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Guidebook : Lore et Univers

Contexte du Forum

Présentation du lore et de l'univers
Table des Matières
Disclaimer

Ce contexte comporte des informations supplémentaires relatives à notre fil rouge. Afin de préserver votre expérience et de pouvoir découvrir ces informations lors d’events RP dans le futur, ils sont donc affichés sous spoiler.

Libre à vous de décider de les lire ou non ; ils ne sont pas essentiels à la compréhension du lore, ni au jeu sur le forum.

Quelques-unes de ces informations sont également disponibles et nécessaires aux descriptions de certaines particularités, mais notez que tout n’est que partiellement expliqué de manière volontaire, et que la connaissance (ou non) de ce fil rouge n’empiète en rien sur vos opportunités de RP.

Origines et Commencement

Si l’Histoire vous semble linéaire : méprenez-vous. Il a longtemps été prouvé que pour comprendre l’univers, il est important de se rappeler que pas trois, mais quatre dimensions existent : hauteur, longueur, profondeur… et le temps.

Spoiler

Dans la réalité dans laquelle nous évoluons, l’humanité compose avec l’existence de la magie depuis la nuit des temps. Des écosystèmes entiers se sont développés au fil des fluctuations de la magie dans l’air - et pour les Hommes, c’est aussi l’avènement de celleux qui naissent naturellement doués pour la maîtriser, réunis sous un seul étendard : les Mages.

Pendant des siècles, Mages et Intouchés ont tenté de vivre en harmonie, avant de finalement accepter l’évidence. Leur rapport de force a fini par pencher en faveur des Mages, mettant des générations d’Intouchés en danger face aux potentiels conflits entre les peuples. La menace du déséquilibre était trop grande, et la balance, précaire, a fini par pencher. La Guerre de Poussière secoue le monde au 13ème siècle, faisant de trop nombreuses victimes innocentes, notamment parmi les Intouchés. La fin de la Guerre n’est signée qu’après la prise d’une unique décision majeure.

Les Mages ont fini par convenir que pour qu’autrui vive mieux, ils vivraient cachés.

Loin du regard des Intouchés, les fluctuations magiques dans l’air font et défont la civilisation magique et ses dynamiques géopolitiques depuis des siècles ; des villes de Mages éclosent là où les flux convergent, créant des environnements favorables au développement des talents des Mages à travers tout le globe.

Spoiler

Civilisation sur l'Archipel de Makōsa

Parmi ces convergences, l’archipel de Makōsa (魔交差諸島) apparaît naturellement au milieu de la mer de Chine, et propose un point de rassemblement idéal pour nombre de Mages de l’Est Asiatique - mais pas que. Au fil des siècles, la concentration magique au-dessus de Makōsa semble ne jamais arrêter de se densifier, et alors que les experts se demandent encore si une limite sera un jour atteinte, les Mages préfèrent y voir un avantage.

Spoiler

Bien que rattaché au territoire japonais, l’archipel de Makōsa accueille aujourd’hui des Mages de tout le globe, attirés par cette magie en croissance constante, appâtés par la promesse d’un environnement naturel qui leur permettrait d’embrasser leurs talents à leur plus haut potentiel.

C’est en 1520 que cinq Mages érudits arrivent sur l’archipel, autrefois seulement peuplé de quelques Mages nippons.

Spoiler

De gauche à droite : Tsuchiya Kanta, Narukami Ino, Asaka Chikage, Kazato Wataru, Tatsumi Kosuzu

Ils fondent alors sur l’archipel la nouvelle ville de Meiwa (明和) en 1550. L’évolution semble évidente, dans un pic de progrès d’éducation magique apporté par une poignée de Mages talentueux. Petit à petit, Meiwa améliore les conditions de vie de ceux venus exploiter les ressources naturelles de l’archipel, que ce soit juste pour y étudier, ou pour y vivre.

En 1554, l’une des Fondatrices, Tatsumi Kosuzu, exprime sa lassitude : pour elle, les Fondateurs ont assez sacrifié et l'éducation d'une civilisation entière ne devrait pas reposer sur leurs épaules. À titre secret, elle déclare aussi que la protection du secret de l'espace-temps ne devrait pas non plus être leur responsabilité.
Ce prétendu désaccord n'est en réalité qu'un moyen pour Kosuzu de s'éloigner de ses pairs, dans une tentative de les épargner de la menace qui la hante : la malédiction des Ryūketsuki.
Elle quitte la ville pour s’installer avec sa famille sur l’île de Tenchijima, et y fondera une nouvelle culture, la communauté Ryū, aux pratiques magiques relativement différentes de celles des citadins, qui lui survivra.
La malédiction ne semble toucher d'abord que son propre peuple, puis finit par fatalement contaminer des mages de toutes origines, malgré ses efforts.

Il reste encore à l’heure actuelle une animosité historique entre la communauté Ryū et les citadins, dont personne n’a jamais connu les vraies origines, mais alimentée par des préjugés et légendes urbaines qui se transmettent de génération en génération.

Spoiler

Makōsa Contemporain : Tremblement de Terre de 1963

C’est en 1963 que la concentration de magie semble atteindre ses limites - et un tremblement de terre secoue toute la mer de Chine, d'une magnitude de 6.3, avec Makōsa comme épicentre.

Spoiler

Suite à cet évènement (à cause de l'ouverture de la brèche dans l’espace-temps), des paradoxes et perturbations sont notées dans les fluctuations magiques convergeant sur l’archipel depuis cette date, amenant avec elles des mutations aléatoires et imprévisibles sur une poignée de Mages, que la vaste majorité de la population ne savent pas expliquer.

À l’heure actuelle, la majorité des Mages de Makōsa ignorent tout de l’existence du Portail et des réalités alternatives.

Les mages atteints par ces mutations sont alors appelés Rōnin, et il se passe quelques années avant qu'ils ne soient officiellement dans les radars de la société. Les mutations des Rōnin sont des conséquences des paradoxes temporels générés par l'ouverture du Portail vers le Carrefour des Réalités, alors que la Poussière de multiples timelines magiques semble s'échapper pour affecter les mages de tous les mondes parallèles.

Les Rōnin attirent la curiosité de groupes pharmaceutiques et autres organismes scientifiques publics comme privés, mais aussi de trafiquants bien moins légaux.

En 1971, Kaisei Pharmaceuticals se lance dans la proposition d'un programme de couverture sociale et d'assurance maladie destiné aux Rōnin, leur proposant diverses aides et accompagnements médicaux par leur intermédiaire. L'entreprise est aujourd'hui encore réputée pour cette spécialisation, ayant assuré sa part de marché à travers des décennies de lobbying, et de campagnes publicitaires et de sensibilisation - bien que les Rōnin eux-mêmes peinent de plus en plus à leur faire complètement confiance.

De 1981 à 1989, Kaisei Pharmaceuticals a su mettre au point et commercialiser des aides domestiques sous la forme de sérums, donnant des capacités spéciales pour une durée très limitée aux Mages lambda ou même aux Témoins les consommant (vitesse accrue, ouïe améliorée…). Ces sérums étaient à l’époque le fruit de l’exploitation de tests sur les Rōnin alors déclarés, information toutefois gardée secrète auprès de la population.

D’abord un énorme succès commercial, la commercialisation des sérums a été officiellement arrêtée en 1989, lorsque la population s’est rendue compte du caractère addictif de ces boissons, ainsi que de ses effets secondaires (hallucinations, excès de colère, convulsions…, menant à diverses agressions reportées et de nombreuses hospitalisations).

Des copies de ce produit sont cependant encore fabriquées en secret, et sont actuellement vendue sur le marché noir à prix d’or, notamment demandées par des Témoins ou Intouchés en mal de leur incapacité magique. La valeur de ces sérums aujourd’hui strictement illégaux est telle que des réseaux de chasseurs de Rōnin indépendants ont commencé à apparaître au milieu des années 1990.

Spoiler

Et maintenant...

En 2022, Makōsa ne cesse de croître. La civilisation magique locale compose avec l’évolution de leur nature, inévitable.

La société progresse dans une harmonie délicate entre malédictions historiques, divergences d’opinions et nouvelles mutations - que la moindre fluctuation semble menacer, telles un battement d’ailes de papillon.

Chronologie

Dates clé du contexte
1203
Début de la Guerre de Poussière

Intouchés et Mages s’affrontent dans un climat de conflit et de terreur international. Les victimes Intouchées sont (trop) nombreuses.

1214
Fin de la Guerre de Poussière

Les diplomates Mages et Intouchés s’accordent sur la signature de la fin de la Guerre de Poussière, grâce à une décision majeure : l’instauration mondiale du Secret magique.

Décembre1520
Arrivée des Fondateurs sur l’Archipel

Makōsa est alors uniquement peuplé de quelques Mages nippons, mais aucune réelle vie citadine n'est encore organisée.

Avril1523
Début de la construction de la ville de Meiwa
Ère Tenmyō (転命)1550 - 1604
1550
Inauguration officielle de la ville de Meiwa, capitale de l’Archipel de Makōsa

Jusqu’alors cachés et éparpillés depuis l’instauration du Secret, les Mages japonais commencent à s’organiser officiellement en société, loin des yeux des Intouchés.

Juillet1554
Schisme entre les Fondateurs : Fondation de la communauté Ryū

En désaccord avec le but de leur présence et de leur responsabilité sur l’archipel, Tatsumi Kosuzu quitte Meiwa pour s’installer avec sa famille sur Tenchijima.

Septembre1603
Transformation de Tatsumi Kosuzu

La co-fondatrice de Meiwa et matriarche de Tenchijima se transforme en Ryūgetsuki et disparaît en mer, à l’âge de 113 ans ; elle est canonisée comme divinité ancestrale par ses pairs et un sanctuaire, Shinrin-Kosuzu Jinja, lui est dédié sur l’île.

Janvier1614

Décès du dernier Fondateur vivant sur l’archipel, Tsuchiya Kanta, à l’âge de 132 ans.

Ère Seibun (静文)1614 - 1876
Avril1754
Semi-indépendance de Tenchijima

Dans un souci de préserver l’harmonie, Uminomiya est officiellement reconnue comme cité semi-indépendante pour le bi-centenaire de l’arrivée de Tatsumi Kosuzu sur Tenchijima, et s’affranchit de la juridiction de Meiwa.

Ère Jinka (神化)1876 - Présent
23 Novembre1963
Tremblement de terre de Makōsa (魔交差地震)

L’épicentre est situé sous Shinmeidai, et secoue l’archipel avec une magnitude de 6.3. Si toutes les îles le ressentent très intensément, les constructions magiques sont peu affectées et peu de dégâts et de victimes sont reportés. Malgré tout, le tremblement de terre laisse un souvenir impérissable aux Mages de Makōsa.
Début de l'apparition des mutations génétiques appelées "Rōnin".

Avril1971
Arrivée de Kaisei Pharmaceuticals sur le marché

Les Rōnin commencent à être référencés et étudiés par un organisme de santé publique, Kaisei Pharmaceuticals (カイセイ製薬株式会社), travaillant toutefois officieusement sous le joug du gouvernement et de l’armée.

Octobre1989
Fin de la commercialisation des aides domestiques Kaisei Pharmaceuticals

D’abord un énorme succès commercial, la commercialisation de ces mystérieux produits a été arrêtée lorsque la population s’est rendue compte du caractère addictif de ces boissons, ainsi que de ses effets secondaires (hallucinations, excès de colère, convulsions…). Le produit est cependant encore fabriqué en secret, et est actuellement vendu sur le marché noir.

Septembre2022
Présent.

La Poussière

Origines de la Magie
Description

Aussi : Dust (ダスト) ou hokori (埃)

Particule naturelle présente dans l’air, la Poussière n’est naturellement ressentie que par les Mages et les Témoins. Les Mages possèdent une sensibilité accrue pour la particule, venant au fil de l’Histoire à l’apprivoiser et la maîtriser pour développer des talents nouveaux, se démarquant des Intouchés. La Poussière n’est pas visible à l'œil nu, sauf en cas de concentration extrême - auquel cas, elle prend la forme de nuages d’infimes particules dorées et étincelantes. L’art de la maîtrise de la Poussière est communément appelé magie.


Humains et Poussière
Les Mages

Aussi : Mage.s, madōshi (魔道士)
Les Mages ressentent la présence de la Poussière à tout instant. Iels sont attiré.es par les fortes concentrations de Poussière, résonnant avec leur nature profonde, et ils savent la maîtriser et l’utiliser au quotidien pour pratiquer la magie.

Les Témoins

Aussi : Witness.es, mokugekisha (目撃者)
Les Témoins ressentent la présence de la Poussière mais ne peuvent pas l’utiliser. Iels sont souvent issu.es de familles de Mages, et vivent en majorité avec leurs proches dans le Secret, à quelques exceptions près.

Les Intouché.es

Aussi : Untouched, bōkansha (傍観者)
Les Intouché.es, comme leur nom l’indique, ne ressentent aucune présence et n’ont aucune affinité particulière avec la Poussière. La grande majorité des Intouché.es ignore même l’existence de cette particule et des Mages. Lorsqu’iels sont confronté.es à la vérité (par exemple, si certains de leurs proches s’avèrent être des Mages), iels peuvent choisir de vivre dans le Secret avec eux, ou d’être soumis.es à un Sceau d’Oubli.

Magie Usuelle

Pratiques Usuelles sur l'Archipel
L'essentiel en résumé
  • Il y a plusieurs techniques de magie, mais la magie gestuelle est la plus courante sur l'archipel ;
  • Les mages peuvent utiliser des objets appelés catalyseurs pour faciliter leurs pratiques magiques ;
  • Les mages peuvent se photoporter sur de courtes distances, et utiliser des passe-miroirs (kagami-goshi) pour les voyages de longues distances.

Table des Matières
Techniques de Magie

Plusieurs techniques pour contrôler la Poussière existent et s'entremêlent sur le globe :

  • La magie gestuelle (temahō, 手魔法) est la plus répandue en Asie. Il faut une bonne mémorisation pour la maîtriser, son utilisation se basant principalement sur une suite de gestes à effectuer rigoureusement, bien que parfois légèrement différente d’un mage à l’autre.
  • La magie pensée exempte d’avoir les mains libres pour contrôler la poussière. Difficile à maîtriser, elle requiert une grande concentration et se base, comme pour la magie gestuelle, sur une série de gestes à visualiser dans son esprit.
  • Les sceaux se présentent comme des sorts dessinés ou écrits. Moyen permettant une concentration de magie plus précise, ils sont souvent utilisés par des mages en difficulté et sont donc vus comme une forme de magie faible. Les sceaux existent sous plusieurs langages différents en fonction des pays ou des mages.

Catégories de Magie

Peu importe la technique maîtrisée par le Mage, tout sort, enchantement, incantation, invocation, sceau ou même particularité de naissance (ketsuki-kei et Rōnin exceptés) tombera dans l’une des catégories suivantes :

  • Magie Kinétique : toute magie ou pratique liée au contrôle du mouvement physique d’objets ou des personnes environnantes ;
  • Magie Moléculaire : toute magie ou pratique liée au contrôle de l’apparence physique d’objets ou de personnes ;
  • Magie Élémentaire : toute magie utilisant les éléments tels qu’ils sont présents dans la nature (feu, eau, vent, terre, foudre, lumière). Chaque Mage peut présenter une affinité pour un ou deux éléments maximum, ainsi que présenter une ou plusieurs faiblesses ;
  • Magie Psychique : toute magie ou pratique liée à l’esprit, aux pensées et aux souvenirs (télépathie, parapathie...) ;
  • Magie Divinatoire : toute magie ou pratique ayant vocation à prédire, avec plus ou moins de précision, un futur proche ou lointain, ou à pouvoir apercevoir des bribes du passé.

Catalyseurs

Aussi : Catalyst, shokubai (触媒)

Est qualifié de catalyseur tout objet personnel modifié, pouvant se charger en Poussière afin de faciliter l’exécution de techniques magiques. Un exemple de catalyseur courant, répandu en Europe notamment, serait la baguette magique.

Chaque Mage possède son propre catalyseur. Il peut être n’importe quel objet, souvent porteur d’une signification personnelle importante pour son propriétaire qui tisse une relation particulière avec son catalyseur. Il est également possible pour un Mage d’en posséder plusieurs, mais ces cas de figure sont assez anecdotiques.

Les catalyseurs sont également tout spécialement utiles lorsqu’un Mage visite une région du monde à faible concentration de Poussière. Si le catalyseur est chargé au préalable avant le voyage, les Mages peuvent alors user de magie dans ces régions sans difficulté, jusqu’à l’épuisement de la charge.

Une fois la charge épuisée, selon le taux de concentration de Poussière dans l’air sur les lieux, l’utilisation de magie sera plus ou moins difficile pour le Mage.

Posséder ou utiliser un catalyseur n’est cependant pas obligatoire. Il facilite simplement l’utilisation de magie si bien que son utilisation est devenue courante au fil du temps, au même titre qu’un smartphone simplifie la vie d’un humain lambda.


Sceaux d'Oubli

Aussi : Oblivion Seals, bōkyaku fūin (忘却封印)

Les Intouchés peuvent être soumis à divers Sceaux d’Oubli pour préserver l’existence secrète de la Poussière et des Mages. Il existe des Sceaux totaux (les faisant complètement oublier toute existence de magie et tout ce qui y est associé, y compris les Mages de leur entourage), comme partiels.

Un Sceau d’Oubli Partiel commun consiste, une fois apposé sur la porte d’entrée de la maison familiale par exemple, à ne lever ou appliquer l’Oubli de manière partielle ou totale que sous certaines conditions.

Exemples de conditions d’Oubli :

  • ne lever l’Oubli qu’au domicile de la famille ;
  • ne lever l’Oubli que si la famille est rassemblée à son domicile sans aucune personne extérieure présente ;
  • ne lever l’Oubli que si un ou plusieurs Mages de la famille sont présents au domicile…

Exemples de degré d’Oubli :

  • oublier uniquement la nature magique du Mage de la famille ;
  • oublier l’existence totale du Mage…

Photoportation

Aussi : to Blink, matataku (マタタく)

Technique magique courante de téléportation. (visuel)

Le Mage se dématérialise en Poussière pour se téléporter d’un point A à un point B, communément pratiquée pour les courtes distances. Un permis est requis à l’âge de 18 ans pour la photoportation non-accompagnée, compte tenu des risques de mauvaises dématérialisation et rematérialisation.


Passe-Miroirs (Kagami-goshi)

Aussi : miraport, kagami-goshi (鏡越し)

Système de téléportation magique, disponible pour tous et parfois utilisé pour plus de discrétion, celui-ci se dessine sous la forme de deux surfaces réfléchissantes (eau, miroir, etc) reliées par la magie permettant à un sorcier de se déplacer d’un point A à un point B.

Les passe-miroirs prennent aspect brumeux une fois activés. Les ports de kagami-goshi sont très courants dans chaque grande ville magique et présentent souvent, pour les orner, de majestueuses sculptures animées à l’effigie de la ville vers lesquelles ils amènent.


Shikigami

Invocation magique, le shikigami (式神) se présente comme sort protecteur pour le mage qui le lance et est connecté à lui spirituellement.

Papier animé, il prend une forme animale différente en fonction de son lanceur. Il existe plusieurs manières d’en invoquer un, que ce soit par la magie gestuelle ou celle écrite : certains mages trouveront plus faciles d’user de formes magiques à apposer directement sur le papier pour créer son propre shikigami.

Il est possible, une fois son shikigami créé, de se le faire voler par un autre mage ou d’en perdre le contrôle. Toucher au shikigami d’autrui est vu comme un geste intime et très déplacé sans consentement, et, bien que ce ne soit pas interdit, très peu de mages osent s’y aventurer.

D’autre part, perdre le contrôle de son shikigami est aussi une preuve d’instabilité émotionnelle chez le mage, poussant parfois son propre sort à se retourner contre lui ou à blesser des innocents.


Prisme Shinbō

Issus de cristaux de roche uniquement trouvés dans les régions montagneuses et à haute concentration poussiéreuse, les prismes Shinbō (心望プリズム) sont des artefacts raffinés par des Mages à l'expertise rare.

Lorsqu'un Mage ou un Témoin tient un prisme dans sa main et le place sous un rayon de soleil, la Poussière contenue dans ses cristaux diffracte la lumière pour créer divers mirages.
Les mirages sont uniquement visibles par le porteur, et peuvent montrer des objets, des fragments de souvenirs ou de visions cryptiques, voire même des couleurs, des émotions, des bruits ou des odeurs. Ils cristallisent les désirs les plus profonds du porteur.
Les différents fragments de mirages visibles par un seul Mage ne sont pas nécessairement liés à la même idée : ils peuvent également exprimer une variété de concepts ou visions, qui peuvent changer (ou pas du tout) au fil du temps.

À cause du danger des influences possibles de telles visions sur les Mages et Témoins, les prismes Shinbō ne sont pas couramment vendus dans le commerce et sont majoritairement trouvés chez une poignée de sōgaka (voyants) agréés.
Le prisme Shinbō est habituellement étudié par les jeunes Mages lors de leur cursus scolaire obligatoire.

Maisons de Magie

Groupes du forum
Origines et Inspirations

Toutes les écoles de magie de l’archipel suivent les mêmes critères de répartition de leurs élèves. Les valeurs des maisons, ou ryū (流) (lit. “école” ou “courant”), sont basées sur les principes du bushidō (武士道) et du ninpō (忍法).


Maisons et Descriptions
  • Maison Dojin (土仁)
    Fondée par : Tsuchiya Kanta (土野貫太)

    Compassion, stabilité et entêtement : les Mages de la maison Dojin vivent de leurs sentiments, racine même de leur force de caractère. Cœur sur la main, ils sont profondément connectés avec leur facette émotionnelle, leur donnant un immense potentiel de stabilité psychique. Mais ce lien privilégié avec leurs émotions peut s’avérer un obstacle en société, alors qu’il est difficile pour les Dojin-ka de faire la part des choses lorsque leur ressenti se retrouve parfois dénigré ou mis de côté au profit d’autre chose par autrui. Ils peuvent se montrer très entêtés, envahissant leur naturel pourtant communicatif pour bloquer la discussion et la résolution des conflits à leur éclosion.

    Qualités courantes : empathique, flegmatique, chanceux, bienveillant, facétieux


    Défauts courants : émotif, entêté, sensible, rancunier, hypocrite


    Marbrures : coeur, poitrine

  • Maison Fugi (風義)
    Fondée par : Kazato Wataru (風音渉)

    Droiture, sagesse et esquive : forces tranquilles de l’archipel, les Fugi-ka sont perçus comme des représentants de la justice. Leur vision de l’égalité et le bien est leur priorité, et ils se fichent assez de l’image qu’ils peuvent renvoyer lorsqu’ils travaillent vers leurs objectifs ; certains Fugi-ka sont décrits comme froids et impassibles, d’autres directs et tranchants. Ils sont particulièrement doués pour peser le pour et le contre dans le calme, et prendre les décisions qui leur semblent les plus raisonnables, quelle que soit leur définition du terme. Mais ce mur de marbre et de droiture peut parfois aussi leur donner l’air de se défiler, à se cacher derrière des faits ou des excuses sans trop se dévoiler. Il est parfois difficile de cerner un Fugi-ka, qui semble toujours vous filer entre les doigts derrière sa carapace.

    Qualités courantes : sage, droit, juste, méthodique, rationnel


    Défauts courants : froid, égoïste, critique, fermé, insensible


    Marbrures : dos, colonne vertébrale

  • Maison Hiisa (火勇)
    Fondée par : Asaka Chikage (朝火千景)

    Courage, énergie et intimidation : la maison Hiisa est réputée pour ses figures d’influence charismatiques et ses têtes brûlées. Mais leur définition de courage est à multiples facettes ; les Hiisa-ka croient au courage de savoir faire ce qui est juste quand il le faut, sans douter d’eux-mêmes. Énergiques, ils vont de l’avant, avec confiance et détermination - et si faire demi-tour est la bonne chose à faire, ils en prendront la responsabilité. Mais ce courage va aussi avec une témérité parfois irréfléchie, et une rage de vaincre et d’avancer vers leurs objectifs qui peut prendre au cœur ; ce sont des Mages qui n’ont pas peur de la confrontation ni de monter le ton, pouvant parfois passer pour des tentatives d’intimidation.

    Qualités courantes : intrépide, déterminés, charismatiques, pragmatiques, agiles


    Défauts courants : intimidant, belliqueux, têtu, impatient, subversif


    Marbrures : jambes, hanches

  • Maison Raiyo (雷誉)
    Fondée par : Narukami Ino (鳴雷衣乃)

    Honneur, créativité et imprévisibilité : les Raiyo-ka sont des électrons libres, forces de créativité et maîtres de l’improvisation à toute épreuve. Souvent optimistes, ce naturel volatile est pourtant profondément dirigé par leur sens de la loyauté ; tous les moyens sont bons pour honorer leurs engagements et exprimer le respect envers l’objet de leur fidélité. Les Mages de la maison Raiyo sont cependant parfois imprévisibles et éparpillés. Toujours en mouvement, ils peuvent facilement se trouver distraits de leur but premier par le champ des possibles qui s’offre à eux, peignant un tableau que certains peuvent qualifier d’irresponsable (à tort ou à raison).

    Qualités courantes : créatif, jovial, optimiste, loyal, débrouillard


    Défauts courants : imprévisible, distrait, exubérant, fourbe, immature, irresponsable


    Marbrures : mains, bras

  • Maison Suisei (水誠)
    Fondée par : Tatsumi Kosuzu (竜水小鈴)

    Sincérité, flexibilité et manipulation : les Mages de la maison Suisei sont vrais, honnêtes et sincères. Ils portent leurs pensées et leurs émotions sur leur corps, même sans les verbaliser. Sensibles et fortement dérangés par les mensonges et les coups en douce, les Suisei-ka sont de piètre menteurs, et font preuve d’une souplesse sans précédent. Maîtres des mots, ils savent jongler avec la réalité pour accommoder autrui, mais surtout eux-mêmes ; ce bagout peut parfois passer pour de la manipulation, bien que toujours mué par une vérité essentielle que tout le monde ne voit pas toujours. La fondatrice de la maison Suisei, Tatsumi Kosuzu, est tout spécialement célèbre pour avoir exprimé son désaccord le plus honnêtement avant de quitter honorablement ses responsabilités à Meiwa pour vivre sur Tenchijima, dans l’exemple le plus pur de cette sincérité à découvert qui définit les Suisei-ka.

    Qualités courantes : honnête, astucieux, flexible, médiateur, compréhensif


    Défauts courants : manipulateur, opportuniste, vicieux, fainéant, spécieux


    Marbrures : tempes, cou

Îles, Climat et Organisation

Descriptions détaillées de l'Archipel
L'essentiel en résumé
  • L'archipel de Makōsa est situé dans la mer de Chine, et est un territoire japonais ;
  • L'archipel accueille aisément des Mages de tous les continents venus y étudier ou y vivre ;
  • Un dôme de Poussière invisibilise l'archipel des Intouchés, et y facilite la compréhension des langues étrangères ;
  • Il est composé de quatre îles : les îles de Honshu et Eiyamachi formant la ville de Meiwa, puis, au nord et au sud, les îles de Mikazukijima et de Tenchijima ;
  • Sa devise est le Dama ;
  • Le climat y est tempéré, avec des étés chauds et humides et des hivers doux et dégagés.

Table des Matières

Cartes et Plans

Histoire et Description

L’archipel de Makōsa (魔交差諸島, lit. “îles du Croisement Magique”, “Magic Crossing Islands” ou aussi interprété comme “Devil’s Crossing Islands”) est une formation naturelle au milieu de la mer de Chine, point de rassemblement idéal pour nombre de Mages de l’Est Asiatique - mais pas que.

L’archipel de Makōsa est resté pendant longtemps inhabité. Les Mages nippons découvrent l’archipel au 12e siècle, mais il faudra attendre l’arrivée des Fondateurs en 1498 pour qu’une vie citadine ne commence à s’organiser avec la création de la ville de Meiwa.

Bien que rattaché au territoire japonais, l’archipel de Makōsa accueille aujourd’hui des Mages de tout le globe, attiré·es par cette magie en croissance constante, appâté·es par la promesse d’un environnement naturel qui leur permettrait d’embrasser leurs talents à leur plus haut potentiel.


Îles et Juridiction

L'archipel de Makōsa est composé des îles suivantes :

  • Honshu (本州) : composée de trois quartiers, elle fait partie de la juridiction de la ville de Meiwa ;
  • Eiyamachi (永夜町) : reliée par Ryūbashi (Dragon Brdige) au sud-est de Honshu, c'est le quatrième quartier de Meiwa ;
  • Mikazukijima (三日月島) : île du Nord, administrativement gérée par Meiwa ;
  • Tenchijima (天地島) : île du Sud, région semi-autonome du peuple Ryū.

L’archipel est également ponctué de six Vigies (nord, ouest, sud-ouest, sud-est, est et centre), traçant une forme de pentacle pour canaliser un dôme de Poussière au-dessus des îles, et de ce fait invisibiliser l’archipel aux Intouché·es.


Le dôme de Poussière protégeant l’archipel des Intouchés permet également d’appliquer un Sceau de traduction sur l’ensemble du territoire. Les Mages se comprennent et entendent ou lisent les langues étrangères traduites par magie dans leur langue maternelle. L’enseignement linguistique en cycle primaire et secondaire n’est pas obligatoire.


Devise

La devise de l’archipel de Makōsa (et du reste du monde magique japonais) est le Dama (玉). Le Dama prend la forme de petites pièces polies et translucides, percées en leur centre. Les pièces de 1 Dama sont de couleur vert jade. À l’heure actuelle, 1 Dama vaut environ 50 centimes d’Euro.

Conversion des Dama selon leur valeur :

  • 1 Rudama (瑠玉, bleu nuit) vaut 5 Dama ;
  • 1 Kōdama (紅玉, rouge vif) vaut 20 Dama ;
  • 1 Shidama (紫玉, violet) vaut 50 Dama ;
  • 1 Shiratama (白玉, blanc) vaut 100 Dama ;
  • 1 Ōdama (黄玉, doré) vaut 200 Dama.

Une vieille légende prétendant avoir vu tomber quelques Dama d’un pot de terre brisé est vivement restée dans l’inconscient collectif des Mages de Makōsa. Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir certains commerçant·es et artisans étiqueter leurs articles fragiles “NE PAS TOUCHER” de manière quelque peu… extrême.


Climat

Le climat de l’archipel est similaire à celui de l’île de Kyushu au Japon.

Les étés sont chauds, lourds, très humides et souvent nuageux ; les hivers sont froids mais secs et ensoleillés. La saison des pluies (tsuyu, 梅雨) s’étend habituellement sur le mois de Juin.

La saison chaude dure 3 mois, de fin Juin à fin Septembre, avec une température moyenne de 27°C. Le mois le plus chaud est Août, avec des températures entre 24 et 32°C. Le soleil se lève vers 5h du matin, et se couche vers 19h30. La température de l’eau à cette période est comprise entre 23 et 27°C.

La saison froide dure 3 mois également, de début Décembre à début Mars, avec des températures moyennes ne dépassant pas les 14°C. Le mois le plus froid est Janvier, avec des températures entre 2 et 10°C. Le soleil se lève vers 7h du matin, et se couche vers 17h30.

Code d'Honneur

Principes moraux des mages
Table des Matières
Principes Moraux

Les Mages nippons de l’Archipel sont, dès leur entrée dans le système scolaire et jusqu’à la fin de leurs jours, soumis à un Code d’Honneur unique. Tout comme les différentes maisons de l’enseignement magique japonais, ce code est régi par les sept valeurs du Bushidō (dans l’ordre cité par Nitobe Inazō en 1899, sans hiérarchie quelconque) :

Justice (義)

La Justice est le pouvoir de chacun de décider de sa conduite avec raison ; de mourir lorsque mourir est juste, de frapper lorsque frapper est juste. La Justice maintient stature et fermeté. Sans Justice, la tête ne peut tenir sur la colonne vertébrale, les mains ne bougent ni les jambes ne tiennent debout. Sans Justice, ni le talent ni l’éducation ne peuvent faire d’une simple carcasse un Mage accompli.

Courage (勇)

Faire preuve de courage à chaque moment de sa vie, en danger ou non. Le Code différencie la bravoure du Courage : le Courage ne mérite d’être compté comme vertu que s’il s’exerce au nom du Bien et de la Justice. Le Courage est faire ce qui est juste, et savoir ce qui est juste et ne rien faire n’est que lâcheté.

Compassion (仁)

Investi du pouvoir de la Poussière, le Mage doit démontrer une bienveillance et miséricorde exemplaires : amour, magnanimité, affection pour autrui, empathie et pitié - telles sont les formes que prennent la Compassion, l’un des attributs les plus importants de l’âme humaine.

Respect (礼)

Les Mages accomplis n’ont pas de raison de se montrer cruels ni de prouver leur force. Les Mages ne doivent pas seulement être respectés pour leur maîtrise de la Poussière, mais également pour la manière dont ils agissent envers autrui. La véritable force d’un Mage n’apparaît que lors des temps les plus difficiles. Le Respect prend souvent la forme de la politesse, et l’une de ses formes les plus évoluées est l’amour.

Intégrité (誠)

Chaque attribut du Code ne peut pas vivre sans les autres ; et pour vivre en accord avec les principes du Code, un Mage doit également préserver son Intégrité. Il doit vivre honnêtement et sincèrement.
Les dires des Mages doivent être respectables, et rien ne doit les empêcher de faire ce qu’ils ont affirmé. Le Mage ne doit pas avoir besoin de donner sa parole ni de promettre, puisque parler et faire sont pour un Mage accompli un seul et unique acte.

Honneur (名誉)

Le sens de l’Honneur, conscience vive de dignité personnelle et de valeur, est essentielle aux Mages. Ils sont nés et élevés dans le respect et les privilèges de la Poussière, et doivent l’honorer et ne pas la bafouer. La peur de la disgrâce est telle une épée de Damoclès au-dessus de la tête de chaque Mage.

Loyauté (忠義)

Chacun est responsable de ses actes, de ses paroles et des conséquences qui s’ensuivent. Un Mage se doit d’être loyal à ceux qui se trouvent sous son aile. Envers tous ceux dont il est responsable, il se doit de rester droit et vrai. Toute allégeance ne doit également pas être abandonnée, même en difficulté.


Crimes et Pénalisation

De ceci sont issues trois interdictions catégoriques, enfreignant les sept valeurs du Code. Sont formellement interdites et punies par la loi de l’archipel (ainsi que celles du monde magique):

  • Toute atteinte à l’intégrité physique ou morale d’autrui ;
  • Toute atteinte au consentement d’autrui ;
  • Toute atteinte à la vie d’autrui.

Ces trois points sont sévèrement punis par le Code d’Honneur de l’archipel de Makōsa, dont les châtiments les plus graves peuvent prendre les formes suivantes, selon le crime, les circonstances et le verdict du jugement : emprisonnement (zuzai, 徒罪), éviction de sa Maison (hōzai, 放罪), exil formel du monde magique (ruzai, 流罪), inhibition à la Poussière (hokori men-eki, 埃免疫).

Contexte Social

Informations sur la société magique de Makōsa
L'essentiel en résumé
  • Les Mages de nationalité non-japonaise peuvent étudier et vivre sur l'archipel sans besoin de naturalisation grâce à des accords magiques internationaux ;
  • De par sa position géographique et son rayonnement mondial, la diversité ethnique et culturelle y est riche ;
  • Grâce aux principes enseignés par les Fondateurs, les Mages sont un peuple très tolérant, et les minorités sont bien mieux intégrées que dans le monde Intouché (bien que ce ne soit pas encore parfait).

Démographie

Les Mages présents sur l’archipel de Makōsa possèdent soit une citoyenneté Japonaise (de naissance ou naturalisés, pour les Mages nés de parents étrangers ayant grandi sur l’archipel), soit une carte de Résident de Makōsa (pour les Mages arrivés de l'étranger, et/ou ne souhaitant simplement pas abandonner leur passeport de naissance).


Rappel Un passeport et une nationalité n’équivalent pas à des origines ethniques. Posséder la citoyenneté Japonaise par naturalisation, quelle qu’en soit la raison, n’efface en rien les origines ethniques ni la culture d’une personne, ni même les privilèges ou défavorisations liés à lesdites origines.

Le rayonnement de Makōsa et de Meiwa depuis sa création ont fortement favorisé l’immigration. Si la quasi-moitié des habitant·es de Makōsa ont un passeport non-Japonais, la mixité ethnique au sein des Mages de nationalité Japonaise est également beaucoup plus élevée que sur la métropole Intouchée.

Proportions démographiques :

  • 57% de Mages et Témoins de nationalité Japonaise – parmi ces Mages, 7% sont issus de la communauté Ryū et vivent sur Tenchijimavoir section Tenchijima ;
  • 43% de Mages et Témoins d’autres nationalités – rattaché au territoire japonais, l’archipel de Makōsa accueille sous un accord international des Mages de tous les continents, sans besoin de naturalisation quelconque. Les Mages reçoivent à leur arrivée une carte de Résident leur permettant de vivre, étudier et travailler sur Makōsa au même titre que les Mages nippons.

Immigration et Naturalisations

De nombreuses communautés, issues notamment de l'immigration sud-coréenne, chinoise et du sud-est de l'Asie (Philippines, Vietnam...) sont actuellement fortement présentes au Japon.

Dans le cas des citoyen·nes d'origine coréenne naturalisé·es japonais notamment, ces dernier·es et leurs descendant·es sont appelé·es zainichi (kankokujin) (coréens au Japon), ont pour la grande majorité la nationalité japonaise, et portent assez souvent même un nom japonais (leurs parents ayant adopté des alias japonais à leur naturalisation pour favoriser leur intégration).

En savoir plus ー Coréens au Japon, Chinois au Japon (EN), Alias japonais VS Nom de naissance ethnique (EN)

Note Avant de bondir sur ce fait pour justifier un quelconque faceclaim, il est toujours bon de se demander si cette explication apporte réellement quelque chose à ton personnage, afin d'éviter d'instrumentaliser une culture et/ou les personnes réellement concernées. Makōsa est un archipel diversifié et une nationalité japonaise n'y est absolument pas nécessaire pour y être né.e et y vivre.

Note Dans notre monde réel actuel, au Japon, les populations d'origines étrangères non-blanches d'une manière générale, et/ou lorsque le passé géopolitique du Japon entre en jeu, sont régulièrement victimes de discriminations - et ce même lorsqu'elles sont naturalisées ou assimilées.
Même si l'univers fantastique dans lequel évoluent les personnages de IMO est beaucoup plus tolérant et très diversifié, il s'agit d'un sujet de société important dont il est bon avoir conscience lors de l'écriture de personnages concernés afin de représenter ces cultures avec respect.

En savoir plus ー Racisme au Japon, Immigration au Japon


Société et Mentalités

Si de nombreux concepts, lieux ou mots usuels empruntent à un folklore japonais ancien et majoritairement uniquement encore présent dans les contes et légendes locales, nous sommes bel et bien en 2022 ; le monde dans lequel l’action se déroule est certes magique, mais aussi moderne.

Détails additionnels :

  • La diversité étant un standard depuis la fondation de Meiwa, les Mages de l’Archipel sont très tolérants par éducation depuis plusieurs siècles. Orientations sexuelles, identités de genre, origines ethniques… sont bien plus simplement intégrées sans préjugé par la majorité ;
  • À titre international, les Mages issu.es de familles Intouchées sont plus probables de se montrer moins tolérants ou simplement moins éduqués que leurs pairs issus de familles de Mages, ayant été plus directement confrontés à la mentalité et aux standards actuels des Intouchés (hrp, correspond à notre société actuelle) - cf. note ci-dessus.
    Note lisez bien le règlement sur les sujets sensibles et traumavertissements lorsque vous abordez ce genre de sujets en RP, c’est important
  • Si les Mages ont un respect presque religieux envers la Poussière et les talents qui leur sont conférés, il est communément accepté par la société magique que les traditions liées à des fêtes ou des croyances religieuses ne soient pas toutes scrupuleusement suivies... ou suivies par habitude plus que par foi. Chacun célèbre les fêtes ou croit en les dieux qu’iel souhaite sans préjugé.

Meiwa

Capitale de Makōsa
L'essentiel en résumé
  • La capitale de l'archipel est Meiwa, composée de quatre quartiers et de l'île de Mikazukijima ;
  • Chuo-Kōei est le centre business et économique. Son architecture est minimaliste, organique et futuriste, et les loyers y sont très élevés ;
  • Shinmeidai est le quartier lié à l'éducation et la sagesse. Il abrite l'université de magie, Tokidai, sur ses hauteurs. Son architecture est contemporaine, géométrique et zen, et les loyers y sont moyens à élevés ;
  • Wakoku est le coeur traditionnel et calme de la ville. Son architecture est éclectique, naturelle et vieillissante, et les loyers y sont variés ;
  • Eiyamachi est le quartier nocturne et festif, plongé dans une nuit éternelle. Son architecture est désordonnée, parfois délabrée, et illuminée de néons, et les loyers y sont très bas.

Table des Matières

Histoire et Description

Étymologie : , “brillant” et , “paix, harmonie”.

L’Archipel de Makōsa est administré depuis sa ville principale et capitale, Meiwa (明和). Organisée et créée de l’initiative des Fondateurs à leur arrivée sur l’archipel, Meiwa rassemble la vaste majorité des habitant·es de Makōsa et s’étend sur deux îles : Honshu (l’île principale, composée de trois quartiers) et Eiyamachi. L’île de Mikazukijima au Nord est également gérée par la ville de Meiwa, bien que quasiment inhabitée.

La ville de Meiwa inclut quatre quartiers principaux dans sa juridiction : Chūo-Kōei (中央光栄), Shinmeidai (神明台), Wakoku (和谷) et Eiyamachi (永夜町).

Un réseau de lignes de trains retrace tout le tour de l’île Honshū jusqu’à Eiyamachi, glissant sur la surface de l’eau au besoin, pour les résident·es ne sachant pas se photoporter.


Quartier Économique & Business : Chuo-Kōei (中央光栄)
Niché au Nord-Est de l'archipel, Chuo-Kōei se noie entre modernité et avancées technomagiques. La Poussière y est omniprésente, a transformé le quartier en un microcosme étincelant que les gratte-ciels dissimulent avec peine au reste de l'île - observé à hauteur de nuages, ses rues se redessinent pour former un réacteur, dont le centre éclaire le reste des avenues bondées de mages empressés. Poumon économique et commercial de l'archipel, ses bureaux aux ambiances variées ainsi que ses nombreux événements font la fierté de ses occupants. Courbes et lignes sont au cœur de son architecture et les boutiques, restaurants et cafés se confondent presque dans cette sobriété minimaliste qui fait tout son charme. Les parois de ses immeubles sont insonorisées et se mêlent, de l'extérieur, aux paysages environnants ; la végétation s'invite sur les toits, dans les allées, et quelques parcs non prétentieux poussent ici et là. Son immensité semble infinie, si bien que plusieurs lignes de train naissent sans cesse pour desservir l'ensemble de l'arrondissement - elles s'étendent jusqu'aux frontières de l'île principale et offrent des trajets aussi rapides que la vitesse de la lumière.

Résidences
Loyers Élevés à Très élevés

À Chūo-Kōei, centre futuriste de Meiwa, les bâtiments commerciaux et administratifs prennent vite le dessus sur les zones résidentielles. Son architecture et sa modernité avancée en font des logements aux prix assez élevés, souvent prisés des familles à haut revenus ou nouveaux riches. Les zones résidentielles de Chūo-Kōei sont aussi diverses que les formes qu’elles épousent ; appartements et penthouses impeccables en haut de tours scintillantes au coeur des quartiers commerciaux dont la vue surplombe tout l’archipel, ou maisons individuelles nichées dans des recoins calmes plus en retrait ; les constructions sont organiques, minimalistes, et cohabitent en harmonie avec la végétation dont les couleurs vertes contrastent avec les murs immaculés des maisons.


Quartier Éducation & Sagesse : Shinmeidai (神明台)
Mélange audacieux entre traditionnel et contemporain, Shinmeidai s'élance au Sud de l'île principale, tout de bois et de plantes grimpantes vêtu. Réputation ancrée dans l'histoire, il est connu comme étant le meilleur quartier pour apprendre les origines de l'archipel et pour continuer d'enrichir ses connaissances, au milieu d'une flore ubiquiste qui ne cesse de croître ; bibliothèques immenses, observatoires, musées spacieux, salons de thé et cafés… Tous gravitent autour de Tokimitsu Jujutsu Daigaku, université magique à la réputation aussi prestigieuse que de l'or, où s'inscrivent nombre d'étudiants étrangers pour la qualité de ses enseignements. Des conférences y sont souvent tenues par des mages illustres, et des espaces d'expositions diverses se réinventent régulièrement. Population majoritairement jeune, les bons plans sont nombreux et les sorties abordables ; plusieurs dortoirs et appartements y ont fleuri pour accueillir la foule. Un peu excentré, le CHUM (Centre Hospitalier et Universitaire Médicomagique) s'élève en un domaine vaste et changeant - les nombreux bâtiments modifient leur agencement en permanence pour fournir un service et une plateforme d'apprentissage de qualité.

Résidences
Loyers Moyens à Élevés

Les quartiers résidentiels de Shinmeidai n’échappent pas à l’atmosphère du reste du quartier. Habile mélange architectural entre géométrie millimétrée et bois naturel, les balcons des immeubles s’emboîtent avec équilibre, traçant des jeux d’ombres graphiques au sol au fil de la course du soleil. Les loyers peuvent être dans la moyenne pour les appartements plus petits, comme monter plus haut pour un pavillon familial en lotissement. Les cités résidentielles sont tissées d’espaces verts pour faciliter le contact social et les sorties culturelles, et si vous préférez rester au calme - il suffit de s’éloigner du centre pour tomber sur de nombreuses maisons familiales individuelles, aussi traditionnelles que stylisées, dotées de petits jardins de ville… pour un loyer ou une valeur foncière qui vont avec le prestige du quartier.


Quartier Résidentiel & Traditionnel : Wakoku (和谷)
Semblable à un havre de paix, Wakoku s'extirpe de l'effervescence plus à l'Est en offrant un cadre serein à ses habitants. Sous un ciel bleu et ses cerisiers en fleurs, à proximité de l'air marin, il y fait bon vivre. Appartements simplistes et maisons spacieuses, routes tantôt étroites tantôt larges et escaliers biscornus, les voitures ne sont pas nombreuses et le bruit intempestif est rare - les vélos volants ou la marche sont souvent préférés pour conserver la quiétude du lieu. Des chemins secrets permettent de rejoindre des criques sauvages et des bouts de forêts inexplorées non loin du quartier, ou des commerces cachés dans l'ombre d'un cul-de-sac. Brillant des reflets du soleil, plusieurs ruisseaux serpentent dans l'arrondissement et des ponts improvisés font la liaison entre les terres. Konbini, fleuristes débordant sur les trottoirs, bains publics, restaurants familiaux, et salons de thé improvisés font la joie de ses résidents. L'ambiance est cosy, comme un cocon de plénitude que l'on rechigne à quitter tant on y est bien. Tout comme les quartiers adjacents, les lignes de train offrent des transports en commun d'une qualité irréprochable, bordant les plages de l'île de mini-stations d'arrêt.

Résidences
Loyers Variés

Wakoku représente le coeur plus traditionnel de Makōsa - jusque dans ses ruelles résidentielles silencieuses. À Wakoku, les loyers et valeurs foncières varient de bas à élevés, dans un éventail éclectique de résidences qui s’adaptent à tous les budgets et toutes les familles. Les étudiants fauchés pourront louer de petits studios de une ou deux pièces, juchés dans de bas immeubles de bois, vieux de plusieurs décennies, tremblant encore à chaque passage sur la ligne de train de l’île. Pour les jeunes familles aux revenus modestes, les maisons individuelles, coincées les unes entre les autres dans une palette de couleurs et de styles variés, sont anciennes et plus ou moins rénovées, parfaites pour ne pas se ruiner tout en restant près du centre-ville. Enfin, au détour des ruelles, vous ne pourrez pas rater les immenses manoirs traditionnels, hérités de génération en génération, dissimulés en toute intimité derrière les arbres subtilement taillés de leurs superbes jardins.


Quartier Nocturne & Festif : Eiyamachi (永夜町)
Vrombissement incessant à l’allure de ruche, l’on retrouve Eiyamachi sur une île au Sud de celle principale, les deux étant reliées par un pont grandiose sur lequel un dragon gardien magique vous souhaitera la bienvenue (ou vous grognera dessus) au fur et à mesure que le ciel s’assombrira. Quartier connu pour ne jamais dormir, c’est dans une nuit éternelle que les mages l’ont plongé grâce à un sortilège. Néons et autres plantes lumineuses sont de pair pour guider les passants dans de grandes rues ou de petites allées, à l’aspect parfois inquiétant, jusqu’à de nombreux restaurants ou quelques boîtes de nuit qui jamais ne ferment. C’est derrière les nombreux stands en tous genres que se cache le cadre parfait pour que le trafic illégal fleurisse : les devantures aux couleurs extravagantes et lampions qui éclairent même les tours les plus hautes font de parfaites distractions. Construits sur un terrain inégal, les nombreux escaliers et recoins permettent aux plus curieux de découvrir des lieux parfois incongrus qui ne se fondent dans la masse que de par leur originalité, ne revenant peut-être jamais hanter les lieux. C’est dans ses coins les plus reculés et proches de la mer que s’étend une forêt mystérieuse à la faune et à la flore unique dans le monde magique.

Résidences
Loyers Très Bas à Moyen

Peu de Mages vivent à Eiyamachi par choix - ne serait-ce que pour la nuit éternelle plongeant le quartier dans la pénombre toute l’année, ou pour ses habitués aux fréquentations douteuses. Les quartiers résidentiels de Eiyamachi abritent des Mages qui n’ont pas d’autre option. Revenus misérables ou inexistants, communautés discriminées, les immeubles de Eiyamachi et de Kagemura s’entassent les uns sur les autres dans un labyrinthe obscur dans lequel quiconque n’y vit pas pourrait se perdre. Les appartements sont petits et étriqués, hébergeant souvent trop de Mages pour la surface disponible. Beaucoup sont insalubres et délabrés, alors que la valeur foncière des quartiers de Eiyamachi n’a jamais décollé, les propriétaires ayant délaissé leurs biens par peur ou par appât d’un gain facile. Quelques maisons individuelles plus près de Ryūbashi peuvent donner l’impression que le quartier est agréable à vivre, mais elles sont pour la plupart occupées par des familles de Reiketsuki bien implantées à Eiyamachi, ou de riches membres des réseaux illégaux ne souhaitant pas trop s’éloigner de leur territoire.

Mikazukijima

Île du Nord
Histoire et Description

L’île de Mikazukijima (三日月島, ou Crescent Island) n’est que très peu peuplée de Mages, et il n’y a donc aucune ville officielle sur ses terres. Administrée par la juridiction de Meiwa, peu de constructions humaines ponctuent l’île qui reste un territoire relativement sauvage.

Mikazukijima possède un climat plus orageux et la température y est plus fraîche que sur le reste de l’archipel. L’île est montagneuse et la flore peu entretenue de la main des Mages, et par conséquent nombre de régions de l’île sont dangereuses pour les visiteurs seuls ou non avisés.


Lieux Clés

La plage principale (visuel), partiellement composée de galets et de rochers, est uniquement accessible par bateau ou train, et donne sur une plaine verdoyante (visuel) sur laquelle les Mages aiment organiser pique-niques et sorties. Mais en s’éloignant de cette zone sécurisée, Mikazukijima, au pied du mont Hyōri (visuel), abrite forêts denses à la faune menaçante et marais labyrinthiques (visuel), qu’il ne fait pas bon visiter à toute période de l’année.

La forêt des Murmures (visuel) est principalement connue pour ses légendes et contes folkloriques y prenant source, mais aussi et surtout pour ses populations de Mangetsuki, s’y réunissant pour se transformer loin des villes lors des nuits de pleine lune.

Quelques décennies plus tôt, des bizutages de nouveaux étudiants de Tokidai étaient organisés sur Mikazukijima, leur donnant notamment comme défi de survivre une nuit dans la forêt des Murmures. Suite à une recrudescence des morsures de Mangetsuki non-contrôlées, les bizutages ont par la suite été interdits par l’université, et l’accès à la forêt réglementé et réservé aux Mangetsuki déclarés par la ville de Meiwa… bien qu’il y ait toujours quelques téméraires pour enfreindre les règles.

Histoire et Description

L’île de Tenchijima (天地島) est semi-autonome et est indépendamment gérée par sa propre capitale, Uminomiya (海ノ宮), mais fait toutefois officiellement partie de l’archipel de Makōsa. Elle conserve de ce fait des liens administratifs, commerciaux et légaux avec Meiwa à titre principalement collaboratif.

Tenchijima possède un climat plus tropical (visuel), et une topographie et écosystème plus sauvages que le reste de l’archipel. Ses cascades naturelles (visuel) et plages de sable fin (visuel) sont admirées des Mages de Meiwa, bien que le tourisme local ne fasse qu’alimenter les animosités historiques entre citadins et insulaires.


Lieux Clés

Le village ryū, Uminomiya (海ノ宮, “palais de l’océan”), se situe au Nord-Est de l’île. Il a été fondé en 1554 par Tatsumi Kosuzu, l’une des Fondatrices originelles de Makōsa, et ses proches, arrivés sur l'île suite à sa dissociation du reste de ses collaborateurs.

La partie émergée semble plutôt sommaire : commerces et maisons bordent la plage et donnent un effet d’accumulation mêlant bâtiments anciens et rudimentaires avec ceux, plus modernes, construits par les générations futures. Les habitations, à l’écart sur la jetée, sont principalement pourvues de pilotis. Quant à la partie immergée du village, elle n’est accessible qu’à ceux qui savent gagner la confiance de ses habitants : lieux sacrés et repaires d’activités illicites sont soigneusement dissimulés à l'œil non-habitué grâce à des sortilèges.

Au cœur de la forêt tropicale de Tenchijima peut se visiter le temple bâti autour du tombeau vide de Tatsumi Kosuzu, désormais appelée Kosuzu-sama par les fidèles. Ce lieu de recueillement est hautement surveillé et respecté par les populations de l’île, qui ne voient pas toujours d’un bon œil la venue de touristes citadins (même bien intentionnés) sur le lieu de culte dédié à leur fondatrice.

Communauté Ryū

Histoire et Mode de Vie
L'essentiel en résumé
  • Les Ryū sont une communauté de mages indépendante, descendants de l'une des Fondatrices de Meiwa, Tatsumi Kosuzu ;
  • Ils vivent en semi-autonomie sur l'île de Tenchijima, et ont un mode de vie plus traditionnel et très proche de la nature ;
  • Grâce à la transmission d'une mutation ancestrale par Kosuzu, ils peuvent respirer sous l'eau et certains peuvent avoir les yeux dorés ;
  • Ils sont également porteurs de la malédiction des ryūketsuki, qui peut se manifester chez certains Ryū.

Table des Matières
Description

Le peuple Ryū (竜民族, "ryū-minzoku") est une communauté de Mages indépendante, établie en 1554 sur l'île de Tenchijima. Leur fondatrice est Tatsumi Kosuzu (竜水小鈴), l'une des co-Fondatrices de Meiwa, à qui ils doivent également leur gentilé (竜, "tatsu" ou "ryū").

Les Ryū vivant sur Tenchijima résident majoritairement dans la cité de Uminomiya.


Origines

En 1554, Tatsumi Kosuzu se trouve en désaccord avec les fondateurs de Makosa et décide de s’en désolidariser, adoptant un mode de vie communautaire à l’écart de la capitale. Les siens lui ont survécu et le peuple Ryū, microcosme culturel en marge de la société moderne, vit actuellement sur l’île de Tenchijima.

Adoptant un mode de vie proche de la nature, des éléments et attaché à leurs traditions, ils sont parfois soumis à des préjugés aux yeux des mages citadins de Meiwa. Ce peuple très soudé porte dans ses gênes une malédiction qui en pousse certains à se transformer en monstres marins.


Note officieusement : Kosuzu, en apprenant l'existence de sa malédiction, choisit de s'éloigner des autres mages de peur qu'ils finissent par être touchés également. Elle gardera cette raison secrète jusqu'à sa mort.

Démographie et Relations avec le reste de l'archipel

Ils sont une minorité des habitants de l’archipel, représentant un infime 7% de sa population de nationalité japonaise. Si leurs origines ethniques sont diverses, les mariages entre Ryū et mages étrangers à la communauté est encore mal vu par les anciennes générations qui souhaitent conserver un entre soi pour préserver leurs traditions. Cependant, cette ouverture d’esprit, initiée par les plus jeunes, a permis d’établir un lien plus apaisé entre les Ryū et le reste de l'archipel.

L'Arumiopokimi, une organisation criminelle issue des profondeurs de Uminomiya, accentue certains préjugés à l'égard du peuple Ryū : entre ses activités suspectes et les rumeurs d'une drogue spéciale, les relations demeurent conflictuelles avec les autorités.


Mode de Vie

Basé sur un mode de vie communautaire et matriarcal, les Ryū voient en effet les rôles les plus importants de leur peuple se transmettre de mère en fille, n’empêchant cependant pas à tout un chacun de participer aux décisions les plus importantes. Malgré une effervescence de la technomagie dans le reste de l’archipel, l’ancienne génération Ryū a du mal à s’adapter au mode de vie du reste de Meiwa, quand la nouvelle génération, elle, pousse de plus en plus à une adaptation au reste de l’archipel et à leur mode de vie.

La communauté jouit d’origines ethniques diversifiées depuis de nombreuses générations, issues de la mixité du cercle proche de Tatsumi Kosuzu à son arrivée sur l’île, et alimentées depuis grâce au rayonnement international de l’archipel.

Au fil des années, les Ryū ont développé un dialecte japonais, appelé tenchiben (天地弁). Si un mage nippon peut le comprendre moyennant quelques efforts, ce dialecte est toutefois marqué d’un fort accent et de termes régionaux propres à l’île, suscitant toujours des réactions variées de la part des citadins de Meiwa lorsqu’ils l’entendent pour la première fois.

Sur Tenchijima, il n’existe qu’une seule école élémentaire, au centre de Uminomiya, qui n'accueille les mages qu'entre 6 et 12 ans. Passé cet âge, les jeunes Mages de la communauté Ryū doivent donc être transférés dans les écoles de Meiwa.


Religion et Croyances

La communauté Ryū est globalement animiste, avec un lien privilégié avec les éléments et la nature. Bien que suivant principalement le même calendrier que le reste de l’archipel, le peuple Ryū a également ses propres fêtes uniquement célébrées sur Tenchijima (célébration des étoiles, anniversaire de la matriarche et/ou doyenne, commémoration des Ryū…).

Le peuple Ryū vénèrent Kosuzu-sama comme déesse ancestrale ; Tatsumi Kosuzu a été canonisée après sa disparition en mer, l’élevant au statut de kami dans la communauté. Un temple autour de son tombeau vide a été bâti en son honneur dans la forêt tropicale de l’île (Shinrin-Kosuzu Jinja). Les Ryū croient en la bénédiction originelle de Kosuzu par le dieu Ryūjin, expliquant sa transformation et son retour à la mer.

La transformation de Kosuzu donne tout son caractère religieux au respect qu’éprouvent les Ryū envers les ryūketsuki. En dépit de sa nature de malédiction, la transformation est interprétée depuis comme un appel du dieu Ryūjin à rejoindre Kosuzu-sama à la mer, les ryūketsuki faisant office de messagers divins.

Ce culte est relativement incompris par nombre de citadins qui peinent à se détacher de la malédiction pour y voir sa facette de croyance populaire. Cette dernière alimente également de fausses rumeurs concernant l’existence d’un remède-miracle à la malédiction des ryūketsuki, que les Ryū refuseraient de partager.


Particularités Magiques

C’est la fondatrice même qui leur a transmis une part de ses pouvoirs au travers de ses gènes, permettant à son peuple de respirer sous l’eau, les liant plus encore à l’océan.

Leur magie réside avant tout dans un instinct les poussant à être plus proches de la nature et de ses éléments que les autres mages de l’archipel. Très liée à sa faune et sa flore, elle se base essentiellement sur le respect qu’ils prononcent envers leur environnement, développant des branches telles que la lecture des étoiles, les soins naturels, la communication avec la faune et la flore ou encore les prévisions météorologiques.

Le peuple Ryū ne possède pas le même lien aux catalyseurs que les mages du reste de l’archipel. La plupart des anciens n’usent que de leurs mains pour transmettre leur magie et ont tendance à user de glyphes plus naturellement, clamant une forme primaire de magie plus puissante puisque puisée directement de la nature.

Quelques exceptions sont cependant mises en avant, où dans certaines familles, la mère transmet un catalyseur ancien à son enfant. Qu’il s’agisse d’un coquillage, d’un peigne ou d’un bijou, celui-ci est depuis des années empli d’une Poussière ancienne et naturellement empli de magie.


Particularités Physiques

Le peuple Ryū se distingue de par ses cheveux noirs et le gène des yeux dorés, issu de la mutation de Kosuzu.

Aujourd’hui, il peut arriver qu'elle saute encore des générations ou qu'elle soit moins visible (scintillements dans les yeux, tâches, un œil sur deux, etc). Ce gène symbolise l'appartenance au peuple, et est perçu par les Ryū comme un symbole de connexion avec le dieu Ryūjin et Kosuzu-sama.

Bloc-Notes