happy fools — Ena

Let the fear you have fall away janvier 2023  ∙ @Kanō Ena

Echo du néant, résonne au milieu du cosmos, drôle d'ironie. Hauru est un enfant soleil, pourtant il ne réchauffe personne, même pas sa propre peau qui ne cesse de se mourir sous le froid de l'hiver immortel de son esprit ; ô mémoire sacrifiée pour que les ailes puissent se déployer ! Ange solaire, il aime côtoyer les cieux, Hauru, il aime voler d'âme en âme sans jamais s'accrocher car il a déjà trouvé sa jumelle, amoureux grandiose qui fait battre son coeur encore et encore. Hauru est un être qui ne sait jamais s'arrêter, l'énergie qui ne sait jamais s'épuiser avec les années, malgré les chemins à contre sens et les cicatrices qui retracent une vie qu'il a oublié. Il ne s'arrête jamais se rire, de sauter de vie en vie, pour en illuminer les ténèbres qui viennent tout engloutir. Il est un arc en ciel à lui même, attendant que le destin mette quelques carcasses égarées sur sa route. Et Ena ne sera pas épargnée quand il aperçoit sa silhouette dans les couloirs, le sourire qui s'étire jusqu'aux plus belles comètes ! Les pas qui se tracent jusqu'à elle, dans son dos, pour ne jamais se faire remarqué, les bouclettes de ses cheveux qui rebondissent sur le haut de son crâne, et de sa grandeur, ses mains qui se posent sur ses épaules minuscules. 'Sup minimoys.Le visage éclatant alors qu'il s'empare rapidement de son bras qu'il entrelace avec le sien. Wanna go on a date? Le rire monte jusqu'aux cieux, à en briser les tympans de ses professeurs, mais il s'en moque, tout comme il se moque des cours qu'il s'apprête à sécher. Come with me, i don't want to work this afternoon... I have some... Grass. Clin d'oeil lancé pour qu'elle comprenne, même si il se doute qu'elle n'est pas aussi bête que lui. Il l'espère (tout le monde l'espère).

prima luce ∙ isekai monogatari (c) icon ∙ kawaiinekoj

Let the fear you have fall away janvier 2023  ∙ @no hauru

les pas dessinent le soleil dans leur élan irascible, la langue qui claque contre le palais quand les semelles s’éclatent contre le parvis. l’humeur est macabre et le poison se faufile entre les dents, créé une nuée de pénombre qui enveloppe le monde entier. l’astre qui scintille au dessus de ses cheveux et peinturlure le visage en kaléidoscope ne suffit pas à réchauffer le coeur ni calmer les ardeurs, les tempes qui pulsent au rythme de l’agacement enfoui. la mauvaise humeur ne s'invite que peu souvent mais quand elle est là, se fait venin, colle à la peau sans qu’on sache comment s’en débarrasser - et les yeux roulent dans leur orbites, les soupirs sont lâchés et les cigarettes s’enchaînent entre les mains dont on ne sait quoi faire. l’océan s’agite, les vagues si imprévisibles qu’on pourrait s’y noyer, et dans les pupilles la tornade - - les navires vont s’y perdre et sombrer, sans pouvoir se raccrocher aux éclats d’or. alors c’est le tonnerre qui frappe lorsque les mains viennent se poser sur les épaules, et lorsqu’il se trouve prêt à éclater, visage face à la gêne…! la voix n'explose pas mais s'enraye au fond de la gorge quand les traits se tordent instantanément en un sourire - - tout est oublié, le carnage balayé, et le soleil éclaire le minois d’une mine scintillante. à en dégager tous les nuages, à en sauver des torpeurs. la joie se plante dans le coeur sans laisser à la colère une vaine chance de triompher, obligée à se dissiper sans rien laisser derrière. you’re not that much taller, qu’elle fait remarquer avec le sourire qui s’étire jusqu’aux yeux, les vestiges des sourcils froncés indiscernable sous la lueur nouvelle. les lippes s’accordent une dernière inspiration de poison avant que la cigarette ne soit troquée pour la compagnie d’hauru, écrasée sur le sol sans regret ; remède trouvé. le bras joint à ses côtés est serré davantage pour clore une distance déjà bien mince, ne laissant rien exister entre eux, comme pour émuler la proximité de leurs âmes dans celle de leurs corps. tout s’éteint dans la cervelle, et ne subsiste plus que la vue de son ami, vendeur d'aventures ; qu'elle suivrait au bout du monde en vertu de ne jamais s'ennuyer à ses côtés. that’s how you flirt with women? you’re gonna need to step up your game. et elle a cet air taquin, ce sourire en coin qui rend tout si simple, sérieux emporté par la brise marine qui recueille l’existence. take me anywhere. elle sonne comme un air d’été, toujours prête à s’envoler, dissipe les problèmes baignés dans le silence.

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