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Elle a des ronces autour du coeur, Qing, un poison puissant à la place de son sang, gamine prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut. Les corps, les coeurs, des bijoux aux biens les plus inutiles. Elle aime posséder et dominer, ça bouillonne dans son esprit, dans ses entrailles, cette impression d'être reine du monde entier. Mais ce ne sont que des illusions, et Qing vit dans un mirage depuis trop longtemps. Bulle de royauté qui menace encore et encore d'exploser, dès que ses yeux se déposent sur la cicatrice sur possède sa hanche droite, chaque instant lui rappelle qu'elle n'est plus glorieuse, qu'elle n'est plus qu'un monstre qui tente de fuir son destin, en vain. Alors le battant se serre, encore, les dents grincent, et elle encaisse, sans qu'on ne le sache. Parce que Qing n'a jamais eu le droit à la souffrance, aux larmes, aux faiblesses quand son coeur se tue à lui prouver le contraire dès lors que son regard se pose sur Milo, le seul, l'unique joyau qu'elle ne peut pas avoir.
C'est un tourbillon d'émotions qu'elle peine à controler. La grande et ronde lune s'approche et elle sent ses sens perdent pied à la réalité. Elle a peur, autant qu'elle brûle de colère, d'impatience, elle n'a pas le temps. Pour personne, pour rien. Elle veut juste s'asseoir et faire taire ce mal de crâne qui lui tient tête depuis des heures. Et dans cette immense salle d'étude, elle pourrait s'installer partout sans gêner les étudiants qui tentent de réviser. Pourtant, Qing n'en fait toujours qu'à sa tête. Princesse habituée à ses convenances. Elle s'approche de la taille près de la fenêtre qui donne sur les jardins, l'air agacé d'y voir quelqu'un à sa place. Non pas parce que le soleil y chauffe les vitres malgré l'hiver qui s'approche, ou sa vue qui émerveille à chaque saison. Non. Elle sait que Milo passera par là, qu'elle le regardera encore une fois par cette même fenêtre. Qu'elle le maudira très certainement, lui souhaitant de glisser sur la neige prématurée, le vergla qui couvre les flaques de la veille.Move. Sa main claque sur le bois de la table alors qu'elle jette un regard assassin à la pauvre jeune fille qui y lisait sans dire un mot, s'occupant s'impression de son propre monde. It's my place, so move or i'll move you. And you don't want that, believe me. Elle se penche en disant ces mots alors que ses doigts crochus caressent la longue chevelure de celle qui lui fait maintenant face. Un sourire dans le coin de ses lèvres, diablesse prête à toi, pour voir quiconque se soumettre à ses pieds.
C'est un tourbillon d'émotions qu'elle peine à controler. La grande et ronde lune s'approche et elle sent ses sens perdent pied à la réalité. Elle a peur, autant qu'elle brûle de colère, d'impatience, elle n'a pas le temps. Pour personne, pour rien. Elle veut juste s'asseoir et faire taire ce mal de crâne qui lui tient tête depuis des heures. Et dans cette immense salle d'étude, elle pourrait s'installer partout sans gêner les étudiants qui tentent de réviser. Pourtant, Qing n'en fait toujours qu'à sa tête. Princesse habituée à ses convenances. Elle s'approche de la taille près de la fenêtre qui donne sur les jardins, l'air agacé d'y voir quelqu'un à sa place. Non pas parce que le soleil y chauffe les vitres malgré l'hiver qui s'approche, ou sa vue qui émerveille à chaque saison. Non. Elle sait que Milo passera par là, qu'elle le regardera encore une fois par cette même fenêtre. Qu'elle le maudira très certainement, lui souhaitant de glisser sur la neige prématurée, le vergla qui couvre les flaques de la veille.