui semble être presque trop lourd pour elle. Il la remercie puis sort une nouvelle cigarette et son briquet. Et malgré le regard noir de sa mère sur l’objet enflammé, cela n’empeche pas le garçon de tirer dessus, sachant pertinemment que sa mère n’osera pas le disputer devant Somi. Alors il esquisse un sourire entre deux taffes et laisse la fumée s’évaporer au-dessus de sa tête, formant avec la fumée, des pouces en l’air comme pour confirmer ce que Somi raconte. “Actually this is the most beautiful gift i ever received from anyone, and i’m gonna consume it for sure, whether i have the money in two days or two years” “So you asked your grandpa for some money ?” “What ? I didn’t ! Why would I do that ? I just told him we were planning to buy something, you know, and that we were looking for some lawyers or someone who can help us” “ I actually know a good lawyer but I’m not sure he knows a lot about Canada” “What is the Commonwealth here for then ?” “what you need is a good lawyer and a big amount of cash…” “...That I have.” “That you might have regarding what we’ve already told you two years ago” “Really ? Come on I’m doing good,  I have a job now, and, and, and Somi is there and, i have my friends… and … we’re splitting the costs, I mean, it’s very important for us and for the animal cause !” “Okay Andrea, calm down, let’s talk about that another time, Somi, Andy, just go change yourself once you're done eating and enjoy the city ! What time do you come back tonight ?” demande sa mère alors qu’elle commence déjà à empiler les assiettes. “Not eating there, we’re seeing my friends downtown” répond-il, un peu plus froidement en écrasant la fin de sa cigarette sur la dernière assiette empilée. “By the way I can't remember if i told you that but I have an appointment with the Cavaliers Blancs in Paris, might be the good one this time !” “Oh wow ! tu vas pouvoir devenir bilingue en Français, comme ça, c’est ta grand-mère qui va être contente ! by the way, please, leave your bathroom to Somi, you can use ours instead, I’ll check you up upstairs !” ajoute le père alors que le petit-déjeuner semble enfin toucher à sa fin.

Autant dire que la journée à Londres s’était particulièrement bien passée. Et ce pour l’un comme pour l’autre, mais surtout pour Somi, qui, au vu du nombre de sacs qu’elle portait, semblait s’être faite plaisir. Si Andrea avait réussi à s’octroyer un passage dans la boutique officielle des Seven Deers il n’avait cependant pas réussi à échapper à la boutique de musique de laquelle Somi était ressortie avec de nouveaux goodies. Et l’ensemble de la journée s’était déroulé à merveille : tout commence alors avec une petite photo sur le pont de Westminster, avec en joli fond, la tour de Big Ben. Ils traversent, et cette fois, c’est avec la grande roue de Londres qu’ils partagent le cliché, Andrea en profite pour faire une grimace sur la photo. Il doit la recommencer sur ordre ou plutôt caprice de Somi. Mais au même moment, il croise un bolide qu’il suit d’un regard envieux, et gâche la nouvelle photo. Dernier essai enfin réussi. Leur route continue et il s’obligent un petit passage près du Buckingham Palace où vit semble t-il la reine des intouchés. Petite grand-mère dont Andrea avait acheté la figurine à Somi en décembre dernier.  S’ils ratent toutefois la relève de la garde, il en profite pour rapidement mansplainer la politique du pays et ce qui se passerait au cas où la reine venait à mourir. Puis le garçon propose de prendre le métro. Cette fois-ci, jusqu’à Camden. Ce dernier est bondé, mais, il y a quelque chose de particulier à voir toutes ces personnes inconnues autour d’eux. Personne pour les reconnaître, pas comme sur l’archipel de Makôsa. Ici, ils ne sont plus qu’un être parmi tant d’autres, mages, intouchés, peu importe, ici tout le monde s’en fiche un peu. Une fois sorti des souterrains, le britannique emmène la princesse dans un très vieux restaurant du quartier, tenu par un couple aussi vieux que la bâtisse. “They got the best pudding in town, don’t tell my grandma tho”  Est-ce qu’il en profite pour s’acheter une nouvelle veste en cuir ? Oui. Et est-ce que Somi en profite pour s’offrir de nouvelles chaussures à talons ? Peut-être.  Et leur route reprend, cette fois en taxi, parce que, qu’est-ce que serait une journée de touriste sans l’emblématique taxi de Londres ? Le couple d’amis se pose ensuite dans une librairie où le sportif trouve judicieux d’y acheter la réédition de la biographie d’Aidan Leeds, stargazer Anglais connu dans le monde entier pour ses prouesses et sa souplesse sur balais. Un peu plus tard dans la journée ils décident de se balader près de la Tamise et traversent alors l’iconique London Bridge qui par chance n’a pas à s’ouvrir à cette heure de la journée. Ils posent pour une nouvelle photo, avec leurs glaces à la main. Est-ce que Andrea en profite pour goûter celle de Somi ? Bien évidemment. En fait, il ne la goûte pas, il l’engloutit, peut-être un dixième, ou un quart ou même le tiers, qui sait ? Assez pour qu’elle râle contre lui et se promette de ne plus jamais partager. Il ne l’écoute pas et vient plutôt embrasser ses lèvres pour la faire taire, comme il aime si bien le faire. Et c’est que ça marche. ça marche terriblement. Car elle répond au baiser. Et ils s’embrassent comme deux amants ne s’étant pas vu depuis plusieurs mois, voire années. Et ils semblent tellement dans leur bulle qu’Andrea ne sent même pas sa glace fondre sur ses doigts, ni même entendre la famille derrière lui qui aimerait passer avec leurs poussettes. C’est seulement lorsque la sirène d’une voiture de police semble forcer le passage et oblige tout le monde à se décaler que le couple de préfets se sépare enfin. L’heure finit par tourner, et peut-être que les deux âmes fatiguent, alors le bus à deux étages semble être la meilleure des solutions. Mais avant de le prendre, Andrea oblige à faire un détour vers l’hôtel le plus proche,  juste pour se changer rapidement dans les toilettes propres de ce dernier. Histoire d’être beau pour rencontrer leurs amis. Une fois dans le bus, ils s'installent alors au deuxième étage, tout devant parce que c’est plus sympa pour la vue, entourés de leurs sacs. Pendant un moment ils ne parlent plus trop. Peut-être parce que la journée à été éprouvante, et fatigante. Somi, assise côté fenêtre, semble observer tout le monde qui s’agite de l’extérieur. La nuit est déjà en train de tomber et les lumières ajoutent un charme particulier à la capitale. Sur le chemin, Andrea en profite pour glisser sa main autour de la taille de la belle et poser son menton sur son épaule. “Are you okay? not too stressed ?” demande-t-il avant de venir embrasser sa tempe puis sa joue.

Lorsque leur arrêt est annoncé, les deux amis s’empressent de sortir et marchent quelques minutes jusqu’au fameux Jackal Spoon Bar où tous les amis d’Andrea les attendent. Et ils sont tous là. Peut-être même qu’il peut entendre des acclamations venir du fond du bar malgré la musique qui résonne . “Heyyyyyyyyy guyyyyys !!!” Heureux comme un poisson dans l’eau, le Gallois lâche toutes ses affaires pour aller enlacer les membres de l'équipe en face de lui, qu’il n’avait pas croisés depuis son anniversaire en décembre 2021. Il se redresse finalement pour présenter Somi. “And here we goooo Somi, Somi Hanaoka, sometimes a singer but always my best friend !” “or should you say, always my lover hahaha” répond Ethan du tac au tac. Andrea l'ignore volontairement même si un sourire nait sur ses lèvres. “Okay nevermind! Here you have stupid Ethan, Tomas , Basil… ” “Oh yeah,the famous bestfriend ! We heard about you a lot !” “Not that much come on !, anyway… Aurora, Lovejoy, well that’s not her name but call her Lovejoy” “Seriously Davis ? ! Hey I’m Lovejoy ! I mean, Lucy, but you can call me Lovejoy, like that’s a running gag at this point” Il laisse Somi s’installer où elle souhaite puis prend place là où il reste de la place. “You guys have already ordered ?” demande-t-il alors qu’Aurora fait apparaître une carte des cocktails et des différentes boissons. N’osant pas regarder Somi pour le moment, il la laisse se faire recommander quelques boissons par les membres de l’équipe puis choisit de son côté, avant de prendre commande avec la serveuse qui arrive quelques minutes plus tard. Une fois toutes les boissons reçues, ils peuvent enfin tous trinquer et commencer correctement la soirée. Tandis que les garçons s’accaparent leur petit protégé, les filles se tournent naturellement vers Somi, Lucy faisant même un commentaire sur la tenue de la jeune femme. “Love your outfit by the way, where did you get it ?” Et lorsque Lucy n’est pas occupée à vanter le style de la Japonaise, elle fait sa curieuse en posant des questions sur les origines de Somi, et se demande comment les deux en sont venus à se connaître. Puis les conversations en viennent à leurs passions respectives. De son côté, Andrea se retrouve harcelé de questions par ses bons amis. Il en profite pour s’allumer une cigarette et commence à raconter toutes ses dernières aventures professionnelles comme personnelles. “You bloody dumbass ! I knew you were going to play for the Cavalier Blancs !” rage alors Ethan, suivi de Tomas “What ?” puis de Basil “Really ?”  “No ! First of all i’m not ! they just called me for an appointment” “mate, no one on Earth flies from Tokyo to Paris without knowing what they’re going to do ! You do know what they’re going to tell you man” “I don’t i swear !” “Bloody hell what a liar ! Hey Somi tell us ! How is it to live with a liar ? This guy is going to sign in France and thinks he’s just going there to eat some French croissant with His Majesty Monsieur Delattre” Et alors que la table entière rigole, Lucy se penche vers Somi pour lui expliquer qui est ce cher monsieur tant acclamé. “He’s basically the manager of the team and is very famous, some people say he’s going to leave the Cavalier Blancs to coach the French national team tho…”  


“Okay guys ! Let’s talk about this girl right there” lance soudainement Andrea en pointant du doigt Somi et en buvant son verre de bière. “Do you actually know that she’s one of the most famous singers in Japan ? And she did the Woodstick Festival last year !” “Man been two years you’re telling us about that woodstick shit what is that ? Why don’t you invite us ?”  lance Ethan alors qu’Aurora pose une question à destination de la Japonaise “Hey Somi, what about you singing us a song ? Maybe we should, like, do some karaoke after, what do you think ?”. Et à sa question, Andrea rigole, se sentant déjà gêné pour Somi. Pourtant c’est presque avec un air de défi qu’il la regarde, car il la trouvait encore plus charmante lorsqu’elle était timide, car il n’attendait qu’une seule chose, qu’elle puisse se détendre et prendre ses aises avec le groupe autour d’elle.