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9th may 2023rues de shinmeidai

Tout allait bien dans la vie de Kouta. Fêté vingt-trois ans récemment, il était plus entouré que jamais : comme chaque année, il était allé chez les Yu pour fêter son anniversaire avec la famille, comme s’ils étaient une seconde famille, voire même qu’il avait été adopté par eux. Et puis il avait retrouvé Haruka avec qui il avait passé une très bonne après-midi, feignant la surprise face à son cadeau d’anniversaire. Il avait fini par trouver du temps pour passer du temps avec Usagi, mais ils avaient surtout fêté son anniversaire quelques jours après, Usagi lui ayant offert tellement de cadeaux que Kouta s’en était senti ému au point d’en pleurer. Il avait même reçu un cadeau d’Alma, une veste qui coûtait trop cher pour être portée. Depuis leur dispute, rien n’était plus pareil et Alma avait pris ses distances, ce qui n’était pas plus mal. Kouta s’était enfin autorisé à avancer, à l’oublier, mais il fallait toujours qu’elle réapparaisse quand il s’y attendait le moins ; c’était toujours ça, avec elle. Enfin, elle. Lui, plutôt. Lui, qu’il ne connaissait pas. Un lui qu’il ne devrait peut-être pas apprendre à connaître.

Et, bien sûr, en bouquet final, Saebyeol retrouvé dans la soirée, avec qui il avait mangé son dîner, qui lui avait lui aussi offert un cadeau ! Le cœur de Kouta s’était réchauffé, et il s’était dit que, ah, enfin, ils étaient bel et bien amis ! Parfois, Saebyeol agissait un peu bizarrement, mais là, ils avaient passé un si bon moment ensemble, Kouta se disait que c’était bon, leur amitié était confirmée. Saebyeol lui avait confié son passé après tout, et Kouta l’avait fait en retour. On ne se confiait pas à un étranger, pas vrai ? Donc ils étaient revenus à l’époque où ils se voyaient dans cette salle d’arts plastiques, quand les problèmes n’étaient pas venus leur peser aussi lourds sur les épaules. Kouta avait envie de retirer tous les maux qui hantaient Saebyeol et il se promettait d’être toujours là pour lui, lui qui l’avait sauvé pendant son adolescence. Kouta lui devait bien au moins ça.

Pour une fois, tout allait dans la vie de Kouta et il se sentait alors de bonne humeur, effectuant ses livraisons sans broyer du noir. Il était un peu fatigué à cause des cours, jumeler travail et études n’était pas facile, lui qui n’était pas habitué au rythme soutenu de l’école, mais ça allait. Il avait vécu plus difficile et il faisait enfin quelque chose qu’il aimait.
Pour une fois, Kouta pouvait se laisser penser à se dire qu’il était heureux.
Cette pensée se réaffirma lorsqu’il sortit de l’immeuble où il venait de faire une livraison, et le croisa.
Saebyeol.
Son cœur rata un battement et il se mit à sourire. Comme quoi, la vie lui voulait vraiment du bien, en ce moment.
Si aveuglé par sa joie qu’il ne reconnut pas la tristesse caractéristique qui bouffait pourtant son quotidien sur le visage de quelqu’un d’autre.
Saebyeol ne marchait pas vite, alors ce fut aisé pour Kouta de le rattraper et de tapoter son épaule pour qu’il se retourne. « Hey- » Le reste de la phrase mourut dans sa gorge, des épines poussant soudain, son ventre se retournant, pierre s’enfonçant dans son estomac.
Il venait de faire une erreur, et il ne savait même pas laquelle. On est pas amis finalement, Saebyeol ?
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9th may 2023rues de shinmeidai

Encore un souvenir qu’il aimerait effacer.
Voilà la première pensée qui le traverse quand il quitte l’appartement de ses parents. Il n’a pas apprécié une seule seconde de ce déjeuner. Le regard rempli d’inquiétudes de ses parents. Tantôt sur lui — lui qui était l’espoir de la famille, que va-t-il devenir ? — tantôt sur son frère — dont la mort se rapproche, encore et encore. Les questions maladroites. Les attentions étouffantes.
C’est comme ça à chaque fois qu’il revient les voir. Il n’oublie pas à quel point voir ses parents est un poids pour lui, car il n’oublie jamais rien, mais il a l’impression que c’est pire à chaque fois. Peut-être parce que chaque jour qui passe est un jour de plus qui l’éloigne du virage de sa vie, et pourtant rien ne semble aller mieux depuis.
Ses TOC ne se sont pas arrangés. Son anxiété non plus. Il n’a toujours aucune idée de ce qu’il voudrait faire.
Comment faire accepter à ses parents que la seule chose qui lui plaît, ces derniers temps, c’est jouer de la musique ? Que leur enfant prodige, le futur de la famille, le génie, est devenu un batteur banal, d’un groupe encore inconnu, qui ne percera peut-être jamais ?
Ils ont eu du mal à comprendre quand il a fait des études en musique. Ils ont eu du mal à comprendre quand il est rentré dans le groupe amateur d’un ami.
Alors ils ont eu du mal à comprendre aujourd’hui, quand il leur a parlé de son groupe, dans lequel il est depuis plusieurs mois. De la toute petite notoriété qu’ils ont déjà.
Ils n’ont pas fait de remarques mauvaises, mais Saebyeol a pu lire dans le regard qu’ils se sont partagés. Tout ça pour ça.
Au milieu de tout ça, il peut considérer son frère comme un soutien, car lui n’a jamais eu de réelles attentes à son sujet, donc pas de déception non plus. Mais son frère a déjà un pied dans la tombe, alors c’est un piètre réconfort dans une telle situation.

C’est pour ça qu’il évite de revenir, qu’il évite de les voir. Parce qu’il en ressort toujours plus lourd qu’il n’en est rentré, ramené à ce qu’il a été et ce qu’il ne sera plus jamais. Tout ce qu’il a mangé reste coincé et il se demande s’il ne va pas finir par tout vomir.
Et pour tout faire passer, il ne trouve rien de mieux que boire une bouteille de saké achetée dans le konbini du coin. C’est moins pour faire passer le repas que pour essayer de noyer toutes les pensées qui le parasitent. Tous les souvenirs qui se jouent en boucle dans sa tête, de tous les moments passés dans cet appartement, à ruminer du noir.
Et surtout ce souvenir-là, celui qui ne veut pas le quitter, du désespoir si profond ancré dans son être qu’il a pris la place de tout le reste. Il se revoit prendre les médicaments de son frère avec une clarté perturbante. Les manger sans se poser de question et se poser sur le canapé.
Le souvenir l’étouffe à chaque fois qu’il ressurgit, car toutes les émotions sont vécues avec la même force. C’est comme s’il était toujours enfermé dans une boucle infernale dont il ne sortira jamais, car tout le ramène à ce souvenir, à ce vide profond et cette détresse.
Et il a besoin de se gratter, de fumer, de s’arracher les ongles, de se laver les mains, de se doucher, de s’occuper, de marcher, de faire tout et n’importe quoi pour essayer d’étouffer le souvenir, mais plus il essaie de ne pas y penser, plus il y pense.
L’alcool ne fait pas disparaître tout ça, mais il ralentit ses pensées.
Il ralentit son fonctionnement général.

Mais il a beau être ralenti, il sursaute quand même dès qu’il sent une main se poser sur son épaule. Ce n’est qu’un toucher furtif mais il ressent la même douleur que si un coup lui avait été mis. Non, ce n’est pas vraiment une douleur, c’est différent.
Son premier réflexe et de dérober son épaule pour éviter le contact, s’éloigner de la main. Puis, dans la même seconde, il tourne la tête et la lève pour croiser un regard auquel il ne s’attendait pas.
Un regard qui provoque un autre souvenir, tout aussi vif, bien plus apaisant en temps normal.
Mais dans l’immédiat, rien ne peut l’apaiser. Il est soudainement en colère, en colère contre tout, contre lui, contre la vie, contre ses parents, contre cette journée, contre ses souvenirs. « What the fuck are you doing ?! » s’écrie-t-il. « Don’t touch me. » Il articule chacun de ses mots. « Understood ? » Sa voix est froide, distante.
Il va le regretter le lendemain.
Il va le regretter dans quelques secondes.
Il le regrette déjà.
« What do you want ? » Mais il est à vif, sous tension, et il n’arrive pas à se calmer. 
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9th may 2023rues de shinmeidai

Kouta se demandait ce qu’il avait fait de mal. Est-ce que leurs derniers échanges par SMS s’étaient mal passés ? Avait-il dit le mot de trop ? La phrase de trop ? Une blague qui serait mal passée ? Une remarque qu’il n’aurait pas dû faire ? Mais Saebyeol ne l’avait pas laissé en vu sur une phrase à laquelle il aurait dû répondre et il n’avait pas mal réagi, non plus. Alors qu’est-ce qu’il avait fait de mal ? À chaque fois que quelque chose se passait mal, Kouta se blâmait toujours lui-même, parce qu’à chaque fois, il pensait être la source du problème. Les choses se passaient toujours si mal autour de lui qu’il se pensait toujours être la cause de tout, malheureusement. Et la panique qu’il ressentit au moment où la voix accusatrice de Saebyeol frappa ses tympans ne l’aida pas à réfléchir plus rationnellement, à se dire que Saebyeol n’était pas d’humeur et qu’il avait juste choisi le pire des moments pour venir lui parler ; il se dit juste qu’il avait merdé, merdé, et qu’il n’aurait pas dû lui parler, qu’il aurait dû comprendre les signaux plus tôt. On le lui disait souvent, à Kouta : tu aurais dû comprendre de toi-même !

Le teint pâle, la peur ancrée dans chacune de ses cellules, Kouta déglutit avec ses mains ramenées vers sa poitrine, le corps qui tremblait légèrement. Il avait peut-être l’habitude de se faire crier dessus, mais ça ne rendait pas l’expérience plus agréable, surtout pas avec Saebyeol qu’il tenait en haute estime dans son cœur. Il aurait voulu ne jamais le blesser, mais voilà le résultat. Il avait merdé. « Okay, sorry, » bafouilla-t-il d’une petite voix, la tête baissée, clignant des yeux plus rapidement parce qu’il sentait déjà les larmes monter aux yeux. Non, pas maintenant, Saebyeol serait sûrement encore plus en colère en le voyant pleurer. T’as l’audace de te mettre à pleurer alors que c’est moi que tu as blessé ? Des mots qu’il avait déjà entendu ou du moins, qu’il imaginait à chaque fois qu’il manquait de pleurer, la culpabilité déchirant son cœur. Désolé n’était pas un mot assez puissant pour exprimer à quel point il l’était, et il avait l’impression que rien ne lui permettrait de se rattraper, à l’instant T. « I… Uh… I just wanted to check on you, but nevermind. I’ll leave now, sorry. » Il s’inclina légèrement par pure politesse et se tourna, marchant dans la direction opposée en pinçant ses lèvres entre elles. Ne pas pleurer, ne pas pleurer, ne pas pleurer. Il était un imbécile. Il s’était cru chanceux, enfin heureux dans sa vie, mais il avait été stupide de penser ça. Pourquoi avait-il oublié qu’il était Yoshino Kouta, le garçon que la vie ne voulait jamais voir heureux ?
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9th may 2023rues de shinmeidai

Son cerveau est ralenti par la quantité d’alcool qu’il vient de boire, et sa colère est stimulée, mais il est suffisamment sobre pour savoir qu’elle n’est pas tournée contre Kouta. Il l’a surpris, et il déteste être surpris, surtout par un contact physique. Il déteste sursauter, être pris au dépourvu, parce que ça excite tout son système nerveux et ça déclenche un pic de stress qu’il a du mal à gérer. Par-dessus tout, ce soir, il est une version de lui-même qu’il n’aime pas — celle qu’il est après avoir passé une journée terrible, remplie uniquement de négatif. Ça fait partie de ces instants où il ne veut voir personne, et encore moins voir quelqu’un qu’il aime bien, parce qu’il déteste l’idée de montrer cette facette de lui.
Alors, sa colère est tournée davantage contre les circonstances de la journée que contre lui, mais il n’a jamais su contrôler ses émotions. Quand il se rend compte de ce qu’il a dit, de comment il l’a dit, et surtout des tremblements de Kouta, de sa voix brisée et de ses yeux effrayés, c’est déjà trop tard.
Il a merdé.
Ce n’est pas la première fois, certainement pas la dernière, il le sait. Il a déjà croisé des connaissances en étant dans cet état, parfois pire que ça. Il a déjà passé ses nerfs sur les autres, que ce soit mérité ou non, et il a déjà eu des réactions disproportionnées qui ont créé des malentendus. Comment expliquer qu’il ne se met pas en colère parce qu’il n’aime pas la personne, mais juste qu’il ne supporte pas le contact physique, avec qui que ce soit. Encore moins par surprise.
D’habitude, il se rend compte le lendemain de sa bêtise. C’est ce qui s’est passé une fois avec Kouta. Après des heures passées à se haïr lui-même, il envoie un message, s’excuse, passe à autre chose, jusqu’à la prochaine fois.
Cette fois-ci, c’est différent.
Le visage sincèrement triste et heurté de Kouta a réveillé quelque chose en lui qu’il pensait être mort. Ça a le même effet qu’un seau d’eau froide jeté au visage. Soudainement, il n’est plus ivre. Il est pleinement et parfaitement conscient de ce qui vient de se passer. La colère fond aussi rapidement que la neige au soleil et à la place, il est balayé par une vague de culpabilité qui tord son coeur.
Il a vraiment merdé.
Pendant de longues secondes où Kouta fait demi-tour et s’en va, il est gelé sur place, incapable de savoir ce qu’il doit faire. Il n’a pas l’habitude de gérer ce genre de situations comme ça, tout simplement parce qu’il n’a pas l’habitude d’être à ce point heurté par le mal qu’il fait à quelqu’un. La réaction de Kouta a été un électro-choc, et il ne sait pas pourquoi le blesser lui est encore plus désagréable que se blesser lui-même.
Il réalise un peu trop tard qu’il ne peut pas le laisser partir comme ça. Pas encore.
Avant de comprendre ce qu’il est en train de faire, il se met à trottiner jusqu’à devant Kouta, sans savoir où il trouve l’énergie parce qu’il est épuisé. « Wait, wait, I’m sorry, that was not your fault, okay ? » Sa voix est un peu plus douce mais toujours plus crue que d’habitude, à cause de l’alcool, de son humeur générale. Il n’est pas frais du tout, merci l’alcool, et sa tête tourne un peu maintenant qu’il a couru. Il ferme les yeux un instant, se frotte la nuque d’un air maladroit avant de les rouvrir. « I spent a terrible day, I feel like shit, so I act like one too. You did nothing wrong, though I’d recommand not to touch me by surprise again, because it makes me lose my temper, no matter who does it. So this was not about you or against you. Understood ? » Il aimerait le formuler mieux, être plus doux, mais ce soir il en est incapable. Il veut juste qu’il ne culpabilise pas. « Sorry for scaring you away. Thanks for checking on me. I’ll leave now, because I don’t want to make a fool of myself more than that. Good night. » dit-il rapidement, avant de se remettre à marcher de vers là où il vient. Ça n’a pas suffit pour calmer sa culpabilité, qui se rajoute à toutes les autres émotions négatives accumulées dans la journée, et il a juste envie de se noyer encore plus dans l’alcool pour oublier, mais il n’oublie jamais rien. Alors à la place, il se dit qu’il va plutôt rentrer chez lui et dormir, en espérant qu’il ne se réveillera pas.
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9th may 2023rues de shinmeidai

Il avait le cœur en miettes, il se rejouait en boucle la voix sèche de Saebyeol, son regard, son visage, tout qui était si hostile envers lui. Ça lui rappellerait presque sa mère, si attentionnée envers lui jusqu’à ce qu’elle soit si fatiguée de sa présence qu’elle ne veuille plus le voir. Est-ce que c’était sa spécialité, à Kouta ? Faire en sorte que les gens se fatiguent de lui et qu’ils n’avaient même plus envie de le voir ? Faisant de son mieux pour repousser les larmes qui menaçaient de sortir, il entendit soudain des pas se rapprocher de lui à un rythme rapide, et la voix de Saebyeol revint dans ses oreilles, cette fois légèrement plus douce, mais toujours pas comme d’habitude. Confus, Kouta tourna sa tête vers Saebyeol, le regard baissé qui se releva à peine pour le regarder dans les yeux. Et puis, Saebyeol le rassura. D’un coup, le poids sur son cœur s’envola, et il se sentit plus léger. Ce n’était pas sa faute. Il hocha la tête, les yeux rouges, toujours un peu sonné. Ne pas toucher Saebyeol, ok, noté. Il ne le ferait plus. Il l’avait appris de la plus dure des façons, de toute façon.
Et puis, il se demanda pourquoi Saebyeol avait passé une si mauvaise journée. Qu’est-ce qui l’avait rendu comme ça ? Ce fut à cet instant qu’il se dit que, même s’ils avaient partagé tant de choses de leurs vies, chacun de leur côté, il ne connaissait toujours rien de Saebyeol. Pourquoi était-il parfois plus énervé que d’habitude ? Pourquoi n’aimait-il pas être touché ? Qui était Saebyeol, finalement ? Quel était son quotidien ? Kouta connaissait tout ça vaguement, mais pas assez. S’il en avait su plus, il aurait su quoi faire avec lui, ne pas le toucher, le réconforter d’une façon qui aurait marché. À la place, Kouta n’eut même pas le temps de réagir que Saebyeol était déjà parti, et il était planté là, dans la rue. Il cligna des yeux, et une larme coula sur sa joue, non pas parce qu’il se sentait triste, mais parce que ne plus culpabiliser ne faisait pas disparaître ses émotions d’un claquement de doigts non plus. Encore secoué, il essuya rapidement ses larmes et ravala sa boule à la gorge, attrapant son téléphone. Il rédigea un message qu’il mit du temps à rédiger, l’envoya, et reprit sa route.

To : Saebyeol
I’m sorry you had a rough day. If you ever want to, I can listen to you anytime. And it’s fine, I tend to get frightened easily, it’s not that big of a deal, don’t worry. Good night to you too
P.S : you have never been and will never be a fool  your whisper's louder than the artic breeze (koubyeol pt3) 1f60a
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