IN THE SOOP

Le temps d’une journée ou du moins de quelques heures, il ne sera plus l’interne en médecine mais l’homme qui cherchera à la faire sourire. C’est une mission qu’il accepte pourtant avec réticence n’ayant pas spécialement envie d’utiliser sa journée de congé pour la passer avec elle. Il aurait pu se reposer ou passer la journée avec ses amis mais non il se décide à montrer que la vie peut être belle si l’on prend un peu de recul. Loin de la ville et de l’archipel il aime se dire que tout est possible et que les langues et les esprits peuvent se délier et espérer ainsi avoir quelques confidences de la mages incomprise. Le rendez-vous est tôt car ils ont beaucoup de chemins à faire mais il espère que tout ce passera bien et qu’il n'aura pas l’envie de l’accompagner vers la lumière blanche plus vite que prévu. Bo étant une personne assez prévoyante il a tout organisé, deux sacs à dos de randonnés sont préparés avec à l’intérieur des victuailles pour tenir pendant cette journée d’exploration. Partir avec une pseudo célébrité n’est pas facile et il se demande bien comment elle se comportera dans un milieu un peu plus sauvage et éloigné de ce qu’elle a l’habitude de connaitre. Sur le bateau qui se charge de les faire traverser l’archipel il ne peut s’empêcher de regarder et de respirer un grand coup satisfait de pouvoir s’échapper un peu de l’agitation de la ville. « Je suppose que tu ne t’attendais pas à ça ? Mais j’aime marcher et m’évader loin de la ville quand je sens que mes émotions deviennent hors de contrôle. Mais ne t’en fais pas si tu te casses un ongle tu devrais survivre.. du moins une heure ou deux » Clin d’œil amusé il espère tout de même qu’elle ne prend pas ça comme un rendez-vous galant car cela n’en est pas du tout un. Il aurait préféré ramener tout une autre personne qu’elle mais malheureusement parfois dans la vie il n’y a pas trop le choix que d’accepter son triste destin. «  Ne t’imagine pas que je t’amène la pour me retrouver tout seul avec toi sur une ile quasi déserte ça n’a rien d’en rendez-vous amoureux. C’est juste ? Disons une ordonnance de ton médecin préféré qui t’impose de prend le grand air » Une fois le bateau accosté il prend son gros sac à dos et tend le sien à la princesse «  J’ai tout préparé dedans et compte pas sur moi pour le porter on va voir ce que tu as dans le ventre la starlette » Amusé dans le fond il ne veut pas se l’avouer mais il hâte de savoir ce que cette journée réserve à ce duo désireux de s’évader. .

Reine de la nuit, il est impossible de vivre aussi tôt, sous les puissants rayons du soleil qui annonce le printemps. Prunelles encore collées, elle se maudit si fort d'avoir accepté. C'est la surprise, cette impression d'halluciner une invitation qui n'avait pas lieu d'être. Les papillons avaient frotté l'estomac, dégoût au passage pour ses caresses envers l'ennemi dont elle refusait même de voir les traits. Battement d'ailes qui n'avaient pas cessé durant la nuit, maudissant à même les rêves. Risa et les hommes, Risa et les attentions. Si facile à faire chuter, myocarde si maladroit. Il avait suffi de voir ses traits derrière sa porte, pour ravaler toutes ces idées folles, grimace sur ses traits les insultes étaient revenues à la mémoire aussi rapidement qu'un boomerang. Incapable de lui soutirer la moindre information, elle devait se laisser guider, aucune stratégie en main pour le battre, se protéger des voyages qu'il aimait faire dans l'esprit de la belle, à la recherche d'informations. Brise contre sa chevelure bordée de l'odeur salée de la mer, elle se laisse porter, s'imaginant s'envoler là-haut dans le ciel. Décoller, légèreté qu'elle ne ressentait plus depuis longtemps. Cette voix, qui la ramène à la réalité aurait éveillé les pires colères. Oh, Risa, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. Une ordonnance de trop, les points importants replacés. Ils n'ont rien de galant, rien de romantique. C'est pour espérer la sauver une fois. L'enchainer sur la terre ferme et lui faire connaitre les bonheurs qu'il ignore. Il se moque, si facilement, le sac atterrit sur le quai une fois accosté. Tu rigoles ? Starlette contre ses talons hauts, incapable d'en faire autrement, elle est ridicule. J'aurais dû m'en douter, t'as profiter pour me kidnapper et me harceler jusqu'en forêt. T'es vraiment timbré. T'aurais pu préciser où on allait au moins. J'ai l'air d'être préparé pour faire la randonnée de ma vie ? Les nerfs à vifs, catalyseur qui se redresse sur sa tête, chaussures plus convenables se matérialisent, muni d'un vieux jogging et d'un t-shirt. Dommage, je m'imaginais que t'avais pris le temps de préparer une table avec des chandelles au sommet de la montagne et qu'après tu me ramènerais à l'hôtel dans un sentir de pétales de rose. Moquerie, sarcasme, elle tourne sur elle-même, les vêtements qui retombent sur son corps. Starlette se laisse retomber sur les lattes de bois. Je pense que je préfère mourir sous le soleil, avec un cancer de la peau. Léger impact de la belle, tube de rouge à lèvres qui roule et tombe à l'eau. Ou me noyer, c'est vrai, c'est une meilleure idée...putain je t'accompagne plus jamais nulle part.

Spectateur d’une crise il se doutait qu’elle réagirait comme ça, qu’elle ne serait jamais satisfaite. C’est à se demander si elle peut l’être de toute manière. Amusé il se refuse tout de même à le montrer cherchant à garder un certain contrôle de la situation. « J’ai l’air de rire ? » dit-il de son ton le plus sérieux alors que la petite starlette se transforme en femme des montagnes. Prête à escaler avec lui la vie qu’il lui impose elle joue pourtant encore les divas et cette fois c’est un franc sourire qui vient illuminé le visage de Bo « Si j’avais précisé le motif de notre rencontre j’aurai absolument pas assisté à tout ça alors j’ai aucun regret vraiment. » Dans un sens elle est drôle bien plus qu’elle ne peut le penser. Il y’a une forme de vie dans son insolence mais elle se meurt à l’avouer. Peut être qu’il ne sera pas capable de lui montrer le chemin de la guérison « Tu ne sais pas ce qu’on fait après, ce n’est pas trop tard pour l’hôtel » clin d’œil il ne se penche pas pour la ramasser pourtant, il commence à avancer n’ayant aucune empathie pour sa petite crise de diva. Bo est un homme simple qui apprécie la nature et les petites choses, il est normal de le trouver plus calme et détendu dans cet environnement mais elle pourrait bien vite arriver à mettre ses nerfs à rude épreuve. « Je ne te conseil de pas t’assoir par terre tu pourrais te faire piquer par des fourmis et dans ce cas le spectacle ne serait pas beau à voir. Il s’arrête et se retourne, fait demi-tour pour venir lui tendre la main pour l’aider à se relever. « Je te demande un petit effort c’est quand même pas grand-chose non ? Tu en as pas marre de jouer les princesses et qu’on te prenne pas au sérieux ? Tu es ridicule franchement donc prouve moi que tu n’es pas qu’une petite star à deux balles qui sait rien faire de sa vie. » Car pour le moment tout ce qu’elle montre c’est qu’elle est superficielle et franchement pas très douée pour s’acclimater au monde extérieur. « Franchement je trouve que ça te va mieux le jogging tu as l’air moins grosse » Forme de compliment, le seule qu’il est capable de faire. .

Prise au piège, ils ne restent qu'eux sur une île et la nature à son avantage. Il s'amuse d'elle, sur chaque détail aimant voir la starlette perdre de ses étoiles et de ce côté princesse exagérés. Personnage qu'elle tient à conserver, vedette des concours de beauté, elle a besoin d'elle pour survivre. Mais aujourd'hui c'est Risa. Seulement, elle, à une époque où elle ne prêtait pas attention totalement à son apparence et qu'elle faisait tourner les têtes quand même, maintenant prit au piège de son propre jeu et de la hauteur de perfection qu'elle avait su élevée avec les années. Pourquoi t'es aussi satisfait de mes crises de nerfs pour une fois ? Peut-être parce qu'ils sont loin des murs blancs. De l'odeur de l'alcool et des responsabilités fortes qu'ils leur sont imposés. Ici, il n'y a pas de docteur, ni de patiente. C'est pas galant de ramener une femme dans un love hôtel, trouve une autre tactique. Il part la laissant à son triste sort, dramatique et cette envie de se jeter à l'eau à tout moment. Et c'est encore moins galant, de laisser une femme au sol. Le calme qui s'émane de lui, la surprend, ce sourire qu'elle n'a pas eu l'occasion de voir, aussi beau que le soleil, fait pincer l'estomac encore plus fort. Lunette de soleil rose qu'elle rabat aussitôt sur ses yeux maladroitement quand il revient à la charge. Qu'il n'ose jamais voir l'ébranlement caché derrières les couteaux. Elle glisse sa main dans la sienne, pourtant, la relâchant très vite, pour mener la parade à son tour, le dépassant à vitesse. Je ne sais rien faire de ma vie justement, Bo, si tu savais. Blague sur son poids, elle s'arrête, fouille dans son sac et lui balance le premier truc qu'elle trouve. Je peux pas en dire autant pour ta tête avec ton bonnet. Les yeux vers le ciel, le chemin de terre arrive sur sous ses pieds trop rapidement, trébuchant de la pire des manières, s'affalant au sol directement. Super, tu viens de voir mon cul en direct pendant que j'ai la tête dans la terre. Fourmis qui semblent danser sur sa peau, elle se relève d'un coup criant, en secouant ses bras. AAAAAAH, mais trouvez-vous une autre star à idolâtrer.

Chemin sinué rempli d’obstacle qu’elle peine à affronter, chemin qu’il pourrait comparé à la vie qu’elle mène et contre laquelle elle n’arrive pas à se relever. Si seulement elle pouvait voir qu’il y’a toujours une main tendu vers elle. Sourire sur les lèvres il se surprend lui-même à apprécier le moment, contrat avec le calme de la nature, elle est comme une tempête qu’on peine à canaliser, comme le vent qui souffle et qui soulève les feuilles. Soupçon d’orange dans ses paroles elle est la pluie salvatrice que l’on attend en pleine sécheresse. « Pour une femme en talon aiguille et petite jupe je trouve que c’est vachement culoté de juger le look. » le bonnet bien enfoncé sur ses oreilles il avance doucement dans la nature avant de se retourner pour se retrouver nez avec nez avec le postérieur de la starlette. Il n’aura pas fallu plus de 5 secondes avant qu’elle ne tombe sous son charme . Il éclate de rire profitant du spectacle ridicule qu’elle lui offre, c’est qu’elle est vraiment capable de se montrer drôle à ses dépens. « Effectivement je viens de le voir en full hd4k. Je n’ai pas loupé une miette, après j’ai eu du mal à déterminé ci c’était ça ou plutôt un cailloux » préférant tout de même se moquer plutôt que de prendre tout ça au sérieux cela fait parti des petits bonheurs de la vie, lui montrer que tout est possible et que malgré une chute on finit toujours par se relever. « Cesse de hurler comme ça tu vas attirer les bêtes sauvages » Catalyseur en place, poussière magique qui vient retirer toutes les envahisseuses du corps de l’apprenti aventurière. Il s’approche d’elle pour venir saisir sa main ou il y voit quelques égratignures. « C’est plus fort que toi non ? Tu tiens toujours à ce que je te soigne. Ne bouge pas » Antiseptique dans le sac il le sort pour venir déposer quelques gouttes sur la blessure qu’il éponge avec un mouchoir. Main dans la sienne il peut sentir sa peau froide contre sa main chaude. « J’ai l’impression qu’on ne va jamais y arriver, peut être qu’on devrait juste faire demi-tour et retourner chacun chez soi. Mais c’est dommage, à midi quand le soleil est au plus haut de la colline le spectacle est magnifique.. » tout autant que toi se met-il à penser une fraction de seconde avant de relâcher sa main à cette pensée et à remettre son sac à dos un peu nerveux « dépêche toi parce que avec ou sans toi moi j’y vais et façon le prochain bateau est pas prêt d’arriver » et il recommence à avancer pour ne plus avoir ce genre de pensées intrusives.  .

Il y a toute une métaphore sur la montagne qu'elle préfère ignorer. Il n'y a plus l'envie de se dépasser coûte coûte. Elle veut fermer les yeux, en terminer avec cet instant pour ne plus le côtoyer. Ce qu'elle aimerait croire, menteuse de première envers ses propres pensées, talent qu'elle n'avait jamais laissé de côté. Effacer était devenu un réflexe. Et il semble que dans l'atmosphère que son rire est différent, venant du coeur, sans forcé, ni sarcasme, il se révèle à elle dans des touches ensoleillées, caractéristique que les patiens avaient soufflé plusieurs fois à Risa. Comme vous êtes chanceuse docteur Kugisaki est merveilleux. Starlette trop effrontée pour comprendre les joyaux dresser sous ses yeux. C'est quoi la prochaine étape youporn ? Arrête de regarder, mais putain, t'as vraiment les yeux qui dérivent trop. L'atteindre c'est se convaincre d'aucun papillon. C'est l'éloigner encore plus de son vrai fond. C'est avoir un semblant de dessus sur lui.  Fourmis qui finissent par partir, tremblement contre sa peau, elle piétine sur place jusqu'à ce qu'il approche, un peu trop près, main contre la sienne, décharge de chaleur qu'elle ne connait plus. Regard d'un homme, celui du spécialiste dissipé, l'homme protecteur qui se soucie d'elle, les sourcils qui se froncent un peu de la voir ainsi. Grimace pour sa part quand l'alcool entre en contact avec sa peau. Vas-y plus fort, j'ai rien senti.. Prunelles dans les siennes, elle le fixe de défi, mais dans la douceur de la plume qu'elle est, sourire en coin qui se dessine. Ce regard tendre aura ma peau. Et même si elle veut bouger, elle n'y arrive plus, crocheté sur le coton sur ses mots, le soleil tape trop fort sur la tête, elle dérive, il devient flou. Ce n'est que l'admiration qu'elle ravale. La chaleur incapable d'être fautive. Depuis quand vous abandonnez monsieur ? Je vous ai déjà connu plus ambitieux et obstiné. Jusqu'à devenir stalkeur. Qu'il abandonne lui aussi serait une déception plus forte qu'elle n'aurait prévu. Il quitte si rapidement, elle se met à courir derrière lui, démarche ridicule jusqu'à le dépasser pour s'avancer. TORTUE. Qu'elle hurle, grimace en continuant le chemin, oubliant son corps trop frêle pour cette randonnée, l'air frais qui fait un baume au coeur, voix qui s'élève dans la montagne, chant qui caresse les sommets, laissant derrière elle, des fleurs qui fleurissent entre les crevasses. Au fait, je crois que je pourrais te faire perdre ton titre, si je fais croire que tu m'as kidnappé de force pour la marche jusqu'à ma mort. Puis souvent tu tues souvent des femmes en montagne ? Éssoufflée, provocation pour l'énerver, sans réelle vérité dans ses propres, juste incapable d'en faire autrement.

Provocation comme seul mode de communication il aimerait ne pas la regarder pourtant ce n’est pas possible. C’est plus fort que lui et il ne choisit pas sinon il y’aurait depuis bien longtemps détourné les yeux mais il y’a quelque chose en elle qu’il ne peut pas ignorer. Il ne sait pas si c’est son sourire qu’il aperçois brièvement ou sa manière de jouer avec ses cheveux, peut être tout simplement son regard qui se perd souvent il n’en sait rien et n’a pas spécialement envie de savoir. « Je ne pense pas que ça soit si difficile que ça à trouver des vidéos de toi dessus, en plus c’est sûrcoté » répondre par la provocation aussi il n’a jamais été le genre à se laisser faire, il aime être celui qui décide quand elle ne lui laisse aucune chance de l’être. C’est drôle mais il la préfère comme ça, dans une certaine manière pleine de vie plutôt qu’abattue. Après l’avoir soigné et s’être reculé assez brusquement c’est à lui de bouder comme un enfant jusqu’à même se faire dépasser. Il accélère le rythme les mains dans les poches en essayant tant bien que mal de repousser les pensées incohérentes de sa tête et les quelques battements incroyables de son cœur. « Ouais en général je tues celles qui parlent trop, mais t’en fais je ferai ça proprement tu auras pas mal.. ou presque » regard noir il lève les yeux au ciel continuant d’avancer, l’air frais contre le visage apaise ses tourmentes et semble le calmer, emprunt à de trop nombreuses colères c’est derniers temps c’est comme si la rencontrer avait fait renaitre tous les souvenirs du temps ou il se croyait bon. « Et toi tu t’amuses souvent à suivre les hommes comme ça que tu connais pas ? Tu aimes jouer avec le feu.. et imagine » il se rapproche d’elle l’air provocateur car lui aussi aime s’amuser, corps attiré comme magnétique il s’avance et lui murmure « Je suis certain qu’on peut faire tellement d’autres choses que te tuer…. J’ai quelques petites pites en tête d’ailleurs » Voix grave dans les oreilles au final c’est son propre bonnet qu’il enlève de sa tête pour venir le poser sur les oreilles et la tête de Risa laissant tout de même quelques secondes sont regard s’attarder sur son visage. « mets ça sur ta tête tu vas avoir froid et j’ai la flemme de te réchauffer même si je pense que c’est ce que tu veux ».

Réputation horrible sur le dos, propager par l'humour, il sait lui répondre, entrer dans son jeu à chaque fois, de quoi créer une instabilité bien préservée en secret dans sa tête. Les murs entre eux qui s'effondrent doucement entre eux, restent dans l'ombre, mais fissures bien réelles, elles pourraient surprendre plus de que raison, bientôt, et l'égo en souffrira, se refusant à l'un et à l'autre  encore. Tout comme les ailes qu'il tente de déposer sur elle, dans ses habits de grandes faucheuses. Incapable de choisir un côté qui a du sens dans sa véritable nature. Se rapprochant d'elle d'un seul coup, bouché d'oxygène retiré, un léger cri sort de sa bouche, trébuchant un peu contre les rochers du sentier, magnétisme qui ne se repousse pas, négatif attirant positif, le ventre faille encore avec les pincements au ventre qui la fait grimacer. Et si elle avait voulu tout imaginer, il arrête tout d'un coup, le bonnet qui atterris sur sa tête d'un seul coup, lui faisant oublier toutes ses paroles derrière, partant avec tous les frissons. Bienvenue sur la terre ferme Risa.T'as drôle de goût en termes de couleurs. Je suis pas un poussin et encore moins une hystérique qui veut coller son médecin à tout prix juste pour un peu de chaleur. Diva qui revient au galop, tout aussi toujours piquante dans l'ombre, elle enfonce pourtant le bout de vêtement sur sa tête, espérant qu'il soit assez fort pour éviter son contact, pour éviter d'avoir des envies d'étreinte, comme si sa confiance envers elle-même était devenue un mensonge terrible, ayant peur d'être trahie par ses propres pensées. Tu connais maintenant mon intérêt fort pour les hommes et on dit souvent que je manque de jugement. Peut-être un penchant fort pour les poubelles. Main qui se glisse dans son sac, continuant la marche, s'étant distancé de plusieurs centimètres restant à sa hauteur, mais évitant le moindre rapprochement. Les stalkeurs aiment aussi avoir des bouts de vêtements de leur obsession, attends de voir ce que j'ai là-dedans. Trouvant des cache-oreilles, mignon, duvet blanc, étoile crochetée transparente pour faire briller, elle rigole en les trouvant. Trop proche, à son tour, il tombe sur ses oreilles, détonnant des vêtements. Une jolie princesse. Comme ça toi aussi tu ne pourras pas essayer de vouloir te réchauffer contre moi. Me donne pas tes propres envies délirantes.