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vivi il momento (dreami in italy)

Hanaoka Somi
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vivi il momento (dreami in italy) C6f621e557d40dceaf794b60e960a67d
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Naissance & Âge : (24 ans) 19.02.99
Pronom(s) : she / her
Hanaoka Somi
ÉLÈVE ⟡ sour skittles on my tongue


vivi il momento (dreami in italy)
09-11/08/2023 @andrea davis outfit


JOUR 1 - ARRIVÉE À ROME

Somi est arrivée avant Andrea, en Italie. Elle ne l’avait pas remarqué avant mais c’est, sans doute, l’une des premières fois où elle voyage toute seule. Se rendre à la gare de téléport est donc un peu plus stressant que d’habitude et, toutes les choses auxquelles on pense habituellement à sa place, lui demandent une bonne organisation. Heureusement, tout se passe bien alors le sol italien ne tarde pas à être foulé par la chanteuse. Andrea ne met d’ailleurs pas longtemps à la retrouver dans leur chambre d’hôtel donc le couple - oui, car durant ces vacances c’est bien ce qu’ils sont - décide de sortir rapidement pour commencer leur visite. Ils commencent donc par aller voir le centre-ville, s’arrêtent dans un café pour boire et manger car Andrea a le ventre qui gargouille - mais Somi ne l’a pas entendu même si le garçon lui a proposé d’approcher son oreille.

L’objectif suivant est la visite du Palais des Dieux qui se trouve au cœur de la ville. Il n’est pas facilement accessible car il faut monter beaucoup - BEAUCOUP - de marches pour atteindre le musée qui se trouve presque dans les nuages. Il y a un raccourci grâce à un point de téléport mais la plupart des touristes décident de relever le défi - c’est ce que Somi et Andrea font également. Quand ils arrivent enfin à l’entrée du palais, on les prévient que le musée ferme dans moins deux heures, ce qui ne leur laissera peut-être pas le temps de tout visiter. Les deux amis n’ont cependant pas besoin de se concerter longtemps avant de se décider à quand même entrer - c’est qu’ils n’ont pas monté toutes ces marches pour les redescendre sans avoir vu l’intérieur du Palais des Dieux. La visite se fait au hasard avec un fantôme qui prend l’apparence et la personnalité de l’un des douze principaux dieux romains ; c’est un spectre grand et musclé, affublé d’un casque et d’une armure de gladiateur qui est contraint - c’est ce qu’il dit - à leur faire visiter le lieu. Comme prévu, la fin de l’exploration devient expéditive car le Palais est sur le point de fermer ses portes et Mars les menace d’un combat sanglant s’ils ne quittent pas les lieux à temps. Il les menace de sa lance pointue en les guidant vers la sortie.

Finalement, ça tombe plutôt bien car ils sont dans les temps pour se rendre au Colisée. C’est une des raisons de leur venue ici, d’après Andrea, qui ne manque pas d’aller faire un tour dans l’une des boutiques souvenirs. Il achète un t-shirt à l’effigie de l’équipe romaine de cosmo, les Colosseus Roma. En attendant que la nuit tombe, les deux amis suivent cette fois un chemin touristique qui leur fait faire le tour du Colisée. Sur le parcours, les statues de gladiateurs et autres figures romaines s’animent pour raconter leurs souvenirs. Quand le soleil se couche, le Colisée se transforme en stade pour accueillir son équipe de cosmo et leurs rivaux. Bien sûr, Andrea et Somi assistent au match avant de retourner à l’hôtel. La fatigue rend difficile leurs conversations même s’ils ont beaucoup de choses à se dire sur les derniers jours qu'Andrea à passer à l’étranger, sur leur première journée en Italie et, bien sûr, sur la suite du programme.

JOUR 2 - VISITE À ROME

C’est une première grasse matinée pour Andrea et Somi qui savourent leur chambre d’hôtel et le petit-déjeuner apporté jusqu’à leur porte. Aujourd’hui c’est visite du Vatican, demandée explicitement par Somi qui s’émerveille devant la fresque mouvante de la chapelle Sixtine. C’est presque une transe musicale que l’expérience offre alors la jeune artiste observe pendant de longues minutes les détails de la peinture. C’est encore avec des images plein les yeux que le couple sort, trente minutes plus tard, de la chapelle. Ils ont le temps de faire un tour pour acheter quelques souvenirs ; Somi arrête son choix sur un porte-clefs de la fresque miniaturisée mais toujours mouvante. C’est ensuite l’heure du repas, alors Somi et Andrea s’arrêtent dans un restaurant touristique, un peu bruyant, mais à la nourriture faite maison et, surtout, généreuse. Ça n'empêche pas le garçon de venir piquer quelques fourchettes dans l’assiette de son amie mais le repas entier les cale facilement.

Ils sont donc rassasiés et prêts à continuer leur visite au Mont Palatin, découverte de Andrea qui n’a jamais oublié l’attrait de Somi envers tout ce qui concerne l’archéologie. Bien sûr, la gamine est excitée comme une puce quand leur guide commence à leur faire le tour des ruines. Elle écoute attentivement ses paroles et hoche parfois la tête comme s’il ne s’adressait qu’à elle. A la fin de la visite, la statue en pierre d’une louve s’anime pour  rejouer le sauvetage légendaire de deux bébés, Remus et Romulus. Scène qui se termine sous les applaudissements des touristes alors que les trois statues se figent à nouveau, cette fois formant une famille atypique. Le tour se termine par un temps libre où chacun peut décider de terminer à son rythme le parcours de la visite. Somi et Andrea ne traînent pas trop car le soleil tape fort depuis midi. L’anglais est déjà rouge sur le nez malgré sa casquette et ses lunettes teintées, ce que l’artiste lui fait vite remarquer. Ils décident donc de se mettre à l’abri en retournant vers le centre de la ville pour y visiter quelques magasins. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit, après un bon repas, que le  couple sillonne à nouveau les rues pour arriver jusqu’à la Fontaine de Trévi. Une grande foule attend comme eux le début du spectacle ; au départ, Somi ne se sent pas très à l’aise, en étant entourée de tant de gens alors le couple redevient pendant quelques instants de simples amis en voyage. Les doigts se dénouent, leurs épaules ne se touchent plus. Ce n’est que lorsque tous les regards sont tournés vers la fontaine animée que Somi se détend petit à petit ; ce n’est pas elle la star, ce soir. Elle n’est qu’une touriste parmi cent autres. Un visage inconnu dans une foule d’autres faces.

JOUR 3 - DE ROME A FLORENCE

Le troisième jour est aussi le jour du départ. Somi passe une bonne heure à s’assurer que tous leurs  achats ont bien été rangés dans leurs valises pendant qu’Andrea part vers la ville. Un peu avant midi, le garçon revient avec un véhicule dans lequel ils pourront faire  la route jusqu’à Florence. C’est un trajet de quelques heures, durant lequel les deux sorciers s’arrêtent de temps en temps pour profiter de la campagne italienne. Un pique-nique et des visites de petits villages leur permettent de ne pas s’ennuyer sur la route jusqu’à Florence.
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Andrea Davis
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https://isekai-monogatari.forumactif.com/t160-man-on-the-moon-an
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Pseudo IRL : charme.different
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Dama : 72 980
Couleur de dialogues : var(--co3)
CW & TW : /
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Aesthetic IRP :

vivi il momento (dreami in italy) Lbcl9pQC_ola cité des mâles
veille sur le quartier
des lunes


enfp • the campaigner
☉ CAPRICORN ∙ ☾ CAPRICORN ∙ ↑ VIRGO

Aesthetic IRL :


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i get lost in pretending to be human


Naissance & Âge : 29 décembre 1997 & 24
Pronom(s) : he/him
Statut Civil : en couple avec ses balais
Occupation : <hii>étudiant en médicomagie</hii> - spécialité recherche et développement
<hii>joueur professionnel de cosmoball</hii> stargazer
- The Sylver Hydra (niveau universitaire)
- Les Archers de Meiwa (niveau professionnel)
Particularité(s) : loup-garou (mangetsuki - shinro)

Affinités Magiques : -
Catalyseur : [ bague astronomique ]
logée à ses doigts, la bague argentée prend une teinte dorée lorsqu'elle se décharge.
Sur ses multiples anneaux on peut y découvrir des inscriptions astrologiques et autres indications en runes.
Logement : colocation - SHINMEIDAI
en couple avec 4 autres babouins (lorenz, akira, saem, yuan)
Signes Distinctifs : - fashion terrorist : chaussettes par dessus le jogging since 2008
- piercings : un piercing à la langue abandonné au détriment de deux piercings à l'helix gauche. Mauvais élève, il oublie parfois de les mettre.
- cicatrices : voyantes ou parfois discrètes, vieilles comme récentes, certaines ne partent jamais. Cicatrices qui naissent d'accidents liées aux transformations mensuelles du lycanthrope ou à divers accidents durant des match de cosmoball. Sa morsure se trouve quant à elle sur sa cheville droite.
Inventaire : - voiture
- cape ryu [loto]
- masque satori [loto]
[a rajouter : ce qui a été gagné à la st val]
- balais
Royal Duster IV [boutique]
Andrea Davis
ÉLÈVE ⟡ sour skittles on my tongue


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JOUR 5 - FLORENCE

Deuxième nuit dans les terres toscanes qu’Andrea passe près de Somi. La nuit a été courte, ou peut-être longue, les souvenirs sont trop flous et les seules réminiscences sont celles des chants nocturnes émis par les insectes. Lorsqu’Andrea ouvre les yeux, Somi est déjà levée. Depuis combien de temps ? il n’en sait trop rien, et pendant qu’elle s’affaire, lui s’étire pour mieux venir -comme à son habitude- se rallonger dans le lit, le visage désormais plaqué contre l’oreiller de la brune. “Inna g onaf iv” marmonnements quasi inaudibles contre la taie faite de lin qui enferme encore les parfums chauds de l’idole. “What ?”. Elle interrompt la conversation commencée avec une petite mogapi penchée à la fenêtre et demande à répéter. “I’m onna leav” réitère-t-il avant de tourner légèrement son visage du côté où le soleil ne l’aveugle pas. “I don’t wanna leave here, Italy”. Premières pensées du garnement qui ne semble vraiment pas vouloir quitter ses draps. "Encore quelques minutes" pense-t-il, avec la conviction et peut-être aussi l'espoir, que ces quelques minutes se transformeront en une bonne grosse heure. Mais c'est sans compter sur l'enfant terrible qui l'accompagne et qui vient se coller contre lui. Il grommelle un peu, mais bouge tout de même de sorte à finir sur le dos pour que Somi puisse s'étendre un peu sur lui. Il peut alors sentir des mèches chatouiller son torse, et ses petites joues entrer en contact avec sa poitrine qui se soulève et s'abaisse, sur le rythme régulier de sa respiration.

Paupières closes, Andrea glisse alors sa main dans la chevelure de la chanteuse. Cela lui paraissait étrange de la voir brune, après avoir passé des années sous le pavillon blond. Petit retour au naturel qui lui allait évidemment très bien. A mesure que les minutes passent et que les chants des oiseaux le bercent, ses doigts viennent s’aventurer sur la lingerie que porte son amie. Les caresses sont régulières et aimantes, presque rassurantes, mais elles s’arrêtent soudainement, signe que le garçon est finalement retourné s'assoupir dans les bras de Morphée. Lorsqu’il rouvre enfin les yeux en étant pris d’un petit sursaut, il sent la chanteuse, toujours blottie contre lui, s’éveiller à son tour.

Après un certain temps durant lequel la fainéantise semble ne pas vouloir les quitter, ils finissent tous les deux par quitter leur lit, le temps de se recoiffer et de se rafraîchir un peu le visage. Puis une question se pose chez le stargazer : doit-il manger puis se laver ou se laver puis manger ? C’est qu’il est encore tôt et qu’il fait déjà chaud… Mais il a aussi très faim. Et la faim l’emporte finalement. Pendant que Somi se recoiffe, Andrea enfile un simple haut qui offre une vue partielle sur des épaules ayant déjà pris quelques couleurs -ou plutôt rougeurs- depuis le début de leur voyage.

Quelques minutes plus tard, les petits pieds de Somi foulent l’escalier en pierre et sont suivis par ceux du jeune homme qui tente tant bien que mal de dompter ses boucles; puis ils s’installent, là, sur une petite terrasse où une table assez large pour quatre les attend. Dessus, se trouvent quelques pots de confitures, quelques viennoiseries et puis des tranches de pain. Un bol rempli de fruits est posé au centre de la table, et en face de chaque chaise, une petite tasse vide par personne les attend près d’une cafetière encore fumante, comme si celle-ci, gorgée de poussière magique, s’était activée au moment de leur arrivée. Somi prend place autour de la table, et Andrea s’installe près d’elle, pas exactement en face d’elle, mais plutôt en biais, juste à côté, de sorte à ce qu’ils puissent profiter à la fois de la vue du paysage, et de la vue de l’autre. “How was your sleep ?” question presque timide, voire dérisoire, que le garçon pose en venant tremper son couteau dans un pot de confiture. Il en en étale sur du pain préalablement toasté puis pose une tartine sur l’assiette de son amie. D’habitude, il ne lui demandait pas toujours comment elle avait dormi, peut-être parce que leur train de vie au Japon était différent et qu’ils agissaient comme deux êtres qui se connaissaient tellement bien qu’ils n’avaient plus vraiment besoin de se poser ce genre de questions. Et pourtant, là, il l’avait fait. Comme si les deux amis apprenaient doucement à s’apprivoiser, un peu comme un couple des premières heures. Mais Andrea regrette très vite sa question, parce qu’il avait oublié un détail chez Somi, elle avait de l’énergie à revendre dès le matin, contrairement à lui. Alors du sujet “as-tu bien dormi” ils passent au suivant, celui où la chanteuse raconte le rêve qu’elle a fait. Et autant dire qu’il est dur à suivre, ce rêve, alors le jeune homme se contente d’hocher la tête tandis qu’il trempe sa tartine dans son café pour mieux la croquer ensuite. Somi fait la conversation pour deux, et tant mieux, car lui se contente de manger, les yeux rivés sur le décolleté que l’idole dévoile involontairement. C’est que cette petite lingerie de nuit lui allait particulièrement bien. Beaucoup mieux que ces pyjamas en coton qu’elle adorait porter à Meiwa.

Avant que la brune n’avale tous les fruits posés sur la table, il a le temps de récupérer deux petites fraises et une pêche qu’il pose dans son assiette. “Yes yes i got it, Reina was in a boat and you weren’t in a boat because you were in a mermaid sandy beach and there was a pizza seller, okay, when do i come up in your dream then ? But I’m listening ! No you didn’t tell me that! You said Ethan! You didn’t say “Ethan and You”"  Peut-être qu’elle l’avait dit mais qu’il n’avait pas écouté, trop obnubilé par le reste de son corps ou de son visage. “Anyway what do you want to do this afternoon ?” demande-t-il, en venant glisser sa main sur la petite joue de la chanteuse  “I think I’m gonna buy that broom, I've been thinking about it since yesterday, it still haven’t left my mind yet ” ajoute-t-il avant d’approcher une petite fraise près des lèvres de Somi qu’il écarte au dernier moment pour l’avaler, histoire d’embêter la princesse dès le matin.

Après s’être étiré de nouveau et avoir bu une nouvelle gorgée d’un café assez fort, il pousse un soupire d’apaisement. “ I actually can’t leave this place… their coffee is way too good…” gardant les yeux rivés sur Somi, il porte de nouveau sa tasse à ses lèvres. “As good as you…” il ajoute, en lui adressant un clin d'œil, espérant que l’artiste relève ses derniers mots et se mette à rougir. Il n’y avait pas d’heure pour draguer sa copine pas vrai ?  Le matin était donc le moment parfait. Et c’était aussi le meilleur moment pour découvrir cet énorme pot aux noisettes sur lequel Andrea lorgnait depuis quelques minutes maintenant. “Nu-tel-la”.  Dans tous les guides, il avait été décrit comme une marque d’origine intouchée à goûter absolument lors d’un voyage en Italie. C’est donc avec entrain et sous le regard de sa meilleure-amie qu’Andrea trempe une cuillère entière dans le contenant pour venir étaler le tout sur du pain. Il apprécie ce qu’il goûte. Peut-être un peu trop sucré pour lui mais étonnamment délicieux. Tellement délicieux qu'il ne se rend même pas compte qu'il en met sur son menton. “Try it”, il avance un morceau de sa tartine vers Somi qui semble refuser aux premiers abords, peut-être parce qu’elle n’est pas trop chocolat, et peut-être parce que l’aspect gras et luisant ne lui donne pas envie non plus. Il insiste, alors pour lui faire plaisir elle vient croquer l'aliment à déguster. Et allez savoir comment elle s'y est prise mais un morceau cède et tombe, la pâte à tartiner face contre la table. "Come on Som’..." il râle un peu et ramasse le morceau tombé. Il aurait ordinairement pu le manger mais de peur de se faire juger il se contente de le poser dans un coin de son assiette. Puis il se détend toujours plus, s'étire de tout son long et laisse ses bras retomber sur la table. Le paysage ou bien sa copine, il ne sait pas vraiment où jeter son dévolu tellement les deux sont agréables à regarder. Mais c'est finalement Somi qu'il choisit. Alors il plante ses yeux dans les siens et ça semble quelque peu la déstabiliser, ce qui fait sourire Andrea de plus belle. Il tend alors son bras et vient glisser ses doigts dans la chevelure brune. “love your hair by the way…” Après quelques caresses, l'Anglais se penche soudainement sur Somi et vient poser ses lèvres sur les siennes pour lui offrir un baiser auquel elle répond timidement. Trop timide au goût du stargazer qui force un peu plus le baiser et tente de l'approfondir autant qu'il peut, jusqu'à ce que la Mogapi ne vienne les interrompre pour apporter une nouvelle coupelle de fruits.

Lorsque le petit déjeuner touche à sa fin, ou du moins lorsque les deux amants décident que leur estomac est plein, ils se dirigent vers leur chambre mais empruntent un chemin différent. Et pendant que Somi parle du lapin nommé Tiramisu qu'elle a hâte d'aller voir, Andrea,lui, est occupé à venir enlacer la belle, pour mieux plonger son nez dans ses cheveux. Très vite, il dépose ses lèvres sur sa nuque et lui offre quelques petits baisers qui font réagir la magicienne. Les baisers continuent alors à mesure qu’ils empruntent un nouvel escalier qui les fait descendre plusieurs marches. Et finalement c’est dans une sorte de petite grotte aménagée qu’ils finissent leur route. “Oh…” Face à eux, un bassin assez grand pour plusieurs personnes mais toutefois très intimiste leur fait face. “Oooh I know someone who wants to get in” lance-t-il, en resserrant son étreinte sur Somi. Malgré l’heure précoce, la chaleur est telle que s’ils n’avaient pas un programme déjà prévu, Andrea aurait tout abandonné pour plonger et passer le reste de la journée ici, avec elle. Malheureusement, le temps presse déjà.

Une fois dans la chambre, Andrea saute sur l’occasion pour venir embrasser de nouveau la demoiselle et s’empresse même de lui retirer sa nuisette. Il a chaud. Terriblement chaud et il veut sa copine. Mais il veut aussi se préparer. Alors il tente le tout pour le tout, en invitant Somi à l’accompagner sous une douche tiède voire presque froide, afin de rafraîchir leurs corps. Sous la cascade d’eau, Andrea en profite encore une fois pour plaquer gentiment la brune contre le mur, et venir l’embrasser cette fois à pleine bouche.



Après plusieurs minutes d’activité et quelques secondes de repos, ils finissent par prendre une vraie douche et en profitent pour se nettoyer correctement après les petits écarts faits dans cette salle de bain. Si les joues du britannique restent rouges, c’est peut-être parce qu’il prend toujours autant de plaisir à observer Somi "This haircut…it suits you a lot, really, it’s kinda hot". Derniers mots prononcés avant d'abandonner la belle pour aller se sécher.

Un moment plus tard, lorsqu'ils sont enfin prêts, Andrea descend pour rejoindre la terrasse pendant que la Japonaise s'occupe dans son coin. Ils ont quelques minutes d'avance avant le début du cours de cuisine. Assez pour que l'Anglais s'octroie une cigarette en cachette. C'est qu'il avait cherché à arrêter ces derniers jours mais autant dire que ce n'était pas aussi facile qu'on pouvait le prétendre. Alors, clope entre les lèvres, il se pose là, sur un muret en pierre aussi vieux que les ancêtres de ses ancêtres et il sort de sa poche de bermuda une petite carte animée sur lequel on peut voir un peintre dessiner un portrait. Les lettrines dorées de la carte laissent apparaître alors les inscriptions suivantes : Pietro e Alessio Giaconne, Maîtres Incantateurs de Peinture sur huile, Venise.

Vous savez que mon frère est mort à cause de la cigarette ?” Alors qu’Andrea s’apprête à tirer sur la tige de nicotine, il est alors interpellé par la maîtresse des lieux qui s’approche de lui en pointant sa cigarette des mains. “Un beau jeune homme comme vous devrait arrêter de fumer ces cochonneries, je le dis sincèrement, vous allez atteindre cinquante ans et vous serez essoufflé après cinq marches ! Et ensuite, dix ans plus tard on vous annoncera une maladie incurable !” C’est que Graziella, la propriétaire, n’y allait pas de mains mortes avec les reproches, un peu comme si elle souhaitait réprimander son fils. Alors un peu gêné, Andrea change sa cigarette de main, comme si cela réglerait le problème. “Je compte m’arrêter, c’est la première de la journée !” répond-il en souriant, jouant machinalement avec la petite carte qu’il a dans la main. “La dernière j’espère ! Et ne mettez pas de cendres dans mon jardin hein ! Je vous vois Andrea ! D’ailleurs votre prénom ! D’où ça vient ? Vous avez des origines italiennes ?” Il sourit de toutes ses dents puis tire de nouveau sur sa cigarette. “Pas du tout…C’est mes parents qui, après une visite en Italie, ont décidé de m’appeler comme ça ! Je crois que pour l’anecdote… Mes parents avaient en tête de m’appeler Andrew et pendant qu’ils étaient en Italie, ils se promenaient dans la rue et ils ont rencontré un petit garçon qui courait partout et sa mère l’a appelé, et le prénom qu’elle criait était Andrea. Et je crois que ça leur ait resté en tête voilà haha, ils se sont dit que ça serait plus original je sais pas” Il hausse les épaule, les joues légèrement rosies à mesure qu’il raconte l’histoire, comme s’il se rappelait un souvenir qu’il n’avait pourtant jamais vécu.

Et qu’est-ce qui vous est arrivé là ?” demande-t-elle en pointant soudainement la main du garçon. Pris de panique il croise ses jambes comme pour cacher la cicatrice qui barre sa cheville, persuadé que c’est ce dont elle parle. “Rien de grave haha !”  “Ah bah quand même si ! Vous avez une sacré brûlure !” Sourire gêné qui orne le visage de l’Anglais. “Rien de méchant, juste un petit accident de Cosmoball ! Mais ça finira par partir !” Il offre à l’italienne puis reprends la parole. “Dites moi, vous connaissez des Maîtres Incantateurs sur Florence ?” demande-t-il pour changer de sujet en tendant la carte qu’il avait encore entre les doigts. “On m’a donné cette carte, et je me demandais si… Il y en avait dans le coin”. La propriétaire jette un coup d’oeil à la carte puis la lui rend. “Oui j’en connais mais à Florence et à Rome ils vont vouloir vous arnaquer ! Les traditionnels sont à Venise. Il n’y en a pas beaucoup et ils sont chers mais ils sont authentiques. Pourquoi ? Vous voulez vous faire peindre le portrait ?” Les Maîtres Incantateurs de Peinture sur huile étaient connus dans toute l’italie pour peindre des portraits et les ensorceler de sorte à ce qu’ils puissent conserver la mémoire de la personne figurant sur le portrait. Travail minutieux courant en Europe mais surtout en Italie depuis plusieurs siècles. Si certains étaient plus modernes que d’autres, c’était la peinture traditionnelle qui primait et qui valait le plus cher. “Je ne sais pas encore…” répond-t-il en venant écraser sa cigarette dans l’herbe éparpillée derrière le muret sur lequel il est assis.  Depuis qu’Andrea avait reçu cette carte, il y avait pensé à chaque minute : se faire peindre près de Somi, pour qu’ils puissent conserver le tableau jusqu’à  l’Après. Mais c’était un cadeau délicat. Et Andrea n’était pas sûr que Somi veuille se risquer à faire ça. Pourtant, ce n’était pas l’envie qui lui manquait, pouvoir être representé en peinture près de la femme qu’il aimait. Peut-être un peu trop fort comme message. “On peut se faire peindre sans l’incantation ?” “Je pense oui…Mais c’est toujours plus intéressant avec…Pourquoi vous ne peignez pas votre petite copine ? D’ailleurs elle est vraiment belle ! Vous le savez ?” De nouveau un sourire, adressé au sol cette fois-ci “Oui oui je le sais haha… je lui dis souvent” Peut-être pas assez pour elle cela dit. “D’ailleurs je sais pas ce qu’elle fait là…Elle doit encore être en train de nourrir le lapin”. “Tiramisu ? Ah il est adorable ! Elle va l’adorer ! Elle doit venir pour le cours de cuisine n’est-ce pas ? Quel est son prénom déjà ? Emi ?” “Non, Somi.” “Depuis quand êtes vous ensemble ?” “Oh…euh… On est meilleurs amis depuis très jeune, mais mmmh… C’est ma petite copine depuis environ 3 mois

Et pendant qu’Andrea parle, Graziella commence à ranger autour d’elle sur la terrasse. " Et  Somi, elle préfère les spaghettis ou les gnocchis ? C’est pour savoir ce que vous allez cuisiner ” otalement ignare face à la question, Andrea a un temps d’absence, le temps de trouver une réponse. “Je dirai des gnocchis… elle aime bien les pâtes en forme de papillon aussi. Et elle aime les légumes” Voilà tout ce qu’il pouvait dire sur sa copine. Et presque comme si elle les avait entendues, c’est la demoiselle qui débarque enfin alors que la plus âgée est occupée à préparer la table sur laquelle ils vont faire cours. “How’s Tiramisu going ?” demande-t-il avant de venir la prendre par la taille, et de plonger son nez dans ses cheveux, une nouvelle fois. “Ready for the course, gnocchi girl ?” il ajoute en venant lui coller plusieurs baisers sur la joue puis sur l’oreille. Épris des pieds à la tête pour sa petite dulcinée, Andrea n’entends même pas Graziella qui les appelle enfin pour commencer le cours et qui les somme de bien vouloir mettre un tablier. “Et n’oublie pas de te laver les mains mon petit ! Des pâtes aux cendres ça se fait à Pompéi pas ici à Florence !” Le garçon grimace un peu face à la blague, retenant un rire, puis s'exécute, et en profite pour éclabousser le visage de sa cadette au moment où revient s’installer. Une chose était sûre, ils avaient bien commencé la journée et ceci n’était que le début de nombreuses aventures sur les routes italiennes.


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JOUR 7 - NAPLES

Il est déjà tard lorsqu'Andrea et Somi décident de quitter le restaurant dans lequel ils viennent de dîner. Restaurant familial napolitain réputé dans la ville qui, du coup, n'avait pas échappé au couple d'amis. Était-ce vraiment les meilleures parts de pizze dégustées depuis le début de leur voyage ? Peut-être bien que oui. En tout cas, le rapport qualité-prix avait été définitivement validé par l'Anglais. Et il n’y a pas que le rapport qualité-prix du restaurant qui lui plaisait ici. Il y avait tout bonnement la ville, son côté très désordonné et authentique. Et au milieu de ce raffut, il y a Andrea qui se balade, faisant traîner ses pieds contre les pavés d’une rue. Mains dans la poche, il finit par sortir son portable et s’arrête devant un mur sur lequel repose un graffiti à la gloire des Colosseus Roma, équipe de cosmoball adverse à celle de la ville qu’il avait eu l’occasion de voir en match quelques jours plus tôt durant leur séjour à Rome. Amusé, il prend donc en photo le mur et envoie celle-ci à son groupe d’amis anglais. A peine le temps de se retourner qu’il se fait alors agripper le bras par une Somi toute souriante, et peut-être un peu trop lovey-dovey. Sa petite tête brune vient se poser contre le bras du garçon et voilà qu’elle l’invite à errer dans les ruelles sans trop savoir où ils vont, pourvu seulement qu’ils digèrent un peu. Et malgré la chaleur encore bien présente à cette heure tardive, la brise marine se ressent et remonte parfois dans les passages sinueux de la vieille ville.

Whaaat ?” demande Andrea à la magicienne, en esquissant un léger sourire, alors qu’elle le regarde avec de grands yeux un peu brillants. “Nothing…” répond-t-elle, une moue s’affichant alors sur son visage et ses joues prenant une légère teinte rosée. “You’re blushing…” il ajoute, presque fier de sa remarque. “Yes you’re blushing…” Taquinant l’artiste, il se stoppe en pleine marche et se penche légèrement vers elle pour venir frotter le bout de son nez contre le sien. “You are…bluuuu….shiiiing” Il finit sa phrase en venant déposer ses lèvres sur celle de la brune, entamant alors un baiser qui ne laisserait aucun passant indifférent. A croire que le garçon ne pensait qu’à une chose : embrasser sa copine partout, et tout le temps. Naturellement, la main du Galois vient se poser contre la taille de la Japonaise pour que leurs corps se rapprochent, et tandis que leurs lèvres s’amusent, les petites mains de la chanteuse viennent se faufiler dans les boucles anglaises. Très rapidement, c’est la langue du brun qui vient titiller sa jumelle, pour mieux approfondir l’échange. La chaleur de leur étreinte le transporte légèrement, assez pour qu’il en oublie presque où il est. Il ressent une soudaine nostalgie et plus ce baiser continue, plus les souvenirs remontent à la surface. La dernière fois qu’ils avaient pu s’embrasser de la sorte remontait probablement à l’année précédente, lorsqu’ils étaient en Angleterre, et depuis, ils avaient dû se contenter de tout faire en privé, alors il y avait une certaine satisfaction à pouvoir s’embrasser dehors, sans avoir peur. Malgré tout, comme si l’instinct de survie étant encore en activité, Andrea se place de sorte à ce que Somi ne puisse pas vraiment être vue par le reste des riverains, mais c’est sans compter sur une bande d’amis en moto qui passent près d'eux et en profitent pour klaxonner au maximum. “Dai daiiiii baciatelo cazzo !” crie alors l’un d’eux, ce qui réveille un peu le Gallois qui finit par se détacher doucement de la belle. Il sourit, puis l’embrasse une dernière fois. “I was right, you were blushing…” finit-il par dire, en haussant les épaules avant qu’ils ne reprennent leur promenade.

Le couple, se tenant toujours la main, arrive finalement dans une rue beaucoup plus mouvementée en cette heure tardive. Passage plein de bars avec des clients qui bordent la chaussée, verres d’alcool et clopes en mains. Andrea en profite alors pour se rapprocher d’un type et lui demander une cigarette, ce qu’il accepte volontiers. Gardant Somi près de lui, ils commencent à discuter aveec le jeune italien qui leur propose de venir passer un peu de temps dans le bar qui fait aussi office de club. Après concertation, les deux délégués hiisa entrent alors à l’intérieur du bar et se font directement alpaguer par des serveuses et serveurs qui leurs demandent ce qu’ils souhaitent boire. Deux heures plus tard, Andrea et Somi sont dans un coin discutant avec un couple qu’ils ont rencontré une heure auparavant dans la soirée. C’est qu’ils parlent bien Anglais eux. Et malgré l’alcool qui coule à flot dans les veines de certains, Andrea profite particulièrement bien de sa soirée, discutant principalement avec un certain Marco, tandis que Somi discute avec sa copine, Daniella. Et autour d’eux, des tas de personnes qui profitent du son du dj set accompagné par quelques rappeurs italiens que le garçon ne pourrait nommer. Marco finit par proposer à Andrea un joint qu’il accepte volontiers et qu’ils décident d’aller fumer dans le coin fumeur du club tandis qu’ils laissent les deux femmes entre elles. Après plusieurs questions formelles, Andrea apprend que Marco vit avec Daniella depuis 3 ans et qu’ils ont emménagé ensemble assez tôt, qu’ils vivent dans le centre de Naples dans un coin qui ne paye pas de mine mais qui leur permet de joindre à peu près les deux bouts à la fin du mois. Quant à leurs boulots, Marco raconte avoir accumulé les échecs en tant qu’auto-entrepreneur et s’est finalement converti dans un petit job qui permet de payer le loyer. Quand Andrea lui demande s’il a étudié à Nostradamus (l’école Franco-Italienne de Magie), Marco lui rit au nez et lui explique que sa famille n’a jamais eu assez d’argent pour y entrer ce qui fait de lui un mage sans prétention, qui maîtrise les sorts basiques et s’en satisfait pour autant. Quant à Daniella, il ajoute qu’elle y a étudié les langues et l’astrologie plusieurs années avant d’arrêter ses études après sa licence, n’ayant jamais vraiment trouvé de travail avec son diplôme. Et à mesure que le stargazer fume son joint et qu’il écoute l’Italien, il se demande soudainement si sa situation est une chance ou non. Aurait-il été plus heureux s’il n’avait pas étudié au Japon ? S’il n’avait pas eu une carrière dans le cosmoball ? Et s’il venait d’une famille plus précaire, aurait-il pu avoir tout ce qu’il avait eu ? Serait-il même encore vivant ? Tout un tas de questions qui le poussent à fumer toujours plus.

Lorsque l’herbe mélangée à tout un tas de poussière magique commence à faire effet, il est déjà trop tard pour revenir en arrière. Andrea semble soudainement beaucoup plus long à la détente, mais en même temps il y a une légère euphorie qui s'empare de lui, comme si la fatigue qui l’avait guetté quelque temps après leur repas s’en était allée. Alors le sorcier part à la recherche de sa copine, il s’excuse, pousse telle personne, s’excuse de nouveau, cherche une petite brune parmi des tas d’autres petites brunes. Mais sa brune à lui n’est pas si petite que ça pas vrai? Finalement il la trouve et il vient se coller à elle par derrière, forçant la gamine à tourner légèrement sa tête pour venir lui embrasser plusieurs fois les lèvres, comme s’ils ne s’étaient pas vu depuis des mois. Il l’emmène se mouvoir sur le rythme de la musique et reste coller à elle, jusqu’à ce qu’il vienne lui murmurer quelques mots qu’il met un certain temps à prononcer. Il vient alors frotter le bout de son nez contre sa tempe, puis son oreille.  “Somi…” il susurre son prénom, venant coller son visage au sien, comme s’il espérait retenir quelque chose de particulier. “I want to be addicted to you Somi… you hear me ? everything you ask for… I want to do it, you know. I want to do everything. You can ask me anything, I’ll do it. Tonight, we can go home, and I'll be yours. I'll eat you. and i'll kiss you and everything you'll ask, I will do it cause you're my sweet baby, and you know what I want to do to that sweet baby ? I want to…fuck….her. Les mots sont peut-être un peu trop gênants, ils ne correspondent pas forcément à l’Andrea sobre qu’elle connaît. Mais pas besoin d’autre chose pour prouver à la jeune femme que son ami a peut-être un peu trop consommé pour ce soir et qu’il serait temps de rentrer se coucher.


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Andrea Davis
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Pseudo IRL : charme.different
Pronom(s) IRL : her
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Crédits : vysenia
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Dama : 72 980
Couleur de dialogues : var(--co3)
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Aesthetic IRP :

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Naissance & Âge : 29 décembre 1997 & 24
Pronom(s) : he/him
Statut Civil : en couple avec ses balais
Occupation : <hii>étudiant en médicomagie</hii> - spécialité recherche et développement
<hii>joueur professionnel de cosmoball</hii> stargazer
- The Sylver Hydra (niveau universitaire)
- Les Archers de Meiwa (niveau professionnel)
Particularité(s) : loup-garou (mangetsuki - shinro)

Affinités Magiques : -
Catalyseur : [ bague astronomique ]
logée à ses doigts, la bague argentée prend une teinte dorée lorsqu'elle se décharge.
Sur ses multiples anneaux on peut y découvrir des inscriptions astrologiques et autres indications en runes.
Logement : colocation - SHINMEIDAI
en couple avec 4 autres babouins (lorenz, akira, saem, yuan)
Signes Distinctifs : - fashion terrorist : chaussettes par dessus le jogging since 2008
- piercings : un piercing à la langue abandonné au détriment de deux piercings à l'helix gauche. Mauvais élève, il oublie parfois de les mettre.
- cicatrices : voyantes ou parfois discrètes, vieilles comme récentes, certaines ne partent jamais. Cicatrices qui naissent d'accidents liées aux transformations mensuelles du lycanthrope ou à divers accidents durant des match de cosmoball. Sa morsure se trouve quant à elle sur sa cheville droite.
Inventaire : - voiture
- cape ryu [loto]
- masque satori [loto]
[a rajouter : ce qui a été gagné à la st val]
- balais
Royal Duster IV [boutique]
Andrea Davis
ÉLÈVE ⟡ sour skittles on my tongue


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JOUR 8 - NAPLES

S’il fallait retenir une seule chose de leur deuxième journée à Naples, Andrea et Somi s'entendraient sur un même choix qui était : Marco et Daniella. C’était ce couple d’italiens  rencontré le premier soir de leur arrivée qui les avait marqué, et ce pour l’unique et bonne raison qu’ils avaient gentiment proposé de leur faire visiter la ville pour la journée. Tout avait donc commencé avec un tour de la cité en Vespa. Une première moto était conduite par Marco avec sa copine à l’arrière, et la seconde avait Andrea en chauffeur, l’idole restant accrochée à lui le temps du voyage. Ils en avaient aussi profité pour visiter le Musée des Monstres Marins qui, malgré son nom et sa notoriété, était minuscule et ne comportait pas grand chose à part un Kraken géant et quelques squelettes de sirènes. Ils s’étaient ensuite séparés en ville, laissant Daniella et Somi faire du shopping de leur côté, tandis que les deux garçons étaient partis faire leurs affaires du leur. C’est durant cette même journée que les deux amoureux en ont appris un peu plus sur le couple napolitain, et de la venue de leur bébé, celui-ci grandissant doucement mais sûrement dans le ventre de l’italienne. En fin d’après-midi, les deux couples se sont finalement quittés, à regret, sur le bord d’une plage; échangeant leurs numéros, leurs réseaux sociaux et bien des accolades en se promettant de se revoir et de garder contact.

Et si les adieux étaient toujours difficiles lorsqu’on était en bonne compagnie, Andrea s’engage donc à faire garder le sourire à sa belle, venant lui offrir ses lèvres à peine sont-ils de retour dans leur location. Il s’installe alors sur la terrasse, met une petite musique de fond via son portable puis sort de son sac à dos un énorme morceau en toile épaisse acheté dans la journée, qu’il déplie avant de l’accrocher là où il peut, de sorte à ce que cela forme son hamac tant voulu. Il finit par trouver une place au soleil, et après un moment de galère, lorsque tout est bien tendu et bien ficelé, il peut enfin s’allonger sur la pièce de tissu assez large pour deux. Lunettes sur le nez, et prêt à faire un petit somme au soleil, c’est seulement lorsqu’il cherche à changer de musique qu’il remarque que son portable est posé un peu plus loin sur la table de la terrasse. La fainéantise l’emporte sur le garçon, qui se contente donc de fermer les yeux et d’offrir son visage en pâture à l’astre de feu. Si Somi le voyait, non content qu’elle le jugerait probablement pour l’achat de ce fameux hamac mais elle le sermonnerait sûrement pour son oubli de crème solaire. Et la brune ne tarde pas à se montrer. Elle semble s’être changée, porte sur elle des tissus encore plus légers que d’habitude, et entre ses mains un plateau plein de fruits et légumes avec un couteau qu’elle place sur la table, près du portable du garçon. Andrea relève ses lunettes de soleil sur sa tête puis l’interpelle. “Wanna join?” Il tapote l’espace à côté de lui mais Somi refuse la proposition, marmonnant quelque chose pour elle. Il hausse les épaules et reste alors allongé, regardant Somi faire ses affaires sur la partie la plus ombragée de la table. “What if Marco and Daniella call their kid Andrea ? Imagine !! Andrea or what if it’s Paolo ? Or Giulia ! What if it’s Gioia ? Gioia is cute tho… Baby Gioia. Baby Andrea. Baby Paolo…

Et tandis qu’il parle pour deux, Andrea continue d’admirer la jeune artiste. De ce point de vue, il la trouve belle. Merveilleusement belle, et il aurait adoré avoir son portable à proximité pour la prendre en photo, mais le manque de poussière dans la zone l’empêche de faire léviter l’appareil. Dommage. Car elle était vraiment adorable à couper ses petits légumes et à grignoter ses petits fruits entre deux actions. Mais malgré cette scène qui lui paraissait presque idyllique, Andrea sentait que quelque chose n’allait pas. Comme si Somi était pensive. Peut-être triste ? Il ne l'espérait pas. Avait-il fait quelque chose de mal ? Aucune idée, si c’était le cas il le saurait plus tard. Ou peut-être était-elle simplement fatiguée ?

Trop de questions sans réponse, alors il sort de sa couche et rejoint la chanteuse, s’installant à côté d’elle sur la méridienne installée le long de la terrasse. 20 minutes d’installation pour 5 minutes de repos, grave pas rentable ce hamac putain pense-t-il en reniflant dans l’air, comme si un parfum très appréciable se diffusait près de lui. C’était elle. Son corps, sa peau, une odeur à la fois douce et fruitée. L’odeur exacte qu’elle sentait après une bonne douche. Contrairement à lui qui avait encore la sueur de la ville sur la peau et la brise marine dans les cheveux. “Are you okay ?” finit-il par demander, en venant piquer un morceau de tomate tout juste coupé. “You’re cooking for us tonight,right ?” il lève un sourcil, attendant sa réponse, et esquisse un petit sourire lorsqu’elle acquiesce. “Nice ! Let’s see what my cooking girlfriend can do then” il lui fait un petit clin d’oeil puis en profite pour piquer une fraise qu’il porte près des lèvres de Somi, attendant qu’elle croque dedans pour mieux venir manger le reste de son côté. Et si les joues de la jeune femme semblent rougir, Andrea en profite alors pour venir glisser sa main dans son dos, et lui offrir quelques caresses. Il se penche pour récupérer son portable et va ensuite sur instagram pour découvrir le compte de Marco et Daniella. “I can’t believe they share only one insta account for two, they’re not even famous or influencers ! They’re cute tho…” commente-t-il en venant alors s’allonger sur la banquette, derrière Somi. Il tend sa main pour lui faire comprendre qu’elle peut lui donner quelque chose à grignoter. C’est ainsi qu’il ferme les yeux et s’amuse à deviner les différents aliments que son amie lui fait goûter. Lorsqu’il en a assez et qu’il finit par s’étouffer avec un morceau de fruit -parce que manger allongé n’est jamais recommandé-  il se redresse puis se remet à sa place pour mieux venir plonger son nez dans le cou de Somi. “love the fragrance…” Il laisse un premier baiser dans son cou, puis un deuxième, et s’amourache finalement de sa peau, ce qui déconcentre un peu la demoiselle. Il la mordille, passe sa langue à plusieurs reprises dessus puis l’embrasse de nouveau. Et tandis qu’il se laisse vaquer à quelques succions par-ci par-là, il en profite pour écarter légèrement le vêtement qui cache son épaule et le descendre le long du bras. Somi abandonne la confection du repas pour s’occuper du jeune homme qui réclame un peu d’attention. Se sont alors ses mains qu’il peut sentir caresser ses boucles. Le baiser qu’il s’échange est lascif, et plein d’amour probablement. Mais surtout d’envie. Les mains du garçon ne tardent pas à découvrir les tissus les plus timides, oubliant au passage qu’un repas les attend.

Comment la soirée se terminerait ? Andrea ne savait pas encore, mais il se sentait habité par bien des sensations et bien des perversions. Images lubriques qu’il ne peut cesser d’imaginer. Alors, pendant qu’il continue d’aimer Somi à sa manière, son esprit crée un tas de scénarios aussi possibles qu'impossibles. C’est ainsi qu’il se voit manger les dernières fraises pour finir son encas sous les jupons de la jeune femme, ses doigts collants alors ses cuisses élégantes et laissant sur sa peau, quelques fines traces de sucrose. Peut-être que c'était l'effet de l'italie qui rendait le stargazer aussi addict à sa copine, ou peut-être était-ce tout simplement, là encore, l'amour qui, pour des raisons évidentes, avait besoin de s'exprimer là où il en avait le droit.

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JOUR 9 - NAPLES


La nuit avait été particulièrement longue, plus pour Andrea que Somi, à en croire le nombre de fois qu'il s'était réveillé. Les heures étaient passées lentement, et ses phases de sommeil avaient été ternies par quelques éléments extérieurs. Était-ce à cause de la chaleur ? Des moustiques ? Ou tout simplement parce que les deux amis avaient consommé très tôt une nuit d'amour et que par conséquent, ils s'étaient endormis à une heure un peu trop raisonnable ? Peut-être un mélange de tout. Pour une fois, c'est donc lui qui est réveillé avant sa partenaire. Il quitte leur lit, et après être passé aux toilettes il se rend sur la terrasse, repassant entre temps par la chambre pour chercher son t-shirt. Il a beau marcher à pas de loup sur le sol en pierre, la porte grince légèrement et Somi se met instinctivement à bouger, se tournant entre les draps, comme si une partie inconsciente de son esprit savait ce qui se tramait. Pour éviter de faire plus de bruit, il attrape directement son sac à dos qu'il embarque avec lui sur la terrasse. Une fois dehors, le britannique enfile son haut en lin et sort de son sac une cigarette aux goûts d'épices. Il l'allume puis se tourne enfin vers la vue que lui offre le paysage. Là, en face de lui, les étendues infinies de la mer, et la nuit qui met fin à son éternité pour accueillir le soleil au loin.  L’aube s’est déjà enfuie pour laisser place à l’aurore. L’étoile solaire n'est pas vraiment face à lui, il faut se déplacer un peu plus loin sur la terrasse et tourner la tête pour contempler l’astre s'étirer derrière les flancs d'une montagne, ou peut-être d'un volcan. Andrea ne savait pas vraiment où il se situait géographiquement dans les environs de Naples, mais il était certain d'une chose, la vue était splendide et Somi, encore lottie dans ses draps, ratait un beau spectacle. Tant pis, il y avait encore demain. C'est donc avec ses pensées qu'Andrea s’installe en tailleur sur la méridienne et profite de sa cigarette. La seule qu’il s’efforcera de fumer aujourd’hui.

Le silence qui entoure Andrea a, aux premiers abords, quelque chose d’apaisant, encore plus à cette heure de la journée. Seuls quelques chants d’oiseaux viennent bercer l’accalmie mais le garçon n’y fait pas vraiment attention, l’esprit déjà bien trop occupé. Il repense à ce début de voyage, à la beauté des paysages, aux différentes activités faites, aux sourires de Somi, émerveillée par telle ou telle visite. Il repense aussi à leurs soirées, à tous les bons restaurants, et aux rencontres, certaines qu’il a déjà oubliées, d’autres qu’il espère pouvoir garder là, dans un coin de son cœur et dans un coin de sa tête. Il repense aussi à sa petite-amie, et à toutes les nuits passées près d’elle, à s'échanger un nombre de baisers et de mots plus doux les uns que les autres. Il repense à la liberté qu’ils ont ici. La liberté de pouvoir se tenir la main où ils veulent et quand ils veulent. La liberté de pouvoir se dire “je t’aime”, au détour d’un canal ou au beau milieu d’un musée.  La liberté de pouvoir s’appartenir. La liberté de pouvoir rêver à des avenirs où ils seraient ensemble et pour toujours, épanouis sans que rien ne vienne freiner cette belle illusion, pas même la réalité.

Et pourtant, c’est bel et bien la réalité, qui soudainement semble frapper le gamin. Cigarette sur le point de mourir, ça tire une dernière fois sur le filtre pour mieux laisser le mégot s’éparpiller par magie et disparaître sous ses yeux. Les doigts aux odeurs de tabac viennent se glisser dans les boucles brunes, s’agrippent et tirent légèrement dessus, comme si le garçon avait besoin de se réveiller de cette bulle de pensées dans laquelle il était en train de s’enfermer. “Don’t think about it…” prononce-t-il tout bas. Il secoue la tête, souffle à quelques reprises puis cligne des yeux plusieurs fois, avant de s’agripper à la table, comme si celle-ci lui permettrait de se rattacher à la réalité, comme à chaque fois dans ce genre de moment. Une chose était sûre, laisser le garçon trop longtemps seul avec ses pensées, n’engagerait rien de bon.

Il décide finalement de rentrer à l’intérieur de l’habitation, et vient s'allonger sur le lit dans lequel Somi dort encore. Il se love contre elle, vient coller son corps frais contre celui encore chaud de sa cadette. Il reste un moment comme ça, à caresser son visage endormi, mais la respiration de la demoiselle n’est pas suffisante pour remplir l’esprit brouillé du garçon. Il a besoin d’une vraie présence. Il a besoin d’elle. Alors tout doucement, il cherche à la réveiller, à l’aide de caresses dans les cheveux, et de baisers sur la tempe. “Hey…Somi.” Puis d’une voix faible mais encore légèrement enrouée, il demande à ce qu’elle ouvre les yeux. Et à peine les prunelles ambrées sont elles ouvertes qu’Andrea vient lui offrir un tas de baisers sur le visage. Il frotte son nez contre celui de la chanteuse puis vient embrasser ses lèvres à peine ouvertes, et encore un peu gercées par l’air de la nuit. Encore un peu endormie, les gestes de la brune sont présents bien qu’un peu faibles. Et lorsqu’elle prononce son prénom, c'est le cœur du garçon qui se fait entendre, comme si elle venait de faire revivre ce petit bout d’homme, encore perdu il y a quelques minutes. “I hope you dreamed about us” espère-t-il en continuant ses gestes d’amour. Puis finalement, les deux âmes s’offrent un réveil qui a tout de fusionnel. Tempête d’amour qui se déferle sous les couvertures et qui n’épargne personne, pas même les draps. Puis lorsque tout se calme enfin, et que le métabolisme du jeune homme se détend enfin, c’est Morphée qui le prend de nouveau dans ses bras.

C’est finalement l’alarme d’un de leur téléphone qui les réveillent soudainement. Le soleil est cette fois plus haut dans le ciel et les rayons traversent la pièce, venant éclairer une partie du lit, au niveau de leurs jambes, encore emmêlées sous une fine couche de draps. Ils restent un moment dans cette position sans oser bouger. Peut-être parce qu’ils aimaient tous les deux cette sensation. La sueur de leurs corps, encore présente en était la preuve. Elle les habitait, et les unissait, goutte par goutte, empêchant le corps de l’un de se défaire de l’autre. Mais finalement, après un effort monumental, ils finissent par se détacher entre deux baisers. Andrea laisse un timide je t’aime s’échapper avant de disparaître de la chambre pour aller se préparer dans la salle de bain.

Deux bonnes heures plus tard, le couple arrive finalement dans la fameuse cité de Pompéi. Plus intéressante aux yeux de Somi qu’à ceux d’Andrea, ce dernier se laisse toutefois prendre par le site dont l’histoire des ruines est tout aussi touchante qu’intéressante. Après une bonne heure de visite, Somi apprend qu'elle a le droit à son atelier spécial sur le site d'archéologie d’Herculanum, préalablement réservé par son cher meilleur-ami. Si le chemin est assez long en voiture, un téléport suffit pour qu’ils s’y retrouvent en moins de cinq minutes. Et pendant que Somi profite de cette nouvelle visite, Andrea, lui, l’abandonne pour retourner en ville afin de visiter un marché connu pour abriter un artisanat à la fois ancien et très local. C’est aussi là que se trouve une voyante connue dans toute la Région et peut-être même toute l’Italie voire la Méditerranée. Qu’à-t-elle de plus que les autres ? Andrea ne sait pas vraiment, mais les rumeurs disent qu’elle descendrait des anciennes Pythies vivant en Grèce. Elle pouvait bien dire ce qu’elle voulait, personne ne serait en mesure de vérifier ses propos et une chose était sûre, Andrea était prêt à faire la queue pour avoir la réponse à ses questions si madame descendait d’un quelconque oracle ayant côtoyé on ne sait quels divinités de l’époque. Naïf ? Peut-être. Pigeon ? Sûrement. C’est ce que dirait Somi si elle apprenait le temps qu’il était resté à faire la queue. Quarante cinq bonnes minutes, à attendre qu’une statue grecque, logée au milieu d’un patio totalement vide, veuille bien se mouvoir. Et c’est ainsi qu’il s’était retrouvé dans le noir complet. Sans trop savoir où il était, mais dans une pièce qu’il savait étrangement sans danger. Devant lui, une femme sous un voile totalement blanc. “Tu as attendu…?” demande-t-elle en ricanant. “Oui, assez longtemps…” répond-t-il en regardant autour de lui, n’osant pas fixer celle à qui il s’adresse, comme si une force invisible l’en empêchait. “Le temps est relatif Andrea”.

Surpris qu’on le nomme, il tourne sa tête vers celle dont le voile semble encore plus se fondre sur son visage. “Comment vous connaissez mon nom ?” La voyante rigole aux éclats. Encore une question stupide d’un homme naïf, se dit-elle. “Je sais ce que tu sais, et je sais ce que tu ne sais pas. Je vois ce que tu vois et je vois ce que tu ne vois pas. C’est exactement pour ça que tu es là, pas vrai ?” Le garçon ne répond pas, comme s’il avait soudainement peur d’apprendre des choses qu’il n’avait pas envie d’entendre. “Je te ferai savoir ce que tu as besoin de savoir. Pose moi ta question.” Mais l’Anglais semble soudainement ne plus avoir de questions à poser. “Je ne sais pas…” “Tu es resté là à m’attendre et tu n’as pas réfléchi à une question ? Tu t’es posé des questions ce matin, et tout à l’heure en te baladant sur le marché, je t’ai vu, tu sais très bien pourquoi tu es là…” Et malgré la sorte de pression que semble lui mettre l’oracle, Andrea n’ose pas poser sa question. “Tu as peur que je te donne une réponse qui ne te convient pas, pas vrai ? Dans ce cas, tu connais déjà ta réponse, tu n’as pas besoin de moi pour faire ton choix. Je t’ai vu sur le marché, tu savais très bien ce que tu souhaitais. Maintenant tu as le choix, tu peux t’en aller ou me poser une question.” Après un moment de réflexion, Andrea prend la parole, en fixant ce qui ressemble de prêt à une table sur lequel un tissu blanc est posé.

Je voudrais savoir ce qui m’attends prochainement”.La voyante n’émet aucun jugement même si elle aurait préféré avoir plus de précisions. Elle fait alors apparaître un flacon dans lequel un liquide blanc cassé semble stagner. Elle fait tomber le flacon sur la table, ce dernier se libérant et faisant apparaître devant lui plusieurs petits animaux d’une lueur blanche qui s’animent dans les airs. Andrea peut voir une lapine récolter de la nourriture pour ses lapins, puis des renards se battre et enfin un oiseau volant en direction du soleil. Il ne comprend pas ce qu’il voit, mais la voyante si. “Tout ça, représente ta vie actuelle. Tu n’aimes pas qu’on te rappelle d’où tu viens, pas vrai ?” Il hausse un sourcil. “Comment ça ?” “Ton confort financier. Tu n’aimes pas qu’on te le rappelle, pourtant il est bien là. Assume-le et tu resteras confortable. Ta carrière, tu en es fier mais à trop faire le fier tu pourrais te briser. Fais attention à ton entourage, tes amis seront peut-être un jour tes ennemis, et tes ennemis seront peut-être un jour tes amis, à toi de savoir où tu veux aller Andrea.” Il acquiesce. “Vais-je finir par jouer en compétition internationale avec l’équipe nationale de cosmoball ?” La voyante sourit. “Tu as le choix… toute ta vie est une dualité Andrea. Réfléchis à ce que tu veux et tu sauras. Mais n’oublie pas que ce que les étoiles ont prédit, seul l’homme peut l’accomplir. Et s’il ne l'accomplit pas, peut-être n’était-ce pas prédit”. Est-elle en train d’embrouiller le cerveau du garçon ? Peut-être, il n’est même pas sûr de tout retenir et pourtant, il a l’impression que cette conversation l’aide. “Le silence n’a jamais fait avancer les choses Andrea. Tout ce que tu as obtenu, tu l’as obtenu à force de communication. Alors communique. Ce que tu as vu dans tes pensées ce matin. Parles-en.” “A vous ?” “A Elle. Celle à qui tu penses sans cesse, il faut lui en parler. Et lorsque tu seras là-haut,  tu trouveras une solution.

Lorsqu'Andrea revient enfin à la réalité, il est de nouveau dans ce patio sans personne autour. Il regarde autour de lui, et seul un tunnel menant au reste du marché de la ville est accessible. Il l’emprunte alors et retrouve soudainement le bruit et le dynamisme des marchands qui cherchent à tout prix à vendre leurs breloques. Andrea retourne finalement vers un premier stand qu’il avait aperçu en arrivant et jette un regard à tous les objets, certains lui faisant de l'œil plus que d’autres. “C’est fait à base de roche volcanique du Vésuve, créés par les sirènes de Naples elles-mêmes !” lance la vendeuse qui essaye déjà de se faire Andrea dans la poche. Et c’est que ça fonctionne. Après être passé et repassé par les mêmes stands, il finit par lui acheter plusieurs petits breloques, certaines plus chères que d’autres, puis il rejoint finalement Somi sur le site où sa visite doit désormais être terminée.



La suite de l’après-midi est plutôt reposante pour les deux amoureux et c’est seulement en fin d’après-midi, lorsque le soleil commence à tomber qu’Andrea décide d’emmener Somi pour se faire un petit apéro improvisé dans les hauteurs du coin, pas très loin du Vésuve. De là où ils étaient, ils avaient un assez beau panorama sur la ville mais surtout sur la mer et les îles aux loin. L’Anglais s’installe alors près de Somi et décide d’ouvrir une bouteille de vin blanc acheté un peu plus tôt en ville. Il sert leur deux verres puis vient trinquer, plus par amusement que par tradition. “If you don’t like it it’s okay, I’ll drink it for you” Malheureusement pour lui, Somi semble apprécier le sucre noyé dans la bouteille. Il vient alors finalement s’installer derrière elle, de sorte à ce que son dos soit collé à son torse, puis il dépose son verre de vin devant lui, entre les jambes de la cadette. Il pose son menton contre le dos de Somi et reste dans cette position un petit moment, ses pensées s’éparpillant un peu partout. Il resserre légèrement son étreinte puis vient embrasser son dos. “This morning…” commence-t-il en soufflant un peu, réfléchissant à ce que la voyante lui avait dit. “This morning I saw a beautiful sunrise but you were sleeping…so… I thought you would love to see the sunset at least…” il ajoute en pointant bêtement le soleil en face d’eux, comme si elle n’était pas capable de le voir par elle-même. Il frotte doucement son nez contre ses omoplates, cherchant comment continuer son discours. C’était plus compliqué que prévu, bien qu’il n’ait rien prévu de base. Devait-il vraiment faire un discours ? Il n’avait rien de solennel à dire après tout. Il ne fallait juste pas craquer, et se montrer plus fort qu’on ne l’était. Il fallait qu’Andrea devienne aussi dur et fort que la roche sur laquelle ils étaient actuellement assis. “I…You know this morning I woke up way earlier and… I had time to think and stuff…” reprend-t-il, le coeur serré. Il en profite pour venir caresser timidement l’intérieur de la cuisse de l’idole avant de venir récupérer son verre de vin blanc pour en boire quelques gorgées. “I just had…like… I don’t know how to call it but… like… I don’t know, an episode ? Where I didn’t feel myself anymore and i was suddenly scared of everything and… I don’t know, I think it happened because I was alone with my own thoughts…” Il pose cette fois-ci son front contre le dos de Somi et souffle de nouveau, regrettant déjà d’avoir entamé la discussion. Pourquoi lui parlait-il de ça ? N’était-ce pas le sujet le plus ennuyeux possible ? Si. Peut-être. Et pourtant, il lui donnait une certaine importance. “I’m sorry I don’t know why I am talking about that. I just feel like a nine year old that’s fuckin nonsense. Anyway…

Il fixe l’horizon un instant puis reprend la parole. “I…I just wanted you to know that I’m glad you’re here. I’m glad you’re part of my life right now and that we’re enjoying these moments and this trip together. I know for sure it wouldn’t be the same without you and…yes thank you for everything. Thank you ten thousand times. You’re helping me so much. I don’t know if you do understand that but you’re helping me. Since forever. So yes, thank you. And…I think I figured it out this morning. I mean, I always knew but now I’m pretty sure and I think I’m not ready to… I don’t know how to put it but… I think my parents were right, I’m still not ready to live by myself. Thinking alone is mostly impossible… everytime i’m happy and thinking by myself I have those weird thoughts and I don’t know how to get rid of them except by being with someone or killing the thoughts in whatever way. And you’re the only one that makes me feel being with someone. So, I…I’m just asking you to stay with me. I want us to stay together, if possible. That’s it.” Ce n’était pas tout. Mais le reste était trop compliqué à prononcer. Peut-être qu’il y arriverait une prochaine fois, qui sait ? Peut-être demain ou peut-être jamais. Quoi qu’il arrive, il avait au moins essayé d’appliquer ce que la voyante lui avait dit. Et si le tout restait encore brouillon, peut-être trouverait-il le temps de mieux s’expliquer une prochaine fois. “Tomorrow, I’ll take you there” annonce-t-il de but en blanc en pointant du doigt l’île en face d’eux.



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Andrea Davis
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Naissance & Âge : 29 décembre 1997 & 24
Pronom(s) : he/him
Statut Civil : en couple avec ses balais
Occupation : <hii>étudiant en médicomagie</hii> - spécialité recherche et développement
<hii>joueur professionnel de cosmoball</hii> stargazer
- The Sylver Hydra (niveau universitaire)
- Les Archers de Meiwa (niveau professionnel)
Particularité(s) : loup-garou (mangetsuki - shinro)

Affinités Magiques : -
Catalyseur : [ bague astronomique ]
logée à ses doigts, la bague argentée prend une teinte dorée lorsqu'elle se décharge.
Sur ses multiples anneaux on peut y découvrir des inscriptions astrologiques et autres indications en runes.
Logement : colocation - SHINMEIDAI
en couple avec 4 autres babouins (lorenz, akira, saem, yuan)
Signes Distinctifs : - fashion terrorist : chaussettes par dessus le jogging since 2008
- piercings : un piercing à la langue abandonné au détriment de deux piercings à l'helix gauche. Mauvais élève, il oublie parfois de les mettre.
- cicatrices : voyantes ou parfois discrètes, vieilles comme récentes, certaines ne partent jamais. Cicatrices qui naissent d'accidents liées aux transformations mensuelles du lycanthrope ou à divers accidents durant des match de cosmoball. Sa morsure se trouve quant à elle sur sa cheville droite.
Inventaire : - voiture
- cape ryu [loto]
- masque satori [loto]
[a rajouter : ce qui a été gagné à la st val]
- balais
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Andrea Davis
ÉLÈVE ⟡ sour skittles on my tongue


vivi il momento (dreami in italy)
09-11/08/2023 @hanaoka somi outfit


JOUR 10 - NAPLES

Les oiseaux qui chantent… les vagues qui s'agitent…parfois le bruit d'un véhicule qui passe… parfois le brouhaha d'un groupe d'amis sortant d'un restaurant… parfois l'odeur du café qui montait par-delà les bâtisses…les églises intouchées, qui, à chaque demi-heure, marquaient le coup d'un son de cloche. Mais surtout, le soleil…et cette chaleur. Oui. C'était ça l'Italie, leur Italie. Séjour dont ils se souviendraient probablement pour les dix prochaines années et peut-être même plus. Mains derrière la tête, lunettes teintées sur le nez, Andrea n'était pas prêt d'oublier le bonheur de cette sieste au soleil qu'il était en train de faire dans son morceau de toile. De là où Somi se trouvait, elle aussi en plein repos sur la terrasse, elle ne pouvait pas apercevoir l’entièreté de son petit-ami dissimulé dans le hamac, sauf peut-être sa pauvre jambe gauche pendant d’un côté, et dévoilant sa peau particulièrement pâle.  

C’est finalement le cri d’un oiseau marin qui vient réveiller le stargazer. Après quelques étirements, il se redresse légèrement dans le couchage, se laissant alors bercer. Son regard se tourne naturellement vers Somi, posée un peu plus loin. Puis un sourire vient fendre ses lèvres lorsque ses yeux tombent un peu plus bas, sur le corps de la chanteuse et qu’il remarque qu’elle a tout simplement abandonné son haut,pour offrir ses plus beaux atouts à l’astre solaire. C’est que le sorcier en serait presque jaloux. Dans un dernier effort, il quitte son hamac, sans oublier d’y récupérer son petit appareil photo vintage acheté sur un marché à Florence. Il se rapproche du muret de la terrasse et en profite pour faire quelques photos de la vue avant de tourner son appareil vers Somi. L’objectif scrutant l’idole, le doigt posé sur le déclencheur, il hésite. Il sait qu'elle n'aime pas ça, les photos lorsqu'elle est dénudée. Il a essayé, elle n'a pas apprécié. Mais il en a envie. Car c'est comme ça qu'il l'aime aussi, lorsqu'elle est nue. Alors oui, il hésite. A appuyer sur ce bouton. A prendre le risque de garder une photo pour lui sans la prévenir. Que faire ? Somi donne la réponse rapidement lorsqu'elle marmonne quelques mots et qu'elle pose son livre sur sa poitrine pour cacher celle-ci. “Come on pixie…”.  Il lève les yeux au ciel et vient s’installer près de la jeune femme, passant alors sa main sur la tranche du livre. “What’s the story about?” Ils s’échangent un sourire avant que Somi ne commence à faire le résumé de sa lecture. Le garçon, lui, écoute d’une oreille, hoche la tête, puis vient déposer ses lèvres sur celles en mouvements, coupant court à la conversation.

Un baiser, puis deux, puis trois et la voilà qui vient passer ses mains autour de sa nuque et l’invite à se coller un peu plus à lui. Position peu confortable pour l’Anglais qui en profite pour retirer le livre entre eux, découvrant au passage une poitrine au repos. Mais la Japonaise continue d’expliquer le background du personnage principal de son livre. Il n’écoute rien, n’a même pas retenu le nom de la ville qu’elle vient de prononcer, ses yeux lorgnant alors sur, non pas sur un, mais bien deux éléments perturbateurs. Très vite les lèvres du gamin plongent jusqu’à son cou tandis que ses mains se frayent un chemin jusqu’à sa poitrine. Les quelques coups d'œil qu’il jette au corps de la princesse lui permettent de remarquer que le soleil lui a offert une peau un peu plus tannée et que son bronzage semble devenir plus homogène. Quelques secondes de plaisir qui se voient écourtées par le bruit d’une famille d’oiseaux venant piailler pas loin d’eux et laissant probablement sur leur chemin un cadeau à l’autre bout de la terrasse. Andrea se redresse, laisse tomber par mégarde le livre qui vient gagner le sol, perdant alors la page où en était Somi. Tant pis. Il l’aide à se relever et l’embrasse, une fois, deux fois, puis il décide de la soulever afin de la porter jusqu’à l’intérieur de l’appartement.

Dedans, il ne fait pas moins chaud qu’à l’extérieur. A croire que les rayons du soleil et la chaleur avaient gagné chaque murs de l’habitation. Entre deux baisers peu élégants, le brun foule enfin le parquet de leur chambre, faisant attention à ne pas glisser sur la serviette restée au sol depuis la dernière fois qu’il s’était douché. “Ouch” le nez qui cogne contre l’autre puis les sourires qui se dévoilent. Il peut délicatement laisser tomber l’être aimé sur le lit. Une fois fait, il retire sans plus attendre son haut devant elle, mais au moment de passer le tissu par-dessus sa tête, il rencontre un certain blocage. “Fuck it…”. La tête cachée par le vêtement, le Gallois passe ses mains autour de sa nuque et cherche à défaire la chaîne en argent prise entre quelques cheveux. “I need a haircut soon” lance-t-il en venant finalement se débloquer, retrouvant enfin l’air, et déposant le t-shirt sur le rebord du lit. Il vient ensuite se poser au-dessus de la musicienne et cette dernière en profite pour jouer quelques notes de caresses dans ses boucles. Les baisers reprennent, comme s’ils ne s’étaient jamais arrêtés. Très vite, l'échange devient plus fougueux, plus bruyant, plus passionnel et moins adroit. Mais l’envie est bien là et la chanteuse fait rapidement comprendre qu’elle veut prendre le dessus. Il sourit à sa demande et répond d’un baiser sans pour autant la laisser obtenir ce qu’elle souhaite. ”How do you say “I want you” in Italian ?”  Il décide donc de la provoquer. En lui susurrant cette petite question et en l’observant, de cet air enjôleur qu’elle connaît si bien. Puis il lui offre quelques rapides secondes de réflexion avant qu’il ne vienne grignoter les lèvres fruitées de la belle. “You don’t know ?” ajoute-t-il, en levant un sourcil. Il frotte son nez contre le sien puis glisse ce dernier contre sa joue, avant qu’il n’atteigne son oreille et lui offre quelques baisers qui s’éparpillent jusque dans son cou. “” murmure-t-il d’une voix assez douce, les joues légèrement rouges dues à la chaleur et à l’excitation.

Deux bonnes heures plus tard, les garnements sont lavés, habillés et fin prêts à quitter l’appartement. Andrea avait promis une petite sortie pour l’après-midi, et ce n’est pas un moment d’intimité qui allait empêcher ça. Petit pique-nique de prévu. Les choses les plus encombrantes dans le sac à dos de l’Anglais, le reste dans le petit panier de Somi. “Yes, yes i got it, no phone ! Look ! No phone !” Il montre alors son portable éteint qu’il range dans le tiroir d’une commode. Il vérifie qu’il a bien emporté tout le reste et sort finalement de l’appartement par la terrasse en emportant avec lui un paquet de chips prévu pour le dit pique-nique. Ils empruntent alors un escalier creusé dans la roche qui les mène jusqu’à un embarcadère qui se trouve à quelques minutes de marche. Somi fait un commentaire sur l’ouverture du paquet de chips. Oui, il sait, il aurait pu attendre qu’ils soient arrivés, mais Andrea avait faim. “Come on babe !! It’s just crisps !” Il lève les yeux au ciel et tend le paquet à la râleuse. Lorsqu’ils arrivent sur ce qui ressemble à un mini port pour particuliers, un gars ressemblant à Marco en plus vieux et en plus grand les attend, il s’agit de son frère, Mattia. Marco lui en avait donné le contact quelques jours plus tôt, au détour d’une conversation.

Ayant quelques minutes d’avance par rapport à l’heure du rendez-vous , ils attendent tranquillement, le temps que le grand Mattia finisse son appel téléphonique. Autour d’eux, rien que de l’eau, quelques petits bateaux au loin mais surtout beaucoup d’eau. Lorsque Somi demande où est-ce qu’ils vont, Andrea hausse les épaules. “I don’t know!” il feint l’ignorance, venant alors plonger sa main dans le paquet de chips que Somi tient désormais. Il en croque une puis vient coller un bisou sur la joue de sa cadette. Mais elle insiste et lui fait face, en faisant la moue. Regard mignon auquel il n’arrive jamais à résister. “I really don’t know where we going” Il lève les bras et fait la grimace de celui qui ne sait pas. “But this man will tell us!” Il s’amuse à bouger ses sourcils pour taquiner la jeune femme, et pointe Mattia du menton qui ne tarde pas à se présenter. Très vite la discussion devient chaleureuse, quelques minutes pour parler de Marco et Daniella, puis de Somi et Andrea et de leur vie au Japon, et finalement l’élément le plus important : lui Mattia, et son petit job de batelier. Alors dans un Anglais approximatif aux consonances italiennes, il leur explique le process. “Okay guys! So, you will get a boat for you two. I’m gonna give you two bottiglie, it’s potion so you can die” commence-t-il en apportant deux petites bouteilles de couleur vert eau.  “What ?” Andrea rigole nerveusement. “Yes you take this and no dying, you can swim till the island” “Oh you mean we cannot die okay okay i got it ! And so, how do we get to the Island?” “Well, you go with Gioia” “Giulia ?” “No, Gioia ! The name of your boat !” Il les emmène alors un peu plus loin sur l’embarcadère et les invite à s’approcher d’un bateau ne prenant pas plus de trois personnes. La peinture blanche du bateau scintille fortement ce qui en aveugle presque cette diva de stargazer qui décide finalement de remettre ses lunettes de soleil sur son nez. Le couple signe quelques papiers administratifs concernant la location puis le départ sonne.

Au moment de monter, Andrea peut alors voir le prénom “Gioia” écrit en jolies lettrines noires sur l'avant du bateau et il fait alors un signe à Somi pour le lui montrer. Il monte en premier dans l’embarcation et s’appuie sur la rambarde en métal qui fait le tour du bateau mais il retire rapidement sa main, la chaleur tapant assez fort dessus. Il laisse Somi grimper à son tour, puis ils écoutent les dernières explications du batelier qui leur montre comment mettre leur catalyseur au niveau du gouvernail. Ce faisant, le bateau pourra ensuite aller dans la direction voulue sans demander trop de manœuvre. “If you can drive on the road and in the air, don’t worry, you can drive in the sea”. Mattia retourne sur l’embarcadère et dénoue la corde ensorcelée qui laisse le couple s’embarquer vers de nouveaux horizons. La Poussière magique du catalyseur permet ainsi au moteur de démarrer. Le bateau s’éloigne alors rapidement de son point de départ, direction l’une des petites îles qui se trouvent en face d’eux. “I love to ride Gioia !! She’s a good one ! She’s the best !” crie-t-il avec tous les sous-entendus du monde pour embêter Somi. Si Andrea se prend au jeu du capitaine quelques minutes, et qu’il en profite pour laisser la brise iodée envahir ses boucles qui volent de part et d’autres de son visage, le garçon finit par abandonner le gouvernail pour aller s’installer face à Somi. Il ricane lorsque les vagues font parfois sauter le bateau mais finalement la mer semble se calmer et le bateau peut trouver son chemin de lui-même. Le Gallois en profite justement pour venir récupérer une bouteille d’eau, qui est disposée dans le panier de Somi. “Do you like it ?” demande Andrea en avalant une gorgée avant de quitter de nouveau son t-shirt pour laisser le soleil frapper contre son dos. Il n’aimait pas se montrer mais il estimait qu’ici, au milieu de nulle part, avec en seul témoins Somi et le soleil, il pouvait se permettre d’en profiter un peu. Et puis, pour une fois, il se sentait beau. Pas plus tard qu’il y a quelques heures elle le lui avait fait comprendre, qu’il était désiré. Et les muscles qu’il s’était doucement efforcé de gagner, autant qu’il puisse les montrer avant qu’ils ne disparaissent trop vite. Quant à ses cicatrices, et bien il fera avec. Elle n’était pas obligée de les regarder, et lui pouvait, comme d’habitude, se charger de les oublier.  “What ?” Peut-être avait-il mal entendu à cause du bruit du moteur et du vent. You’re beautiful Était-ce vraiment ce qu’elle venait de lui dire ? Il ricane nerveusement et se gratte instinctivement le torse. “Come on…” Pourtant elle insiste, et lui, comme à son habitude,à du mal à accepter ce si beau compliment. “Well, I know someone who’s even more beautiful” déclare-t-il en venant attraper son petit visage d’ange entre ses mains. Son pouce venant plusieurs fois caresser sa petite joue. “I don’t want to leave this place…”.


Lorsqu’ils arrivent enfin, quinze bonnes minutes plus tard, Andrea aide Somi à descendre du bateau et lui prend alors la main pour le début de leur petite excursion. Il avait prévu de l’emmener là, certes, mais il ne savait pas vraiment ce qu’ils y feraient. Il savait juste que c’était un endroit intime, sans touristes, et qu’il y avait une jolie vue sur le Vésuve et le reste de la cité Napolitaine. La place parfaite pour se poser, c’est Somi qui la trouve. Là, sur le sable, entre les rochers et la mer, à quelques pas d’une caverne marine sans danger au vu de la profondeur minime, mais trop immergée par l’eau pour y manger à l’intérieur. Les rares arbres permettent de leurs faire un peu d’ombre, mais Andrea cherche le soleil, alors pendant que Somi s’occupe déjà d’installer tout le pique-nique, lui est en train de retirer son bas. Il ajuste son short de bain puis, comme pour faire son intéressant, il s’approche du bord de l’eau, et prend un élan pour faire le poirier. Le sable mouillé lui permet de conserver ses mains dans une surface rigide, pendant qu’il essaye de tenir au maximum en équilibre, sentant déjà le bas de son short redescendre sur ses fesses, et le rouge lui monter au nez, tandis que ses boucles défaites par l’humidité, sont à deux doigts de toucher le sable. “IS THAT BURRATA?” s’exclame-t-il en se redressant, prêt à sauter dans la mer avant que la brune ne lui rappelle qu’ils devaient se baigner ensemble et qu’il devait donc l’attendre. Comme pour la défier, il vient tremper ses mains dans l’eau puis essuie ses dernières sur son torse avant de rejoindre la belle sur le tissu installé au sol. “Merlin… that’s the sexiest lunch I ever had” apprécie-t-il, les yeux rivés sur tous les petits plats italiens devant eux. Entre la burrata, la focaccia, les petites parts de pizza, les petites tranches de charcuteries dont il ne connaissait pas le nom, et d’autres petits légumes crus qu’il s’efforcerait de manger, oui le garçon était au paradis. Et ne parlons pas de l'étudiante, dans sa petite robe à fleurs qui paraissait encore plus jolie, une fois au soleil. “You’re so pretty…” ne peut-il s’empêcher de confesser alors qu’il vient remettre une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Mais l’amour est vite remplacé par la faim, et Andrea ne tarde pas à attraper une part de pizza pour laquelle il émet un bon nombre de gémissements, preuves qu’il avait surtout très faim. “Did you do it ? Did we buy it ?” Il n’avait plus aucun souvenir, la seule chose qu’il savait, c’est qu’à ce moment précis, son estomac était content. Il vient porter alors un morceau de pizza à son amie et la laisse croquer dedans avant qu’il ne termine le reste de sa part. Et leur repas, ambiancé par la playlist de Somi, se déroule de cette manière: du partage de nourriture, des rires, des caresses, et parfois quelques mots doux prononcés entre deux baisers.

La suite de l’après-midi se déroule premièrement dans l’eau, puis ensuite sur la plage, où pendant que Somi prend un peu de temps pour lire, lui essaye de bronzer. Mais cette tentative ne dure pas longtemps, alors il décide de faire le tour de l’île. C’est que sans téléphone, on devient tout de suite beaucoup plus curieux. Il disparaît par moments armé de son sac, derrière les rochers, une fois pour uriner, une autre fois pour fumer une cigarette et une autre fois parce qu’il est trop occupé à observer une famille de crabes. Il visite aussi la petite caverne qui, grâce aux rayons du soleil, permet d’obtenir une eau encore plus bleutée que dans les environs. Il y reste quelques minutes et découvre qu’à l’intérieur s’y trouvent quelques coquillages. Lorsqu’il rejoint l'hiisaka, il revient les mains pleines de coquillages qu’il vient déposer sur sa serviette. “Here’s for you, Signora”. Il glisse sa main pleine d’iode et de sable se mêler aux cheveux de la belle puis il dépose un baiser sur le haut de sa tête. Les heures passent et Andrea semble avoir encore faim. Alors pendant qu’il grignote des cerises et autres fruits frais découpés, il écoute Somi pendant qu’elle trie les petits coquillages. Elle lui parle de Meiwa et du studio, et puis de l’agence aussi. Elle lui parle et lui écoute attentivement pour une fois. Et plus elle parle, plus il se retrouve une nouvelle fois envoûté par sa beauté, ses yeux qui pétillent, son petit nez qui brille, ses lèvres rosées, et puis son sourire qu’il trouve tout simplement magnifique. Inutile de s’attarder sur son corps et ce maillot de bain qui lui va à ravir, il aimerait rester concentré pour une fois.

Après quelques minutes de discussion, c'est le temps qui les pousse à se décaler, car l’ombre est un peu trop présente désormais, et le soleil tape sur ladite caverne. Ils déménagent leurs affaires et finalement vont s’abriter à l’intérieur de celle-ci. “Come on pixie, this one is different, I swear to god, Look, it’s not that deep, and we can get there by foot!” Il tente de convaincre la jeune femme de l’accompagner. Elle qui, depuis l’incident à Fukui n’avait plus souhaité retourner dans ce genre d’endroits. “I saw a lot of shells here tho! even pearls!” dernière tentative qui semble fonctionner. Une fois à l’intérieur Andrea cherche un endroit où poser ses affaires. Il y apporte une certaine attention, comme s'il tentait de retrouver son rocher préféré. Finalement il s’installe sur le sol et vient tremper ses pieds dans l’eau, laissant alors la lumière du soleil venir lui éclairer ses deux jolies émeraudes. De là où ils étaient, ils pouvaient avoir une jolie vue mais lointaine sur la ville, et surtout sur le Vésuve au-dessus duquel le Soleil semblait continuer sa course.

Lorsque Somi finit par le rejoindre, Andrea la prend dans ses bras et l’encercle doucement. Maintenant qu’il était ici, il ne savait pas si c’était une bonne place. Il aimait l’endroit car il était intime, mais était-il assez lumineux ? Bien sûr que oui, encore plus pour une journée qui commençait à toucher à sa fin. Et peut-être qu’il n’avait pas envie que cette journée touche à sa fin, alors il serre Somi toujours plus contre lui, caresse ses fines cuisses puis ses genoux sur lesquels quelques grains de sablés sont collés, et puis il  embrasse son cou, légèrement mouillé. “You’re the sweetest mermaid I've ever seen…” finit-il par dire avant d’inviter la demoiselle dans l’eau. Et les baisers peuvent continuer. Avait-on déjà vu un Andrea aussi amoureux ? Probablement pas. S’il se voyait, peut-être qu’il éprouverait de la gêne avec toutes ces sempiternelles phrases d’amoureux transi. Mais il ne s’en rendait pas compte et peut-être aussi qu’il s’en fichait car il en profitait. Il était là, avec elle. Dans cette bulle d’amour, dans cette bulle de vacances. Là, en Europe, pendant quelques jours. A pouvoir respirer un peu, et l’aimer sans se poser trop de questions.   “Do you remember our first time in Fukui ?” demande-t-il en souriant, venant retirer un cheveux collé sur le visage de la jeune fille. “And do you remember Jeju ?” Comment pouvait-elle oublier de toute manière ? C’était impossible. Pas après tout ce qu’ils avaient vécu. “You know, I was pretty serious yesterday when I told you I needed you with me.” il confesse d’une voix qui se veut douce, et presque timide. “I mean, when I’m with Akira or Saem or even my sister, it’s good, but… I don’t feel so comfortable. With the boys I can’t be fully honest, and with Eira, well… I know she needs space and intimacy and the same for me” Il s’aide de ses mains pour sortir de l’eau et venir alors se poser sur un morceau de rocher poli lui permettant de garder ses pieds dans l’eau. “But with you, well, I feel like home. I mean, when you don’t tell me that my stuff don’t fit your interior design, yes i feel like home” Pendant qu’il fait ses confessions, le garçon semble se focaliser sur un point fixe dans l’eau. “Don’t want to be an emo or something but sometimes I’m scared that…You don’t love me the same as I do. And I know that you love me I mean… I hope. I hope that you love me because I’m in love with you. I… I really am and it’s crazy to me to say this out of loud but I really and deeply love you. And I…” Soudainement c’est son coeur qui bat plus fort. “That’s it… I love you” finit-il par dire, avant de retourner au bord de l’eau pour retourner s’asseoir derrière Somi, comme il aime si bien le faire. Il pose son front contre son dos puis dépose un baiser qui provoque un petit frisson sur la peau de la Japonaise.



I wish I hadn’t dark thoughts because, everytime I’m happy, I think about the Full Moon again , and I think about all of these little things about me that annoy me and keep me from being fully happy. But I want you to know that, you’re the one making me happy okay Soms ?” La respiration du garçon augmente, et souffle dans le cou de la princesse. Il ferme les yeux un instant et pense fort. Peut-être trop fort. A toutes les choses qui hantent son esprit depuis plusieurs jours comme plusieurs mois voire années. Il est alors pris d’un frisson qui le prend de ses mains fermées jusque dans son dos scarifié. Il frotte nerveusement son front contre l’omoplate de Somi puis finit par déposer un baiser dessus. “I know you don’t want to talk about it but you deserve my thank you for saving me… You’re saving me… I mean. Yes you saved me that day. But you’re saving me every fuckin day Somi. And i’m so glad to have you. And there are things I can’t promise you but I…” Il souffle un instant. Comme s’il essayait de répéter des phrases qu’il avait apprises par cœur quelques jours plus tôt. “I obviously can’t promise you that I will survive a full moon, or that I will ever be able to stop using or even smoking. I wish I do, It will take times, but I don’t feel ready for that, I’m maybe a coward but I feel like i can’t for now” Il se gratte la joue puis s’amuse à rentrer ses mains dans le sable sous l’eau. “Look at me…” Il invite alors Somi à se retourner et la regarde droit dans les yeux. “It might be stupid and I may regret it the next time I’ll ride my sexy Gioia…” dit-il sur le ton de l’humour, “but…I think…No, I’m sure, I’m sure that I don’t want to belong to someone else other than you Somi. I'm not interested in another woman, and I just want something with you. Even if it’s just… I don’t know. What we have right now. It’s so fuckin enough. I just don’t want it to end. Your smiles, and your small talks, and your kisses, and everything, making love with you and…visiting new places, everything…” La voix du garçon semble s’adoucir à mesure qu’il parle, peut-être même qu’elle finit par être un peu enrouée à certains moments. Pourtant, il tente d’être le plus sincère possible. A-t-il peur ? Bien évidemment. Peut-être qu’il en dit trop. Mais il en a besoin. “And, so, I just want you to be sure that you want me too. I mean, I just want you to be sure that you want me the same way that I want you.” Le cœur battant plus fort que d’habitude, Andrea finit par se pencher vers Somi pour venir embrasser ses lèvres. Il n’a même pas terminé son monologue, mais le voilà qu’il regrette déjà. Peut-être parce que oui, peut-être parce qu’au final il avait répété et répété dans sa tête des choses qu’il était persuadé de dire qu’une seule fois dans sa vie. “You know, I’ve always been like “yeah we have time, I can’t do that with X person because what if she’s not the one, or I’m always looking for the best version of myself who would find the best version of someone else” and stuff, I’ve always thought that i would achieve something or be in top of something. Like, when you climb a mountain and then you’re at your top, and then you go down again. I… I thought it was what I was looking for but now I just got it. I’m not in a fucking mountain. I’m in the sea. In the deep sea. And we have to keep swimming and swimming and maybe I want to stay in this sea forever with you. I mean as long as we’re together, I feel like I can do everything Somi. And… also I know for sure that I won’t leave you. Maybe you will one day leave me but I, won’t leave you. I know it.” Dans un dernier geste le britannique vient embrasser la plus jeune et lui offre ses lèvres comme s’il s’agissait à la fois du premier et du dernier baiser qu’il lui offrirait. Il ne savait pas si elle comprendrait le message.

Peut-être qu’il n’y avait pas vraiment de message particulier. Peut-être qu’il s’agissait juste d’un homme amoureux, qui venait de comprendre que celle qui partageait sa vie depuis maintenant dix-sept-ans en tant que meilleure amie méritait qu’on lui donne toute l’attention et l’amour qu’elle méritait. Et cette attention, cet amour, il souhaitait le lui donner lui. Lui et pas un autre. Alors il continue de l’embrasser, lui offre tout l’amour possible à travers ce baiser, amour qui, pour une fois, avait une vision vers le futur. Passant une main autour de la taille de Somi, le garçon l'emmène dans l’eau et la garde contre lui, s’approchant un peu plus de l’entrée de la cave où le soleil tape encore sur l’eau. Il vient chercher ses fines mains et les entremêle aux siennes, et en profite que leurs mains soient plongées dans l’eau pour venir glisser dans sa main un tout petit écrin en forme de coquillage qu’il avait réussi à faire transférer un peu plus tôt depuis son sac, à travers un sort non formulé. “This is a gift for ten years old Somi, I hope she likes it. If she doesn’t, I hope twenty-four years old Somi will” rougissant à ses derniers mots et sentant son coeur s’affoler pour rien, Andrea plonge la tête la première dans l’eau, comme s’il pouvait s’échapper si facilement. ”And if you don’t like it, we can change it of course…” finit-il par dire en remontant à la surface, les cheveux collés au visage, et les joues écrevisses.  À l'intérieur de l’écrin, se trouvait une toute petite bague, fine, qu’il avait acheté la veille sur le marché. Composée de pierres de beryl vert (à peu près de la même couleur que ses yeux) et faite à base de nacre et d’or rose, la bague aurait été faite par les sirènes de Naples. Mythe ou vérité, l’histoire et la couleur de la pierre avaient suffi à Andrea pour qu’il craque sur ce petit bijou qu’il espérait, plein de sens, autant pour lui que pour Somi.


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