EVENT ⟡ butterfly effect : temps

Ven 17 Mar 2023 - 14:40

Butterfly Effect : Tempsバタフライ効果：時

Lorsque minuit a sonné dans la nuit du 14 au 15 février, c'est tout l'air qui s'est compressé. Dans l'observatoire, alors que le gala de Saint Valentin bat son plein, entre danseurs de la nuit, jeunes Mages en état d'ébriété et couples qui s'esquivent, tout devient flou, et semble comme clignoter autour de vous - et finalement, dans un bruissement de Poussière, vous vous ouvrez les yeux ailleurs.

Arrivée

Lorsque vous ouvrez les yeux, tout d'un coup, l'observatoire a disparu. Tout bonnement et simplement. La pièce autour de vous est ancienne, l'odeur du vieux bois, du tatami de paille et de la pierre mousseuse vous enveloppe, sans l'obscurité de quelques bougies dans des lanternes. Vous semblez être dans un ancien pavillon traditionnel, dans une pièce dont les portes coulissantes gigantesques placards vous offrent un point de vue sur des dizaines d'étoffes précieuses, soigneusement rangées dans des boîtes de bois laqué - des kimono et autres atours d'époque, en parfait état.

Mais... qui êtes vous et que faites-vous vêtus comme ça ?

Une femme en vêtements anciens - que les plus férus d'histoire d'entre vous dateront de environ début de l'ère Sengoku - surgit dans la pièce, et regarde votre groupe d'un air incrédule. Paniquée, aussi, comme si elle avait la responsabilité de beaucoup trop de choses pour ses épaules, éprise d'un stress qui vous échappe. Je ne sais pas où on a été vous chercher, mais peu importe. Dépêchez-vous de vous habiller correctement avant d'entrer dans le pavillon, par pitié, ordonne-t-elle, avant de disparaître dans l'un des placards pour sortir des boîtes et en tendre à certains d'entre vous. Marque une pause devant Marlon Rookwood pour lever le nez et l'observer, visiblement confuse et perturbée. Je ne sais pas si j'ai quoi que ce soit à votre taille, monsieur. Elle finit par retourner fouiller, marmonnant un "ils auraient pu prévenir..." qui se perd dans les étoffes, et sort tant bien que mal une boîte plus vieille et visiblement peu utilisée, pour la tendre au garçon d'un air presque apeuré sous son masque autoritaire. Je ne sais pas où ils ont réussi à dénicher un nouveau soldat aussi grand que vous. Enfilez ceci et tâchez d'aller saluer Asaya-sama lorsque vous serez prêt. Avant de se tourner vers le reste du groupe, agacée et pressée. Les Fondateurs comptent sur vous pour mener la réception à bien, tâchez de présenter et de vous tenir correctement ! - puis disparaît aussi vite qu'elle est arrivée, vous laissant le temps de vous exécuter, alors qu'une autre femme plus jeune garde l'accès au reste du bâtiment en vous surveillant, agenouillée près de la sortie.

Lorsqu'on vous juge finalement dignes d'entrer, on vous mène dans un long couloir de bois - jusqu'à pousser la porte coulissante d'une gigantesque pièce de tatamis, tous murs ouverts vers l'extérieur, donnant d'un côté sur un petit jardin intérieur. Et de l'autre, la vue vous dit peut-être quelque chose ; le lac a quelque chose de familier, discernant au loin, au milieu des cèdres d'un grand parc, des tours de pierre et de bois encore en construction, alors que le pavillon semble construit exactement à l'endroit où l'observatoire aurait dû se tenir.

EVENT ⟡ butterfly effect : temps LNkI2CS

EVENT ⟡ butterfly effect : temps LNkI2CS

Pavillon Principal

Une réception semble déjà battre son plein. Sont assis sur les tatamis autour de tables recouvertes de victuailles et de bouteilles en terre cuite d'alcools anciens nombre de Mages qui ne vous disent rien, vêtus d'atours de la même époque, vous donnant l'impression d'avoir atterri soit dans un taiga drama, soit dans une partie de jeu de rôle grandeur nature. Des musiciens jouent du shamisen et des tambours sur une petite estrade au fond de la pièce, alors que d'autres invités semblent préférer le calme d'une conversation sous les watarirōka entourant le petit jardin traditionnel clos. Parlent un mélange de japonais et de chinois visiblement datés, que vous comprenez cependant sans mal grâce à la Magie - bien présente dans l'air.

Lorsque vous mettez un pied dans la pièce, on referme la porte coulissante derrière vous d'un coup sec - comme si vous étiez les derniers retardataires attendus pour la réception.

Deux soldats en armure légère vous barrent désormais le passage, et vous ne pouvez plus faire demi-tour - ils font signe à une femme à l'expression sterne, vêtue de rouge, qui semble être leur commandant, et qui vous semble vaguement familière. La salle entière, bondée de Mages visiblement importants, semble être gardée et surveillée, et ils vous ont à l'oeil.

Dans un coin de la pièce, à l'écart, se tient un autre visage qui peut vous être familier. Vêtue d'un kimono jaune soleil - son sourire est légendaire, et cela peut vous sembler irréel de la voir en chair et en os devant vous. On discute avec elle, mais elle semble nerveuse, pas complètement tranquille, son regard jetant des oeillades dérobées vers le jardin.

Vous êtes livrés à vous-mêmes dans cette étrange réception formelle, qui ne semble rien avoir à faire avec la Saint Valentin. On ne vous donne aucune autre information, comme si vous étiez sensés savoir que faire au milieu de ces festivités, qui ont des airs de reconstitution historique de rencontre diplomatique plus que de gala romantique.

Objectifs
1 Essayer de comprendre et trouver des informations sur ce qu'il se passe, sans attirer l'attention.
2 Trouver comment rentrer chez vous.

Vous pouvez...
-> Explorer les lieux, interagir avec l'environnement
-> Vous mêler aux conversations et parler aux gens présents
-> Établir des stratégies entre vous pour essayer de résoudre la situation
etc...

Schéma des lieux

Ce que vous savez des Fondateurs...

Narukami Ino

Fondatrice de la maison Raiyo
Patronne des Métiers de l'Innovation, des Arts et de l'Artisanat. Également la cadette des cinq Mages-Fondateurs, la pétillante Narukami Ino était une Artiste-mage réputée pour ses fresques, estampes et oeuvres utilisant la Poussière comme pigment lumineux. Son sourire a été beaucoup représenté dans l'art de l'archipel, symbole de la Camaraderie et de la Communication, et associée au soleil et à la lumière.

Asaya Chikage

Fondatrice de la maison Hiisa
Patronne des Armées. Mage à la réputation volcanique, elle a longtemps dirigé les forces armées de l'archipel, symbole de protection, de force et de courage pour de nombreux étudiants aspirant à intégrer les brigades de Makōsa. Son expression sterne n'a d'égale que sa fougue, Asaya Chikage était également historiquement l'une des plus grandes Mages Élémentaires dans la maîtrise du Feu.

Tsuchiya Kanta

Fondateur de la maison Dojin
Patron des Métiers de la Nature. Symbole de la Compassion et de la délicatesse des Émotions, Tsuchiya Kanta a publié nombre de recueils de poésie encore actuellement étudiés à Tokidai. Mage expert en faune et en flore, il a également participé à la classification et protection de nombreuses espèces vivantes magiques de l'archipel, ainsi qu'au développement de son écosystème.

Kazato Wataru

Fondateur de la maison Fugi
Patron des Métiers de la Justice. Sa droiture et son sens de la responsabilité sont légendaires - Kazato Wataru fut l'un des tout premiers Mages Diplomates, symbole d'équité et d'égalité, imperturbable maître de l'équilibre. Il jouissait d'une réputation d'homme de peu de mots et de très secret - et très populaire, malgré son apparent éternel refus de fonder une quelconque famille jusqu'à sa mort.

Tatsumi Kosuzu

Fondatrice de la maison Suisei
Patronne des Métiers de la Santé. Future martiarche des Ryū, celle que l'on canonisera à sa mort Kosuzu-sama était une éminente Médicomage, ayant participé au développement de remèdes et de techniques de soins encore étudiées et même parfois utilisées sur l'archipel. Elle a longtemps été percue comme un symbole maternel, et ce même avant le schisme - qui lui attribuera plus tard ce rôle de manière historique.

Informations HRP

-> Privilégez les posts courts, de 400 mots maximum, avec un résumé et les tags des personnages mentionnés dans vos RP.
-> Rappel Afin d'assurer que tout le monde puisse comprendre les écrits de chacun, merci d'écrire vos RP en français dans les topics communs !
-> Le powergaming est interdit, gardez en tête que votre personnage est aussi humain que les autres !
-> Le MJ fera des interventions environ tous les quatre jours.

Participant.e.s (14):

Ven 17 Mar 2023 - 23:30

à cette heure-ci, on l’aurait normalement retrouvé quelque part dans le plafond, ivre à la mort ou quelque part caché par la fumée aspirée. pas cette année en tout cas, étonnamment sobre malgré les années passées. il se faisait presque sage, presque qu’il dirait en ignorant le nom de verres qui sont passés, et ce qu’il avait réussi à avoir de davis dans la soirée. et elle était très bonne. un soupir plaisant s’échappe alors qu’il tire sur sa clope, cligne des yeux quand il croit entendre son nom au loin, voit la chevelure blonde au loin et sourit avant de tendre la main puis, il n’était plus là.

un pavillon propre à ceux de wakoku se dresse devant ses yeux, ou plutôt devant leurs yeux alors qu’il remarque le groupe, des visages les plus familiers aux traits qui ne lui inspiraient rien. marlon se retourne instinctivement, « … c’qui le con qui nous a téléporté. », loin du gala ? une inconnue finit par apparaître, remarquant leur présence, si paniquée qu’elle lui ferait presque de la peine jusqu’aux ordres donnés et celle-ci s’arrêtant devant lui, Je ne sais pas si j'ai quoi que ce soit à votre taille, monsieur. et il peut juste lui lancer un regard qu’elle ne semble pas voir, interloqué par tout ce qui se passait. il avait même pas demandé à être là. son regard se fait éclair en direction du groupe quand il enfile un kimono bleu nuit qui lui arrive en dessous de ses genoux, prêt à descendre toute moquerie, n’écoutant que quelques mots de l’inconnue paniquée. saluer, mener la réception. … mener ? quelque chose s’allume : « … ils nous ont pris pour des boniches ? » qu’il chuchote à la personne à côté de lui, interdit. tout était trop étrange pour le géant qui se fit plus petit, silencieux, à observer tout ce qui les entourait. quelque chose tournait pas rond alors que le groupe était guidé jusqu’à la réception. les regards sur eux n’étaient absolument pas discrets, et sa taille n’aidait pas ; mais il avait l’habitude. saluer asaya-sama, ce nom lui disait quelque chose, mais aussi absolument rien. le nouveau soldat observe son entourage et regarde une femme observée le jardin. « joli jardin. » civil, avant de se présenter, les genoux à l'air. il voulait gueuler.

en bref
marlon qui vit sa best life jusqu'à ce qu'il finisse.. autre part ?? croit à un prank du groupe mais en fait non c'est pas ça, et en plus il doit supporter une daronne qui critique sa taille???? bref ils arrivent tous à la réception parce que tout se passe trop vite pour dire quelque chose et il sent que ya un truc de bizarre mais quoi... (et il reco pas le nom de la fondat de sa maison la honte). il arrive à la réception déter à choper des info à la première venue, ça tombe sur miss narukami mais il le sait pas encore.

Sam 18 Mar 2023 - 0:07

la cigarette à la main, adossée au mur, les paupières se faisaient lourdes — se ferment. pour se rouvrir sur l'inconnu, l'observatoire totalement disparu. un nouveau monde sous les yeux grands ouverts, aurait-elle pensé à un rêve si les voix ne se faisaient pas si distinctes, les visages si inconnus. le cerveau est lent, les mots empâtés dans un recoin de la tête pas encore assez conscient. mais rapidement la sobriété gagne le corps face à la situation, les sens exacerbés par le venin qui quitte soudainement l'esprit et ce sentiment viscéral, impossible à enfouir, que rien de ce qu'elle voit n'est normal.

sirène enfile son kimono sans broncher, suivant le flot en attendant que les neurones enregistrent ce qu'il se passe, trouvent ne serait-ce qu'un indice qui pourrait donner du sens à ce qui se passe devant elle. une fois habillée un regard amusé est lancé au géant à ses côtés, l'air de dire qu'ils sont tous les deux dans la même merde. en dépit d'avoir enfilé le kimono bleu nuit qui semblait le plus adapté à sa taille, l'air a du mal à passer dans les poumons, les manches juste assez courtes pour que ce soit remarqué. pas vraiment de considération pour les femmes de plus d'1m65 il semblerait, ou les hommes qui devraient considérer une carrière dans le basket. « … ils nous ont pris pour des boniches ? » les mots de la dame entrent dans une oreille et sortent par l’autre, mais la réflexion du géant la fait étonnamment glousser, l'alcool n'ayant pas complètement quitté le sang. « ils doivent avoir besoin de gens pour nettoyer leurs plafonds alors. » arrivée à la réception la tête lui crie que rien ne fait sens, mais les traits restent stoïques, immuables. même si elle ne comprends pas, elle doit trouver quelque chose, quelqu’un à qui parler. les orbes dorées scannent les alentours avant de ne se poser sur anla, dont elle tire délicatement la manche du kimono pour attirer son attention. toute question qu'elle avait pour son amie est soudainement envolée lorsqu'elle entend un garde parler dans un chinois bien trop compréhensible à ses oreilles. « anla, je parle chinois moi? » balancé dans un tenchiben bien trop naturel, elle se sentirait presque honteuse de le réaliser seulement une fois que le dialecte a quitté ses lippes. mais les esprits sont vivement repris, et les yeux vagabondant désormais auprès d’un jeune homme (( très charmant )). d’un regard délicat elle prie anla de rester à ses côtés, l’envie de l’avoir près d’elle si n’importe quoi tournait mal. le besoin soudain de familiarité. d'un naturel effrayant elle se dirige vers le jeune homme. « jolie réception. » le sourire se fait charmeur, habituel. « mais… je viens d’un autre pays. je suis pas très familière avec les coutumes d’ici. qu’est-ce qu’on célèbre? » et elle peut pas empêcher les pupilles de se poser sur les assiettes qui trônent sur la table derrière, ni l’idée qu’il lui en manque quelques unes chez elle. ou bien les regards qui pèsent bien lourd sur leurs figures.

en bref
ena était en train de taper sa meilleure sieste à l'observatoire quand elle se réveille devant la meuf paniquée qui veut que tout le monde enfile des kimonos. le sien est pas à sa taille, jamais pire que celui de @marlon rookwood cela dit du coup elle se permet d'en rigoler avec lui!! elle suit le groupe et remarque enfin @kurri anla qu'elle vient embêter avec une question de merde avant d'aller tchatcher un beau gosse pour avoir des infos (et penser à voler des assiettes pcq y'a des priorités dans la vie même quand on est coincés dans un autre espace temps ok)

26/03/1998 ; 24yo.

La terre semble tourner. Le bras de son aimé a soudainement disparu du sien, et, incrédule, Babylone se retrouve à battre des cils en observant la pièce qui ressemblait presque à un placard. Un placard très grand. Perdu, sans repères et se retrouvant face à une femme qui avait décidé de se la jouer relooking, il a l'impression qu'on le pousse dans de nouveaux habits alors qu'il ne suit le mouvement que dans des gestes rapides et anxieux. Une fois le kimono jaune et blanc enfilé (il fallait dire que le tissu était plutôt beau et lui allait parfaitement, à lui), il observe la pièce en espérant trouver des visages familiers. Quelqu'un à qui s'accrocher. Il décide d'approcher furtivement de Somi en percevant son inquiétude, à elle aussi. « Ils entendent quoi par mener la réception à bien? » Qu'il demande, d'une voix quelque peu angoissée, essayant visiblement de lisser son nouvel habit d'une main et de mimer une assurance qu'il ne possédait pas.

Ce n'est qu'en suivant le troupeau, se tenant aux côtés de la hiisa-ka, qu'il arrive à faire fonctionner son cerveau juste assez pour observer les alentours. Le paysage étrangement familier, et pourtant tellement différent. La réalisation le frappe alors qu'ils entrent dans le pavillon, se penchant pour faire part de sa découverte d'un murmure : « Cet endroit... Il se tient à l'endroit même où l'observatoire devrait être. » Qu'il dit en remarquant aussi Himari non loin d'eux et partageant sa remarque avec elle aussi, observant d'un œil maladroit les quelques figures imposantes qui leur font face. Le regard se perd sur la figure presque solitaire de Narukami Ino, qu'il ne reconnaît pas tout de suite mais dont il envie la place : un peu à l'écart de tout le monde et discutant avec assez peu de monde. Si tout le monde essaie de se joindre au plus gros de la foule, lui cherche plutôt à s'en éloigner un peu, adressant la parole au premier gars qui croise son chemin, ne se doutant pas qu'il venait chercher des informations dans le groupe de la fondatrice de sa propre maison. « Le temps est si bon, aujourd'hui... Notre balade aura duré plus longtemps que prévu. » Qu'il glisse, comme pour expliquer la raison de leur retard en ces lieux.

en bref
baby est déstabilisé, maintenant qu'il se retrouve bien loin de ujinori et décide de se rapprocher de @hanaoka somi après s'être remis de sa petite panique. il fait part de ses remarques à elle et à @yokoi himari, cherchant certainement à se rassurer de leurs présences avant de se joindre maladroitement à la conversation de narukami ino en parlant à l'un des hommes avec qui elle discutait.

04.11.1998, 24 ans.

plaisanteries qui animent la discussion dans le petit groupe avant que chacun ne vaque à d'autres occupations. et alors que la demoiselle ne fait que quelques pas pour suivre son potentiel rendez-vous, sa vue se trouble ― la pièce du gala devient floue tandis qu'une étrange sensation parcours son échine avant que ses yeux ne s'ouvrent sur l'inconnu. les décors de l'observatoire remplacés par un espace aux allures de vielles époques. les pupilles qui s'agitent dans tous les sens pour observer la pièce alors que le palpitant s'agite doucement lorsqu'elle ne voit pas une certaine silhouette ― celle de sa jumelle. elle n'a pas vraiment le temps de réfléchir qu'une dame vêtue de vêtements assez anciens débarque dans la pièce, la panique sur ses traits de découvrir le groupe. et sana, elle comprend pas grand chose à ce qui se passe ― mélangée entre l'envie de se méfier et celle de croire que tout ça n'est qu'une blague des organisateurs. la belle ne bronche pas, obéit à la demande et enfile les beaux tissus avant de rejoindre une autre salle où se trouve une étrange réception. bien loin d'avoir un quelconque rapport avec le gala des amoureux.

la sogaka n'est pas totalement perdue, les visages familiers de himari et jiyo entre dans son champ de vision. une certaine sécurité raisonne en elle, à découvrir qu'elle n'est pas la seule à vivre ce moment énigmatique. l'un de ses premiers réflexes est de se glisser naturellement aux côtés du petit ami de sa sœur ― alors qu'en temps normal, elle serait plus du genre à le fuir ou à le fusiller du regard. mais tout semble tellement anormal que son comportement suit le mouvement. elle est où yua ? murmures destinés à jiyo alors que ses iris ne cessent de balayer la salle du regard. et deux silhouettes lui semblent à la fois bien trop connues et à la fois bien trop irréelles, celles de deux des fondateurs. et ses yeux s'attardent sur asaya-sama avant que leurs regards ne se croisent. impressionnée, la mage ne le soutient que quelques secondes, dévie rapidement ses iris vers une autre partie de la pièce. qu'est-ce qui se passe ? à se demander si le red hot avalé avait pas été trop bien fourni en alcool.

en bref
sana est paumée quand elle ouvre les yeux, elle pense directement à yua. une fois dans son kimono, elle rejoint la réception et se rapproche de @mali jiyo. elle fait une bataille de regards avec la fondatrice de la maison hiisa et perd en une seconde ~~(asaya a fait une réussite critique en intimidation bref )~~ et elle finit par se demander ce qu'il y avait dans son red hot parce que wtf what happens??

(23 ans) 19.02.99

Quelque chose ne va pas, se dit Somi en fronçant les sourcils. Tout le monde est aussi perplexe qu’elle - c’est facile à le remarquer car, pour une fois, aucun élève ne cherche à sortir du lot. Il y a des tas de questions qui passent par la tête de Somi à propos de cette seconde partie de soirée ; pourquoi ne pas les avoir prévenu d’une cérémonie plus tardive et plus traditionnelle ? Avait-elle manqué des informations importantes durant sa tournée de concerts loin des murs de Tokidai ? Si c’était le cas, les autres aussi. Car Babylone, vêtu de son nouveau vêtement, s’approche d’elle avec la même question que la sorcière se pose depuis que l’inconnue est entrée dans la pièce. « Je sais pas… répond somi avec prudence, mais c’est peut-être quelque chose de nouveau organisé par l’école. » Voilà qui serait réconfortant mais aucun des deux n’a vraiment l’air de croire à cette possibilité. Quand on vient chercher le groupe pour le mener autre part - à l’extérieur, aucune autre information n’est donnée. Les murmures sévissent donc entre les élèves jusqu’à l’arrivée devant un grand pavillon.

La remarque de Babylone à Himari lui paraît correcte, mais impossible. « Où sont les autres alors ? » leur demande tout bas l’étudiante. Si l’observatoire n’est plus là, où sont tous les autres invités du gala ? Où est Andrea ? A l’intérieur du pavillon, rien ne répond à leurs interrogations. Le jardin est peuplé de gens qu’elle ne connaît pas. De gens importants, se dit Somi en les observant plus longuement. Son regard retourne à chaque fois vers une sorcière vêtue de rouge ; plus importante que les autres, pour Somi. Chevelure longue et noire ; visage fermé et confiant. Le cœur de la hisa rate un battement. Elle cherche alors aussitôt les visages de camarades de maison. Marlon, plus loin, qui observe le jardin et… Rei. Le professeur devait avoir vu la même chose qu’elle. Somi se glisse sans précipitation jusqu’à lui et observe une dernière fois la femme qui la met dans tous ses états. Elle avait fixé le tableau tellement de fois dans la salle des délégués lors de longues réunions qu’elle en avait retenu les traits de la Fondatrice. « C’est Asaya Chikage. » murmure simplement Somi à l’adulte, en espérant qu’il la contredise pour dissiper l’imminent danger de cette situation. Et alors qu’un autre élève en quête d’informations se greffe à eux, Somi émet une idée plus rassurante. « C’est peut-être une pièce de théâtre. » Quelque chose organisé par l’école pour faire vivre à ses élèves les anciennes coutumes de leurs maisons. Il faut donc jouer le jeu jusqu’au tombé de rideau, n’est-ce pas ?

en bref somi, comme tout le monde, se demande ce qu'il se passe. elle en discute avec @babylone bird et avec @yokoi himari durant le trajet vers le pavillon. arrivée dans le jardin avec tous les invités, elle remarque assez vite que la grande dame en rouge qui fait peur ressemble au tableau de la fondatrice des hiisa alors elle fait sa propre conclusion chez @uchida rei. quelqu'un du groupe l'entend donc somi émet l'hypothèse plus rassurante qu'il s'agit simplement d'une pièce de théâtre à laquelle ils participent tous.

25.03.97 (25)

tasse à la main, jiyo en buvait l'intégralité pour pouvoir apercevoir le signe de son âme sœur. réalité ou juste manipulation de la vérité, mais ce qu'il avait vu lui était bien trop connu. courbe et contre courbe de ce qui semblait être un scorpion. les contours n'étaient pas des plus nets, mais assez pour être compris et pour lui faire relever le regard sur sa belle. yua qui, à sa plus grande surprise, n'était plus face à lui. remplacée par l'architecture des époques passées, soulignée par l'odeur du bois qui régnait durement autour de lui. eux plutôt. un regard sur les alentours pour chercher sa belle et il remarquait d'autre silhouette, certaines qu'il avait déjà croisé, d'autre qu'il ne reconnaissait pas spécialement. mais il y avait bien une ezaki parmi eux, mais ce n'était pas celle qu'il cherchait désespérément. et avant qu'il n'est pu l'approcher, une dame faisait son apparition lui soulevant un sourcil par le manque de compréhension qui l'habitait soudainement.

si c'est une farce de l'école, c'est définitivement pas drôle. qu'il soupirait à lui-même en enfilant à son tour la tenue qu'on lui tendait. s'avançant parmi le groupe, c'est la voix de sana qui le stoppait immédiatement dans sa marche. je ne sais pas, elle était avec moi et d'un coup je me retrouve ici, sans elle. tous deux la cherchaient et il espérait qu'elle soit en sécurité, qu'importe ce que sécurité pouvait bien vouloir dire dans cette situation particulière. qu'est-ce qu'ils font là ? qu'il lui demandait en pointant d'un coup de tête les personnes qui ressemblaient fortement aux fondateurs de l'école. leur présence avait le don de le perturber ainsi que son esprit. viens. passant sa main dans le dos de sana, il l'entraînait avec elle vers une partie du groupe non loin d'eux. une pièce de théâtre avec les fondateurs comme acteurs ? qu'il répondait à somi en arrivant à sa hauteur. il n'avait aucune explication, logique ou irréelle, à donner, mais il doutait de la véracité de l'idée qu'elle avait pu émettre. et organiser ça en même temps que le gala, je doute.

en bref
un instant avec yua, l'autre instant avec @ezaki sana dans une situation qui le rend perplexe. il discute rapidement avec la jumelle de la disparition de sa soeur avant de l'entraîner avec lui pour rejoindre une partie du groupe où il échange avec @hanaoka somi sur son hypothèse d'une pièce de théâtre à laquelle il ne croit pas tellement

23.01.1994 - 29 yo

je fus avec ma douce mais finis seul dans la pièce qui ressemblait étrangement à mon appart quand j'avais emménagé, entouré d'autres gens pareillement interloqués. morgane n'était plus à portée de vue, à portée de doigts, elle était comme disparue. peut-être m'étais-je endormi quelques minutes, trop enivré ? pourtant je n'ai bu qu'un verre... de nombreuses questions s'arrêtent dans la caboche alors que je m'habillais rapidement dans l'habit qu'on nous demandait de porter. le style est ancien et pourtant les vêtements ne semblent clairement pas tout droit sortis d'une fripes. "putain, on est où ?" m'étais-je surpris à chuchoter. au final, je suis resté silencieux, écoutant les conversations autour des tables de cette réception qui me semblait hors du temps et de la raison. La moue concentrée, je déambulais jusqu'à voir l'ennemi (Babylone) vers lequel je me dirigeais oreilles pendantes, prêtes à accueillir chaque bribe d'information, les yeux fouineurs, à la recherche de chaque indice qui me permettrait de comprendre ce que je fous là. "y a un truc qui cloche. genre sérieusement. j'ai jamais senti cette odeur de lessive sur des fringues" synesthésie complète, ouverte à tous les sens, j'observais le jardin que cette femme que je reconnaissais dans les bouquins observaient. "les gars, je suis pas sûr que ce soit une pièce de théâtre..." ça cloche de partout. les visages semblent inquiets, réellement inquiets et la ressemblance avec les livres d'histoire est frappant. "c'est comme si on était remonté dans le temps." finis-je par chuchoter alors que je me dirigeais vers le jardin à la recherche de ce que Narukami Ino observait nerveusement. "pourquoi ça tombe toujours sur moi les trucs improbables sérieux, je peux pas avoir une vie tranquille..?"

en bref
Mike est concentré à trouvé qu'est-ce qu'il branle par ici, il est persuadé que c'est pas une pièce de théâtre à cause de l'odeur de la lessive et il s'est dirigé d'abord vers babylone puis vers le jardin pour voir ce que ino regarde. il fait un peu cavalier seul pour pas créer de groupe de gens bizarres mdrrr mais hésitez surtout pas à interagir avec lui en se dirigeant vers le jardin, il est tout seul.

07.07.98 (24)

C'est comme s'il s'était effacé petit à petit sous ses yeux. Himari est perdue - et manque d'hyperventiler un instant lorsqu'elle voit les contours de Akira disparaître sans rien pouvoir y faire. Sa main qu'elle tentait de rattraper soudain vide, debout dans cette pièce ancienne avec une poignée d'invités. Mais lorsqu'elle croise les regards de Anla, Babylone ou Somi, son coeur se calme un peu. Chacun y va de son commentaire, mais elle ne sait quoi ajouter, silencieuse dans la nervosité qui s'empare de ses gestes.

On lui donne un kimono étrangement à sa taille, pour une fois - et Himari suit le mouvement, noeud au ventre. Le pavillon achève de la déstabiliser, au milieu de tous ces inconnus en vêtements d'époque, et elle ne comprend plus rien. Anla est emportée par Ena, Babylone, lui, suit Marlon Rookwood - alors Himari s'accroche presque au bras de Somi, la suit pour se rapprocher du professeur Uchida. Ils étaient sensés fêter la Saint Valentin sous les étoiles, pas assister à une reconstitution historique - ou peut-être est-ce que les professeurs avaient décidé de faire une surprise aux invités ? Somi évoque une pièce de théâtre, vite contredite par un garçon inconnu - et Himari sort de son silence. On n'avait pas prévu de pièce de théâtre ce soir... souffle-t-elle dans l'ombre de Somi. Peut-être qu'un des enchantements de la décoration a mal fonctionné... ? ajoute Himari en se tournant vers Uchida-sensei. Elle n'est pas très convaincue de sa propre proposition, mais soit.

Se retourne brièvement pour croiser le regard intimidant de celle que Somi a potentiellement identifiée comme Asaya Chikage, puis détourne les yeux en rougissant. Vous croyez qu'on devrait aller les saluer comme l'a dit la dame tout à l'heure ? Il y a peut-être un protocole... ? ajoute-t-elle, même si personne ne semble vraiment les traiter comme tels, mêlés aux discussions les uns avec les autres. Se demande où peut bien être le fondateur de sa propre maison, aussi, soudain frappée par la curiosité de l'observer en chair et en os - ou du moins l'acteur qui semble l'incarner, si la théorie de Somi est vraie. Ça n'a vraiment pas l'air d'une fête de Saint Valentin... Peut-être qu'on devrait aller écouter ce qui se dit... ?

en bref
himari plante verte bonsoir... elle s'accroche à @hanaoka somi comme si sa vie en dépendait et va de ses propres théories avec l'aide de @mali jiyo mais c'est fumeux mdr

Dim 19 Mar 2023 - 19:00

t’as les poumons au bord du supplice dans cette respiration que tu retiens depuis de trop longues secondes, lèvre inférieure pincée entre tes dents. tes pas se sont naturellement pressés contre la silhouette de taizo, en même temps qu’on t’a plaqué entre les bras un ensemble de tissus épais. t’as des impressions d’inconfort qui se pressent dans tes veines et une envie de disparaître toujours plus grande quand vous vous retrouvez propulsés au milieu de ce qui s’apparente à une réception. tu t’abreuves des visages et des détails comme en perte de souffle, l’espoir toujours planqué dans les battements irréguliers de ton cœur d’apercevoir saem au milieu des presque inconnus. il est des accoutrements qui retiennent ton attention, surtout quand les couleurs s’associent à des emblèmes humains de vos maisons. tu reprends finalement une respiration normale, néanmoins contrariée d’une certaine anxiété, en murmurant tes doutes à taizo. rassure-moi, tu n’as rien mis dans les boissons…

les réflexions d’ena creusent soudainement vos silhouettes dans une certaine distance. t’aperçois les interrogations dans un regard derrière ses épaules quand les nuances de votre dialecte résonnent entre vous, mais ce ne sont pas les questions muettes d’incompréhension que tu rencontres. plutôt la surprise. je crois que le gars derrière a – mais ton amie s’éloigne avant même que tu ne termines ta phrase, dispersant ta supposition sans que tu ne la formules ouvertement. tes intuitions prennent une envolée de travers quand tu devines ses intentions, pressant presque le pas pour rattraper sa manche que tu serres entre tes doigts. un regard balancé derrière vers taizo, persuadée que lui aussi, ne va pas tarder à succomber à ses pensées parasites. et t’es plantée là, le pressentiment que tout va se casser la gueule autour de vous.

ce n’est qu’en regardant ainsi derrière, que tu remarques la grande fresque siégeant autour de l’entrée par laquelle vous êtes arrivés. étendue sur les seules lattes fermées de la pièce. l’impression soudaine de la connaître, alors que tu détailles les coups de pinceaux qui semblent animés sous tes yeux plissés. ena, tu murmures doucement pour ne pas interrompre son interlocuteur – alors que t’es toujours mi-tournée, le regard perché vers la cloison. je crois que j’ai déjà vu cette peinture dans un livre… et tu te retournes lentement sur ces mots, pour les dévisager. mais quand ton regard mauve croise celui de l’homme, c’est tout un changement d’expression qui s’opère sur son visage.

en bref
anla est d'abord collée à @kobori taizo puis elle suit @kanō ena, bloquée entre la dinguerie de son amie et la future dinguerie de son oncle.

✎ 19.05.83 // 39 yo.

Il a supplié le ciel maintes fois de lui envoyer une délivrance susceptible de le suspendre de ses fonctions ; un appel d'urgence, une fausse alerte à la bombe, une porte malencontreusement verrouillée derrière lui... Mais lorsque la Poussière l'enveloppe et que les murs de l'observatoire se volatilisent, les regrets l'assènent. Comme tous les autres, il tente de se convaincre un instant du caractère théâtral des événements, mais un regard vers Yokoi suffit pour comprendre que le comité organisateur n'y est pour rien.

Alors que les étudiants, confus et nerveux, se prêtent aux demandes avec comme seule motivation leur instinct de survie, Rei est lui aussi envahi par les réflexes. Jadis maître de l'infiltration, désormais enseignant de pacotille, il arrive tout de même à saisir que la meilleure chose à faire est de jouer le jeu jusqu'à ce que la situation ne s'éclaircisse. Ainsi, il revêt le kimono qu'on lui prête en évitant le regard de la demoiselle, qui semble s'intéresser quelques secondes à son visage avant de retourner s'inquiéter de ses tracas. Sans y réfléchir, il se dirige vers l'avant du groupe, son badge glissé à l'intérieur du obi à sa taille.

Les théories fusent à voix basse alors que le groupe semble déjà se séparer. N'écoutant que d'une oreille, trop occupé à songer à une théorie et une solution, Rei ne porte que peu d'attention aux jeunes qui l'entourent. À la remarque de Somi, ne saisissant pas du tout qu'elle cherche à être rassurée, le professeur ne fait qu'acquiescer : « En effet, aucun doute ; c'est elle. » Parce que ce visage, il le côtoie chaque jour depuis des décennies, lui qui fut déjà élève dans la discipline de la Fondatrice et maintenant enseignant. Quant aux différentes hypothèses banalisant les événements, Rei ne peut que secouer la tête à la négative.

« Yokoi-san a raison, qu'il fait alors au petit groupe d'étudiants. Et rester en bande comme ça, c'est probablement la pire méthode pour passer inaperçu. Dispersez-vous. Je m'occupe du protocole. » Un bref regard de l'assistance pour choisir son ou sa partenaire de salutations ; le grand dadais et son accoutrement aux genoux est une terrible idée (Marlon), le petit gars qui était aux côté de Himari a déjà disparu pour se mêler à la foule (Babylone), le garçon qui a lâché les brigades spéciales ne l'inspire pas du tout pour cette mission (Jiyo) et le garçons dirigés vers les jardins jacassait trop à son goût (Michael). Quant à Yokoi, sa simple préférence personnelle lui donnait envie d'épargner à la gamine ce stress. Finalement, le groupe accompagnant Taizo est éliminé pour des raisons évidentes. « Hanaoka-san, viens avec moi, tranche-t-il alors. Tu as l'habitude des relations publiques, non ? Mettons les à l'oeuvre. » Et sans attendre son avis, il se dirige vers la Fondatrice d'Hiisa, devant laquelle il s'incline respectueusement - en espérant que Somi fasse de même. « Asaya-sama, fait-il d'un ton prudent. Un honneur. Merci pour votre service toujours aussi expert. »

en bref
y a les instincts de rei qui kiiiiiiiick in. réflexes mi-daddy mi-brigadier, choisissez votre interprétation. en bon ancien expert de l'infiltration, il surveille de ouf et cherche une façon de s'en sortir mais c'est trop tôt pour tenter quoi que ce soit d'autre que go with the flow. après avoir bien jugé tout le monde (c'était absolument gratuit ), il demande à @Hanaoka Somi de l'accompagner et va saluer Asaya en mode sacrifice pour le groupe allez

	lull in the sea

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