break the wall — rp libre

C'était de bonne heure et de bonne humeur que le jeune homme s'était levé ce jour-là, prêt à commencer la journée correctement après avoir consommé une nouvelle infusion venant d'un autre continent. Bien que n'ayant que très peu de moyens, il faisait toujours de son mieux pour pouvoir se procurer des infusions qui, il pesère, pourrait l'apaiser et l'aider confortablement. Ayant suivi la route jusqu'à son lieu de travail, tout semblait normal. La température n'était pas si différente de d'habitude, il croisait les mêmes personnes que d'habitude et il allait même chercher la même boisson chaude avant de rejoindre la boutique de catalyseurs. Son employeur lui avait dit qu'il serait seul aujourd'hui, n'ayant normalement pas à faire face à une grosse influence. De plus, ce dernier serait injoignable tout le week-end donc il devrait se débrouiller seul. Faisant remonter la grille métallique empêchant à quiconque d'entrer, il déverrouiller la porte avant d'entrer dans le magasin. Profitant alors du fait d'être en avance, il pris le temps de finir sa mise en place et de se préparer une tasse de thé avant d'ouvrir la boutique au public. Le regard posé sur la porte d'entrée, le jeune homme était persuadé qu'il allait s'ennuyer toute la journée. À moins que quelqu'un ne vienne à casser ou égarer son catalyseur et que les portes de la boutique soient poussées pour venir en chercher un nouveau ? Peut-être que, avec un peu de chance, il pourrait même trouver quelqu'un avec qui discuter longuement.

courant presque dans la rue ça aurait pu être une excellente journée pour la gamine seulement si celle-ci n'avait pas confondu l'eau et le saké la veille, et tout était devenu flou. bien trop flou pour la fleur qui n'avait cessé de tourner et encore comme un jeu dans les rues. sauf que cela avait été un jeu dangereux. une pirouette pouvait passer encore mais pas 5. s'était-elle alors éclaté au sol perdant l'équilibre, s'étalant de tout son poids contre le goudron dur et froid. s'ouvrant les genoux et les mains, tout ça n'aurait été qu'un détail si son bien le plus précieux ne s'était pas brisé devant ses yeux humides et inconscients. son catalyseur était un collier en verre et de poussières refermant la pétale que son premier amour avait dégagé de ses cheveux le jour de leur rencontre et elle n'avait pu sauver que cette pétale, symbole d'un amour certes révolu mais magique. attendant devant le magasin, nerveuse c'est lorsque les rideaux s'ouvrent face à elle qu'elle s'engouffre dans la boutique pour se jeter vers  le vendeur les larmes aux yeux. MONSIEUR ! C'EST HORRIBLE !!! Elle tend à l'homme une chaine au verre brisé ainsi que la pétale qui se tient au creux de ses mains. Est-ce que vous pouvez m'aider? Est-ce vous pouvez le réparer?? Elle respire difficilement comme paniquée.C'est mon bien le plus précieux...

La boutique étant à peine ouverte, le jeune avait eu l'audace de penser qu'il passerait une journée tranquille comme l'avait décrit son supérieur. Mais cela ne semblait pas être l'envie du destin puisque la porte s'ouvrit pour laisser passer une jeune femme. Se laissant surprendre par l'énergie de cette dernière, Yuri l'observa quelques secondes avant de réaliser qu'elle s'adressait bien à lui et de réagir enfin. Observant tour à tour la jeune femme et ce qui semble être les restes d'un catalyseur, il réfléchis rapidement avant de se redresser. Je peux essayer ! Mais calmez vous, d'accord ? Il peut comprendre le désarroi dans lequel la jeune femme se trouve mais il sait que cela ne sert à rien de céder à la panique. Faisant venir à lui une boite de mouchoirs, il récupéra l'ensemble d'une main tout en lui tendant la boite de l'autre. Que s'est-il passé pour qu'il finisse dans cet état ? Vous avez été attaqué ? Vous l'avez laissé tomber ? Il la questionne alors qu'il sort un petit plateau en métal où il place les objets et qu'il attrape une paire de verre pour pouvoir regarder tout en détail. J'imagine que le pétale se trouvait à l'intérieur ? Il l'interroge doucement, le regard relevé vers elle avec intérêt.

son nez coulait comme une enfant perdue, ses larmes suspendues à son nez mince et ses joues rosées naturellement. observant les objets se mouvoir au dessus d'elle, elle prend un mouchoir dans la boite et vient porter le tissu à son nez telle une trompette. M-merci monsieur respirant un peu plus lentement elle s'approche de l'homme à qui elle avait placé sa magie, et les restes de son premier amour printanier. elle sent alors la honte prendre possession de son corps quand les questions tombent comme une sentence. tout ça c'était de sa faute.   Je... Je marchais et ... elle marque une pause ses mains viennent se triturer entre elles pour marquer son stress. Non en vérité je jouais à la toupie monsieur... soupirant longuement elle le regarde à nouveau pour lui expliquer la situation. En fait je vis dans une tente et j'ai trouvé une bouteille à côté de ma tente.... j'ai pensé que c'était ma bouteille d'eau car elle y ressemble mais c'était visiblement de l'alcool car je ne me souviens pas vraiment du reste, seulement moi qui fait la toupie dans la rue et qui tombe comme une crêpe. elle mime ses actions devant lui tournant à nouveau sur elle-même mais plus lentement cette fois-ci.Oui, je suis bête je le sais, vous pouvez le dire. Tout le monde me le dit de toutes façons !

Il avait déjà eu l'occasion de faire face à des situations plus complexes que cela mais c'était pourtant la première fois que quelqu'un semblait aussi atteint par le fait d'avoir abîmé et détruit le catalyseur auquel il tenait tant. Alors, dans un acte de compassion, il laissa venir à elle des mouchoirs tandis qu'il prenait les outils nécessaires pour reformer le bijou qui avait auparavant une forme solide. L'écoutant mentionner les raisons pour lesquelles elle se retrouvait dans cette situation, ce ne fut pas la mention de l'alcool qui lui fit froncer les sourcils mais le fait qu'elle vivait dans une tente. Vous vivez dans une tente ? Est-ce un mode de vie normal ? Il semblait perdu, lui qui n'avait connu que deux logements dans toute sa vie, mais il ne voulait pas non plus gêner la jeune femme. Mais je vois... il faudrait faire attention afin d'éviter que cela n'arrive de nouveau ! Évitez de laisser votre boisson à l'extérieur de votre tente sans surveillance. Cela le tracassait tout de même qu'elle vive dans la rue. Se concentrant sur le catalyseur, il secoue la tête à sa dernière remarque. Je ne vous trouve pas bête, en tout cas ! Cela arrive sûrement à tout le monde confondre l'eau et l'alcool, non ? Ou, du moins, cela lui semble normal. Mais qui est-il pour juger de ce qui est, ou non, normal.

hua xiaolei n'avait aucune notion de la normalité. elle vivait sa vie au grès des saisons et des différentes odeurs qui chatouillaient son instinct animal. alors vivre dans une tente, elle n'avait jamais compris les regards interrogateurs qui se posaient sur elle à son évocation, elle n'en avait pas honte. à la question de yuri, ses yeux se lèvent vers le ciel pour réfléchir, elle pose un doigt sur son menton.  Oui une tente !! Mmh est-ce que c'est normal....?  elle marque une pause puis viens mettre ses mains autour de ses hanches, le nez toujours rougis mais les yeux un peu plus pétillants qu'il y a quelques minutes. Vu la réaction de tout le monde je dirais que ça ne l'est pas vraiment ! son rire vient bercer la boutique, doucement.  Promis je ne recommencerais plus !!!! Ça m'a bien servi de leçon tout ça.... elle vient soupirer longuement.Oui on est d'accord ça a la même couleur !! Rien !!! ce qu'elle entendait par-là c'était la transparence, mais xiaolei avait parfois du mal à trouver les bons mots, l'important c'était de se faire comprendre après tout. fatiguée elle vient poser sa tête dans ses bras, près du comptoir afin d'observer le travail minutieux de l'inconnu. Vous savez, cette pétale est spéciale pour moi... elle l'observe si fort que les souvenirs pourraient en jaillir de poussière.  Si cela n'était pas possible de réparer tout ça alors ça aurait voulu dire que c'était vraiment la fin... elle restait vague, elle se comprenait mais était-ce le cas du garçon à ses côtés?

Lui qui n'avait connu de toute sa vie que deux logements, autant cage de prison l'un que l'autre, peinait à croire que l'on pouvait vivre dans une tente, dans un espace aussi libre que la rue ou les étendues d'herbe verte. L'écoutant alors tout en veillant à ne pas faire d'erreurs avec le catalyseur qu'il tenait entre ses mains, relevant seulement le regard. Parce qu'il faut se fier à ce que disent les autres pour savoir si c'est normal ou non ? Lui, on lui avait toujours dis de ne pas trop parler de sa vie, que c'était normal de cacher la façon dont il avait grandi et vécu jusqu'à maintenant. Souriant lorsqu'elle promet de ne pas recommencer, il hoche vivement la tête avant de lui répondre. Souvent, l'odeur est différente ! Donc n'hésitez pas à sentir avant de boire, ou même d'utiliser la poussière pour vous assurer que ce n'est pas de l'alcool. Le regard de nouveau concentré sur le catalyseur, il prêtait attention aux paroles de la jeune femme, la curiosité augmentant de plus en plus. En quoi est-il aussi spécial ? Enfin, si vous voulez bien en parler ? Il se demandait bien ce qu'il pouvait se cacher comme histoire derrière tout cela, espérant cependant ne pas blesser ou froisser la cliente.