- Invité
CW et TW
- cw:
- harcèlement scolaire - violences physiques et verbales - violences conjugales (uniquement dans la fiche)
01
nara petrovalalisa manoban
petrova
nara
28/10/99
mage
russe
étudiante - vendeuse à temps partiel
02
✧ TWINKLE, TWINKLE, LITTLE STAR ✧
— jane taylor (the star)
︎ ,, ︎ ,, ︎
courageuse — dynamique — encourageante
têtue — bavarde — impatiente
extravertie — curieuse — intrépide
— jane taylor (the star)
︎ ,, ︎ ,, ︎
courageuse — dynamique — encourageante
têtue — bavarde — impatiente
extravertie — curieuse — intrépide
03
i. playlist
SLEEPWALKING
02:44 ______●____ 04:06
02:44 ______●____ 04:06
LISTE D'ATTENTE ;
≡ SHUT UP AND DANCE
≡ COUNT ON ME
≡ DANCING QUEEN
≡ DANCE OF THE SUGAR PLUM FAIRY
≡ BONES
≡ MONDAY
≡ I GOT YOU (I FEEL GOOD)
≡ MARY ON A CROSS
≡ RUNNING UP THAT HILL
≡ STILL DRE
≡ MOONLIGHT SONATA
≡ BURN
ii. la rencontre des parents
[ version racontée par les parents ] amara photsi - thaïlandaise - étudie à l'université de tokidai sur l'archipel de makōsa tandis que maksim petrov - russe - s'est tourné vers une université d'intouchés. pendant leurs études, ils se sont rendus chacun de leur côté en islande, pays qu'ils rêvaient de visiter, pendant l'été avec des ami(e)s pour dix jours. sur place, ils sont tombés l'un sur l'autre. l'ambiance festive du séjour les a conduit à entamer une liaison amoureuse. une amourette de vacances. ils se sont amusés ensemble. arrive la fin du séjour. horrible moment où la vie doit reprendre. maksim, poussé par un pari assez bête avec ses amis, a demandé en mariage amara. au bout de dix jours. dix jours. amara a accepté. ils se sont promis de se rejoindre dans environ un an car amara devait finir ses études à makōsa. à l'obtention de son diplôme, elle a rejoint maksim en russie et ils se sont mariés. pari risqué. aucun sentiment. rien. pourtant, ils l'ont quand même fait jusqu'au bout.
nara trouve cette histoire très ennuyante. c'est l'histoire de deux étudiants en vacances qui ont décidé sur un coup de tête, sur un pari, de se marier. non. bof. rien de palpitant. rien d'époustouflant. rien de tout cela. elle était un peu déçue. elle qui imaginait ses parents dans une relation longue distance, de la thaïlande à la russie, se promettant de se retrouver face à la désapprobation de leurs parents. en fait, non.
[ les faits ] amara n'a jamais mis les pieds à makōsa. amara et maksim n'ont jamais été en islande. ils se sont rencontrés en russie. elle venait de s'installer dans ce pays dont elle ignorait tout. c'était pour voyager. elle voulait faire le tour du monde. là-bas, elle a rencontré maksim. elle le trouvait prétentieux, arrogant et froid. lui, il n'avait même pas fait attention à elle. ce n'était pas un coup de foudre. loin de là. leur premier contact a été froid. il ne voulait pas communiquer, elle ne voulait pas perdre son temps avec lui. ils ont donc poursuivi leur chemin chacun de leur côté. jusqu'à un soir, tard dans la nuit, où elle était assise sur un banc, seule. il l'a vu. elle pleurait. il pensait qu'elle avait été agressée alors il a voulu l'aider. sur ce banc, seule et désespérée, elle lui a raconté son histoire.
- violences physiques et verbales - violences conjugales:
- amara avait un partenaire en thaïlande. ils étaient fiancés. ils devaient se marier le mois prochain. mais des événements majeurs sont arrivés. à l'approche du mariage, il changeait. il n'était plus cet homme qu'elle avait rencontré. il n'était plus cet adorable partenaire qui la prenait dans ses bras. il devenait quelqu'un d'autre. quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. il avait commencé par les insultes. était-ce à cause de l'alcool ? non. NON. rien ne justifiait ses propos. il la traitait d'un tas de noms abominables. des mots horribles. il l'humiliait lorsqu'ils recevaient des ami(e)s. il la rabaissait. il se moquait d'elle sans arrêt. une moquerie méchante. il était méchant, exécrable. elle ne comprenait pas. est-ce qu'il angoisserait pour le mariage ? impossible. au point de l'insulter ? il était si parfait. non, non, pas lui. pas lui. non. elle refusait. le refus découlant sur le déni. jusqu'à la descente en enfer. il était près d'elle sur le canapé. elle était enfin dans ses bras. il était calme, souriant et agréable. et, soudain, sans avertir, il l'attrapa par les joues fermement et resserra son emprise. c'était douloureux. elle avait la sensation que ses dents s'enfonçaient dans sa chair. que cela cesse. que cela cesse. que cela cesse. il arrêta. aucun commentaire. il était à nouveau celui qu'elle connaissait. pendant une semaine, il redevenait lui-même. à la fin, il changea encore. plus brutalement. un jour, elle laissa tomber un coussin par terre. un coussin. et le visage de son partenaire devint rouge. rouge foncé. il s'approcha en hurlant vers lui. il marchait vite. c'était la première fois que son poing embrassa le visage d'amara. et ce ne fut pas la dernière. parce que jusqu'à sa fuite de phuket, elle subissait les coups. mais amara ne pouvait plus se le permettre : la vie d'un petit truc adorable grandissait en elle. elle devait le protéger. ce bébé. et alors qu'il criait qu'il la retrouverait où qu'elle aille, son père la fit sortir d'ici.
un tour du monde improvisé par son propre père. pour qu'elle soit en sécurité. est-ce que fuir son pays, là où elle se sentait chez elle était une solution ? non. avait-elle le choix ? non, son partenaire la terrifiait. et, devant les larmes de la jolie demoiselle, maksim tapota doucement sa main. il ne voulait pas trop la toucher. il ne voulait pas la heurter. il voulait l'aider. amara appréciait sa prévenance et son écoute. elle lui demanda alors une faveur : l'héberger temporairement. elle n'avait pas de logement. sa réservation avait pris fin et elle se retrouvait à la rue. face à cette personne démunie, il accepta. ce qui devait être une aide provisoire devint permanente.
cette histoire, ils veulent la garder pour eux et ne rien dire à nara. ils savent qu'elle n'a pas besoin de grandir avec la culpabilité d'avoir un père violent. ils savent qu'elle est très heureuse même si elle n'ignore pas ne pas ressembler à maksim. finalement, ce ne sont pas les liens du sang qui importent ; ce sont les liens du cœur.
iii. la poésie au coin
en russie, l’école est obligatoire à partir de sept ans. puisque l’académie ne commence qu’à dix ans, elle a été obligée d’étudier dans une école d’intouchés. nara a sept ans et doit réciter la poésie qu’elle aura elle-même construite. son enseignante est exigeante. la génitrice était scandalisée que cette personne contraigne ses élèves à créer une poésie sans même l’avoir étudiée. alors elle a pris l’initiative d’aider sa fille à l’écrire.
"ô ma belle amie ;
l'amie dont le vaste sourire me comble ;
par son sourire, elle apaise mes nuits,
par son joli rire, elle chasse les ombres
de mon cœur. grâce à elle, enfin, ils s'enfuient."
interrompue au bout du quatrième vers par sa professeure. petite dame dont le carré court et brun s’agite au rythme des mouvements de sa tête. de gauche à droite. de manière répétée. sa petite frange et ses lunettes ne parviennent pas à cacher sa colère. tout comme son visage devenu rouge. énervée par les premiers mots de la fillette, elle hurle dans toute la classe au scandale d’entendre une si piètre poésie. — cette poésie ne tient pas la route. elle est mauvaise ! tu n’as pas fait ton travail, c’est honteux. en réalité, nara a bien fait son travail. elle a fait une poésie entière comme l’avait demandé la dame. il semble, néanmoins, que l’enseignante n’apprécie pas ce premier quatrain. — mais - encore interrompue. tentative de se défendre devant l’injustice subie. — comment oses-tu me répondre ? retourne à ta place ! exaspérée devant la fillette, la dame rouge pivoine retourne au tableau alors que nara retrouve penaude sa place.
ce poème, elle y avait passé du temps. elle aurait aimé aller jusqu’au bout. la professeure en avait décidé autrement. toutefois, nara ne veut pas en rester là. debout, devant toute la classe, elle s’écrit : — si j'ai pas une bonne note, j'vous - moi j'vais vous mettre un coup d'boule ! ma grosse tête, bah, ma grosse tête, elle va vous taper très fort ! et la classe a éclaté de rire. nara, du haut de ses sept ans, refusait d'être lésée par une saute d'humeur. non. elle proteste contre cette injustice. — ta poésie et ta grosse tête vont au coin. d'un ton sec, la petite dame pointe du doigt le coin au fond de la classe en tapant du pied le pauvre sol. la petite a obéi. mais elle est partie dignement au coin. la tête haute, les épaules relevées et la démarche d'une mannequin (peu confiante).
si la classe a ri, ce ne fut pas le cas des petrov qui ont été convoqués pour la mauvaise attitude de leur fille. manque de respect, avait dit l'enseignante. ce n'était pas faux. nara avait certes subi le comportement arbitraire et injuste de son enseignante, elle n'en restait pas moins tenue au respect.
cela, c'est un problème - trop - récurrent chez la jeune femme. le manque de respect accompagné des rires de ses camarades lui font penser qu'elle n'a pas un mauvais comportement. aujourd'hui, elle comprend mieux le fait qu'entendre ses camarades rire à son attitude irrespectueuse ne signifie pas qu'elle agit correctement. nara fait des efforts. elle ne réagit jamais dans le but de faire rire la classe, un groupe ; elle le fait lorsqu'elle trouve quelque chose anormale, injuste. et elle le fait avec de bonnes intentions. c'est sa manière de faire qui pose surtout problème.
iv. le marché du dimanche
SKATEBOARD — jeux en vrac (dnd - devinettes - jeux de sociétés - jeux vidéo [bao - merlin kart - merlin galaxy 3 - dragon city le plus cute <3]) — aventures rocambolesques — LIVRES (yokai and lullabies pour s'endormir - dara tokai, wicked magician qui lui a donné envie d'aller sur l'archipel - bd - comics) — musique (mugakki - doomsday oups) — la bouffe — DANSER (danse classique [2006-2018] - tutoriels sur le web) — joie.
v. l'imagination débordante
grande passionnée, grande inventrice dans l'âme. elle imagine, elle crée. des doigts de fées. une matière grise imbibée d'un liquide spécial imagination. elle est heureuse devant les gadgets inutiles qu'elle sort de son petit four. si heureuse. et quand elle réussit, elle fait une danse qu'elle a nommé la danse imaginée de l'imagination réussie. un nom pas dingue. cela lui fait toujours plaisir. des mouvements qui vont dans tous les sens. mais lorsqu'elle la danse, c'est qu'elle est satisfaite de son travail.
depuis aussi longtemps qu'elle se souvienne, elle a toujours bricolé quelques trucs. lorsqu'elle avait huit ans, elle avait construit un automate (jouet) à partir de quelques trucs qui traînaient dans la maison. elle voulait jouer. et elle avait besoin du jouet dont elle rêvait. rêve accompli. jouet réalisé. elle l'avait ensorcelé pour s'amuser davantage. finalement, c'était devenu dangereux parce qu'elle avait utilisé des clous et des choses de ce genre. risque imminent de se blesser. alors le papa l'avait confisqué et détruit pour assurer la sécurité de sa fille (et de sa famille).
ce que nara préfère, ce sont les inventions de groupe. elle adore créer et fabriquer avec son entourage. la sensation que les liens se tissent au fur et à mesure que le projet se dessine, et que ces mêmes liens se renforcent comme les matériaux se soudent. un travail de groupe parfait. une amitié en or. tout ce qu'elle aime. et ils peuvent danser la danse imaginée en groupe de l'imagination réussie. c'est encore mieux. chaque étape franchie avec plusieurs personnes font briller ses yeux.
peut-être est-ce pour cela qu'elle a choisi un tel double cursus. elle veut devenir inventrice (ou chercheuse, ou - trop de métiers) mais elle veut renforcer un maximum ses connaissances pour fabriquer des choses utiles voire nécessaires, indispensables à la société.
mais dans la construction, ce qu'elle préfère - péché mignon - est indéniablement la destruction. construire pour mieux détruire. puis réutiliser les pièces pour inventer à nouveau. toujours recycler. toujours alimenter cette imagination débordante qui l'envahit. elle a besoin de se défouler, d'exprimer. le feu ardent brûle dans ses entrailles. elle a ce besoin nécessaire de pouvoir mettre un terme à sa propre création. est-ce qu'une création éphémère n'est-elle pas génialissime ? elle adore, nara. elle adore l'idée que rien n'est éternel, que tout peut se déconstruire, se détruire, se construire ou se reconstruire. c'est merveilleux. c'est fascinant.
bricoler, encore et toujours.
certainement l'un des rares moments où elle n'est pas excitée comme une puce. quoique… nara est aussi passionnée par les jeux de rôle, les jeux de société. elle ne joue pas normalement. elle joue passionnément. elle ne prend pas à la rigolade un jeu. elle joue sérieusement. passion héritée de son père. il jouait avec elle, il l'a initié à donjons et dragons (dnd - d&d).
si elle adore être actrice de ce merveilleux jeu, elle apprécie aussi endosser le rôle de maître du jeu. et ce qu'elle préfère, c'est inventer elle-même une campagne. pour jouer sur de longs mois où la réponse n'est détenue - et limitée - que par son gros cerveau imbibé d'idées farfelues. elle apprécie aussi imaginer un tout autre type de jeu de rôle pour ceux qui le préfèrent. tant qu'elle peut inventer, cela lui convient.
nara a toujours fait preuve d'imagination. que ce soit dans l'expression de ses créations ou dans les jeux qu'elle invente pour s'amuser. en réalité, les différentes inventions et les jeux vont ensemble. elle adore utiliser ses outils et sa magie pour animer les jeux.
vi. ne pas s'enraciner
il faut se secouer, sautiller et se balancer de partout ! nara déteste faire du surplace. beaucoup lui ont reproché le fait qu'elle refuse constamment de rester cinq minutes assise à parler. elle n'y peut rien. aujourd'hui, elle fait des efforts. et c'est tellement difficile. elle a du mal à rester plantée dans le sol, à regarder dans le blanc des yeux une personne et à écouter des conversations où le seul dynamisme provient des intonations et des mains. cela l'ennuie. elle doit bouger, sautiller, s'extasier. elle ne peut pas rester là, debout, à attendre que le nuage passe.
l'école a souvent été une plaie pour cette raison. être assise pendant des heures à devoir écouter un professeur. devoir attendre patiemment que l'alarme retentisse. quelle horreur. elle ne peut pas. non. elle ne peut vraiment pas. parfois, elle se levait d'elle-même de sa chaise. les professeurs étaient mécontents et la réprimandaient. mais elle s'en fichait. parce qu'elle n'était pas passionnée, parce qu'elle s'ennuyait, qu'elle s'enracinait. est-ce trop compliqué de la laisser courir ? de la laisser gambader dans les rues en chantant des comptines ? est-ce trop compliqué de laisser nara VIVRE ? oui. oui, cela l'est. parce que l'école ne fonctionne pas ainsi. parce que l'école nécessite de rester debout à attendre que le professeur ait déroulé son discours barbant. parce que l'école est profondément lourde lorsque la matière ne suscite aucun intérêt. c'est difficile. nara a souvent été réprimandée et sanctionnée. elle avait fini par comprendre le problème. (encore) son attitude.
ce problème se retrouve moins aujourd'hui à l'université pour la simple et bonne raison qu'elle s'amuse. elle se plaît dans ses études. elle vit sa meilleure vie. et c'est parfait pour elle. quand elle a un objectif, elle est concentrée. elle est déterminée à le réussir. ne jamais abandonner ses rêves. elle persévère face aux obstacles que la vie et qu'elle-même dressent devant elle.
vii. se cacher derrière les jeux vidéo
à l’académie dimitrescu, tout ne s’est pas passé comme elle l’espérait. nara a gêné les autres. elle n’a pas plu. elle n’a jamais plu à ses camarades. il a fallu d’une remarque pour la déconnecter du monde scolaire. peut-être que cela a contribué à quelques échecs scolaires. peut-être. un jour, nara a simplement dit à une camarade qu’elle la trouvait méchante avec une autre fille sous prétexte qu’elle n’aimait pas ses chaussettes. elle trouvait cette excuse bidon. vraiment bidon. pour elle, cela ne justifiait pas le harcèlement que l’autre fille subissait tous les jours. alors nara l’a simplement dit, l’a fait remarquer. et tout le groupe de l’adorable (ironie) gamine a décidé de changer de proie. nara est devenue leur bouc-émissaire, leur cible préférée. à la cantine, elle recevait de la nourriture sur le visage. parfois, certains se levaient pour écraser la purée contre ses joues. elle recevait des cailloux dans la cour de récréation. elle se faisait bousculer et elle tombait des escaliers. les genoux à sang.
et nara a vu en ses propres mots une arme. elle devait devenir comme eux. elle devait dire les choses comme elle le pensait sincèrement. alors elle s’est défendue. elle leur hurlait dessus des méchancetés. elle leur disait tout ce qu’elle pensait tant qu’elle les blessait. et elle a souvent fini par se bagarrer, par donner des coups de poings. elle n’avait pas le choix. même si on dit souvent qu’on a toujours le choix. nara en avait marre de subir des gosses capricieux qui n’étaient pas contents de recevoir la vérité en pleine face. oui, son comportement était mal. parce qu’à son tour elle s’est mal comportée. mais comment faire ? comment faire lorsque les adultes ne réagissent pas ? comment faire quand on est seule contre tout un groupe ? pleurer dans son coin ? elle l’a fait. beaucoup. mais elle a voulu affronter ses bourreaux. elle refusait de verser une larme de plus pour des personnes qui n’en valaient pas la peine.
ce harcèlement scolaire l’a isolé. elle s’est retrouvée seule. elle a trouvé du réconfort dans les jeux vidéo. c’est comme cela qu’elle a commencé à jouer. elle parlait avec des inconnus sur le web. elle tapait - légalement - des monstres. les monstres de son école étaient intouchables. mais pas ici. pas dans les jeux. dans les jeux, ils pouvaient être vaincus. oui, elle pouvait gagner quelque part.
son intérêt pour les jeux sont nés de cette façon. du besoin de se retrouver avec un entourage sain, de parler avec d’autres êtres humains. d’être libérée de toute pression sociale et de pouvoir décompresser face à l’horreur qu’elle vivait tous les jours à l’académie dimitrescu.
aujourd’hui, elle refuse de se laisser faire. plus personne ne l’atteindra. plus personne. elle combattra ces horribles personnes qui pensent pouvoir pousser à bout les autres. elle hait les harceleurs. elle hait ce genre de personnes. et plus jamais elle ne veut être en contact avec eux. le mal être ressenti, la honte, les humiliations… elle ne veut plus jamais se sentir comme cela. plus jamais. elle a besoin d’être entourée de manière saine, de se sentir épanouie et encouragée dans sa vie. elle en a besoin. plus que jamais, elle sait qu’elle ne veut pas revivre cela et qu’elle ne veut plus voir une personne subir ce qu’elle a elle-même subi. les injustices, très peu pour elle.
viii. besoin d'être accompagnée
fêtarde, besoin de danser, de se dépenser. l'énergie qui permet au corps de bouger au rythme du son. elle adore faire la fête, faire la tournée des bars, des boîtes de nuit. elle adore s'amuser, respirer, vivre. et, de préférence, être en groupe. seule, c'est moins amusant. même si elle peut tenter. elle est du genre sociable, à parler facilement aux autres, à s'incruster rapidement dans les groupes. sauf que, parfois, elle apprécie passer un moment avec ses ami(e)s. juste eux et elle. en train de se déchaîner sur la piste de danse. à boire pas mal. à payer chacun sa tournée en sachant pertinemment que le verre est protégé et qu'aucune substance s'y est glissé dans le but de la torturer. les ami(e)s, c'est ce qu'il y a de mieux pour elle. nara ne pourrait pas vivre sans eux. elle n'y arriverait pas pleinement. elle a ce besoin primordial d'être accompagnée, d'être toujours entourée. elle se sent comme fanée lorsqu'elle est seule. son énergie se recharge auprès de son entourage. seule, elle se décharge rapidement.
elle essaie de passer quelques moments seule. seule avec elle-même. mais elle n'y arrive pas. elle ne peut pas. elle se sent moins heureuse, moins solaire. elle aime la compagnie. et peut-être est-ce dû à un traumatisme qu'elle ne veut pas s'avouer. sûrement. elle a besoin de faire front commun. d'être encouragée par des personnes dont elle sera proche. de ne plus passer une année seule. son emménagement à tokidai l'avait angoissé. elle s'en était finalement bien sortie.
ne pas abandonner.
croire en soi.
triompher.
c'est ce qu'elle se dit toujours. debout devant son miroir. elle prononce ces quelques mots en souriant avant de sortir, de refermer la porte qui la protégeait du monde extérieur. et la journée peut commencer auprès des siens, de ses ami(e)s, de son entourage.
x.
"la persévérance est au courage ce que la roue est au levier, c'est le renouvellement perpétuel du point d'appui."
— victor hugo (les travailleurs de la mer)
naissance de nara petrova à phuket, en thaïlande. naissance heureuse et arrivée dans une famille chaleureuse. le foyer petrov à jamais bouleversé par cet événement, qu'ils fêteront chaque année à la même date (joyeuse renaissance).
rentrée scolaire à l'académie dimitrescu. la magie peut enfin être pratiquée convenablement, sous surveillance d'enseignants qualifiés. et obtention du diplôme du cycle secondaire.
obtention du diplôme du cycle secondaire. signé par l'infernale académie dimitrescru. libération, enfin elle peut laisser de côté ce lieu hanté par des mauvais souvenirs.
rentrée universitaire à l'université tokidai et répartition dans la maison raiyo. première année universitaire, qui chamboule, qui donne une sensation d'être libre et indépendante. mais aussi, premier job marqué par son arrivée sur l'archipel.
deuxième année universitaire.
troisième année universitaire.
quatrième année universitaire.
cinquième année universitaire.
04
Hors-jeu
clair de lune
elle
(a) childish, AFTERMATH., (i) prima luce, eden memories, kawaiinekoj
si je fais des bêtises ou que j'ai loupé une info, dites-le moi, mon ordinateur se fige avec le forum du coup j'ai lu et je fais tout avec la version mobile et c'est galère j'en peux plus (rip jvais trouver un autre ordi). sinon, je reprends petit-à-petit le rpg après neuf/dix ans d'arrêt, alors vrmt désolée si je fais (encore?) des bêtises pcq je suis encore un peu perdue (et encore + désolée si je détruis le code, c'est un peu complexe pour moi pcq je suis nulle ) ......... rip j'ai détruit jcrois je recommence dans 5min